« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. » (Hébreux 4:12)

La séparation de l’âme et de l’esprit est de la plus haute importance pour la croissance spirituelle d’un chrétien ; en effet, comment pourrait-il aspirer aux choses spirituelles et croître par elles s’il n’était pas capable de distinguer l’âme de l’esprit ?


Aussi longtemps qu’il ne sait pas différencier l’âme de l’esprit, il continuera à prendre inévitablement le charnel pour le spirituel; il restera donc dans la sphère de son âme et ne sera pas capable d’atteindre les choses spirituelles.

La Parole de Dieu nous décrit à plusieurs endroits les différents états, aussi bien de notre âme que de notre esprit : il nous est parlé d’hommes qui sont attristés dans leur âme comme d’autres qui sont attristés dans leur esprit; de personnes qui se réjouissent dans leur âme, et de personnes qui se réjouissent dans leur esprit. Nombreux sont ceux qui concluent à partir de tels versets que l’âme et l’esprit sont sûrement la même chose. Mais c’est comme si l’on disait : Tu peux manger et moi je le puis aussi ; nous sommes donc la même personne. C’est pourquoi relisons le passage d’Hébreux 4:12 :  » Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit.« 

Ce verset démontre clairement que l’esprit et l’âme peuvent être séparés l’un de l’autre et qu’en conséquence, ils ne sont pas la même chose : l’âme est l’âme, et l’esprit est l’esprit !

Le deuxième chapitre de la Genèse nous montre que Dieu créa l’homme de la poussière de la terre et qu’il souffla dans ses narines un souffle de vie. Son âme naquit dès que ce souffle de vie entra en contact avec son corps. Cette âme est la personnalité propre de l’homme, mais le « souffle de vie », lui, est l’esprit de l’homme. Il vient de Dieu. L’esprit possède une conscience qui lui vient de Dieu; il reconnaît la voix de Dieu et peut directement entrer en communion avec lui.

Mais lorsque Adam tomba, son esprit mourut par rapport à Dieu et devint complètement inutilisable. Dès lors, l’esprit d’Adam (et de tous ses descendants) fût soumis à l’autorité de l’âme à tel point que l’âme et l’esprit se mélangèrent complètement. Toutefois, sitôt qu’un homme naît de nouveau, son esprit reprend vie par rapport à Dieu mais reste encore, comme avant, mélangé à l’âme. C’est la raison pour laquelle nous avons tellement besoin de la Parole de Dieu afin que justement l’âme et l’esprit puissent à nouveau être séparés l’un de l’autre en nous.

Deux sources possibles : l’âme ou l’esprit

Vus de l’extérieur, l’âme et l’esprit paraissent semblables ; cependant ils appartiennent chacun à des domaines totalement différents, leur source est bien distincte. Admettons par exemple que vous soyez aujourd’hui tout joyeux : cette joie vient-elle de votre âme ou de votre esprit ? Cette simple illustration est importante : il ne s’agit pas de savoir si vous êtes joyeux, mais de savoir d’où vient votre joie. Quand vous êtes triste, d’où vient cette tristesse ? Vient-elle de votre âme ou de votre esprit ?

Dieu ne s’inquiète que d’une chose : Il regarde à la source.

Considérons un exemple dans l’Ecriture : Dieu avait promis un fils à Abraham à une époque où celui-ci était déjà très vieux et où il n’avait pratiquement plus d’espoir d’avoir une postérité. Il attendit longtemps, mais la promesse de Dieu ne s’accomplissait toujours pas ; sa femme lui conseilla alors d’aller vers Agar. Ismaël en naquit. Par contre, la promesse de Dieu ne devait s’accomplir que quatorze ans plus tard. Sara donna naissance à Isaac. Finalement, quant à la signification des vies d’Ismaël et d’Isaac, les chapitres correspondants de la Genèse (chapitres 15, 16, 17 et 21) ne suffisent pas à nous la faire connaître. Ce n’est que le quatrième chapitre de l’Epître aux Galates qui nous montre ce que ces vies comportent en réalité. Ici, Paul dit que l’un des fils est né selon la chair, mais que l’autre est né selon la promesse.

Mais savons-nous ce que cette différence signifie ? Nous pensons toujours qu’il suffit d’engendrer un fils. Cependant Dieu nous demande comment nous avons eu ce fils. Le fait d’avoir eu un fils nous satisfait, il nous importe peu de savoir s’il s’agit d’un Ismaël ou d’un Isaac. Mais Dieu n’est pas satisfait, car sa Parole dépeint Ismaël comme celui qui est selon la chair, et Isaac, comme celui qui est selon l’Esprit.

Ismaël, c’est ce qu’un chrétien produit par sa propre intelligence et par sa propre force ; Isaac, en revanche, est ce que Dieu produit et ce qui est issu de lui.

Voyons ensuite ce que veulent dire les expressions : « selon la chair » et « selon l’esprit ». La première décrit ce que vous faites par vous-même, et la seconde, au contraire, exprime ce que Dieu fait. C’est foncièrement différent. Dans le premier cas, vous pouvez faire naturellement la chose en étant complètement indépendant de Dieu, et sans vous attendre à Lui. Cela montre que vous êtes psychique parce que vous faites les choses à partir de votre âme, c’est-à-dire selon la chair. Mais il existe une autre possibilité : celle où je ne peux parler que lorsque Dieu parle, où je ne peux faire quelque chose que lorsque Dieu agit. Cela implique que je dois m’attendre à Lui en toutes choses, que je suis complètement dépendant de Lui. C’est ce que signifie être spirituel, c’est-à-dire être « selon l’Esprit ». C’est pourquoi, dans tout ce que nous entreprenons, notre aspiration doit être de tout faire par le Seigneur et non par nous-mêmes. Ce désir est déterminant. Souvent et c’est notre expérience à tous, ce que nous avions fait était juste ; toutefois, nous avions le sentiment que quelque chose nous condamnait intérieurement. Pourquoi ? Non parce que, d’une manière ou d’une autre, nous n’aurions pas bien fait les choses, mais simplement parce que ce n’était pas Dieu qui avait agi. Il s’agissait d’une autre source que le Saint-Esprit.

De l’homme ou de Dieu

Dans 1 Corinthiens 3, Paul parle de l’édification et appelle celle-ci « l’oeuvre de chacun » (verset 12). Plusieurs, dit-il, bâtissent avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses. D’autres, par contre, avec du bois, du foin et du chaume. Maintenant, quelle est la différence entre une oeuvre faite en or, en argent et en pierres précieuses, et une oeuvre faite avec du bois, du foin et du chaume ? Dans la Parole de Dieu, l’or, l’argent et les pierres précieuses représentent tout ce qui vient de Dieu. L’or symbolise la gloire de Dieu, la gloire du Père, l’argent représente l’oeuvre de rédemption du Fils, et enfin, les pierres précieuses, qui ont été produites dans la terre à la suite d’une transformation sous l’action de la pression et de la chaleur, marquent l’oeuvre de transformation et d’édification du Saint-Esprit.

L’oeuvre faite avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses, n’est produite que par la gloire éternelle de Dieu, à travers la croix du Fils et à travers l’oeuvre transformatrice et édificatrice du Saint-Esprit.

Mais que signifient donc le bois, le foin et le chaume ? Chacun de ces éléments décrit ce qui vient de l’homme lui-même. La gloire de l’homme est comme l’herbe, sa nature ressemble au bois et ce qu’il produit est comme de la paille. L’or, l’argent et les pierres précieuses sont une image de ce qui vient de Dieu. En revanche, le bois, le foin et le chaume sont une image de ce qui vient de l’homme. L’or, l’argent et les pierres précieuses ne se trouvent pas à la surface de la terre, mais enfouis profondément en elle ; c’est pourquoi, il faut beaucoup creuser pour atteindre ces matériaux. Le bois, le foin et le chaume poussent par contre à la surface de la terre, et ils sont faciles à atteindre. Ce qui est né et a crût des profondeurs porte la marque de l’action divine. Mais tout ce qui est fait « selon la chair » vient de l’homme lui-même et est sans valeur. Tout ce qui est fait si facilement a rarement une valeur spirituelle, parce que la plupart du temps, c’est quelque chose de superficiel. Ce n’est que ce qui provient de la profondeur qui possède une valeur spirituelle. Que nous prêchions, que nous évangélisions, ou quel que soit le service que nous fassions, nous devons bien prendre garde à cette distinction. Avant de pouvoir annoncer l’Evangile, certains sont obligés de s’attendre à Dieu, regardant à Lui pleins de confiance. Et ceci, jusqu’à ce qu’ils reçoivent de Lui un fardeau, comme des femmes qui deviennent enceintes ; ce qu’ils portent alors est une oeuvre faite d’or, d’argent et de pierres précieuses. D’autres personnes, par contre, prêchent l’Evangile parce qu’elles sont intelligentes, qu’elles ont de la facilité à parler et qu’elles possèdent une excellente mémoire. C’est ce qui fait qu’elles prêchent avec tant de facilité et qu’elles soient si actives. Mais devant Dieu, tout cela n’est que du bois, du foin et du chaume, sans aucune valeur spirituelle.

J’ai connu un frère dont la prédication, jugée de l’extérieur, faisait bonne impression et aurait dû lui-même être totalement satisfait. Mais voilà qu’étrangement, plus ce frère prêchait, plus il se sentait vide. Apparemment il avait l’air de transmettre la Parole avec beaucoup de puissance, mais intérieurement, il devenait toujours plus affligé, plus sec et plus vide. Après la prédication, il se voyait obligé de confesser au Seigneur son péché d’avoir fait tout cela par lui-même. C’est pourquoi il n’est pas question de savoir quelle est l’apparence extérieure d’une oeuvre, mais plutôt de savoir qui l’a faite. Cette différence intérieure ne réside pas dans les paroles d’une prédication, ni dans les fruits extérieurs qu’elle porte, mais bien plus dans sa source. C’est ce qui fait que lorsque deux personnes prêchent la même chose, même en utilisant les mêmes mots, les auditeurs ont le sentiment en entendant l’un, d’avoir uniquement quelqu’un d’intelligent devant eux, alors qu’en entendant l’autre, ils ont le sentiment d’avoir en face d’eux quelqu’un qui connaît Dieu. Devant certaines personnes que nous rencontrons, nous devons reconnaître avec respect que  » Dieu est là « . Devant d’autres gens cependant, nous ne pouvons que dire qu’ils sont intelligents et de bons orateurs. Ce n’est que lorsque vous avez vous-même été en contact avec Dieu que vous êtes en mesure de mettre d’autres personnes en contact avec Lui. Mais si vous n’avez fait que toucher votre âme, vous ne pourrez amener les gens qu’à toucher la leur. C’est une distinction d’importance capitale.

Fabriqué par soi-même ou produit par Dieu

Ce que nous avons vu n’est pas seulement valable dans notre service pour le Seigneur, mais aussi et tout autant dans notre vie quotidienne. Une fois, un frère qui devait avoir un entretien avec un serviteur de Dieu, avait une grande appréhension que celui-ci ne le critique. Tout au long de l’entretien, il se donna donc beaucoup de peine pour faire preuve d’humilité. Ses paroles, son attitude, tout en lui était humble. Mais pendant qu’il s’efforçait de cette manière, son interlocuteur qui était assis à côté de lui ne pouvait ressentir que de la pitié à son égard. Quand quelqu’un est véritablement humble, il n’a pas besoin de se donner une telle peine. Ce frère avait simulé son humilité et c’est pourquoi cet exercice avait été astreignant. Tout en lui produisait véritablement un effort d’humilité remarquable, et une certaine humilité était en effet exprimée. Toutefois, ce n’était qu’une humilité artificielle, quelque chose de psychique. Quelle différence quand, au contraire, Dieu produit l’humilité dans un homme ! Une telle personne est simplement humble, et ceci véritablement, sans qu’elle en soit elle-même consciente. Tous ceux qui s’approchent alors d’elle peuvent reconnaître l’oeuvre de Dieu en elle. Celui qui se poudre doit constamment se regarder dans un miroir pour s’assurer de son maquillage.

Sans en être du tout conscient, Moïse avait un visage qui rayonnait. Ce que Dieu produit dans une personne a comme résultat que cette personne est simplement elle-même -et c’est spirituel. Par contre, ce que quelqu’un fabrique en lui-même est psychique. Etant donné l’effort qu’il faut fournir, il n’est pas étonnant alors qu’une telle personne trouve la vie chrétienne très astreignante. Elle n’a pas vu qu’un chrétien n’a absolument pas besoin de faire de tels efforts. Nous croyons toujours qu’en tout et pour tout, avec un comportement correct, nous en avons déjà assez fait envers Dieu. Et pourtant, Dieu s’enquiert uniquement de l’origine intérieure de notre comportement, de sa source : est-il produit par Dieu ou l’avons-nous fabriqué nous-mêmes à l’aide de l’énergie de notre chair ? Il y a tant de personnes -et nous devons presque avoir pitié d’elles- qui s’efforcent par exemple d’être patientes. D’autres, pendant ce temps, sont simplement patientes, sans en être conscientes, d’ailleurs. Et ceci, nous devons le reconnaître avec respect, vient de ce que Dieu a fait en elles une oeuvre correspondante. Dans le premier cas, la source est l’homme lui-même, tandis que dans l’autre, c’est Dieu. C’est en cela uniquement -et non pas dans l’apparence extérieure- que réside toute la différence.

La disposition naturelle n’est pas synonyme de l’esprit

Nous devons voir aussi que si des choses telles que la patience ne vous demandent aucun effort, cela ne veut de loin pas dire qu’elles proviennent de votre esprit. Bien plutôt vous sont-elles faciles parce qu’elles correspondent à votre être naturel. Beaucoup de personnes sont douces de nature. Cependant, un jour, elles devront reconnaître subitement que leur propre douceur n’a rien à voir avec celle que le Seigneur voudrait produire en elles.

D’autres, qui possèdent un amour humain naturel, découvrent un jour ou l’autre que l’amour qu’elles ont toujours eu est complètement différent de l’amour du Seigneur. D’autres sont des gens empreints d’humilité, mais ils découvriront un jour que l’humilité que le Seigneur veut produire en eux est totalement différente de la leur.

Maintenant, il va de soi qu’une disposition innée peut devenir bien plus facilement le substitut de la réalité spirituelle correspondante plutôt que quelque chose de fabriqué ou d’imité. En fait, nous confondons très souvent ce que Dieu devrait encore produire œuvrer en nous avec nos bonnes dispositions naturelles. C’est pourquoi, nous devons constamment nous rappeler que rien de ce qui vient de nous-mêmes -c’est-à-dire de notre âme- n’est divin. Ce n’est que ce qui vient de notre esprit qui a été produit par Dieu. Même l’homme le plus doux de nature expérimentera un jour comment la tentation de se mettre en colère vient simplement balayer sa douceur naturelle. Chacun atteindra un jour les limites de sa propre douceur. Pareillement, chacun arrivera tôt ou tard à la fin de sa patience. Ainsi en est-il, par principe, de toutes nos bonnes dispositions. La force humaine est limitée, mais la force qui nous est donnée par Dieu est différente ; elle est radicalement différente de notre propre force. Il ne m’est pas donné d’accomplir moi-même ce que le Seigneur peut faire, et même si j’ai été capable de faire une chose, par exemple de rester patient dans une certaine situation, ce n’était pas moi qui étais patient, mais bien plutôt le Seigneur qui agissait en moi. Après coup, j’ai pu m’étonner de la manière dont les choses se sont passées et me demander qui, au fond, a été patient. En définitive, je n’ai pu que louer et remercier le Seigneur et lui confesser ceci :  » Seigneur, je n’ai moi-même absolument aucune patience, mais je te loue et je te remercie de ce que tu es ma patience ! Tu es celui qui est patient en moi !  » C’est seulement ce que le Seigneur produit, ce n’est que ce qui vient de notre esprit, qui est spirituel.

Discerner l’âme de l’esprit

Comment pouvons-nous alors reconnaître ce qui est psychique de ce qui est spirituel ? Nous devons être au clair qu’il ne nous est dans tous les cas pas si facile de juger d’après l’apparence extérieure, même en ce qui nous concerne. De plus, le résultat ne s’améliore pas si je m’applique à me demander constamment si ce que je fais à l’instant vient de l’âme ou de l’esprit. Une telle introspection et un auto-contrôle permanents sont sans aucune valeur spirituelle, même si j’en arrive à faire une douloureuse auto-analyse. Cela ne sert absolument à rien. Au contraire ! Cela paralyse même notre vie spirituelle et cela nous rend vraiment malades. Nous devons voir que les choses de l’Esprit ne s’ouvriront jamais à nous par de telles remises en question, recherches et analyses. De plus, nous ne pourrons jamais vraiment voir ces choses par de telles méthodes. Le vrai discernement spirituel vient bien plutôt de l’éclairage divin. C’est quand la lumière de Dieu vient sur nous que nous voyons spontanément. C’est pourquoi nous devons cesser de nous laisser tourmenter en nous demandant si nos actions présentes sont charnelles ou spirituelles; prions simplement pour que sa Parole pénètre vraiment en nous et qu’elle nous éclaire. Cette Parole est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à double tranchant, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles. Dès que cette Parole vous atteint véritablement en profondeur, vous venez ce qui est de l’Esprit et ce qui est de l’âme. Et même plus! Ce sera comme si c’était une personne qui, en vous, jugeait, discernait, et dont le jugement a plus de poids que tous les jugements des hommes.

Par exemple, vous êtes en train de commencer quelque chose lorsqu’une voix intérieure vous dit : « Cela n’est pas juste »; et dans une autre occasion, cette voix vous dit : « Ce n’est pas assez profond »; ou encore, alors que vous êtes au beau milieu d’une conversation, quelque chose en vous vous rappelle : « Ne dis pas cela », etc.. Cette force de discernement travaille de l’intérieur et n’est absolument pas influencée par l’extérieur. C’est quand vous voyez de l’intérieur que vous voyez véritablement. Admettons, par exemple, que quelqu’un vous fasse penser que si vous faisiez telle ou telle chose, cela viendrait peut-être de vous-même. Après quoi, ayant réfléchi, vous en viendriez vous-même à la conclusion que cela se pourrait bien. Eh bien, ce n’est pas encore déterminant. La seule chose qui soit déterminante et qui signifie quelque chose, c’est votre discernement intérieur. Que le Seigneur nous accorde sa grâce pour que nous recevions cette lumière intérieure afin que nous puissions voir et discerner intérieurement les choses ! La condition de base pour qu’un chrétien devienne capable de discerner, c’est qu’âme et esprit soient séparés. On ne parvient pas à cette séparation, ni à aucune aptitude à discerner, par la connaissance de la Parole, mais uniquement par un éclairage intérieur. Notre prière, c’est que la Parole de Dieu pénètre tellement en nous qu’elle brille en nous et nous montre clairement ce qui, dans nos œuvres et dans notre vie, vient de notre âme et ce qui vient de lui.

Source: http://www.voxdei.org/afficher_texte.php?id=741.11