Transmis par Nacéra
» … ils n’ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. » (Luc 8:13b)
» À quoi vous attendiez-vous? «
Cette phrase est plus que la question d’un supposé cynique, c’est un axiome qui explique pourquoi vous êtes si frustrés et déçus par les autres. À chaque fois, c’est parce que vous attendez d’eux quelque chose que vous n’avez pas obtenu.
Si nous aimions comme le Christ, nous ne nous attendrions à rien, et serions agréablement étonnés de recevoir » un peu de bonté » en retour. Mais de nos jours, cela arrive rarement.
Jésus nous a dit de plutôt nous attendre à la persécution, à l’excommunication, et aux tribulations. Puisque les chrétiens s’attendent aujourd’hui à la bénédiction, à l’acceptation, et à la prospérité, il est facile de comprendre pourquoi ils sont si déçus quand DIEU ne répond pas à leurs attentes. En définitive, vous aurez les mêmes attentes à l’égard de Dieu que celles que vous avez à l’égard des autres, LE tenant personnellement responsable de ce qu’ILS ont fait ou n’ont pas fait pour vous.
La semence de l’apostasie est plantée dans mon coeur, dans votre coeur, dans le coeur de chaque chrétien: c’est-à -dire, la perception peu réaliste et non biblique de la façon dont Dieu et les autres sont censés se comporter avec nous.
Jésus savait ce qu’il y avait dans le coeur des hommes. Il pouvait percevoir leurs raisonnements et murmures contre Lui. C’est pourquoi Il pouvait aimer sans réserve – Il n’attendait rien en retour. Pourquoi l’aurait-Il dû? Les gens étaient et sont, intrinsèquement et sans réserve, égocentriques, égoïstes et individualistes. C’est la nature d’Adam, et c’est notre nature. Certes les chrétiens ont maintenant une nouvelle nature, mais la plupart ne la connaissent qu’en théorie et non par expérience.
Jésus ne s’attendait pas à ce que Ses disciples Lui restent fidèles simplement parce qu’Il leur avait lavé les pieds. Sa connaissance de l’homme Lui avait donné la liberté de les aimer et de n’attendre rien en retour. Il pouvait laver les pieds des disciples tout en sachant que tous l’abandonneraient. Ce n’était pas comme s’Il s’était fâché quand ils sont partis, en se disant » après tout ce que J’ai fait pour eux. «
Cela, c’est NOTRE manière de faire.
Mentalement, nous gardons un registre des dettes et des créances et NOUS NOUS ATTENDONS à ce que les autres nous traitent » justement « , ou qu’ils nous soutiennent, simplement parce que nous leur avons appliqué la règle d’or. Si nous étions à Sa place, notre ligne de raisonnement serait la suivante: Je puis compter sur Pierre, Jacques et Jean; le reste, je n’en suis pas sûr; Judas me trahira probablement; mais, si JE leur manifeste un amour inconditionnel, si je leur lave les pieds, et prie pour eux, ils se tiendront sûrement à mes côtés au moment où je souffrirai.
O Chrétien, combien de fois avez-vous raisonné ainsi, faisant la somme de vos dettes et vos créances envers les autres et vous attendant à ce qu’ils vous traitent comme vous les avez traités? Combien de fois vous êtes-vous attendus à ce que le prédicateur vous rende visite, que votre voisin soit aimable avec vous, que votre ami vous écoute, que votre mari vous aime, que votre épouse vous honore, que vos enfants vous obéissent, que vos parents vous comprennent?
À quoi vous attendiez-vous? À être applaudi? À être reconnu? À être compris? À être apprécié?
O Prédicateur, qu’avez-vous attendu? L’éloge des masses? La reconnaissance universelle de votre don spécial? Les attributs extérieurs d’un ministère réussi, avec en retour 100 fois plus de fruits succulents? Vous êtes-vous attendu à être consulté en tant que leader incontesté, acclamé en tant qu’expert en matière de croissance de l’église, glorifié comme homme ou femme de Dieu du moment?
Oui, vous l’avez attendu, je l’ai attendu, nous avons tous attendu quelque chose des autres – et c’est ici que se trouve le problème: non pas dans ce que les autres nous ont fait, que ce soit juste ou injuste, ou ce qu’ils n’ont pas fait par négligence, manque de mémoire ou rancune.
Le fond du problème, le point d’achoppement, est votre attente irréaliste que les gens se comportent envers vous de façon prévisible, pieuse, biblique, chrétienne ou affectueuse. La plupart du temps, ce n’est pas le cas.
Et cela nous dérange. Nous nous attendons à ce que les autres approuvent nos articles, notre musique, notre » parole « , notre ministère, notre perspicacité, notre révélation, nos valeurs, notre position doctrinale. Et ils attendent la même chose de nous, et que Dieu vienne en aide à celui qui ne rend pas l’honneur à qui il est dû! Le » MOI » est toujours caché derrière un tel désir, il n’est donc pas surprenant que nous nous irritions quand on ne nous accorde pas l’appréciation et le respect que nous pensons mériter.
Si ceux qui agissent ainsi ne sont pas chrétiens, nous haussons les épaules en disant: » que voulez-vous? Ils ne connaissent même pas le Seigneur. » Et puis des gens qui affirment connaître le Seigneur (certains le connaissent peut-être même vraiment) ne répondront pas non plus à nos attentes. Nous ne nous attendons pas à la compassion d’un pécheur, mais qu’en est-il lorsqu’elle fait défaut de la part des saints? Quelle épreuve! Nous pouvons pardonner les insultes, les offenses et les méfaits de la part des perdus et les excuser parce qu’ils ne sont pas sauvés.
Mais comment faites-vous pour excuser ceux qui vous maltraitent tout en prétendant être du côté de Dieu?
Je maintiens qu’il nous est plus difficile d’aimer » les frères qui pensent comme nous « .
Puis bien évidemment, un de ces prédicateurs » bien intentionnés » vous dira que vous pouvez vous attendre à être prospère, guéri, et victorieux. L’espoir grandit, et vous le croyez. » Attendez-vous à un miracle! » s’écrient-ils. Et la prospérité que vous avez prévue ne se matérialise pas; la guérison » ne se manifeste pas « ; et la victoire semble s’éloigner à l’horizon, bien au-delà de votre portée.
Le temps nécessaire varie selon l’individu, mais chacun de nous faisant face à l’effet cumulatif des attentes inassouvies, rencontrera le même obstacle sur la route. Par la suite le centre de notre attention passera de ce que les autres nous ont fait, à ce que Dieu n’a pas fait pour nous. Il nous semble que Dieu intervient, rarement, sinon jamais, en notre faveur, défend notre cause, ou sollicite ce que nous voulons des autres. Juste une fois, juste UNE FOIS, nous voudrions voir le bavard frappé de mutisme. Juste une fois nous voudrions voir celui qui convoite frappé d’aveuglement, ne fût-ce que pour un temps! Pour une fois, voir ceux qui nous pointent du doigt frappés par la lèpre – alors ils nous écouteront! Peut-être un ange descendra du ciel au milieu nos adversaires, et leur dira-t-il » vous êtes tous dans l’erreur, et cet enfant de Dieu a raison. » Il serait si facile pour Dieu d’étendre Sa main et de vous élever parmi le peuple, et de proclamer Son appui constant envers vous et Son rejet éternel envers pour eux!
Mais une démonstration aussi impressionnante de puissance ne vient pas et elle ne viendra probablement jamais. Bien des intercessions sont centrées autour de cette espérance peu réaliste que nous pouvons commander aux personnes, aux événements, aux nations, et à Dieu Lui-même par le jeûne, la prière et les larmes. Combien de fois le » moi, moi, moi » est caché derrière nos plus saintes requêtes et nos prières les plus spirituelles. Nous croyons que Dieu nous répondra d’une manière particulière, selon notre pensée limitée et notre raisonnement humain – qui est, encore, en grande partie égocentrique.
Nous adorons Dieu, et croyons qu’Il se manifestera à nous par une certaine évidence ou un sentiment réel de joie, de paix, de force ou de proximité de Sa présence. Dans un sens, cela ressemble beaucoup au chien de Pavlov, qui a appris comment appuyer sur un bouton afin d’obtenir une friandise.
Est-ce cela » en esprit et en vérité « ?
Nous lisons et étudions la Bible, croyant que Dieu nous accordera une révélation dans Sa Parole, que nous pourrons grandir en connaissance et maturité spirituelle en tant que chrétien. Ou bien, prédicateur, vous espérez voir sortir votre sermon du dimanche du texte qui est là devant vous. Mais viendra un temps où, comme Watchman Nee le dit, la Bible apparaîtra devant vous comme un roc massif dont vous ne pouvez tirer aucune nourriture. Que faire alors?
Que faisons-nous quand Il ne répond pas comme nous l’espérions? Que faire alors, O Chrétien? Que ferez-vous? Que croirez-vous? Peut-être direz-vous comme l’épouse de Job, « Maudis Dieu et meurs ! » Pourquoi rester intègre plus longtemps? Ne meurs pas simplement, mais MAUDIS DIEU d’abord, puis vas-y , meurs! Tu as de la colère au-dedans de toi, n’est-ce pas? Tu as de l’amertume dans ton coeur, n’est-ce pas? Dieu t’a béni par le passé, mais aujourd’hui tu es maudit! Dieu t’a fait prospérer par le passé, mais aujourd’hui tu es en faillite! Dieu t’a guéri par le passé, mais aujourd’hui la chair pend sur tes os! Tu es un gâchis infect. Tu es sans valeur, un perdant, un moins que rien. Voilà le résultat de ta vie de foi! Voilà comment Dieu traite finalement tous Ses enfants, en les envoyant sur une croix cruelle et en les crucifiant dessus, nus devant tous, sans défense face à la mafia religieuse, impuissants devant le diable!
Tu t’es trompé quelque part, Job. Tu as mal compris Dieu. Tu as failli quelque part le long du chemin. Renonce Job. Maudis Dieu et meurs!
N’est-ce pas intéressant? Quand Dieu agit conformément à nos attentes, le réveil vient, la mutation est obtenue, le cancer est guéri, le mariage est reconstitué, l’orage passe à côté de nous – dans ce cas, nous ne protestons pas de ce que nous sommes indignes, et ne discutons pas la décision de Dieu de nous bénir. À moins que l’on se trouve en présence d’une manifestation peu commune de la grâce, nous en accordons à peine le crédit à Dieu. Mais que Dieu tarde à agir, ou » nous fait défaut pour nous donner ce qu’on attend, et observez avec quelle rapidité notre attitude se retourne contre Lui!
Les gens sont-ils votre problème? Non. Dieu est-il votre problème? Non! VOUS êtes votre problème, et votre attente vous conduira à votre chute. C’est sûr, vous pouvez attendre de grandes choses de Dieu – mais définissez ce que vous voulez dire par grand. Ne pensez pas que les grandes choses sont nécessairement agréables, plaisantes, faciles. Je vous dis simplement que vous pouvez vous attendre à l’opposé. Puisque vous et moi sommes nés avec une nature Adamique, qui nous rend en soi égoïstes, têtus et avides, Dieu doit nous conduire le long d’un chemin d’abnégation, abandonnant ce que nous » aimons » en faveur de la conformité à l’image de Son Fils, qui est tout sauf égocentrique.
Ainsi quand nous regardons Job, nous voyons qu’il était juste mais ignorant. Tout ce qu’il connaissait était la bénédiction, la prospérité, et vivre sans soucis. Oui, il est beau de vivre sans soucis. Tout ce qu’il touchait était béni; il était protégé contre l’échec. Job a-t-il adoré Dieu pour ces bénédictions? Vous pouvez en être certain! Et comme la plupart, il pensait que la bénédiction était le résultat de sa propre justice et de son service. Mais Satan a su démontrer que la bénédiction et la protection était la chose même qui maintenait Job aussi fidèle.
__ Par conséquent l’épreuve de Job est valide, cruciale, et un creuset par lequel chaque chrétien sera purgé, tamisé, et jugé__. À quelle fin? Elle se résume dans les mots de Job lui-même alors qu’il approchait de la fin de son épreuve:
» j’avais entendu parler de Toi, mais maintenant mon oeil T’a vu. «
MAIS MAINTENANT! MAIS MAINTENANT! MAIS MAINTENANT! …
Avant il avait entendu parler de Lui, mais maintenant il Le voit, et tombe à la terre. Avant il L’adorait ayant entendu, maintenant il adore après avoir vu et connu. Je vous affirme que Dieu l’a établi pour une telle connaissance expérimentale en permettant qu’il soit soumis aux assauts du diable, à la rudesse de son environnement, aux malentendus de ses amis, à la perte de sa famille et de ses possessions matérielles, et à son infirmité physique.
Je vous affirme que si quelqu’un désire prendre la croix et suivre le Christ, ce type d’épreuve est la seule espérance réaliste à laquelle Son disciple peut s’attendre.
Nombreux sont ceux qui, rapidement, ont souligné le fait que Job avait été plus béni à la fin qu’au début. Mais si notre objectif est d’être doublement béni en endurant de telles afflictions, nous passons à côté de l’objectif du test, et nous ne faisons que démontrer la propension de l’homme à être centré sur lui-même, même dans les situations les plus difficiles.
Je vous écris à vous, O chrétiens, qui êtes si remplis d’attentes sur ce que devrait être la vie spirituelle, vous qui êtes si sûrs de connaître Dieu, si certains de comprendre Sa Parole! Avez-vous vu Dieu? Ou adorez-vous ce que vous avez entendu, vous soumettant à une force invisible dans les nuages, attendant une certaine bénédiction, un sentiment, une voix ou un don? Où serez-vous, quand il n’y aura plus aucune » assurance bénie » en vous, quand votre échec en tant que chrétien apparaîtra de façon évidente, quand la » paix comme un fleuve » aura quitté votre chemin?
J’écris à celui qui est sur la pente glissante de l’apostasie, prêt à renoncer à sa foi (pas ouvertement bien sûr, mais intérieurement) parce qu’il a entretenu un rêve, une attente, un souhait ou une espérance irréaliste, selon laquelle, après TOUT ce par quoi il est passé, sans aucun doute Dieu le bénira, le récompensera ou lui répondra!
Prenez garde! Il est plus probable que Dieu veuille savoir si vous L’adorez pour Ses dons ou pour Lui-même; et comme naturellement vous savez qu’IL le sait, c’est donc à VOUS qu’il appartient de le savoir.
Le Seigneur le savait, et Pierre pensait le savoir, mais au chant du coq, Pierre a reconnu qu’il ne le savait pas, et nous savons qu’il ne le savait pas non plus. Ceux qui pensent le savoir, ne le savent pas, pas encore. Peut-être avez-vous besoin de la fosse aux lions pour être face à face avec Dieu, d’une fournaise ardente pour rencontrer le quatrième Homme. Peut-être avez-vous besoin d’une croix de bois avec des échardes au lieu d’une croix plaqué or.
Combien il est facile et grandiose de parler de martyr et de mourir pour le Christ. N’importe qui peut MOURIR pour lui: MAIS QUI VIVRA POUR LUI? L’épreuve n’est pas dans la mort, mais dans la vie; pas dans un acte final de sacrifice, mais dans un million de petites obéissances chaque jour! Oui! Si vous ne pouvez pas, si vous ne voulez pas prendre la croix et mourir à ce qui est mondain et à la monotonie de la vie quotidienne, au ICI et MAINTENANT, vous n’êtes pas aptes à mourir de la mort des martyrs dans l’obscurité inconnue de quelque persécution future.
Les gens ne se détournent pas de leur foi et ne deviennent pas apostats une fois menacés par la mort. Ils tombent quand ils deviennent amers contre des personnes, en colère contre Dieu, et offensés par Sa façon de s’occuper d’eux. Ce n’est pas une décision soudaine à laquelle vous êtes confrontés, mais une chose invisible qui prend racine dans votre être intérieur et qui, petit à petit, empoisonne votre âme. C’est certainement un danger clair et actuel, et c’est en vous maintenant, peut-être sous une forme inerte et embryonnaire, peut-être comme une vraie désillusion et colère contre Dieu, mais c’est LÀ, attendant que vous succombiez, se nourrissant de vos attentes.
Approchons-nous de Dieu, et demandons à être réduits à Christ. Acceptons ce qu’Il considère salutaire pour nous, que cela réponde ou non à notre attente. Sachez qu’avant que le coq ne chante trois fois, vous pouvez maudire et jurer que vous ne connaissez pas cet Homme. Bienheureux celui qui ne trouve aucune occasion de chute en Lui.
Aimez les autres, mais n’attendez rien d’eux. Appréciez Dieu, aimez-Le, obéissez-Lui: soyez contents et satisfaits avec cela.
Copyright ©1997-2008 TheSchoolOfChrist.Org
Distribution (libre) non commerciale possible à condition que cette mention apparaisse
http://www.connaitrechrist.net/Site/CB/Prophetique/SemenceApostasie.htm
Alors, là ! que c’est excellent !
Fallait-il que le Seigneur lui explique bien tout !
Heu, nous explique bien tout et heu (bis) m’explique bien tout !
En tout cas, voilà un excellent (bis) check-up !
Cela permet de comprendre bien des choses autour de nous pour beaucoup de nos amis et frères ou alors bien des moments que nous avons passé ou passons encore: mais bien entendu: rien que de temps en temps (hum!).
Je n’ai pas pu m’empêcher de rire en lisant un des derniers paragraphes : "Prenez garde! Il est plus probable que Dieu veuille savoir si vous L’adorez pour Ses dons ou pour Lui-même; et comme naturellement vous savez qu’IL le sait, c’est donc à VOUS qu’il appartient de le savoir."
Vous allez rétorquer: "Fi, comme si on ne le savait déjà pas !"
Mais je reconnais bien l’humour de Dieu qui est toujours là à rappeller qui nous sommes et combien est grande sa patience envers nous !
Il est là à nous voir faire notre route: attentif comme un père qui regarde les 1ers pas de son enfant et la découverte tout autour de lui.
Puisse-t-Il trouver du plaisir à la marche de ses enfants à la dernière heure !
Encore merci pour la pêche aux bons textes qui nous dépeignent comme nous sommes vraiment.
Qui connait le coeur de l’homme ?……
Texte très sérieux pour comprendre ce que voulait dire l’intervention de la femme de Job . Pourquoi dit-elle "Maudis Dieu et meurs" ?
C’était un point d’interrogation pour moi. Hmmmmmmm: c’est un peu plus clair !
Et puis, l’apostasie connue comme étant crainte de Dieu : oui! Effectivement mais encore ?
Attente non rencontrée….
Voilà , tant d’attentes pour tous sans exception….
Allez ! excellent shabbat !
Shabbat Shalom à tous,
Oh ! Oui ! Que cet article parle fort et juste !
ÉTERNEL sonde nos coeurs, je te prie, regarde si nous sommes sur une mauvaise voie, et conduis-nous sur la voie de l’éternité… Amen.
De l’or en barre. Merci pour cette excellente exhortation.
Cela est si vrai. Il ne suffit pas de sortir des églises apostates, il faut que l’apostasie sorte de notre cœur, de mon cœur.
Martine G
Michèle H : votre dernière phrase me fait penser à un autre article de Chip Brogden. Il figure actuellement sur un blog ami: » Faites sortir Babylone de vous »
Excellent article.
Le MOI est en effet un Mauvais Ouvrier Infidèle qu’il convient d’effacer.
Malheureusement il est vrai de dire que les chrétiens et les églises, au lieu de s’identifier à Christ,ne font souvent que se conformer au système du monde qui consiste à toujours attendre quelque chose des autres en retour de ce que nous faisons, et donc à s’attendre aux bénédictions de Dieu pour un oui ou pour un non.
Dieu soit Loue !!!! MErci abondamement pour avoir partager ce puissant enseignement !!! Ca m ´a touche directement l ´ame .
je voudrais partager un texte similaire que Dieu m ´a donne il y environ 1 mois :
L’épreuve ouvre les yeux
Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant, mon œil t’a vu (Job 42/5)
Quoi de plus sublime que d’avoir ses yeux spirituels ouverts sur la personne de Jésus-Christ. Passer d’une connaissance confuse de son œuvre à une connaissance grandissante et éblouissante.
Peut-être es-tu de ces chrétiens qui ont encore l’honnêteté de reconnaître qu’ils ont seulement entendu parler de la croix du Seigneur, sans en avoir puissamment expérimenté ses réalités pour leurs propres vies. Quoique présent dans ta vie, Il reste néanmoins un Dieu si souvent » inconnu « . Ses pensées et ses voix restent pour toi confusément inaccessibles. Dans le désert, Israël connaissait uniquement la jouissance des dons de Dieu et cela semblait lui convenir, mais le peuple ne vivait pas la plénitude de la communion qu’avait Moïse. Aujourd’hui, te résigneras-tu à poursuivre cette vie médiocre avec ton Roi ?
Sache que l’outil le plus efficace pour t’ouvrir les yeux est le même que celui employé pour ouvrir les yeux de Job : L’EPREUVE.
Si tu la laisses humblement accomplir sa tâche sans laisser ta colère maudire Celui qui la permet, tu connaîtras comme tu es connu. Comprends et accepte que la plus grande marque d’amour de ton Père céleste à ton égard sera de t’éprouver. Avant d’avoir été humilié, je m’égarais (Psaume 119.67). L’humiliation de l’épreuve est le remède de Dieu pour ta vie, ce collyre soignera tes yeux et te délivrera de tes errances.
_Frédéric Gabelle
SOurce:http://www.bible-foi.org/
Autre puissant que j ´ai recu le meme jour que celui-ci concernant la facon dont nous aceptons les epreuves permises par Dieu :
Reste sur l’Autel – Gael Eba-Gatse
Dieu nous appelle à rester sur l ‘autel. Ne fuyons pas nos épreuves et ne cherchons pas des raccourcis. C’est sur ton autel, quelque soit son nom, que tu auras la révélation et la manifestation de ton Dieu.
Genèse 22 : 5-7
5 Et Abraham dit à ses serviteurs : Restez ici avec l’âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous.6 Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble.Lire la suite
Genèse 22 : 8-10
Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble.9 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.Lire la suite
Mes amis, nous allons parler d’autel aujourd’hui. Dieu est un Dieu d’autel. Les autels faisaient partie intégrante de la vie des patriarches suite à une révélation ou intervention divine. Les autels étaient érigés pour témoigner de leur reconnaissance à Dieu, à l’instar de Noé qui battit un autel de reconnaissance après le déluge.
Genèse 8 : 20-21
20 Noé bâtit un autel à l’Eternel; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel.21 L’Eternel sentit une odeur agréable, et l’Eternel dit en son coeur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du coeur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l’ai fait.
En quelques mots, les autels étaient des lieux de jugements, de révélation, d’adoration, de sacrifice, de renoncement.
Généralement, l’autel est constitué de trois éléments fondamentaux qui sont: le sacrifice (la victime), le sang, et le feu.
Le sacrifice
La Bible dit dans Romains 12, que le vrai culte ou la vraie adoration c’est de s’offrir à Dieu comme un sacrifice vivant.
Romains 12 : 1
1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
Le sacrifice est l’élément qui donne même le sens à l’adoration. Sans sacrifice il n y a pas de véritable culte.
Le sacrifice, c’est tout simplement prendre conscience que notre vie ne nous appartient pas et qu’elle nous a été donnée pour servir à la louange et à la gloire de Dieu.
Isaac avait compris cela et il n’a pas revendiqué quoi que ce soit. Il n’a pas refusé de rester sur l’autel. Il n’a pas eu peur de mourir.
Le sang
Justement, ici nous voyons Isaac accepter de passer au tranchant du couteau d’Abraham son père. Il était prêt à mourir et à verser son sang. Nous faisons allusion ici au principe du renoncement et de la mort à soi.
Soyons comme Paul et réalisons que ce n’est plus nous qui vivons, mais c’est Christ qui vit en nous et que la mort est pour nous un gain. N’est t-il pas écrit que celui qui voudra sauver sa vie la perdra et que celui qui l’a perdra pour Christ la retrouvera. Alleluia !
Galates 2 : 20
20 J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.
Le Feu
Le feu est la dernière des choses qui agit sur l’autel. Il doit brûler le sacrifice.
Ici, nous devons comprendre que le feu qui brûle est le symbole de l’épreuve que Dieu permet dans nos vies pour nous purifier et nous sanctifier.
Mes amis, le feu révèle notre potentiel caché. Le feu révèle l’état de notre foi. Il révèle si elle est forte, ferme, ou faible.
Nos mauvaises attitudes et habitudes sont révélées par le feu.
Le Feu révèle Dieu dans nos vies comme ce fut le cas des compagnons de Daniel dans la fournaise ardente.
Dieu nous appelle à rester sur l ‘autel. Ne fuyons pas nos épreuves et ne cherchons pas des raccourcis. C’est sur ton autel, quelque soit son nom, que tu auras la révélation et la manifestation de ton Dieu.
Sache le, le feu de ton épreuve ne te consumera pas. Oui, mon ami !
Il brulera, mais il ne te consumera pas comme le buisson ardent que Moïse a vu sur la montagne. Il brûlait, mais ne se consumait pas.
C’est pourquoi, bien que ta situation actuelle semble te brûler, sache le aujourd’hui, elle ne te tuera pas; elle ne te fera pas disparaître; elle ne te terrassera pas. Au contraire, elle est le précurseur de ta révélation. Elle fera sortir le meilleur de Dieu enfouie en toi.
Alors, je t’invite à proclamer avec assurance et confiance: » Non, je ne mourrai pas, je vivrai…! «
Psaumes 118 : 17
17 Je ne mourrai pas, je vivrai, Et je raconterai les oeuvres de l’Eternel.
Source :http://www.enseignemoi.com/artic...
Que Dieu VOus benisse !!! JE voudrais partager un tres tres tres edifiant article que j ´ai lu sur l ´apostasie et un prophetie donnee en 1965 sur l ´actuelle apostasie dans l ´eglise :
http://www.bible-foi.org/2011-11...
http://www.blogdei.com/10268/ave...
Michelle: c’est un excellent article. Je vais le mettre en ligne …