En octobre on avait mis une vidéo puissante sur le sujet: https://michelledastier.com/la-puissance-du-sang-de-jesus-christ-pasteur-marcello-tunasi/ – Ci- dessous un article dont l’auteur est inconnu

1. Le sang de l’alliance

Il faut réaliser que l’œuvre de rédemption de Jésus est l’aboutissement de près de quatre mille ans de l’histoire du peuple juif. Au cours de ces quatre mille ans, deux événements en particulier ont préfiguré l’œuvre de Jésus à la croix. Le premier est la chose terrible que Dieu demanda à Abraham : sacrifier son fils unique. Cela préfigure celui que Dieu le Père sera appelé à faire : sacrifier son Fils unique pour nous. Mais cette fois il n’y aura pas de bouc de substitution, le Fils unique sera vraiment sacrifié. Le deuxième est ce qui s’est passé au temps de Moïse pour que le peuple juif soit délivré de l’esclavage égyptien. En effet, le dernier des fléaux d’Egypte a été l’extermination par un ange de Dieu du premier enfant mâle de chaque famille égyptienne et de chaque animal mâle premier-né des troupeaux. Dieu avait ordonné par Moïse que chaque maison israélite sacrifie un agneau et asperge le sang sur les portes et les linteaux de sa demeure. Et l’ange exterminateur passa outre devant chaque demeure marquée du sang de l’agneau. Cela préfigure très clairement notre salut par le sang de Jésus à la croix. De plus, Dieu demanda aux israélites de changer leur calendrier : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois de l’année » (Exode 12 :2), comme il en fut de même lorsque le sang de Christ fut versé pour nous.

Nous devons réaliser, ce qui est une erreur souvent faite, que le sang de Jésus ne se limite pas au pardon de nos péchés, il a été répandu pour que tout notre être soit restauré, notamment notre corps en le délivrant des maladies, douleurs et infirmités. Lorsque nous utilisons l’expression « le sang de Jésus », il faut bien prendre conscience que cette expression traduit toute l’œuvre de rédemption de Jésus, depuis les grumeaux de sang à Gethsémani jusqu’au dernier souffle de Jésus sur la croix en prononçant ces mots si riches « tout est accompli ». Ces grumeaux de sueur et de sang de Jésus résultaient de la peur et de l’angoisse extrêmes de Jésus devant ce qu’il allait subir pour faire la volonté de son Père. Ces paroles de Jésus « que ta volonté soit faite » (Matthieu 26 :42) ont changé l’humanité. Jésus a payé le prix pour nous donner la capacité de faire la volonté de Dieu, ce que nous ne pouvons pas faire par nos propres forces. De plus, parce que Jésus a accepté et subi ces terribles angoisses dans le jardin de Gethsémani, il a aussi payé le prix pour nous délivrer de la peur, de l’angoisse. Quant au sang coulant de ses meurtrissures, suite à la terrible flagellation, il nous a guéris par anticipation des maladies et des douleurs que Satan met dans notre corps. Le prêtre Pierre Jarry a écrit : « Pourquoi oublions-nous que Jésus dans son agonie a pris nos peurs, nos angoisses et qu’en portant sa croix, il a pris sur lui nos maladies, nos douleurs, nos souffrances et tous nos péchés ? »

Le sang de Jésus est aussi notre garantie absolue de notre droit aux bénédictions de la Nouvelle Alliance : pardon, rédemption, justification, réconciliation, purification, sanctification, guérison et libération de la puissance de l’ennemi. Ce sang nous dit que par lui Dieu s’est engagé à tenir sa parole en notre faveur. Mais pour obtenir ces bénédictions, nous devons chaque jour demander à Jésus de couvrir de son sang précieux, nous-mêmes, notre famille et ceux que nous aimons. Remarquons que ces bénédictions sont presque toutes des faits accomplis et pas seulement des promesses. Alors « immergeons nos doutes dans le sang de l’alliance et plongeons-nous dans la certitude absolue des bénédictions garanties par ce sang » dit Colin Dye. N’oublions pas que la vie est dans le sang selon Lévitique 17 :11, donc le sang de Christ contient la Vie de Dieu, la Vie éternelle, la Vie Zoé.

N’oublions pas non plus que Jésus n’a pas vaincu Satan par la force, alors qu’il le pouvait. Il l’a vaincu en versant « son sang précieux » dans la plus grande docilité, dans la plus grande obéissance, et bien sûr au prix de souffrances abominables. Colin Dye écrit dans son livre « le pouvoir illimité du sang de Jésus » :

« Si vous faites confiance au sang, sa puissance sans limites peut produire en vous des résultats pratiques et de loin supérieurs à tout ce que vous avez pu faire comme expérience ». Laissons le sang de Jésus nous parler et nous dire :
– Dieu t’aime
– Dieu te voit juste et saint comme Jésus, approche-toi de mon trône
– Dieu respectera son alliance envers toi
– Dieu te donne la victoire sur toutes les œuvres de l’ennemi.

2. Une mission méconnue du chrétien

Dieu nous a donné à la nouvelle naissance des armes spirituelles qui sont en tout premier lieu le Sang de Jésus-Christ, la Parole de Dieu, et le Nom de Jésus- Christ. Lorsque nous invoquons le Sang qui a vaincu Satan à la Croix, que nous prenons l’épée de l’Esprit qui est la Parole éternelle de Dieu et le Nom tout-puissant de Jésus en qui réside toute la puissance de l’univers, nous avons trois armes toutes puissantes pour résister à tous les démons. « Les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses » (2 Corinthiens 10 :4). Sur internet on trouve une conférence en français de Joyce Meyer intitulée « La prière qui résiste à Satan » et le sujet de cette conférence ce sont les trois armes spirituelles que sont le sang, le nom et la Parole. Elle dit : « Je ne crois pas que l’on profite du sang comme on le devrait ». Presque indissociable de ces trois armes se situe la louange qui n’est pas une arme mais un moyen de libérer la puissance de ces armes : « Je m’écrie loué soit l’Eternel ! Et je suis délivré de mes ennemis » (2 Samuel 22:4 et Psaumes 18:3). La louange chasse la crainte et la tristesse, et met l’ennemi en fuite. Ces trois armes et la louange doivent être utilisées ensemble. Dans ce texte, nous ne parlerons ni du nom de Jésus, ni de la Parole de Dieu, « semence incorruptible » (1 Pierre 1 :23).

La mort et la résurrection de Jésus ont fait de lui notre souverain sacrificateur chargé de présenter au Père, non plus le sang d’animaux mais nos louanges et « le fruit de lèvres qui confessent le nom de Dieu, par Jésus- Christ » (Hébreux 13 :15). Toutefois la mort et la résurrection de Jésus ont aussi fait de nous des « sacrificateurs ». Ce terme, si habituel pour les Juifs, est plutôt déroutant pour les chrétiens. Pourtant la Bible ne nous laisse pas le choix.

1 Pierre 1 :2 : « A ceux qui sont élus par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus- Christ ».

1 Pierre 2:5: « Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, en vue d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ. »

Apocalypse 1 :6 : « A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père ».

Apocalypse 5 :10 : « Tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre ».

 

Bien entendu, il ne s’agit pas pour nous « d’asperger » physiquement le sang d’animaux mais d’appliquer spirituellement par la foi le sang précieux du dernier agneau sacrifié, à savoir l’Agneau de Dieu. Dans la Nouvelle alliance, l’aspersion se fait par nos paroles.

Cette mission a été longtemps oubliée par l’Eglise, mais la nécessité d’appliquer le sang de Jésus est revenue par une révélation du Saint Esprit lors du puissant réveil pentecôtiste en Angleterre entre 1908 et 1912. Ce réveil, que certains considèrent comme « les pluies de l’arrière saison », prit naissance à l’église St Mary près de Sunderland, un port sur la côte Est de l’Angleterre. Smith Wigglesworth, Mrs Woodworth-Etter et John Lake qui furent auteurs d’ouvrages chrétiens et qui eurent de puissants ministères, furent baptisés là. A travers John Lake, il y eut des centaines de milliers de cas de guérisons reconnues médicalement. Les bactéries de la peste se dissolvaient dans ses mains sous la puissance de Dieu. Lorsque Maria Woodworth-Etter tenait une réunion dans un endroit, certains passagers du train qui passait à côté tombaient dans le repos de l’Esprit. Au cours de ses campagnes de délivrance à Chicago et Los Angeles, elle levait les mains sur de grandes foules et proclamait : « Je fais l’aspersion du sang sur vous » en faisant les gestes des mains comme si elle aspergeait véritablement et les résultats étaient fantastiques. Le vicaire de cette église a écrit en 1908 dans un article intitulé « Son propre sang » : « Nous louons Dieu de ce qu’il est en train de nous enseigner la merveilleuse profondeur, l’efficacité et la puissance du sang ».

Lorsqu’il est appliqué sur nous, le sang de Jésus est invisible à nos yeux, mais il ne l’est pas pour les forces des ténèbres qui savent qu’elles n’ont pas le droit de toucher les personnes sur lesquelles le sang de Jésus a été appliqué. C’est une très puissante protection.

3. Le précieux sang de Jésus

A) SA NATURE
Il n’y a aucune goutte de sang dans un spermatozoïde masculin, ni dans un ovule féminin. Le sang qui est la vie, apparait à partir de l’ADN du père et de la mère. Pour Jésus, le Saint Esprit est venu sur Marie et la puissance du Très-Haut l’a couverte de son ombre (Luc 1 :35). Ce verset dit : « c’est pourquoi (conséquence de la puissance de Dieu sur Marie), le SAINT enfant (saint donc non souillé par le péché originel) qui naitra de toi sera appelé Fils de Dieu (parenté divine de Jésus) ». « Conçu du Saint Esprit » dit le symbole des apôtres. Le sang de Jésus est donc unique, divin, saint. Dès la conception surnaturelle de Jésus dans l’utérus de cette femme magnifique qu’est Marie, le sang de Jésus portait en lui la vie de Dieu et sa puissance car Lévitique 17 :11 nous dit que la vie (ou l’âme de la chair, c’est le même mot en hébreu) est dans le sang. Les apôtres le confirment : Pierre parle du « précieux sang de l’agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1 : 18-19). L’apôtre Paul écrit : « Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous » (2 Corinthiens 5 :21). C’est cette vie divine de Jésus, contenue dans son sang qui n’a jamais connu la souillure du péché originel, qui lui donne le pouvoir de pardonner les péchés, ce qui exaspérait et révoltait les Juifs : « Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés » (Matthieu 9 :6 ; Marc 2 :10 ; Luc 5 :24). Jésus lui-même dit aux Juifs : « Qui de vous me convaincra de péché ? » (Jean 8 :46), contrairement à tout homme : « Tous ont péché » (Romains 3 :23) ou encore : « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3 :10). Sans cette sainteté du sang de Jésus, la Rédemption n’aurait pas eu lieu ! Le pasteur Henri VIAUD-MURAT écrit : « Entièrement conçu surnaturellement d’En Haut, Jésus a amené dans son sang toute la vie d’En Haut et la puissance de la vie éternelle ». Or, ce sang si précieux de Jésus circule en nous et il est chargé de vie et de puissance.

B) CE QUE LE SANG DE JÉSUS A FAIT POUR NOUS

Dans le combat spirituel, lorsque nous utilisons le sang de Jésus, il est bon de rappeler à l’ennemi tout ce que le sang de Jésus a fait pour nous, car nous avons tout par le sang de Jésus.

► LE RACHAT :

« Vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6 :20).

Autre verset : « Notre Sauveur Jésus-Christ s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2 :14).

Autre aspect du rachat : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous » (Galates 3 :13). Nous avons été rachetés, libérés, affranchis des conséquences de la malédiction de la Loi : pauvreté, maladies, douleurs etc par le sang de Jésus. Comment ? D’une part par la couronne d’épines, les épines étant le symbole de la malédiction (Genèse 3 :18) et d’autre part en ayant été pendu à la croix, ce qui était une malédiction. «Rendez grâces au Père qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres » (Colossiens 1 : 12-13). Par son sang, Jésus nous a acquis le salut au sens du mot grec « sozo », ce qui ne se limite pas au paradis après la mort.

Colin Dye écrit que sur la croix, Jésus nous a rachetés « de toutes les blessures, de tous les maux, de toutes les souffrances, de toutes les douleurs, de l’égoïsme, de la maladie, du péché, du mal et de la culpabilité qui avaient existé et qui existeront ».

Pasteurweb sur internet nous dit : « Le sacrifice de Christ possède autant de puissance pour le pardon de nos péchés que pour la guérison de nos maladies ».

Parce que nous avons été rachetés par le sang de Jésus, Satan n’a légalement aucune place en nous, aucun pouvoir sur nous, aucune autorité sur nous. Le seul pouvoir qu’il a sur nous, c’est celui qu’il s’approprie illégalement par des mensonges et des tromperies. Mais heureusement nous avons l’autorité de Jésus pour briser ce pouvoir. C’est le fait d’avoir été racheté qui nous donne notre position d’autorité. Nous devons être conscient de qui nous sommes, de ce nous sommes et toujours nous placer dans notre position d’autorité, de domination.

Aussi, nous ne devons pas affirmer « je suis tout petit » ou « je ne suis pas digne » ou « je ne mérite pas ». En effet, Jésus a versé son sang au prix de terribles souffrances pour que le Père nous élève à sa droite avec Jésus et sur son trône. Il ne faut pas mépriser l’acte que Jésus a fait pour nous. Que nous le méritions ou pas, Jésus l’a fait. La meilleure façon de le remercier, c’est d’accepter ce don et de l’utiliser. « Pour agir sur la terre, Dieu a besoin de nous. Dieu ne peut pas agir sur la terre sans passer par l’homme » dit Gem Kakou, conférencier international. Si Jésus a dit qu’il était plus avantageux pour nous qu’il s’en aille et qu’il nous envoie son Esprit, c’est pour nous dire : « De la même manière que l’Esprit Saint m’a utilisé, il vous utilisera aussi pour détruire les œuvres du diable ». En son nom signifie avec son autorité.

► LA PURIFICATION

« Un des soldats perça le côté de Jésus avec une lance. Il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19 :34). Ainsi nous sommes délivrés de nos péchés. L’eau témoigne de la purification du péché tandis que le sang témoigne du pardon. «C’est lui Jésus-Christ qui est venu avec de l’eau et du sang, non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang » (1 Jean 5 :6). Le sang de Jésus nous délivre aussi du passé que nous souhaiterions n’avoir pas vécu, ce que l’apôtre Paul appelle « les œuvres mortes ». « Combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes » (Hébreux 9 :14). Ce point est capital car bien souvent l’ennemi essaie de nous donner mauvaise conscience en nous rappelant des péchés déjà pardonnés. Dans son livre « Le sang de l’alliance », Benny Hinn écrit : « La plus grande arme dont le diable se sert contre nous est notre passé ». Tous ces souvenirs du passé que nous regrettons, ces erreurs, ces malentendus, ces échecs, ces maladresses, ces fautes dont nous avons honte nous donnent mauvaise conscience. Pourtant ce sont des « œuvres mortes » selon l’apôtre Paul.

Beaucoup de personnes sont tourmentées par le diable à ce sujet. Mais le sang de Jésus purifie notre conscience, les choses anciennes sont passées, il ne faut pas y revenir. Nous voudrions pouvoir réparer ces erreurs par nous-mêmes mais c’est impossible, seul le sang de Jésus peut le faire. S’obliger à ne plus laisser nos pensées retourner à des souvenirs douloureux du passé est un combat permanent continuellement gagné si nous gardons à l’esprit que le sang de Jésus purifie notre conscience de ces œuvres mortes. « Approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience » (Hébreux 10 :22).

Ensuite le sang de Jésus nous délivre constamment et continuellement de nos péchés quotidiens. « Si nous marchons dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de Jésus nous purifie de tout péché (1 Jean 1 :7) et de toute iniquité (1 Jean 1 :9). Ici l’apôtre Jean s’adresse à des chrétiens qui marchent dans la lumière et son message est donc : « Si vous n’êtes pas en communion avec vos frères chrétiens, c’est-à-dire si délibérément vous vous interdisez toute relation avec des chrétiens fréquentant une autre église que la vôtre, vous ne marchez pas dans la lumière et il n’y a pas de purification de votre péché ». Le Corps du Seigneur comprend tous les chrétiens, qui sont des membres de son Corps. Le fait de ne pas discerner ce Corps spirituel, et de ne pas réaliser l’unité profonde des chrétiens, peut constituer un obstacle à la guérison divine. Pour Derek Prince, marcher dans la lumière consiste en deux choses à la fois : marcher dans l’obéissance à la Parole de Dieu et marcher dans la vérité et dans l’amour avec nos compagnons chrétiens. Combien ce message est loin d’être toujours entendu dans l’Eglise de Christ ! Par contre, pour ceux qui marchent dans la lumière, cette purification se fait constamment et continuellement.

► LA SANCTIFICATION ET LA JUSTIFICATION

« Afin de sanctifier le peuple par son propre sang » (Hébreux 13 :12). « Nous sommes justifiés par son sang » (Romains 5 :9) ce qui signifie que le Père nous voit aussi saint, « juste » que son propre Fils, quels que soient les péchés de notre passé, si nous nous sommes repentis, et cela parce que le Père nous a unis à son Fils. « L’une des plus grandes vérités que l’on puisse recevoir de la Parole de Dieu est que vous êtes aussi juste que Jésus l’est, parce que vous êtes la démonstration de la justice de Dieu. En d’autres termes, les gens du monde peuvent vous regarder et voir la perfection et la beauté intérieure de la divinité » (tiré d’un article intitulé « régner par la justice » sur le site eglisedelefoietdelasainteté. Parce que nous sommes justes, notre prière a une grande efficacité (Jacques 5 :16). Un grand serviteur de Dieu au début du vingtième siècle, R.A. Torrey, disait : « Lorsque Dieu nous justifie, il nous revêt de la gloire et de la beauté de Christ » !

A la nouvelle naissance, nous recevons « le don de la justice » par grâce, donc sans que nous le méritions. Par ce don, nous pouvons à tout moment venir et nous tenir dans la présence de Dieu qui nous voit en Jésus-Christ juste, sain, sans péché, digne de nous approcher de son trône pour demander « toutes choses » avec l’assurance d’être entendus. Si nous avons péché, nous avons un avocat auprès du Père : Jésus lui-même qui dit « j’ai versé mon sang pour lui ». « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? » (Romains 8 :32). Ce don de la justice associé à l’abondance de la grâce, nous permet de régner dans la vie par Jésus-Christ. «Ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul » (Romains 5 :17).

► L’ACCÈS AU TRÔNE DE DIEU

« Nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire ». Ainsi, le sang de Jésus nous permet d’entrer dans la présence de Dieu sans crainte, avec audace, d’une façon semblable à ce que Moïse et soixante deux autres personnes firent en allant sur la montagne pour rencontrer Dieu, manger et boire avec lui (Exode 24 :11).
« Puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la confession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle … Nous pouvons donc nous approcher avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 10 : 21 – 23 et 4-16).
C’est seulement sur la base du sang de Jésus que nous pouvons le faire, ce sang qui nous rend justes. Là commence vraiment notre prière : Seigneur, j’ai besoin que tu agisses dans telle situation.

► LA VICTOIRE

« Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ » (2 Corinthiens 2 :14). Ici, en Christ signifie sur la base du sang de Jésus versé pour nous afin que sa vie ne cesse jamais de couler en nous. « Ils l’ont vaincu (l’accusateur c’est-à-dire Satan) à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage » (Apocalypse 12 :11). Derek Prince dit : « J’interprète ce texte d’une façon simple et pratique: nous vainquons l’ennemi quand nous témoignons personnellement de ce que dit la parole de Dieu sur ce que le sang de Jésus fait pour nous. Quand nous utilisons ces trois armes ensemble – le sang de Jésus, la parole de Dieu et notre témoignage personnel – elles deviennent percutantes. Quand nous témoignons de ce que la Bible dit de l’efficacité du sang de Jésus, c’est comme si nous prenions le sang de son contenant pour l’appliquer là où il le faut, à l’endroit où nous vivons ».
La parole de notre témoignage, c’est de proclamer, à voix haute si possible, d’une part ce que nous avons déjà obtenu par le sang de Jésus et d’autre part la puissance sans limite de ce sang précieux ainsi que sa totale victoire sur toutes choses. « Et ils règneront sur la terre » (Apocalypse 5 :10). « Nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2 :12).

Ainsi le sang de Jésus a la puissance de vaincre Satan. Andrew Murray, un auteur chrétien qui vécut de 1828 à 1917 a écrit dans son livre : « The power of the blood » (La puissance du sang) : « La victoire sur Satan et sur toute son autorité est par le sang de l’agneau ». Cette victoire, c’est celle de la puissance sans limites du sang de Jésus contre la force anéantie et brisée du diable qui est et restera éternellement vaincu. Il n’existe aucun argument contre quelqu’un qui plaide le sang. Aussi, plaidons le sang victorieux de Jésus, appliquons-le contre les œuvres du diable dans notre vie, ou dans celle de nos bien-aimés. Nous citerons maintenant trois riches passages du livre de Maxwell Whyte et portant le même titre « The power of the blood » (tiré à plus de 500 000 exemplaires).

Premier passage : « Aucun chrétien sage n’oserait essayer de chasser des démons sans la foi dans le sang de Jésus. Dieu m’a utilisé maintes fois pour délivrer des gens de puissances démoniaques, aussi bien dans le corps que dans l’âme, mais jamais sans plaider consciemment le sang de Jésus et être conscient que j’ai été littéralement couvert par son sang. Quand nous plaidons le sang, le diable doit s’enfuir. Il y a plus de pouvoir dans le sang que quiconque n’a jamais imaginé ».

Deuxième passage : « Je suis convaincu que la raison pour laquelle tant de chrétiens vivent une vie misérable avec des maladies, des péchés qui reviennent, est qu’ils n’ont pas réalisé que nous devons changer notre foi théologique passive dans le sang de Jésus en une foi active, vitale qui l’utilise, l’applique, le plaide et reconnait qu’il est aussi efficace lorsqu’il est appliqué dans la foi, qu’il l’était au temps de Moïse ou de Josué ».

  • Rappelons cette phrase de Joyce Meyer que nous avons déjà citée :
    « Je ne crois pas que l’on profite du sang comme on le devrait ».
    Troisième passage : « Parce que l’ennemi est tenace, la victoire ne vient pas toujours facilement. Quelquefois nous devons nous battre avec l’arme du sang dans la prière pendant des semaines ou des mois. Mais la victoire est certaine ».

C) SA PUISSANCE

Une évangéliste américaine, Madame Nuzum, écrivait en 1928 dans un livre intitulé The Life of Faith (La vie de la foi) : « Dieu ne veut pas que nous soyons vaincus. Dieu nous a donné une arme merveilleuse et veut que nous l’utilisions : le sang de Jésus ». C’est notre arme, notre bouclier, notre refuge ». Toutefois, ce serait une erreur de croire que le sang de Jésus ait un pouvoir magique. Non, cette puissance vient de Jésus lui-même qui agit pour nous lorsque nous faisons appel à son sang avec la foi dans la puissance de ce précieux sang et bien sûr avec la foi que Jésus agira avec sa toute-puissance à l’invocation de son sang.

Dans son livre « The power of the blood » (La puissance du sang), Maxwell Whyte écrit : « Plaidons le sang de Jésus comme notre raison de nous attendre à des bénédictions fantastiques. Honorer et utiliser le précieux sang de Jésus ouvre la voie pour que la puissance de Dieu soit révélée n’importe où là ou des hommes et des femmes désirent les dons de l’Esprit, des miracles ou des guérisons ». Rien de moins ! Comment ne pas désirer essayer ? En réalité, ce sur quoi nous appliquons le sang de Jésus, la grâce de Dieu et l’onction du Saint Esprit sont aussi appliquées.

Dans son livre « Le pouvoir illimité du sang de Jésus », Colin Dyle, auteur de plusieurs ouvrages traduits en français, écrit : « Vous devez tout au sang et à la croix…Le sang de la croix est synonyme de grâce et de bénédictions sans limites…Si vous faites confiance au sang, sa puissance sans limites peut produire en vous des résultats pratiques et de loin supérieurs à tout ce que vous avez pu faire comme expérience » et ceci encore plus si vous y joignez l’indispensable louange.

« Si vous vous approchez de Dieu par le sang de Jésus, il remplira votre vie du feu et de la gloire de son Esprit Saint » dit Benny Hinn dans son livre : « Le sang de l’alliance ».

Grace Roos, qui mena une vie surnaturelle de victoires, a écrit : « Satan n’a aucune réponse contre le sang de Jésus. Il ne dispose d’aucune arme pour pouvoir résister à l’effet dévastateur que le sang a sur lui. Il est absolument vulnérable face à la puissance triomphante du sang ». Elle a aussi écrit : « Pour tout ce qui va mal dans votre vie et dans les circonstances qui vous entourent, dites : Satan, le sang de Jésus a le pouvoir de tout remettre en ordre. Son sang cause maintenant la défaite de chacune des œuvres mauvaises que tu as fomentées et les réduit à néant ».

En particulier, le sang de Jésus est tout-puissant pour nous protéger. Satan a pu lever la protection du sang des animaux sur les enfants de Job, mais il ne pourra jamais lever la protection du sang de Jésus sur nous. Par contre, il est probable, dit Benny Hinn, que la protection de Dieu se retire lorsque nous possédons des objets contraires à ses commandements : « Je ne serai plus avec vous, si vous ne détruisez pas l’interdit du milieu de vous » (Josué 7 :12).

Si appliquer le sang de Jésus a une telle puissance, c’est parce que Jésus se saisit de nos paroles qui s’appuient sur son sang et il les porte devant le Père à qui il demande de les accomplir. C’est son rôle d’intercesseur en notre faveur. Alors toute la puissance du Saint Esprit est libérée pour cet accomplissement. Ensuite, nous pouvons nous installer dans le repos et laisser Dieu agir comme il l’entend en envoyant peut être des anges en mission pour nous. « Bénissez l’Eternel, vous ses anges, qui êtes puissants en force et qui exécutez ses ordres en obéissant à la voix de sa Parole ! » (Psaume 103 :20).
Charles Wesley, un grand évangéliste du 18ième siècle écrivait : « L’Esprit répond au sang et me dit que je suis né de Dieu ».

Le pasteur Maxwell Whyte, qui baptisa d’eau Benny Hinn et qui devint son conducteur spirituel, vécut une puissante vague du Saint Esprit en Ecosse en 1908. Il disait que l’onction venait de façon spontanée au moment où la puissance du sang de Jésus était invoquée. Il répétait sans se lasser qu’il n’avait jamais connu d’échec lorsque le sang de Jésus était invoqué de manière active et audible. C’est ce qu’il nous dit dans son livre « The power of the blood ». Il cite l’exemple d’une jeune fille de seize ans aveugle de son œil droit et ayant l’œil gauche qui n’arrivait pas à rester fixe. « Pasteur Whyte, voulez-vous prier pour mes yeux ?» dit-elle.
« Certainement » répondit le pasteur. Il pria en plaidant avec force le sang de Jésus. Elle fut guérie instantanément de son œil droit et quelques semaines après son œil gauche commença à guérir ; quelques mois plus tard sa vue était de 10 sur 10.

Benny Hinn, en 1975, expérimenta ce point lors d’une délivrance d’une jeune femme alors que Dieu lui avait dit : « Retire-lui la bague du doigt ». Cette bague avait un petit serpent gravé dont le corps s’enroulait autour de l’anneau et la tête se dressait par-dessus. Malgré ses efforts et les cris de la jeune femme, le pasteur n’arrivait pas à retirer la bague. « Laisse-la, elle m’appartient » cria un démon à travers la voix de la jeune femme. Alors Benny Hinn s’écria : « J’invoque le sang de Jésus-Christ » et à ce moment précis la bague se retira de son doigt. La femme devint détendue et fut délivrée.

Mon épouse et moi-même avons expérimenté un jour à Pontivy quelque chose de similaire. Alors que nous étions équipiers de prière dans un grand rassemblement. Une jeune femme se plaignait d’avoir la gorge nouée lorsqu’elle voulait chanter. Il s’agissait d’un esprit qui la tenait prisonnière. Pendant que mon épouse priait en langues, je m’efforçai de chasser cet esprit avec les moyens que je connaissais mais rien n’y faisait. Alors j’ai deux ou trois fois invoqué le sang de Jésus contre cet esprit et aussitôt nous avons assisté à une transformation radicale et instantanée de la jeune femme. Elle cessa de s’agiter et de crier, se releva souriante, porta sa main à son cou et dit avec une expression de joie : « il est parti » et c’était vrai ! Nous n’avions jamais assisté avant cela à une délivrance aussi spectaculaire.

3. Appliquer le sang de Jésus

a) Notre position d’autorité par le sang de Jésus

Prenons bien conscience que parce que nous sommes des enfants de Dieu purifiés par le sang de l’agneau, c’est le diable qui doit avoir peur de nous et non l’inverse. « Celui qui est né de Dieu, le malin ne le touche pas » (1 Jean 5 :18). Sa puissance a été anéantie à la croix alors que celle avec laquelle nous venons contre lui est sans limites : c’est celle du sang de Jésus.

W.B. Young nous dit dans un livre intitulé « Honor the blood » (Honorez le sang) :

« Lorsque le conflit avec l’adversaire est intense et violent, mettez-vous sous la protection du sang du Christ et avec l’autorité investie en vous par Christ lui-même, avertissez Satan, sans avoir peur et avec détermination, qu’il est vaincu et qu’il n’a ni le droit ni le pouvoir d’agir dans la situation donnée, car vous avancez contre lui et contre ses manœuvres avec le précieux sang de Christ ».

John Osteen déclare : « Ce n’est pas votre ténacité qui pourra vaincre Satan. Ce ne sont pas vos bonnes œuvres qui en viendront à bout. Ni votre bonté, ni votre sainteté ou votre justice, ni votre capacité mentale ne pourront remporter la victoire sur lui. C’est par le sang de Jésus-Christ que vous le vaincrez. Présentez simplement ce sang à Satan et dites-lui : « Satan, Jésus qui a versé ce sang t’a écrasé la tête et t’a dépouillé de ta puissance. Il est mon Seigneur. Je t’ordonne et je te somme de regarder le sang de Jésus. Tu es déjà vaincu. Toute la puissance et les bénédictions de Dieu sont miennes ».

W.B. Young, a écrit : « Pour endiguer le flot de la destruction spirituelle chez un enfant de Dieu, celui-ci doit appliquer le sang de Christ dans sa vie. Le sang du Seigneur Jésus est efficace contre les attaques du diable dans la mesure où il est appliqué avec foi. Une juste application de son sang, dans une situation donnée, apporte toujours la délivrance, à la condition que le croyant agisse à partir d’une position purifiée. Cela n’échoue jamais ».

Il faut souvent plaider de nombreuses fois de suite le sang de Jésus mais pas comme une vaine répétition, au contraire, par la foi en étant bien conscient de la puissance du sang de Jésus et de son action sur l’œuvre satanique que nous voulons détruire. Plaider le sang de Jésus, c’est faire confiance à la miséricorde de Dieu.

En nous autorisant à appliquer le sang de son Fils, Dieu nous accorde le droit de nous tenir en position dominante sur les œuvres du diable car c’est ce sang qui a vaincu Satan. C’est un privilège et un honneur que Dieu nous fait, aussi, c’est avec le plus grand sérieux et respect que nous devons appliquer le sang de Jésus. Lors de la libération du peuple juif d’Egypte, si un Israélite n’avait pas obéi en aspergeant le linteau de sa porte du sang de l’animal, il n’aurait pas bénéficié du cadeau de Dieu, à savoir la vie sauve. De même si nous n’appliquons pas le sang de Jésus avec foi et obéissance, nous ne bénéficierons pas de la puissance de ce sang. Nous devons l’appliquer de manière active et non passive. Cette condition exige que les chrétiens doivent constamment se garder eux-mêmes en se mettant sous la protection du sang de Jésus : « Celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas » (1 Jean 5 : 18). La Parole de Dieu nous dit : « Revêtez- vous du Seigneur Jésus-Christ » (Romains 13 :14) et « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu » (Ephésiens 6 :11). Ailleurs elle nous dit : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2 :20). Ainsi, à l’intérieur comme à l’extérieur de nous, il n’y a que Christ.

Pour cela, nous devons d’abord avoir été lavés de nos péchés par le sang de Jésus et ne pas vivre dans le péché. Ensuite, nous devons demander à Jésus de nous couvrir totalement de son sang, en étant bien conscient de la puissance et de la sainteté de ce sang. Il ne s’agit pas d’un rite mais d’une conséquence de la relation que nous partageons avec Jésus par l’alliance du sang. . Mais il ne suffit pas de connaître la puissance du sang de Jésus pour qu’il soit efficace, il doit être « appliqué » pour que Jésus se lève en notre faveur, tout comme les israélites devaient « l’asperger » sur les linteaux de leurs portes. Demandons à Jésus de purifier par son sang précieux nos oreilles, nos yeux, notre bouche et tout particulièrement nos pensées Faisons-le à voix haute lorsque c’est possible, sinon silencieusement en nous-mêmes. On peut aussi l’« invoquer » ou invoquer sa puissance, « en faire l’aspersion », « le brandir » ou « l’élever ». Chacun de ces termes est une adaptation de ce que faisait le Grand Prêtre dans l’Ancien Testament. Quel que soit le mot utilisé, Jésus a versé son sang afin de nous donner la victoire dans toutes les dimensions de notre être : esprit, âme et corps.

b) Les domaines d’application

Dans le Nouveau Testament, l’aspersion du sang de Jésus qui est demandée aux croyants que nous sommes se fait avec nos mots. En tant que prêtres ou sacrificateurs du Nouveau Testament au service de Jésus le Sacrificateur souverain, nous pouvons appliquer le sang à notre corps pour la guérison et la protection, à notre âme pour recevoir le pardon, le salut, à nos enfants, à toute personne ou à toute chose sur qui nous avons autorité. Nous devons avoir le réflexe d’appliquer haut et fort le sang de Jésus dans toutes les sphères de leur vie : les études, le travail, le mariage, la famille etc. Nous pouvons appliquer le sang de Jésus directement contre Satan lorsqu’il s’attaque à nous-mêmes, à un enfant (même s’il n’est pas à côté de nous), à quelqu’un d’autre de notre famille ou à une personne pour laquelle nous prions.
Colin Dye nous dit : « Avec foi, couvrez du sang vos circonstances difficiles, vos échecs, vos défaillances ; immergez vos doutes, vos peurs dans le sang et laissez le sang les traiter ». Ailleurs, dans son livre que nous avons déjà cité : « Le pouvoir illimité du sang de Jésus ». Il nous dit : « Le sang prouve que Dieu m’aime et j’en fais l’aspersion sur toute circonstance éprouvante, toute situation qui est un défi, sur toute difficulté et tout échec, sur mes doutes et mes craintes. Je les couvre du sang de Jésus qui est la preuve de l’amour de Dieu ».

Le pasteur congolais Paul Mukensi à qui Jésus est apparu en 1997 et qui a depuis une onction exceptionnelle dit : « Le destructeur Satan ne peut avancer là où le sang est appliqué ». C’est du combat spirituel. Par contre nous ne sommes pas autorisés à nous adresser aux autorités sataniques qui sont au-dessus des villes sauf si Dieu nous l’a clairement demandé. Nous ne devons pas non plus insulter Satan.

Lorsque nous désirons recevoir l’une des nombreuses bénédictions résultant de la grâce de la rédemption, nous pouvons entrer dans le Lieu Saint, devant le trône de grâce, en tant que sacrificateur. Là nous commençons par adorer Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, calmement et avec révérence. Nous ne venons pas les mains vides mais la seule chose que nous pouvons et devons offrir au Père, c’est le sang de son Fils. Pour cela, nous honorons le sang de Jésus, par la foi et spirituellement, nous prenons quelques gouttes du précieux sang de Jésus et nous en faisons l’aspersion devant le Père, en présence de Jésus, en répétant ces mots « le sang de Jésus », comme les sacrificateurs de l’Ancien Testament le faisaient avec le sang de l’animal sacrifié, sur le propitiatoire, le couvercle de l’Arche où Dieu se trouvait. Mais comme sacrificateurs du Nouveau Testament, nous offrons au Père le précieux sang de Jésus, le prix payé pour la bénédiction de l’œuvre de rédemption. Ainsi, nous montrons que toute notre foi est centrée sur le sang de Jésus et non sur nous-mêmes. Lorsque nous accomplissons avec un profond respect ce rôle de sacrificateur, il y a une réaction instantanée au ciel car Dieu est tenu par l’honneur de nous donner la bénédiction que nous attendons, puisque nous offrons le sang de son Fils comme prix de cette bénédiction. Nous pouvons faire l’aspersion du sang sur nos bien-aimés, nos enfants et tout ce que Dieu nous a donné.

On utilise aussi les expressions « se réclamer » du sang de Jésus ou « revendiquer » le sang de Jésus. Par notre prière, nous rappelons au Père respectueusement que Jésus a versé son sang pour notre salut, mais aussi pour notre guérison comme pour la solution à nos problèmes. « Réveille ma mémoire, plaidons ensemble » dit Dieu par son prophète Esaïe (chapitre 43, verset 26).

Pour une maladie, l’application ou l’invocation du sang de Jésus peut aussi être faite au cours de l’imposition des mains. John Lake dit : « En matière de guérison, l’une des difficultés que Dieu doit éliminer des pensées des hommes est cette idée lamentable qui prévaut souvent, même dans les meilleurs milieux chrétiens où l’on enseigne et pratique la guérison, idée selon laquelle la guérison divine est quelque chose d’indépendant ou de séparé du salut obtenu par Christ. Il n’en est rien. La guérison est tout simplement le salut de Jésus-Christ exerçant son œuvre divine dans le corps de l’homme, de même que le salut exerce son œuvre divine dans l’âme ou dans l’esprit de l’homme ». Le sang qui coule des meurtrissures de Jésus nous proclame que Jésus guérit. Jésus guérit l’âme, mais il guérit aussi le corps. Tout ce que l’ennemi a pu faire dans notre vie a été détruit par Jésus à la Croix. Jésus nous a rachetés de toutes les œuvres de Satan, donc des maladies, et c’est pour cela qu’il a pu dire « tout est accompli ». Le triomphe de Jésus est notre triomphe.

Face à une maladie, nous pouvons aussi affirmer : « maladie (la nommer) je prends autorité contre toi au nom de Jésus. Par la puissance du sang de Jésus et par la puissance du Saint Esprit, j’arrache toutes tes racines et je les jette dans les flammes de l’enfer ; je détruis tous tes germes et je les jette dans les flammes de l’enfer. Maladie (la nommer), tu n’as plus ni germe, ni racine, ni « ombrage pour te couvrir » (Nombres 14 :9), tu pars au nom de Jésus. Je lie ton droit de rester, tu pars maintenant ». Toutes les maladies ne sont pas l’œuvre d’un esprit satanique comme le passage suivant le révèle : « Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies ; il chassa aussi beaucoup de démons » (Marc 1 :34). Toutefois une maladie chronique peut résulter d’un esprit satanique en nous, alors il faut lier et chasser cet esprit. Les cancers sont directement causés par des démons. Toutes les maladies incurables sont causées par des démons qui sont dans le corps. Un chrétien atteint d’un cancer est une personne qui a dans son corps un esprit de cancer qui est en train de le ronger ; et si on va se faire opérer pour enlever le cancer, l’esprit va aller dans une autre partie du corps et provoquer un autre cancer quelques années après. Ce démon de cancer doit être lié et chassé au nom de Jésus.

Si nous sentons que quelque chose est lié dans nos pensées, nos sentiments, notre volonté ou notre corps, par exemple des pensées incontrôlables et pénibles ou qui nous font honte, c’est sans doute qu’il y a un esprit satanique en nous et nous devons le lier et le chasser. Exemple : « Maintenant, j’ai compris qu’un esprit satanique lie mes pensées. Aussi, au nom de Jésus et par la puissance illimitée de son sang, je te lie démon d’impureté et je te chasse loin de moi. Au nom de Jésus, je te résiste et tu dois fuir ». De même, si nous pensons qu’il y a en nous un esprit de maladie, d’infirmité, de cancer, de surdité ou de cécité, nous devons le chasser au nom de Jésus. Lorsque nous prions pour une personne qui désire recevoir l’Esprit Saint et le parler en langues, il s’avère très souhaitable de demander à cette personne de lever les bras en signe d’adoration et de plaider de nombreuses fois à haute voix le sang de Jésus et même de l’appliquer sur ses lèvres. Quelquefois, il suffit de répéter : « le sang de Jésus ».

c) Comment appliquer le sang de Jésus
Pour appliquer ou plaider le sang de Jésus, la condition primordiale est la foi dans la puissance de ce sang. Il faut aussi être conscient et certain que c’est nous qui avons autorité et puissance sur Satan et non l’inverse. Les ouvrages sur ce sujet relatent de très nombreux cas où il a suffi de dire et de répéter « J’applique le sang de Jésus contre cette situation ». Certains même n’ont prononcé et répété que ce mot « le sang ». Il n’y a donc pas une démarche précise à respecter. Toutefois, il est bien souhaitable d’utiliser le sang de Jésus en étant au préalable lavé et purifié par ce même sang. Personnellement, et seulement à titre d’exemple, j’indique maintenant ce que je m’efforce de faire dans ma prière.

1) Confesser à voix haute ce que le sang de Jésus a déjà opéré dans notre vie. Remercier Jésus et le Père de nous offrir salut, protection, puissance et victoire sur toutes choses par le sang de son Fils. Confesser aussi qu’il y a de la puissance dans le sang de Jésus car l’ennemi n’aime pas entendre cette confession.
2) Au nom de Jésus, appliquer le sang de Jésus par la foi en ce que nous confessons de notre bouche. Appliquer ce sang de Jésus sur quelqu’un, sur quelque chose ou sur une situation puis appliquer ce sang de Jésus contre tout obstacle à la réponse que nous attendons.
3) Au nom de Jésus, revendiquer et proclamer LA VICTOIRE de Jésus sur le problème ou la situation par le sang que Jésus a versé pour la personne pour laquelle nous prions. Le sang nous affirme que nous avons été transformés en vainqueurs. Nous croyons à la puissance sans limites du sang de Jésus et non dans le pouvoir anéanti du diable. Au nom de Jésus, réclamons la victoire acquise par Christ pour nous à la croix. Cette proclamation de la victoire devrait être celle sur laquelle nous insistons le plus.
4) Puis proclamer notre foi : « Père tout puissant, je sais et je crois que lorsque j’applique le sang de ton Fils, tu actives les promesses de la Nouvelle Alliance entre toi et moi et garanties par le sang de Jésus. Je t’en remercie ».
Tout au long de la journée, louons Dieu et proclamons notre confiance en ce qu’a fait Jésus pour nous : « Je mets ma confiance dans l’œuvre achevée de Jésus par son sang versé et je proclame que cette œuvre achevée contient la solution à mon problème ».
5) Toutefois l’ennemi est tenace. Maxwell Whyte nous dit que chaque fois que le mot sang est prononcé avec foi et à haute voix, c’est l’équivalent d’une goutte de sang aspergée dans l’Ancien Testament. C’est encore l’équivalent d’une goutte d’un désinfectant sur une plaie. Alors, il est évident qu’il faut répéter plusieurs fois notre application du sang de Jésus, mais pas par une répétition machinale sans chercher à comprendre. Au contraire, cette répétition doit toujours être faite avec la foi en la puissance du sang de Jésus. Il ne semble pas difficile d’avoir foi dans la puissance du sang de Jésus lorsque nous réalisons que la totalité du merveilleux plan d’amour de Dieu envers l’homme, que tout ce qui nous est donné par l’œuvre de rédemption de Jésus, tout cela repose sur une seule chose : le sang de Jésus. Comment ne pas croire alors que le Père prendra plaisir à répondre à ses enfants qui honorent et utilisent ce sang versé au prix de tant de douleurs ?
Billie Brim dit dans son livre « Le sang et la gloire » : « Dieu a dit que si nous résistons au diable, il fuira loin de nous et la Parole de Dieu ne peut faillir. Par conséquent, il n’y a qu’une seule chose à faire, à savoir résister au diable jusqu’à ce que celui-ci s’en aille, que l’attente soit longue ou brève ». « Résistez au diable et il fuira loin de vous » (Jacques 4 :7).

d) Exemples
Au cours d’une panne d’essence dans un petit avion dans lequel se trouvait Yongi Cho, ce dernier pria le Saint Esprit qui lui dit : « dans une telle situation, il n’y a que le sang de Jésus qui fait merveille ». Il pria en ce sens, l’avion s’écrasa mais personne ne fut blessé.

Maxwell Whyte, que nous avons déjà cité, relate l’histoire d’un pasteur qui était aussi docteur naturopathe et qui contracta une intoxication alimentaire. Cet homme plaça ses mains sur son propre corps et pendant vingt minutes, il répéta « je plaide le sang de Jésus ». Il fut complètement guéri de cette attaque satanique.

En 1945, l’épouse du pasteur Whyte trébucha dans l’escalier avec du porridge brûlant dans une main et une grande bassine d’eau bouillante dans l’autre pour le bain de son bébé. Le porridge brûlant tomba dans le creux de son coude et la brûla sévèrement et douloureusement. Mais il fallait donner le bain au bébé et personne n’était là pour l’aider. Elle plaida le sang de Jésus à voix haute plusieurs fois en croyant qu’il était appliqué sur son bras. Après quelques minutes seulement la douleur disparut et elle put donner le bain. Le lendemain matin, il n’y avait plus aucune trace de brûlure.

A Michigan, un soir, une dame, par compassion, amène une jeune fille de quatre ans qui louchait des deux yeux. Elle dit : « Frère Whyte », les parents de cette fille sont incroyants, acceptez-vous de prier pour elle ? Si elle est guérie, peut être que cela éveillera ses parents. Le pasteur retira les lunettes et plaida le sang de Jésus. Elle fut immédiatement guérie. Lorsque la dame reconduisit la jeune fille de quatre ans chez ses parents, ceux-ci refusèrent de la croire. « Tu reprends tes lunettes » dit le père, « nous ne croyons pas à ces balivernes ». Au bout de quelque temps, les yeux recommencèrent à loucher.

Un pasteur raconte qu’il priait pour délivrer un de ses étudiants opprimé par l’ennemi. Il réprima l’ennemi qui ne partit pas. Alors, il appliqua le sang de Jésus sur l’étudiant et demanda à Jésus de le couvrir de son sang. Puis il dit au démon : « le sang de Jésus est contre toi » et le démon quitta l’étudiant.

Vers 1910, John Lake fut mis au défi en Afrique du Sud, dans les rues de Johannesburg, de prier pour un cheval blessé à mort et qui saignait beaucoup. Il accepta le défi, plaida le sang de Jésus, réprima le flot de sang qui coulait. Immédiatement le sang s’arrêta de couler, le cheval se leva et fut guéri.

Dans son livre « Le précieux sang de Jésus », Kenneth Hagin relate l’histoire d’une femme missionnaire qui fut piquée par un scorpion dont la piqure était mortelle. Elle le secoua et dit « Au nom de Jésus, je me réclame du sang contre cette piqûre». Alors que les gens du village la regardaient, s’attendant à ce qu’elle meure, la missionnaire reprit son chemin et rien n’arriva. Et Kenneth Hagin conclut : « J’ai toujours réclamé le sang au nom de Jésus. Il y a de la puissance dans le sang ».

Exemples de prières d’application du sang de Jésus :

« Je plaide le sang de Jésus ma vie et sur la vie de mes proches ». Ce sang nous assure une protection, une couverture.
« Satan, au nom de Jésus, je t’ordonne et je te somme de regarder le sang de Jésus qui entoure cette personne et qui t’interdit d’y toucher ».
Face à une violente attaque du diable sur quelqu’un : « Diable, arrête dès maintenant ton activité. Je t’ordonne, au nom de Jésus-Christ, et par la puissance du sang de Jésus, de laisser cet homme en paix ».

Face à une attaque de l’ennemi sur nous-mêmes : « Satan, ceci vient de toi ; au nom de Jésus je brandis le sang de Jésus contre toi et je déclare, conformément à la Parole de Dieu, que ce sang l’emporte maintenant sur toi et que tu t’enfuis ».
Devant une tentation : « Satan, c’est toi qui essaie de me pousser à fumer un joint. Je te résiste au nom de Jésus et avec le sang de l’Agneau de Dieu. Tu dois t’en aller ».
Dans une situation précise, nous pouvons aussi déclarer : « Au nom de Jésus, j’utilise la puissance du sang de Jésus pour te lier et t’empêcher de nuire ».
On peut aussi résister à la peur ou au doute : « Peur, je te résiste au nom de Jésus et de son précieux sang. Tu me quittes maintenant au nom de Jésus ».
Dans le cas d’un enfant qui se drogue, nous pouvons nous lever et déclarer à voix haute : « Dans le nom de Jésus, je brandis le sang de Jésus contre vous, démons de la toxicomanie (ou de la boisson) qui vous êtes installés dans les pensées et dans le corps de mon enfant, Jésus vous a vaincus et maintenant en son nom, j’élève son sang contre vous. Vous devez fuir ».

4. Confesser, louer et rendre grâce
Jésus est notre souverain sacrificateur et notre intercesseur. En tant que sacrificateur, il offre au Père nos louanges et nos paroles qui confessent son nom. En tant qu’intercesseur, il présente au Père nos prières et nos paroles d’autorité en lui demandant de les accomplir. Voyons l’une après l’autre ces deux fonctions de Jésus.
a) Sacrificateur
Cette notion de sacrificateur est très claire pour les Juifs, beaucoup moins pour les chrétiens. Le ministère de Jésus, en tant que notre souverain sacrificateur, consiste à offrir au Père nos louanges en lui rappelant l’offrande de son sang qu’il a faite pour nous une fois pour toutes. Tout ce qui confesse le nom de Dieu, que ce soit le Père, Jésus ou le Saint Esprit, constitue un sacrifice de louange. « Et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2 :11). Confessons Jésus, ses vertus, ce qu’il a fait pour nous et ce qu’il est pour nous. Confessons le Père et le Saint Esprit. Croire et confesser s’appartiennent mutuellement et fortifient notre foi. « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ! Nous aussi nous croyons et c’est pourquoi nous parlons » (2 Corinthiens 4 :13). Ainsi, croire, confesser, rendre grâce et louer, voilà ce que Dieu nous demande au cours de nos journées, autant que faire se peut.

Par exemple, lorsque nous disons : ‘‘Je suis plus que vainqueur par Jésus Christ’’, nous offrons un sacrifice par le biais de notre souverain sacrificateur ! Jésus reçoit une telle confession de foi et la présente au Père. « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous confessons … et retenons fermement la confession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 4 :14 et 10 :23). Considérons donc Jésus comme le grand sacrificateur de nos confessions de foi, qui par lui deviennent des réalités.

L’action de grâce est presque indissociable de la louange. David Wilkerson se plaignait et murmurait mais le Saint Esprit tomba sur lui et lui dit : « commence à me remercier maintenant, David. Apporte-moi un sacrifice d’actions de grâce, pour toutes les choses que j’ai faites dans le passé pour toi et que je ferai dans le futur. Donne-moi une offrande de reconnaissance et soudainement toute ta perspective sera transformée ! » « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ … Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ.» (Ephésiens 5 :20 et 1 Thessaloniciens 5 :18). Thérèse de Lisieux disait : « Ce qui attire le plus de grâces du bon Dieu, c’est la reconnaissance, car si nous le remercions d’un bienfait, il est touché et s’empresse de nous en faire dix autres et si nous le remercions encore avec la même effusion, quelle multiplication incalculable de grâces ! J’en ai fait l’expérience, essayez et vous verrez ». Don Gosset, célèbre par son livre « L’avenue de la louange », disait : « L’action de grâce saisit ce que Dieu a en réserve pour nous ».

b) Intercesseur
Jésus intercède chaque jour en notre faveur. Il présente au Père nos prières et les paroles d’autorité que nous prononçons en son nom afin de détruire les œuvres du diable dans nos vies. En tant qu’intercesseur pour nous, il demande au Père de répondre à nos prières en lui rappelant le sang qu’il a versé pour nous.
« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4 :16). Jésus engage son Père dans une promesse : « En vérité, en vérité, je vous dis, que toutes les choses que vous demanderez au Père en mon nom, il vous les donnera » (Jean 16 :23 version Darby). Jésus est assis en présence du Père pour nous représenter et pour parler en notre faveur et son intercession est parfaite et efficace car le Père l’honore pour son obéissance en exauçant ses prières. C’est sur la base de ce que Jésus est et de ce qu’il a fait pour nous que le Père entend et exauce nos prières. Alors nous pouvons avoir pleine confiance que nous recevrons ce que nous demandons. Confessons les promesses de Dieu et après avoir prié, proclamons l’exaucement de notre requête comme s’il nous appartenait déjà et proclamons notre espérance.

5. Tracer une ligne de sang

Nous pouvons encore tracer spirituellement une ligne de sang autour de quelque chose pour une puissante protection. Rahab la prostituée dut mettre un fil rouge foncé à sa fenêtre pour bénéficier de la protection de Dieu. Ce fil cramoisi préfigurait une ligne de sang. Dans son livre « L’avenue de la louange », Don Gosset raconte qu’un serviteur de Dieu et son épouse s’étaient rendus au Canada pour de nombreuses réunions. Ils avaient laissé leurs enfants à la maison. Satan tourmenta le serviteur avec la pensée qu’il tuerait tous ses enfants par des renards enragés. Le serviteur de Dieu et son épouse, avec d’autres croyants, proclamèrent l’existence d’une barrière de sang, en guise de protection, autour de la propriété où se trouvaient les enfants. Quelques jours plus tard il y avait cinq renards morts et un examen révéla qu’ils avaient la rage. Après avoir entendu cette histoire, Don Gosset décida d’appliquer cette puissance pour protéger ses bureaux de nombreux vols et effractions. Il appela son épouse et toute sa famille et par la foi, ils tracèrent une ligne de sang tout autour de ses bureaux. C’était en 1969. Par la suite, il n’y eut plus ni vols ni effraction.

Jeanne Wilkerson, une prophète, ne manque jamais de dire, lorsqu’elle quitte sa maison pour son ministère, quelquefois pendant plusieurs semaines :
« Merci Seigneur pour le sang de Jésus-Christ. Au nom de Jésus, je trace une ligne de sang autour de ma propriété et de mes biens matériels ». Elle ajoute : « J’ai appris à placer mes mains sur mes bagages et à déclarer : au nom de Jésus j’applique le sang de Jésus sur vous. Vous arrivez à destination avec moi ».

Un évangéliste de Détroit aux Etats Unis devait aller prêcher aux Bahamas dans une petite église. Mais il fut prévenu qu’avant lui, aucun missionnaire n’avait pu rester et prêcher à cause des indigènes qui, poussés par le diable, faisaient des bruits terribles avec des casseroles et des cris, rendant impossible l’adoration. Alors, l’évangéliste et un de ses amis, marchèrent tout autour de la chapelle en plaidant le sang de Jésus à haute voix. Ils le firent sept fois. Résultat : il n’y eu aucun trouble pour ses réunions.