Mis en page et en images par Michèle H. Source: »Trésors de la Parole de Dieu » Appel de Minuit : revue internationale sur la prophétie biblique / mars 2008
Jean le baptiseur débordait de passion pour son Seigneur, une passion sans pareille. Son cœur était plein de la personne de Jésus-Christ. Il n’est donc nullement étonnant que son message n’avait qu’un seul thème : Christ et encore Christ. Il ne se contentait pas de belles paroles. Le concernant : non, il parlait aussi de la grandeur de son Seigneur et de sa propre petitesse.
Et ce qu’il y avait de magnifique chez Jean : il n’avait qu’un seul désir : Jésus doit être vu, et moi, je dois disparaître de l’image. N’était-ce pas cela que Jean voulait communiquer aux foules, quand il était question de sa relation personnelle avec Jésus-Christ et qu’il disait :
» Il vient après moi celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de ses souliers « Marc 1.7
Cher lecteur, Jean-Baptiste avait une relation particulière et profonde avec Jésus-Christ, du fait que Celui-ci était absolument tout pour lui. Il le déclarait à la foule dans le désert ; c’était sa prédication ; c’était sa vie ; cela le remplissait totalement !
Mais quel était l’élément fondamental de la profonde relation de Jean avec Jésus, abstraction faite de sa fonction de précurseur du Seigneur ? Qu’est-ce qui le fascinait chez Jésus ; que voyait-il en Lui ? Qu’est-ce qui remplissait ses pensées, ses discours et inspirait ses actes ? Était-ce simplement la profonde sympathie qu’il éprouvait pour Jésus ?
Il y a cette réponse évidente : le centre de toutes ses pensées, de ses paroles et de sa vie pratique, c’était Christ, l’Agneau de Dieu !
Dès son premier regard porté sur Jésus, c’est l’Agneau de Dieu qu’il vit, et non pas seulement Jésus le Messie. C’est de toute importance. Nous entendons le Jean-Baptiste- d’ailleurs le premier à le faire – annoncer le message de l’Agneau de Dieu :
» Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde …. Et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit : Voilà l’Agneau de Dieu ! « Jean 1,29.36
Nous voyons ici que c’était réellement l’Agneau de Dieu qui dominait sur toute la vie pratique de Jean. Quand il vit s’avancer vers lui le Seigneur Jésus, Jean ne distingua en Lui qu’une seule chose : l’Agneau de Dieu.
Ceci est évident : le discernement de Jean et ses pensées concernant son Maître se situaient au plus haut des niveaux. Il voyait en Jésus ce qui L’avait amené dans ce monde : être l’Agneau de Dieu qui mourrait pour les péchés du monde entier.
Jadis et aujourd’hui encore, on voit souvent tellement de choses en Jésus, mais malheureusement pas toujours l’Agneau de Dieu, qu’Il est devenu pour un monde perdu.
– Rabbi, Maître ou Seigneur, ainsi L’appelait-on souvent ;
mais la plupart ne voyaient pas en Lui l’Agneau de Dieu.
Au contraire : Pierre essaya même de rejeter le peu de choses que Jésus voulait expliquer à Son propre sujet comme Agneau de Dieu.
Car quand le Seigneur dit à Ses disciples qu’Il mourrait à Jérusalem et qu’Il ressusciterait le 3 ème jour (Matt 16.21), Pierre réagit d’un ton bourru :
» Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit : A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas ! « vers 22.
Tel ne fut pas Jean-Baptiste qui vit immédiatement Jésus-Christ l’Agneau de Dieu. Voilà , ce qui faisait l’extraordinaire grandeur de cet homme, ce qui déterminait sa passion pour son Seigneur. A mon sens, c’est pour cette raison surtout que Jésus a déclaré, en parlant de Jean :
» Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste … » Matt. 11.11
Oui ! C’est vrai !
Jésus-Christ de Nazareth, et l’Agneau de D.ieu !
Qui ôte mon péché, quand je le déclare, le confesse, parce que il a été reconnu comme tel, dans ma vie.
Aide-moi Seigneur D.ieu, Toi notre Père, à toujours rechercher à adhérer à la personne de ton Bien-Aimé Fils unique, Jésus-Christ, en cherchant à l’imiter, à me rendre semblable à Lui, à considérer que sans mon Seigneur et mon Sauveur, je suis comme une fleur, une herbe qui sèche et disparaît aussitôt.
Que je ne sois pas emporté comme la balle !
Merci pour ce petit bijou qu’est cet article.
Fraternellement en Christ-Jésus, L’ Agneau né sans défaut, et immolé pour mon rachat, mon salut !
Boris Mestchersky