Matt 13/45-46 : « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. »
Nous savons que le marchand dont il s’agit est le Seigneur Yeshoua qui est venu mourir pour nous racheter. Cette parabole suit celle du trésor, mais le trésor représente le peuple d’Israël, tandis que la perle représente les Gentils des Nations.
Les Juifs n’étaient pas un peuple de la mer.
Jamais dans l’histoire d’Israël on ne parle de perle.
Par contre, chaque tribu était représentée par une pierre précieuse et l’on parle abondamment des pierres précieuses dans la bible. Il y a quelques rares textes bibliques qui parlent de perles, pratiquement toujours pour affirmer qu’il y a mieux que les perles :
Prov 31/10 : Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles.
Prov 8/11 : Car la sagesse vaut mieux que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de prix.
Prov 20/15 : Il y a de l’or et beaucoup de perles; Mais les lèvres savantes sont un objet précieux.
Prov 23/31 : Ne regarde pas le vin qui paraît d’un beau rouge, Qui fait des perles dans la coupe, Et qui coule aisément.
Cant 1/10 : Tes joues sont belles au milieu des colliers, Ton cou est beau au milieu des rangées de perles.
En Israël, il n’y avait aucune perle dans les couronnes des rois, aucun collier de perle. Pas de perle non plus sur le pectoral du grand sacrificateur.
Il y a un passage du livre de Job, parlant de la sagesse qui cite la perle : Job 28/12-19 :
Mais la sagesse, où se trouve-t-elle? Où est la demeure de l’intelligence? 13 L’homme n’en connaît point le prix; Elle ne se trouve pas dans la terre des vivants.14 L’abîme dit: Elle n’est point en moi; Et la mer dit: Elle n’est point avec moi.15 Elle ne se donne pas contre de l’or pur, Elle ne s’achète pas au poids de l’argent; 16 Elle ne se pèse pas contre l’or d’Ophir, Ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir; 17 Elle ne peut se comparer à l’or ni au verre, Elle ne peut s’échanger pour un vase d’or fin.18 Le corail et le cristal ne sont rien auprès d’elle: La sagesse vaut plus que les perles.19 La topaze d’Ethiopie n’est point son égale, Et l’or pur n’entre pas en balance avec elle.
Par contre, la perle avait une grande valeur chez les autres peuples. Les recherches archéologiques ont montré que la perle avait sa place dans les couronnes royales des anciens Pharaons. À Ninive, la perle était en grand usage et une valeur grandissante lui a été donnée progressivement de sorte que la perle est devenue très précieuse dans l’Est.
Il n’est donc pas difficile de comprendre pourquoi les disciples furent étonnés quand Yeshoua a comparé le royaume des cieux à une perle de grand prix. Par contre, ils devaient comprendre très facilement la comparaison à un trésor, c’est à dire eux-mêmes.
Une perle ne pouvait symboliser que les païens, considérés par eux comme des chiens. Voilà ce qui était étonnant à leurs yeux. Cela voulait-il dire que Dieu ferait rentrer les Gentils dans le Royaume des Cieux, pour la vie éternelle ? En effet, c’est ce que Yeshoua voulait leur faire comprendre et c’est bien la raison pour laquelle il donne deux paraboles semblables, mais cependant différentes dans le fond.
Pierre finira par comprendre la volonté de Dieu et pourra prêcher à la « perle ». Act 10/34 :
Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personne, 35 mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable.
Il y a une différence fondamentale entre une pierre précieuse et une perle.
La pierre précieuse est un minéral qui a subi une pression et une chaleur extrême, tandis que la perle est le produit d’un organisme vivant, et se forme avec le temps.
L’Eglise est le fruit d’un organisme vivant, Yeshoua, qui a été percé sur son côté, comme Adam dont Dieu avait tiré une côte pour former Ève.
L’Eglise est le résultat de la « blessure » que nous avons faite à Yeshoua haMashiah par nos péchés.
Jean 19/33-34 : « S’étant approchés de Yeshoua, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; 34 mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. »
« C’est un petit grain de sable ou un autre corps étranger qui pénètre dans le côté de l’huître et la blesse, comme blesserait un grain de poussière dans l’oeil humain. Pour calmer la souffrance que lui cause ce corps étranger, l’huître recouvre cette impureté d’une couche de sa nacre, matière gluante qui finit par se durcir. À ce moment-là, l’inflammation renaît et produit à nouveau la douleur à laquelle l’huître répond par une nouvelle couche de sa nacre. Ainsi de suite, couche sur couche, l’huître va jusqu’à donner sa vie pour la formation de la perle, en sorte que ce corps étranger se voit transformé, à l’image de l’organisme qui l’a formé, sublime image de l’Eglise de Yeshoua haMashiah.«
Le Seigneur avait promis d’envoyer l’Esprit Saint sur ses disciples et c’est ainsi que l’Eglise est née, protégée et conduite par le Saint-Esprit.
Jean 16/7 : « Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. «
Actes 2/1-4 : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. 2 Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. 3 Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. 4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. «
La perle est un objet de luxe dont le but est de faire un bijou, un ornement. En Orient, cet ornement parle d’innocence et de pureté. Une parure de perles étaient le symbole du triomphe du bien sur le mal.
En Orient, seuls les rois avaient le droit de se parer de joyaux précieux. Il y a encore quelques années, en Iran, toute perle de grand prix devenait automatiquement la propriété du shah. C’est donc, dans ce pays-là, un ornement royal précieux.
Sublime révélation de la gloire future réservée à l’Eglise, son corps spirituel, destiné à être sa couronne de Gloire dans toutes les générations, aux siècles des siècles.
La formation d’une perle
1. Le principe de formation
La perle est le résultat d’une anomalie, d’un « accident » de la nature. On peut très bien imaginer un poisson qui cherche sa nourriture et passant près d’une huître soulève un nuage de sable du fond marin avec sa queue. Pour l’huître, c’est comme une pollution et même si la plupart des grains de sable seront expulsés, il en restera quelques-uns qui vont se mettre dans la chair de l’huître.
Nous voyons que ce sont les circonstances de la vie qui provoquent cela. Il peut y avoir des tempêtes, des éboulements, des courants etc… Toutes sortes de phénomènes que nous qualifierions de problèmes, de catastrophes et autres épreuves communes à tout le monde.
L’huître peut souffrir également de l’intrusion de petits vers appelés « gestodes » qui provoqueront la naissance d’une perle.
« C’est le savant Kelaart qui, dès 1859, constata que les huîtres de Ceylan étaient fortement parasitées par les gestodes, il proposa même d’infester, volontairement, certains bancs avec ces vers afin d’améliorer la production de perles. En 1894, Seurat constata la présence de gestodes dans les Pinctada margaritifera de Tahiti. Le chercheur Hornell affirmait que les perles, dans les Pinctada, avaient pour origine plusieurs sortes de larves appartenant à des espèces animales très variées. »
(Source : http://www.maisondelaperle.be)
Mais tous les petits vers ne donnent pas de belles perles :
« En Mer Rouge, lorsque les pluies étaient abondantes, les pêcheurs constataient que les raies venaient en grand nombre chercher leur nourriture dans les eaux limoneuses. L’année suivante, ils trouvaient dans ces lieux des perles en grande quantité. L’explication de ce phénomène ne fut découverte qu’au début du siècle par un savant qui remarqua que les raies renfermaient dans leurs excréments un parasite (variété d’Accarus) qui, libéré dans l’eau, se fixe dans la chair de l’huître.
Afin de se débarrasser de ces larves parasitaires, les tissus cellulaires sécrètent un amas qui enkyste le parasite, mais qui ne devient pas pour autant une perle. Souvent les plongeurs découvrent dans les huîtres ces amas cellulaires de couleur brun marron, ne renfermant aucune perle.
Pour qu’une perle se forme, il faut que la larve soit entourée par des cellules épithéliales qui sont les seules à secréter la matière perlière, On ne sait pas avec précision pourquoi certaines larves deviennent perlières et d’autres pas, mais on a tout lieu de penser qu’une catégorie, au moment où elle entre dans les tissus de l’huître, entraîne à son passage une certaine quantité de ces cellules qui très rapidement prolifèrent entre elles et forment un sac perlier. »
Toujours est-il que, si l’on coupe ces perles, on distingue nettement un noyau de matière noire semi organique, semi minérale, résultant de la décomposition de ces kystes après leur enveloppement dans la matière perlière.
2. Devenir une Perle ou un déchet ?
Nous avons pu voir dans le paragraphe précédent qu’une huître peut, dans certaines conditions former une perle et dans des conditions très voisines, former un kyste sombre. Pourtant, les deux huîtres ont souffert de la même façon et ont réagi semble-t-il de manière semblable. Le kyste est inutile, on le jette, tandis que la perle sert d’ornement.
Quelles leçons pouvons-nous tirer de ce phénomène naturel ?
Ce n’est qu’à la fin du processus que l’on constate s’il y a une belle perle. Avant, il peut y avoir un grain de sable qui ne donnera rien ou, il peut y avoir un petit ver, qui donnera un kyste. Mais avec le temps, même le kyste peut se transformer en perle.
Le salut en espérance
Ceci fait penser aux paroles de Yeshoua concernant le salut. Nous avons le salut en « espérance », par la foi. Mais Yeshoua et les apôtres ont ajouté des paroles qui montrent que nous pouvons bien commencer, et mal finir :
Romains 8/22-25 : « Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. 23 Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. 24 Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore? 25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. »
Pour être sauvé, il faut avoir reçu l’amour de la vérité.
Ceux qui prennent plaisir à l’iniquité seront condamnés s’ils ne se repentent pas. Or l’iniquité peut prendre des aspects bien séducteurs et très trompeurs dans un monde en décomposition. La parole ajoute :
2 Thess 2/11 : » Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, 12 afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. «
Seule la parole de Dieu, la Bible peut nous servir de référence. Yeshoua avait dit à Pilate
« Quiconque est de la vérité écoute ma voix »
et Pilate lui a répondu :
« Qu’est-ce que la vérité ? » Jean 18/37-38.
Avant cela, Yeshoua avait déjà dit à Thomas :
Jean 14/6 : « Yeshoua lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »
Et comme Yeshoua est la parole faite chair, nous pouvons connaître la vérité par la parole de Dieu :
Jean 1/14 : « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. «
Certains diront que la parole de Dieu est compliquée, qu’ils ne sont pas capables de comprendre, etc… Certes, certains passages méritent une grande réflexion, mais beaucoup sont très simples, comme les principaux commandements de Dieu :
Matt 22/37-40 : « Yeshoua lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. «
De plus, le Yeshoua nous a envoyé l’Esprit Saint afin de nous aider :
Jean 16/13 : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. »
Alors nous avons tout ce qu’il faut, si nous cherchons la vérité sincèrement, nous la trouverons. Certaines personnes sont capables de faire des prodiges pour obtenir ce qu’elles désirent. Si nous aimons la vérité, nous devons aussi faire de même. Mais que penser de celui ou celle qui ne persévère pas ?
Matt 10/22 : « Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. »
N’y a-t-il pas dans l’église des personnes qui ont l’apparence des chrétiens, qui pratiquent les dons de l’Esprit et dont Yeshoua va dire :
Matt 7/22-24 : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? 23 Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. 24 C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. «
Ainsi, nous voyons que la formation de la perle, ne consiste pas à pratiquer quelques dons, mais à apprendre à aimer.
Tant mieux si le Seigneur nous a donné des dons, mais Paul disait très clairement :
1 Cor 1/1-3 : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. 2 Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. 3 Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. «
Le Seigneur est très pragmatique, il nous a enseigné à regarder les fruits, pas les dons.
Les dons sont des outils que nous recevons pour faire les oeuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous. Judas a chassé les démons avec les autres apôtres, mais il est en enfer avec ces mêmes démons.
Quelle est notre motivation profonde ? Sommes-nous en relation intime avec Yeshoua ?
Le fruit de notre travail sera bon si nous faisons ces oeuvres avec l’amour de Yeshoua, dans un complet désintéressement pour nous-mêmes.
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. 16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? 17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. 20 C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. 21 Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. « Matt 7/15-21 :
Dans la parabole des dix vierges (Matt 25/1-13), cinq ne sont pas entrées dans le royaume. Ne ressemblaient-elles pas aux autres ? Pourtant le Seigneur leur dit
« Je ne vous connais pas » Matt 25/12.
Notez que cette fois il ne dit pas « Je ne vous ai jamais connus », ce qui peut supposer que ces cinq vierges ont un jour connu Yeshoua, mais se sont éloignées et n’ont pas résisté jusqu’à la fin.
Dans la parabole des talents (Matt 25/14-30), le serviteur qui reçoit un talent ne connaît pas la bonté de son maître, il pense qu’il est dur et exigeant. Alors il ne fait rien et enterre son talent. Le maître le désigne alors comme « serviteur inutile », il le qualifie de « méchant et paresseux » et il déclare :
Matt 25/30 : « Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Dans la parabole du serviteur impitoyable, le méchant serviteur ne pardonne pas à son compagnon, alors que lui-même avait eu sa dette effacée par la compassion du Père. Que lui arrive-t-il ? Il est livré aux bourreaux ! Or le chef des bourreaux est Satan !
Matt 18/34-35 : « Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il devait. 35 C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur. »
Quand Yeshoua a dit qu’il était le cep et nous les sarments, il a bien précisé que celui qui ne demeure pas en lui est coupé et jeté au feu. De quel feu s’agit-il, sinon celui de l’enfer ?
Jean 15/1-8 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. 7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. 8 Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. »
Yeshoua a par ailleurs averti que le blé et l’ivraie pousseraient ensemble et qu’il devait en être ainsi jusqu’à la fin. L’ivraie ressemble au blé, mais n’a jamais été du blé. Néanmoins, les deux vivent ensemble.
Matt 13/37-40 : » Il répondit: Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme; 38 le champ, c’est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l’ivraie, ce sont les fils du malin; 39 l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable; la moisson, c’est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. 40 Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. «
Pour conclure ce paragraphe nous pouvons dire que le fait de prêcher, enseigner, chanter la parole de Dieu, faire des oeuvres nombreuses etc… ne fait pas de nous des êtres sauvés.
Yeshoua a dit à Nicodème :
Jean 3/5 : « Yeshoua répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »
Lorsque Yeshoua s’est adressé aux Pharisiens pour leur dire huit fois « malheurs à vous », il n’était pas tendre mais il était juste. L’hypocrisie est un obstacle dénoncé par Yeshoua. Il n’empêche que ces mêmes pharisiens annonçaient la parole et se croyaient justes. En réalité, ils fermaient le royaume des cieux et n’y entraient pas eux-mêmes (Matt 23/13). Yeshoua ajoute :
Matt 23/28 : « Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. »
Toute leur vie consistait à « paraître juste », c’est pourquoi le Seigneur fera de même avec les « chrétiens » qui ne font que « paraître justes », mais qui vivent tranquillement avec des péchés cachés et qui, souvent, donnent des leçons aux autres.
Qui veut entendre de la bouche du Seigneur « malheur à toi » ? Personne je suppose ! Alors apprenons la crainte de l’Eternel et apprenons à nous approcher de lui dans l’intimité. Que celui qui cherche sa propre gloire et sa propre justice abandonne son projet !
Luc 18/17 : « Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. »
Ainsi pour en revenir aux perles, ce n’est pas parce qu’un grain de sable ou un ver s’est glissé dans notre vie que nous deviendrons une perle, si nous négligeons ce qui est dit ci-dessus nous deviendrons un déchet et rien d’autre.
On peut ajouter pour clore ce paragraphe que la prostituée décrite dans l’Apocalypse porte des ornements parmi lesquels on trouve des perles qui ne sont pas du Seigneur, ce sont les perles qui ont « l’apparence de la piété » mais chargées d’un ou plusieurs des 18 péchés cités :
Apoc 17/4 : « cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles… »
2 Tim 1/5 :« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2 Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, 3 insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, 4 traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, 5 ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là . «
3. La composition de la perle
La composition chimique de la perle peut varier quelque peu selon son lieu d’origine. Dans certains cas, elle contient plus ou moins de matière organique ou d’eau. Cependant en moyenne la composition est la suivante :
. L’aragonite : 91.72%
. La conchyoline : 5.94%
. Eau : 2.23%
. Divers : 0.11%
Le mot Aragonite a été donné au carbonate de calcium contenu dans les perles car ses composants chimiques sont très proches d’une variété de calcaire que l’on trouve dans la province d’Aragon en Espagne. L’aragonite est composée de cristaux microscopiques disposés de façon inégale qui donne lieu à un jeu infini de lumière sur toute la surface de la perle. La perle est constituée de cristaux d’aragonite, dotés d’un clivage prismatique complexe et ordonné, plus il est ordonné, plus la surface sera parfaite et plus le lustre sera éclatant.
La conchyoline est le lien organique entre cette multitude de cristaux. Conchyolin est un mot grec qui signifie « coquille » et qui est à la racine du mot conchyologie, la science réservée à l’étude des coquillages.
Source : www.pauquet.com
La couleur de la nacre est faite de deux parties :
. D’abord la couleur de la perle elle-même qui est due au manteau de l’huître donneuse qui est à l’origine de la perle, cet organe (d’où l’on prélève le greffon) possède non seulement les cellules qui sécrètent la nacre mais aussi les cellules pigmentaires, responsables de la couleur. C’est ainsi qu’il y aura des perles blanches et d’autres noires.
. L’interférence est le second mécanisme de production des couleurs. La lumière est du soleil est décomposée par les microcristaux d’aragonite en surface. C’est ce phénomène qui donne les couleurs les plus vives.
La perle est extraordinairement solide.
Des spécialistes ont écrit ceci :
» La nacre des perles et coquilles d’ormeau, ou abalone, est 3000 fois plus résistante à la fracture que l’aragonite, le minéral dont elle est composée.
Selon des chercheurs de l’Université de Wisconsin-Madison, cette force remarquable « est due à des nanocouches organiques situées entre les micro tuiles d’aragonite ». « Vous pouvez l’écraser avec un camion et elle ne cassera pas. Vous détruirez l’extérieur de la coquille mais pas la nacre à l’intérieur. Et nous ne comprenons pas comment elle se forme », a déclaré un des chercheurs.
Deux grandes qualités
Ainsi nous constatons deux aspects extraordinaires de la perle. Il y a sa dureté et ses couleurs. Le premier aspect est la dureté nous montre sa solidité, sa résistance exceptionnelle due à un mode de fabrication que les chercheurs ne comprennent pas. Bien évidemment nous ne comprenons pas non plus toujours comment le Seigneur fait pour construire nos vies. Couche après couche il «dépose les couches de nacre » dans nos circonstances qui sont différentes pour chacun. Le Seigneur sait d’une part, par où nous devons passer, mais aussi ce que nous devons faire et être. Et Pierre ajoute :
1 Pie 1/5-8 : faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, 6 à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, 7 à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. 8 Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Yeshoua ha’Mashiah.
Rien ne peut détruire l’œuvre de Dieu et Paul affirme pour sa part que, à l’image du camion qui ne peut pas écraser une perle, ce n’est pas nous qui seront écrasés, mais Satan sous nos pieds :
Rom 16/19-20 : Pour vous, votre obéissance est connue de tous; je me réjouis donc à votre sujet, et je désire que vous soyez sages en ce qui concerne le bien et purs en ce qui concerne le mal. 20 Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Yeshoua ha’Mashiah soit avec vous!
Les perles qui parent la prostituée ne sont pas de cette qualité, elles ne résistent pas à la pression, ce ne sont que des imitations.
Le second aspect important est la couleur. Comme nous l’avons vu, celle-ci est intimement liée à la forme et à la structure intime des cristaux qui composent la perle. Chaque perle est différente et il ne faut pas imaginer deux perles identiques. La couleur c’est le témoignage et le reflet de notre vie. Dieu a plaisir à entendre et voir nos témoignages qui glorifient son nom. Il y a la couleur de la perle elle-même, chaque chrétien ayant sa propre personnalité, puis il y a les couleurs rayonnées, comme si nous étions un miroir de l’image de Dieu. Chacun renvoyant une fraction de la lumière de Dieu.
Conclusion
« La perle est le produit de la douleur et de la souffrance mais son lustre peut être détruit lorsqu’elle est traitée avec négligence. Son charme, dû aux jeux de la lumière, peut disparaître lorsqu’elle est souillée par des taches de graisse ou d’encre, par exemple. On trouve dans de très anciennes tombes, des perles, qui ont été déposées avec les cadavres, mais voici qu’elles aussi se sont décomposées et leur poussière s’est mélangée avec celle des morts. Ainsi, semblable à la perle née de la douleur, la vie spirituelle ne peut embellir que par la douleur et par la souffrance. Même plus tard, à moins de rester attachés à notre Seigneur dans l’humilité par les liens de l’amour ainsi que par la reconnaissance de nos cœurs, nous courrons toujours le risque de perdre le lustre, la beauté que nous a conférés la souffrance et de tomber de l’état d’élévation auquel la douleur nous avait conduits. Il est donc bien nécessaire de toujours veiller et prier. »
Le Seigneur n’a-t-il pas dit qu’il voulait une Eglise « sans tache, ni ride » ?
(Eph 5/27)
Les invités au repas du Seigneur ne doivent-ils pas tous revêtir un habit de noces ? (Matt 22/1-14)
Magnifique analyse très édifiante de Daniel Steen dont j’apprécie beaucoup la profondeur et la si grande simplicité .