Le pouvoir macronien impose à la société française un régime d’exception censé stopper la pandémie. La fin justifiant les moyens, il tord collectivement le bras des citoyens pour obliger même les plus réticents à se faire vacciner.
La représentation nationale, le Conseil constitutionnel, les médias et de nombreux Français avalent la potion amère avec un sourire crispé, au nom de l’intérêt collectif censé primer sur la liberté individuelle.
Et beaucoup de citoyens exemplaires vouent aux gémonies ces pelés, ces galeux d’anti-vax et d’anti-passe, ces mauvais Français accusés de manquer de solidarité, de menacer la santé du bon peuple et de son économie, de les acculer à un possible reconfinement.
Mais réalisent-ils vraiment le prix exorbitant que la France paye en avalant le plat de lentilles avarié que Macron et ses prédécesseurs lui ont mitonné ?
Improbable. Trop de Français ont perdu le sens. L’absurde est devenu pour eux normal.
La raison : la patiente déstructuration à laquelle les ont soumis, pendant cinquante ans, les ennemis du « carcan » suranné de la civilisation occidentale que sont nos anciens combattants de Mai 68, ultras de tout poil qui ont infiltré tous les cercles de pouvoir, politique, judiciaire, culturel et médiatique. L’univers de l’entreprise s’est aussi engagé aux côtés de ces élites révolutionnaires, avec le soutien des élites maçonnes. Main dans la main, portefeuille souvent à droite et cœur généralement à gauche, ils ont de concert lutté pour « les libertés », pour la promotion des nouvelles sexualités et la déconstruction de la famille traditionnelle.
Et peut-être bientôt nous priveront-ils du droit de dénoncer ces évolutions, chasse aux « fakenews » des « complotistes » et des « fascistes » oblige.
Ces nouvelles « libertés » ont totalement vidé de son sang la liberté.
La liberté est plus un devoir qu’un droit. Elle est le devoir de faire avec discernement des choix libres, dans le respect des lois naturelles, ainsi que dans celui de notre communauté humaine, tout en garantissant la protection de ses membres les plus fragiles. Elle ne prospère qu’en lien avec la responsabilité fraternelle, forme achevée de solidarité qui étend les bienfaits de la famille traditionnelle à l’ensemble de la société.
La fraternité se voit dorénavant réduite à une vulgaire solidarité sans sel, généralement à but discrètement commercial.
Et la liberté est, de fait, enterrée sous un tombereau de « libertés » qui ne sont, en réalité, que de simples « laisser faire ». Le pouvoir et ses complices espèrent qu’ils seront économiquement rentables et qu’ils interdiront aux citoyens de se poser les bonnes questions, un peu comme pouvaient le faire les jeux du cirque alors que l’Empire romain entamait son déclin.
Et c’est ainsi que, sans avoir peur de démonétiser la fonction présidentielle, notre chef de l’État se transforme en tiktokeur boutonneux pour rentabiliser l’angoisse générée par la déstructuration sociétale autant que par la pandémie, dans le but de nous imposer un contrôle exorbitant du droit. Et trop de Français ne voient rien, qui vont même s’asseoir sur le principe d’égalité en tolérant la création d’une caste d’intouchables où seront parqués les égoïstes demeurés qui n’accepteront pas de passer sous les rutilantes fourches Caudines du passe sanitaire.
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