La gauche américaine a un très lourd passé.

Sous John Kennedy, elle a abandonné les Cubains partis libérer Cuba et a créé le fiasco de la Baie des cochons.

Elle a mené la guerre au Vietnam de façon désastreuse, et quand Richard Nixon a tenté de limiter les dégâts, elle l’a conduit vers la démission, puis a abandonné le Sud Vietnam, mettant en place les conditions de la débâcle de 1975 qui a conduit à  la tragédie des boat people et au génocide cambodgien.

Sous Carter, elle a abandonné le shah, livré l’Iran à  Khomeini, et permis la plus grande avancée soviétique sur la planète depuis 1945 (à  l’époque le Président était déjà  un démocrate, Franklin Roosevelt, un homme qui a fait confiance à  Staline, lui a permis d’occuper l’Europe centrale et a largement abandonné les Juifs d’Europe au temps de la Shoah).

Sous Bill Clinton, elle a pratiqué l’aveuglement face à  la montée en puissance des forces djihadistes et a contribué à  la signature des criminels accords d’Oslo, qui ont donné l’Autorité palestinienne aux terroristes islamiques de l’OLP et permis la plus grande vague d’attentats qu’ait subi Israël.

Sous Obama, ce fut une sinistre apothéose : installation d’islamistes au pouvoir en Tunisie et en Egypte, destruction de la Libye au service de djihadistes, facilitation de la guerre civile au Yémen et en Syrie, création de l’Etat Islamique, et pour couronner le tout accord désastreux avec l’abject régime des mollahs.

En parallèle à  tout cela il y a eu ce que l’essayiste Roger Kimball a appelé la longue marche dans les universités, les médias et les institutions américaines et des discours de plus en plus haineux. Au temps où Ronald Reagan était Président, la haine était déjà  là , et Ronald Reagan, l’homme qui a gagné la guerre froide, fut traité d’abruti, de cow boy de série B et de danger fasciste.

Au temps de George Walker Bush, la haine s’était exacerbée, et si George Walker Bush, qui fut un President digne et courageux et sut que le 11 septembre 2001, la guerre avait été déclarée au monde libre, fut traîné plus bas que terre et décrit par des membres démocrates du Congrès comme plus dangereux qu’Oussama Ben Laden, plusieurs de ses ministres ont subi le même sort.

Avec Donald Trump, la haine atteint un degré d’intensité sans précédents : cela a commencé pendant la campagne électorale. Cela n’a pas cessé depuis.

Le lendemain de l’investiture, en janvier 2017, des voitures ont été incendiées dans Washington, des émeutes gauchistes ont eu lieu depuis en divers endroits du pays. Le parti démocrate fait tout pour bloquer ou freiner la moindre décision qui peut être prise par le Président.

Les gens que Barack Obama a installé dans la justice et dans toutes les administrations mènent un travail de sape incessant. Les grands médias, quasiment tous aux mains de Démocrates, se comportent en organes de propagande et de falsification.

Des manœuvres sordides ont permis la mise en place de la chasse aux sorcières menée par le procureur Robert Mueller, le grand inquisiteur qui a détruit l’existence de plusieurs personnes dont le tort essentiel est d’avoir travaillé pour Donald Trump.

 

Des étapes supplémentaires ont été franchies ces derniers jours :

Kirstjen Nielsen, Secrétaire à  la Sécurité intérieure de l’administration Trump a été agressée dans un restaurant de Washington par une horde sauvage qui l’a ensuite poursuivie jusqu’à  son domicile. Sarah Huckabee Sanders, secrétaire à  la presse a été chassée avec véhémence d’un restaurant de Virginie, et sa famille a été pourchassée jusqu’à  un autre restaurant ; Stephen Miller, l’un des principaux conseiller de Trump, a été menacé physiquement à  proximité de chez lui ; Pam Bondi, procureur général de Floride, proche de Trump, a été menacée elle aussi alors qu’elle se rendait à  un spectacle.

Des membres démocrates du Congrès cautionnent tout cela et appellent à  des actions physiques contre les membres de l’administration Trump. Le parti démocrate semble sur le point de basculer pleinement vers l’extrémisme, et des candidats se disant ouvertement marxistes gagnent les élections primaires et seront candidats à  des postes de représentants ou de sénateurs en novembre prochain.

Ils utilisent la crise totalement fabriquée qu’est censée constituer la séparation des familles d’immigrants entrés illégalement aux Etats-Unis pour traiter l’administration Trump d’administration nazie, pour demander une politique de frontières ouvertes et l’abolition de la police de l’immigration appelée ICE (Immigration and Customs Enforcement).

Il semble impensable que le parti démocrate puisse revenir au pouvoir. Les Etats Unis ne deviendraient pas le Vénézuela, mais seraient en chemin pour le devenir.

Le seul point positif dans tout ce qui se passe est qu’on peut penser que le parti democraté est en train de se saborder et prend le chemin le plus sûr pour perdre les élections de mi mandat.

La population américaine voit que l’économie américaine ne s’est pas aussi bien porté depuis des décennies. Elle voit où conduit l’immigration illégale incontrolée en regardant la situation dans les villes sanctuaires et dans l’Etat sanctuaire qu’est la Californie. Elle entend les discours délétères de Démocrates excités, Nancy Pelosi, Maxine Waters. Elle constate les agressions qui ont lieu. Elle en tire ses conclusions. Et c’est ce qu’indiquent les sondages.

Les Démocrates vont sans doute saisir l’opportunité de se saborder eux-mêmes un peu plus dans les jours à  venir maintenant que Trump, par la décision du juge Anthony Kennedy de se retirer, dispose de la possibilité de nommer un deuxième juge a la Cour Suprême, ce qu’il va faire le 9 juillet. La nomination qui va survenir fera passer la Cour Suprême du coté conservateur pour deux décennies au moins, et on peut s’attendre à  des cris et des délires de gauche : cris et délires ont commencé.

Les sondages montrent que les trois candidats favoris de l’électorat démocrate pour 2020 sont Hillary Clinton, Joe Biden et Bernie Sanders. A 73 ans, Hillary sera l’incarnation de la jeunesse face aux deux autres, qui auront respectivement 78 et 79 ans. Le juge le plus à  gauche de la Cour Suprême est Ruth Bader Ginsburg, et elle a 85 ans. Elle en aura 87 en 2020. Son poste sera-t-il le troisième poste à  la Cour Suprême à  se libérer sous Trump?

La gauche américaine a un lourd passé. Elle est au présent absolument ignoble. Elle a tenté de tenir tous les rouages du pouvoir. Elle a créé des désastres planétaires. Elle est un danger majeur. Elle est en train de perdre la partie. Tant mieux.

Elle n’en reste pas moins dangereuse.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.