» Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu  » (Mat 10 :26)

 » Des documents secrets du gouvernement américain qui viennent d’être déclassifiés, montrent que la communauté des services secrets américains a mené une campagne tout au long des années 50 et 60 afin de promouvoir l’unification européenne .

Les dirigeants du mouvement européen (Retinger, le  » visionnaire  » Robert Schuman, l’ancien Premier ministre Paul-Henri Spaak), étaient tous traités comme des employés par leurs parrains américains. Le rôle des États-Unis fut camouflé comme pour une opération secrète. L’argent provenait des fondations FORD et ROCKEFELLER ainsi que de milieux d’affaires ayant des liens étroits avec le gouvernement américain .

Une note émanant de la  » Direction Europe  » (du Ministère des Affaires Étrangères américain ndlr) datée du 11 juin 1965 conseille au vice-président de la CEE de l’époque, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l’objectif d’une Union Monétaire. Cette note recommande d’empêcher tout débat jusqu’au moment où l’adoption de telles propositions deviendraient virtuellement inévitables. « 

Ce texte, est extrait du Daily Telegraph du 19/09/2000. Il est rapporté par le journaliste britannique A. Evans Prichard et reproduit des extraits de documents américains déclassifiés par l’administration Clinton.

L’esprit dans lequel s’est faite la  » construction  » de l’Europe exprime une sorte de retour à  un despotisme éclairé qui va se manifester de plus en plus nettement au cours des années qui suivront. Ainsi le Traité de Lisbonne, qui est une refonte du Traité Giscard, fut adopté en catimini au Congrès de Versailles pour ratifier un texte dont l’essentiel avait été pourtant rejeté par la France lors du référendum de 2005…l’ancien Président lui-même avait avoué un  » camouflage  » de la Constitution européenne réécrite de façon obscure sous le vocable de Traité de Lisbonne, en précisant bien que  » comme c’est obscur, les gens l’accepteront plus facilement  » (Extrait d’un discours à  HEC Paris le 14/04/2008).

Dans la mythologie grecque, Europe est une déesse, fille du roi de Tyr, que Zeus, transformé en taureau (aux cornes en forme de croissant de lune), enlève pour l’épouser en Crète après avoir traversé les flots…

On peut tout faire dire ou presque à  la mythologie ; il y a toujours une clef, ou vérité cachée qui explique beaucoup de phénomènes ou faits réels qui se produiront par la suite, d’une façon ou d’une autre. On fera aisément le parallèle entre la mythologie et le monde des esprits démoniaques.

L’Europe, telle que nous la vivons en cette période hautement troublée, est bien devenue une  » déesse  » à  laquelle les nations sont sacrifiées, pour le plus grand bénéfice d’une minorité agissante aussi sordide que cruelle (oligarchie). Les souverainetés des États leurs sont progressivement arrachées par le truchement de la globalisation, ou mondialisation, qui sert l’avidité monstrueuse et les appétits féroces de quelques-uns.

Tout est basé sur l’argent.

Les grandes banques privées octroient des crédits aux états qui ne pourront rembourser ni les intérêts ni le capital. La dette ainsi créée s’alourdit et pour s’en sortir les gouvernements en faillite chronique, sont obligés de céder aux banques leur patrimoine, c’est le principe bien connu de l’hypothèque. Ainsi vit l’Europe depuis les deux grandes guerres mondiales qui n’ont servi, par le prix du sang, qu’à  enrichir ceux qui les avaient financées…

Le but réel de la mondialisation, est  »  »de créer de grands blocs géoéconomiques standardisés européens, nord-américains, sud-américains, asiatiques… au sein desquels les nations seront broyées et dont la réunion constituera l’armature d’une gouvernance mondiale.

Comme le rappelle Jacques Attali dans son ouvrage Dictionnaire du XXIe siècle : Après la mise en place d’institutions continentales européennes, apparaîtra peut-être l’urgente nécessité d’un gouvernement mondial. »  » (P. Hillard -La marche irrésistible du nouvel ordre mondial).

Pour autant que ce gouvernement mondial soit le fruit d’une longue réflexion politique et idéologique, il n’en n’est pas moins vrai que les véritables sources de ce nouvel impérialisme sont avant tout de nature mystique et occulte, reposant exclusivement sur le concept des  » droits de l’Homme « , qui place l’homme en tant que dieu comme centre de l’univers et créateur de sa propre destinée.

Les méfaits du  » régionalisme « – la France morcelée


La décentralisation menée par le gouvernement de M. Raffarin en 2002 a ouvert la voie à  l’autonomie des régions. En 2003, l’Alsace avait obtenu le droit de gérer ses fonds structurels en direct avec Bruxelles sans passer par l’État français et ses représentants, les préfets. Ce qui veut dire en clair, que le Conseil Régional alsacien traite sous l’autorité  » supranationale  » de Bruxelles. D’ailleurs l’Alsace est appelée à  former une euro région (1) rhénane en fusionnant avec le Pays de Bade (2). En octobre 2006, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy a déposé au Sénat un  » Projet de loi relatif à  l’expérimentation du transfert de la gestion des Fonds structurels européens  » qui consiste à   » permettre la poursuite de ces expérimentations au cours de la période 2007-2013 en donnant une base juridique, d’une part, au transfert expérimental des fonctions d’autorité de gestion et d’autorité de certification des crédits européens pour 2007-2013 au bénéfice de collectivités territoriales, de groupements de collectivités territoriales ou de groupements d’intérêt public au titre des programmes de l’objectif  » coopération territoriale « (3).

La finalité ultime de ces tractations subtiles est d’obtenir à  moyen terme la totale indépendance administrative et financière des régions françaises qui n’auront plus qu’à  se tourner vers le pouvoir de Bruxelles pour obtenir les subsides nécessaires au maintien de leur existence. Les jours de la France en tant que nation souveraine sont désormais comptés. Il est donc à  présent légitime de se poser la vraie question :

La France est-elle encore dirigée ?

 » La France du XXIe siècle n’est pas toujours à  l’aise avec ce qu’est devenue la construction de l’Europe. Certains journalistes nous disent brouillés avec Bruxelles, un peu méfiants vis-à -vis de l’élargissement, comme dépossédés d’un projet que nous avons initié . Je pense profondément qu’il n’est plus possible de continuer à  construire le projet européen pour les citoyens, mais sans eux, comme on l’a fait depuis 50 ans. «  (Michel Barnier-discours à  l’occasion du lancement de HEC Europe-14/12/2004).

En fait, la France n’est pas du tout impliquée dans la construction de l’Europe comme voudraient nous le faire croire nos politiques. Ce sont bien les États-Unis avec la Grande Bretagne qui sont réellement à  l’origine de l’Europe comme le prouve le document cité plus haut, et ce que bon nombre de français ignorent c’est que leur pays n’est plus gouverné par ses instances dirigeantes, mais bel et bien par Bruxelles et sa pléiade de fonctionnaires technocrates, non élus démocratiquement, aux ordres directs de Washington.

Les français votent pour des fonctions qui ont perdu l’essentiel de leur pouvoir. 80% environ des lois et règlements sont de simples transpositions des directives européennes ; les chefs d’État, ministres, députés et sénateurs ne décident presque plus rien de stratégique. Quelques exemples sont nécessaires pour s’en convaincre :

Un fonctionnaire allemand, M. Klaus REGLING, ancien directeur général des affaires économiques à  la Commission européenne, et actuellement Directeur du Fonds Européen de stabilisation financière (FESF), a publié le 8 avril 2003 des  » recommandations spécifiques à  la France concernant les grandes orientations des politiques économiques des états-membres « . Ces  » recommandations  » prévoient, entre autres d’abaisser le déficit public sous la barre de 3% du PIB (au plus tard en 2004), de réformer le marché du travail et de réduire le coût de la main d’œuvre notamment pour les bas salaires, de réformer entièrement notre système de retraite et d’inciter à  adopter des systèmes de retraite par capitalisation, c’est-à -dire jouer sa retraite en bourse…d’élever l’âge effectif de la retraite (passer de 60 à  62, 65, 67,70 ans…), d’endiguer la spirale des dépenses de santé en  » dé-remboursant  » certains médicaments.

On aura vite compris que le prétendu débat sur les retraites qui a fait la  » une  » des médias durant plusieurs mois était déjà  programmé et perdu d’avance ; d’ailleurs ce débat, si l’on en croit l’extrait d’article ci-après était plutôt mal engagé :  » L’examen par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale du projet de loi sur les retraites se fera à  huis clos. Quand le Parlement se résoudra-t-il à  la transparence ? Avec l’examen en Commission du projet de loi sur les retraites, mardi 20 juillet, à  l’Assemblée nationale le ridicule a été atteint. Le gouvernement publie de pleines pages de publicité dans les journaux sur les avantages d’une loi qui n’a pas encore été votée, dont la discussion n’a même pas commencé, mais le débat en Commission, lui, doit être soigneusement calfeutré, interdit de toute publicité « .( Joël Saget/ AFP pour Le Monde.fr 20/07/2010).

Si la France décide de mieux protéger ses entreprises, d’empêcher la mainmise des fonds de pension américains ou de grands groupes internationaux, c’est Mme Neelie KROES, Commissaire européen à  la concurrence qu’il faut désormais consulter. En 2005, M. de Villepin avait souhaité un certain  » patriotisme économique  » en prônant un décret anti-OPA afin de protéger les entreprises et les secteurs les plus fragiles de notre économie. Las ! Voici quelle fut la réponse de Mme la Commissaire au projet  » inique  » M. de Villepin :  » Nous ne pouvons pas nous permettre d’être complaisants face à  la résurgence actuelle de la rhétorique protectionniste. Le risque est à  la fois réel et urgent.  » (Déclaration du 14/09/2005). Le projet de M. de Villepin fut aussitôt mis aux oubliettes…On peut tout de même noter que Mme KROES est présidente du Conseil d’Administration de plus de 40 grands groupes commerciaux (Pricematerhouse Coopers- société  » couverture  » de la CIA- Mc Donald’s, Loocked Martin…) ; elle possède en outre quantité d’immeubles aux Pays-Bas pour lesquels elle n’a jamais voulu fournir d’explications quant à  leurs financement (4).

La France voudrait défendre l’emploi et conserver des entreprises performantes. Peter MANDELSON, Commissaire européen (britannique) chargé du commerce est la personne qui s’en charge…M. Mandelson a été président de la World Assembly of Youth-Fédération de la jeunesse britannique, organisation créée et financée par la CIA. Il est le  » gourou  » de Tony Blair, membre des Bilderbergers, ancien Premier ministre de Grande-Bretagne. On pourrait encore citer d’autres  » grosses pointures  » dont l’occupation principale est de court circuiter les décisions gouvernementales en imposant des diktats et en menant des débats internes, à  l’abri de toute publicité, maintenant les citoyens dans une perpétuelle ignorance des nouvelles règlementations qui changent le cours de leur vie à  leur totale insu, tels Mme FISCHER-Bà–EL pour sacrifier l’agriculture sur l’autel de la mondialisation, M. Laszlo KOVACS, chargé de la taxation et de l’Union douanière, M. Siim KALLAS, chargé de la lutte anti-fraude ou encore M. Franco FRATTINI, chargé de la Justice, de la Liberté et de la Sécurité…

Sur 27 commissaires européens, 11 ont fait leurs études aux États-Unis, notamment à  Georgetown (Washington) où sont formés les cadres de la CIA. Bon nombre d’entre eux appartiennent également à  un ou plusieurs think tanks, sociétés secrètes ou semi-secrètes tels le désormais bien connu Bilderberg Group, la Commission Trilatérale et surtout le tout-puissant CFR (Concil on Foreign Relations) américain, secondé dans sa tâche par le Royal Institute of International Affairs britannique (aussi nommé Chatham House) dont on ne peut plus sous-estimer l’influence dans les décisions prises par cette nouvelle oligarchie qui tient entre ses mains la destinée de près de 500 millions de personnes.

L’Union européenne coûte à  la France près de 60 milliards d’Euros par an, dont 7 milliards versés directement par les contribuables français, auxquels s’ajoutent des dépenses de co-financement, sanctions, indemnités pour 4 milliards environ. L’État français dépense la modique somme de 150 millions/an pour la collecte des recettes fiscales (pour la déesse Europe) et rétribue ses députés à  hauteur de 7000 euros/mois, plus toutes sortes de primes, dont l’indemnité mensuelle représentative de frais de mandat soit 3500 euros bruts pour les déplacements, frais de restauration ; l’impact financier annuel de la règlementation européenne coûte entre 37 et 40 milliards aux entreprises françaises, 8 à  10 milliards pour l’État, et 2 milliards environ pour les collectivités locales…

Mais qui, parmi les citoyens que nous sommes, connaît ces faits ? Aucun média, presse écrite, télévision, radio ne parle jamais de cela, personne n’ose s’insurger contre cet impérialisme scandaleux, aucun parti politique, de droite comme de gauche ne provoque de débat sur ces questions qui sont extrêmement graves, car menaçant nos souverainetés et bientôt nos libertés.

L’actuel président de la Commission, José-Manuel Barroso ne cache même plus les intentions de ce gouvernement supranational dont le Général de Gaulle pressentait déjà  en son temps la nocivité et la dangerosité :  » Parfois j’aime comparer l’Union européenne en tant que création, à  l’organisation des empires. Nous avons la dimension de l’Empire, mais il y a une grande différence. Les empires ont été habituellement bâtis par la force avec un diktat imposant du centre, sa volonté aux autres. Maintenant ce que nous avons est le premier  » Empire non-impérial « . Nous avons 27 pays pleinement décidés à  fonctionner ensemble et à  mettre en commun leur souveraineté. Je crois que c’est une grande construction dont nous devrions être fiers. Au moins, nous à  la Commission, nous en sommes fiers. « 

Oui, il y a bien 27 pays en jeu, dont les dirigeants sont effectivement  »  » décidés à  fonctionner ensemble » « …mais sans les citoyens !

Les accords secrets entre les États-Unis et la France

En 2006, le 12 septembre, M. Sarkozy prononça une allocution à  la French American Foundation (FAF). Ce discours insistait sur la nécessité de  » rebâtir la relation transatlantique et de favoriser la constitution d’une Europe politique forte et influente sur la scène internationale.

La FAF a été initiée par des américains, entre autres James G. Lowenstein, membre du CFR, et entretient tout un réseau de  » fines lames  » françaises issues des milieux politiques de la presse, des affaires et des universités : J.L Gergorin d’EADS, Th. De Montbrial de l’IFRI … (Institut français des relations internationales-un parangon du CFR américain). L’ancien Président V. Giscard d’Estaing, qui avait fortement appuyé dans le sens de cette collaboration annonçait lors d’un dîner à  l’ambassade des États-Unis en 1976 la création d’une double Fondation franco-américaine, en accord avec le président Ford et le secrétaire d’État Henry Kissinger-grand  » gourou  » des Bilderbergs et fondateur de la Commission Trilatérale. Ainsi le FAF vit le jour avec un siège à  New-York et un à  Paris. De très importants appuis financiers, émanant de grands pontes des affaires et des banques, tels D. Rockefeller, Frank Carlucci, ancien secrétaire à  la CIA (5). Du côté français, on compte parmi les  » bienfaiteurs  » de la FAF, BNP Paribas, EADS France, la Caisse des Dépôts ; elle bénéficie en outre largement du soutien des ministères des Affaires étrangères, de l’éducation nationale et de l’Institut d’Études politiques de Paris. Le programme phare de la FAF est le Young Leaders dont l’objectif est de réunir de jeunes dirigeants et affairistes talentueux pour créer et développer des liens entre professionnels des deux côtés de l’Atlantique, de façon à  les amener à  occuper des postes-clefs dans l’un ou l’autre pays.

Quelques noms parmi les plus connus pourront nous donner le ton : pour les USA, le président et Mme Clinton, le général W.K. Clark, ex-commandant des troupes de l’OTAN, I. Brzezinski, chargé aux affaires de défense de l’OTAN ; en France nous avons des personnes comme N. Dupont-Aignan, Eric Raoult, Valérie Pécresse ou Jacques Toubon, députés UMP, François Hollande, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, députés PS, et toute une ribambelle de journalistes, chefs d’entreprises et politiciens qui tiennent le  » haut du pavé  » dans le pays (6).

Alors la France est-elle vraiment victime de l’Europe tentaculaire ou bien n’est-elle pas plutôt artisan de son propre malheur ? Bien entendu des esprits éclairés diront qu’après tout ce n’est pas en soi mauvais d’avoir des relations avec les États-Unis, bien au contraire, que c’est se montrer rétrograde que de critiquer l’Europe, qu’après tout l’Europe c’est bien, ça permet de mieux se comprendre pour mieux envisager l’avenir…

Le vrai danger n’est jamais apparent. Oui, sur le fond, l’Europe n’est pas une trop mauvaise chose en soi, ce qui est vraiment mauvais, c’est de tisser des projets qui, à  moyen et long terme causeront davantage de tords qu’ils n’apporteront d’avantages. En voulant tout unifier, tout uniformiser, on arrive très vite à  créer un monstre qui ôte toute personnalité à  l’individu, qui annihile toute créativité et affaiblit la volonté d’entreprendre, puisque tout sera à  la mesure des désirs les plus médiocres d’une société médiocre dans laquelle tout sera calculé, programmé, planifié d’avance, pour maintenir le peuple dans une totale soumission et éviter la moindre tentative de rébellion contre le nouvel Ordre établi. La liberté même de penser sera annulée, la liberté tout court n’existera plus. Mais combien de nos concitoyens d’ici et d’ailleurs se soucient-ils de cela ? Ils ne le peuvent puisque la propagande est en marche pour désinformer, faire croire aux chimères sordides et mensongères d’un supposé monde meilleur.

Et alors ?

Peter-Hans Kolvenbach, supérieur général des Jésuites (le pape noir-qui forme avec l’Opus Dei le bras armé occulte du Vatican) déclarait dans un discours en 1997 :  » L’homme de foi est intimement convaincu que l’histoire de l’union humaine peut être écrite en collaboration avec le Seigneur de l’Histoire. L’échec de la tour de Babel n’est pas fatal. Le monde se meut vers un nouveau phénomène pentecostal où chacun, avec ses particularités, se fait communion avec l’esprit. « 

Nous assistons depuis quelques semaines à  un accroissement des violences urbaines dans notre pays. Voilà  une nouvelle aubaine pour imposer de nouvelles mesures sécuritaires, telles la suppression de la nationalité française pour les fauteurs de troubles d’origine étrangère, une augmentation encore plus sensible des effectifs de police et de gendarmerie, les mises en examen expéditives et quasi systématiques des suspects qui seront rapidement déférés devant la justice etc…

Oui il est normal de réprimer les troubles et la violence mais il ne faut pas que cela devienne une occasion pour imposer des lois de plus en plus coercitives et contraignantes qui pénaliseront l’ensemble des citoyens, devenus tous des suspects potentiels.

En Grande Bretagne la prolifération des caméras et sociétés de surveillance est devenue alarmante, au point que le citoyen  » ordinaire  » ne se sent pas protégé mais plutôt surveillé et espionné. Tout cela fait partie de l’arsenal mis en place graduellement, progressivement pour amoindrir l’espace de liberté qui, de mois en mois, d’année en année se trouve de plus en plus réduit.

Aux États-Unis, le Patriot Act du 26 octobre 2001, suite aux  » attentats  » du 11 septembre, renforçait considérablement les pouvoirs de l’armée et des services de renseignements (FBI, NSA). Cette loi permettait une surveillance généralisée de la population américaine par tous les moyens-violation de la vie privée, diminution du droit à  la liberté d’expression- au nom des menaces terroristes. Ces lois, prorogées ad vitam aeternam, sont devenues le support d’un nouvel ordre politique et ont placé le pays dans une situation d’urgence permanente, ce qui permet à  l’exécutif américain de s’arroger des pouvoirs considérables au nom de la sécurité. Il est même envisagé, par le truchement du Homeland Security Presidential Directive, signé en mai 2007 par Georges W. Bush, d’instaurer la loi martiale en cas de crise grave, ce qui ouvrira immanquablement la porte à  tous les excès possibles et imaginables, puisque dans ce cas, le président des États-Unis coordonnera le pouvoir exécutif, le législatif et le judiciaire, en se donnant le droit d’annuler la Constitution.

La contamination de cette politique est en marche pour l’Europe puisqu’il y a une volonté acharnée Outre Atlantique d’unification de l’Ancien et du nouveau Monde sur tous les plans. Le renforcement de l’exécutif américain doit se reproduire dans l’Europe unifiée de la même façon. En France, la DGSI (Direction Générale de la sécurité intérieure) s’inspire du Department of Homeland Security américain et s’occupe aussi bien d’antiterrorisme que d’intelligence économique ou de violence dans les banlieues. Cet organisme sera sous la tutelle directe du Chef de l’État par l’entremise d’un Conseil national de sécurité (CNS).

Ainsi il faut protéger le bon peuple contre lui-même au nom de la sécurité. En réalité nous assistons à  la mise en place d’un véritable projet totalitaire d’assujettissement des esprits par une normalisation, un nivellement par le bas, qui mènera nos sociétés vers un mondialisme esclavagiste dévastateur auquel nul ne pourra vraiment résister sous peine d’être éliminé.

 » L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu !

Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ;

Il n’en est aucun qui fasse le bien.

Dieu du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, Pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu.

Tous sont égarés, tous sont pervertis,

Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul.

(Ps 53 :1-4)

Soyez bénis.

(1)Une euro région est une structure administrative de coopération transfrontalière entre deux ou plusieurs territoires de différents États européens. Elles n’ont pas, en principe de pouvoir politique et sont destinées à  promouvoir des intérêts communs. L’ARFE qui regroupe plusieurs eurorégions fut créée en septembre 1971 à  Bonn (RFA).

(2) Le Pays de Bade est une région géographique et historique du Sud-Ouest de l’Allemagne faisant partie du Land de Bade-Wurtemberg, bordée au Nord par la Hesse, à  l’Est par le Wurtemberg, à  l’Ouest par l’Alsace et au sud par la Suisse. Le Pays faisait partie au XIe siècle du Saint Empire romain germanique sous le nom de Margraviat de Bade.

(3) Source :  » La marche irrésistible du Nouvel Ordre Mondial  » par Pierre Hillard

(4) A la suite de plusieurs  » affaires  » d’extorsions de fonds, faux et usage de faux, enlèvements crapuleux (Freddy Heineken 1983) et blanchiment d’argent, pour lesquelles son compagnon M. Jan-Dirk Paarlberg, membre de l’organisation criminelle Willem Holleeder, aurait été directement impliqué, le Parquet de Paris avait ouvert une instruction qui fut rapidement  » étouffée « …( François Asselineau- conférence 14/07/2009  » Qui gouverne réellement la France « )

(5) Frank Carlucci fut secrétaire adjoint à  la CIA et ancien secrétaire à  la défense du président Reagan. Il été directeur du groupe Carlyle. Cette société d’investissements américaine est très impliquée dans l’industrie de la défense. Elle appartient presqu’en totalité aux familles Bush et Ben Laden.

(6) Henri de Castries (DG AXA assurances) membre permanent du Bilderberg, Emmanuel Chain (journaliste), J.M Colombani (directeur du Monde), Laurent Joffrin (PDG de Libération), Yves de Kerdrel (journaliste aux Echos), Anne Lauvergeon (présidente d’AREVA) membre permanent du Bilderberg, Christine Ockrent, Alain Minc …