Prenez sur vous mon joug, et apprenez de moi.
« Le Seigneur châtie celui qu’il aime. »
Comme nos plaintes et nos doléances sont misérables ! Le Seigneur nous amène dans la situation la plus favorable à notre communion avec Lui. Alors nous gémissons et nous disons : « Oh ! Seigneur, ne pourrais-je pas être comme les autres ? »
Jésus nous demande d’accepter l’autre bout de son joug : « Mon joug est facile, mets-toi là , à mon côté, nous tirerons ensemble. »
Possédez-vous cette union avec Jésus ? En ce cas, vous remercierez Dieu de l’épreuve qu’Il vous envoie. « Il donne la force et la vigueur à celui qui est sans force. » Dieu vient nous tirer de nos divagations, et nos plaintes deviennent des louanges. Il n’y a qu’un seul moyen de connaître en soi la puissance de Dieu : prendre le joug de Jésus et apprendre de Lui.
« La joie de l’Eternel est votre force. »
D’où les chrétiens tirent-ils leur joie ? De tel chrétien, si nous ne le connaissions pas, nous serions tenté de dire : « Il n’a aucun fardeau à porter. » Mais dès que nous regardons de plus près, que voyons-nous ? Si la paix, la lumière et la joie de Dieu sont en lui, c’est justement la preuve que le fardeau y est aussi. Dieu lui a donné un fardeau dont le poids est lourd. Mais sous ce pressoir, le jus de la vigne sort de la grappe, et nous ne voyons que ce vin généreux. Celui qui possède en lui l’Esprit de Dieu est totalement invincible.
Si vous êtes disposé à gémir, chassez à coups de pied cette lâcheté. C’est un crime d’être faible, quand on a en soi la force de Dieu.
Oswald Chambers
Laisser un commentaire
Vous devez être identifié pour poster un commentaire.