Richard Boutry : Pr Raoult urgent
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La mafia
Remarque : Un des pires ennemis des républiques.
Mafia (XIXe siècle), mot italien désignant une société secrète, issue du sicilien, mafia, « hardiesse, vantardise », d’origine obscure. Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 463.
Définition de la mafia : En Italie, la loi Rognoni-La Torre, promulguée en 1982 pour définir l’association mafieuse dans sa spécificité (article 416bis du code pénal), est une extension de l’article 416 définissant l’association criminelle. Le législateur postule que ce qui caractérise l’association mafieuse par rapport à la simple association criminelle sont ses méthodes et, notamment, trois d’entre elles : l’intimidation, l’omerta et la soumission. Dès lors, est désigné comme « mafieux » tout individu qui tire profit du pouvoir d’intimidation émanant du capital de violence inscrit dans son association – quand bien même cette violence n’est pas exercée de façon systématique –, qui protège son organisation par son silence et vit dans un rapport de soumission vis-à-vis de cette institution se superposant à l’État.
La mafia comme délit
La création, en 1982, du « délit d’association mafieuse » répond à la nécessité de fixer un phénomène social ambigu, objet d’une approche tantôt culturaliste (la mafia comme façon d’être, expression archétypale de l’être sicilien), tantôt criminologique (la mafia comme association de malfaiteurs sans rapports permanents entre eux). Or nous avons vu comment la difficulté de prouver le caractère durable du lien mafieux et de démontrer la conscience des associés quant au projet criminel de leur association rendait caduques les tentatives judiciaires d’imputer aux mafieux un délit associatif, tel que prévu par le Code Pénal. La loi Rognoni-La Torre, promulguée en 1982 pour définir l’association mafieuse dans sa spécificité (article 416bis du Code Pénal), est une extension de l’article 416 définissant l’association criminelle. Le législateur postule que ce qui caractérise l’association mafieuse par rapport à la simple association criminelle sont ses méthodes et, notamment, trois d’entre elles : l’intimidation, l’omerta et la soumission. Dès lors, est désigné comme « mafieux » tout individu qui tire profit du pouvoir d’intimidation émanant du capital de violence inscrit dans son association – quand bien même cette violence n’est pas exercée de façon systématique –, qui protège son organisation par son silence et vit dans un rapport de soumission vis-à-vis de cette institution se superposant à l’État.
Juger la mafia – Deborah Puccio-DenJuger la mafia, Deborah Puccio-Den (cliquer sur l’image pour accéder au document en ligne)
À ces délits, nous ajoutons la corruption.
Le Nouvel Ordre Mondial est donc une bien une mafia, qui en dehors de tous les principes républicains et de tous les principes démocratiques veut se substituer aux États pour mettre en place un gouvernement mondial aux mains d’une élite autoproclamée.;auf
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