Seconde partie

 

  1. Le quatrième ROYAUME et la quatrième BÊTE

 

Rien ne permet d’identifier à partir du texte de Daniel si le quatrième empire s’est déjà manifesté à un moment de l’histoire comme une structure d’assujettissement de plusieurs peuples à un même pouvoir. Traditionnellement, on l’identifie à Rome parce que l’Empire romain finit par absorber les royaumes issus de l’Empire d’Alexandre.

Toutefois, il ne s’agit que d’une déduction, d’une hypothèse que rien ne confirme dans le texte.

Comme on l’a vu dans le cas du troisième Empire, Yavan recouvre quatre nations bibliques dont l’une est Tarsis. Il n’y a rien d’avéré le concernant, bien qu’il en soit souvent question dans la Bible. Il semble présenter la désinence – IS, terminaison indo-européenne si caractéristique qui se retrouve dans toutes les langues antiques de cette famille.

Du côté de l’indo-européen, Tarsis fait penser à la plante du pied « tarsos » en grec. C’est à partir de là qu’on appelle les os du pied « tarse » en français. C’est interpellant quand on pense que les pieds du colosse sont mentionnés en Daniel 2. Le verbe « terso », de même racine, signifiait « essuyer », « sécher ». Le rapport est peut-être que la plante des pieds est sèche quand, en marchant pied nu ou avec les sandales de l’antiquité, elle se couvre de la poussière du sol.

Dans son dictionnaire étymologique indo-européen, Julius Pokorny fait aussi dériver de cette racine « tarsia », séchoir agricole. Le rhotacisme qui affecte si souvent le latin rend convaincante la parenté avec « torrere », faire chauffer, d’où « torride » et « torréfier » en français. Pokorny voit étymologiquement dans « terra », la terre, une terre sèche alors que « humus » est de la terre humide. C’est aussi la terre ferme par opposition à la mer, par nature mouillée. De là, on rattache aussi sans peine des mots germaniques comme « dürr », « tør », « torr », « dry », « droog », sec, « Durst », « dorst », « thirst », « torst », la soif, et celtiques, « tirim », sec en irlandais, « tart », la soif en irlandais, « tir », « tyr », « tír », la terre (ferme) dans plusieurs langues celtiques.

Il s’agit donc d’enlever ou d’avoir enlevé l’eau. Or, dans un contexte spirituel, la sécheresse n’a rien de bon et l’eau représente au contraire le fleuve de vie qui sourd de Dieu, aussi bien en Exode 17:6, Nombres 20:11, Ezechiel 47, Jean 4:14, Jean 19:34, Apocalypse 22.

Si l’on tente une explication à partir du sémitique, alors le nom « Tarsiis » fait penser à un masdar de verbe de deuxième forme en arabe avec le « i » long caractéristique. La grammaire arabe répertorie neuf formes augmentées ou dérivées des verbes simples, normalement trilitères. Dans un état ancien de l’hébreu, il a dû exister quelque chose de semblable mais la grammaire hébraïque n’identifie pas des correspondances aussi nettes que le fait la grammaire arabe. Pourtant, il y a aussi en hébreu abondance de substantifs dérivés d’une racine verbale qui commencent par T-. Si l’on  suit ce raisonnement, « Tarsis » pourrait dériver de la racine  qui donne l’adjectif « rashesh », faible, et le verbe piel « rishshesh », il ruina, il détruisit, c’est à dire il affaiblit.

Dans le psaume 72, on comprend que le fils du Roi, le Messie attendu, régnera d’une mer à l’autre, du fleuve aux extrémités de la terre (verset 8). Au verset 10, on cite Seba et Saba qui sont loin d’Israël en direction du sud-est. Cela peut donc donner crédit à l’interprétation traditionnelle selon laquelle Tarsis, qui est aussi mentionné au verset 10, représenterait l’autre extrémité, c’est à dire le nord-ouest de la Méditerranée (cf. aussi Jonas 1:2-3).

En fait, culturellement, linguistiquement, à l’époque de Daniel, les langues indo-européennes parlées à l’ouest de l’Europe sont bien plus proches les unes des autres que ne le sont leurs langues filles aujourd’hui. Parce que le latin est plus conservateur, on perd de vue que ses langues italiques sœurs comme l’osque, l’ombrien ou le sabin, étaient phonétiquement plus proches du celtique continental, avec notamment le passage caractéristique de Qu- à P- (cf. latin « quinque », cinq ; osque « pompe » ; ombrien « pumpe », breton « pemp »). En fait, il y avait certainement un continuum de l’italique au germanique, antérieur à la mutation consonantique, en passant par le celtique.

 Tarsis pourrait alors être la nation biblique regroupant tous les peuples indo-européens de l’ouest de l’Europe. Cela implique alors que Rome, au travers de Tarsis, fait partie de Yavan. Et en effet, la culture grecque a très tôt massivement imprégné Rome. Dès le théâtre de Plaute, on mesure combien l’intelligentsia de Rome était pénétrée d’hellénisme. On a dit, avec raison, que si Rome avait vaincu politiquement la Grèce, c’est en fait la Grèce qui a vaincu culturellement Rome. Une œuvre telle que le Satyricon de Petrone, tenu pour contemporain de Néron, montre un Empire du premier siècle de l’ère chrétienne déjà profondément gangrené par la dissolution grecque, à commencer par l’homosexualité, y compris le mariage entre deux hommes.

 On l’oublie mais, ce qui s’est désagrégé en 476 après Jésus Christ, c’est l’Empire romain d’occident. L’Empire romain d’orient, lui, a subsisté jusqu’en 1453, au moment de la prise de sa capitale Constantinople par les Turcs. Or, cet empire, Byzance, était clairement de culture et de langue grecques. Il faut donc voir plutôt Yavan, le troisième Empire, comme continué par les différents empires européens, tous ancrés à des degrés divers dans l’héritage juridique, scientifique et culturel gréco-romain, donc y compris l’Empire de France de Charlemagne, le Saint Empire romain-germanique, l’Empire d’Autriche-Hongrie et même l’éphémère empire de Napoléon sans oublier les empires coloniaux européens.

Si l’on s’en tient à ce que dit le livre de Daniel sans rien y ajouter, la dernière partie du colosse, ce sont des jambes de fer et des pieds en partie de fer, comme les jambes, et en partie d’argile.

 

Le fer est un métal très résistant qui se prête bien à la fabrication d’outils performants, les socs de charrue, les hoyaux, les fers à cheval. Malheureusement, il permet aussi la mise au point d’armes très résistantes. L’« âge du fer » a constitué un progrès déterminant pour les peuples de l’antiquité et la Bible nous montre que les Philistins avaient au début un avantage sur les Hébreux à cet égard (1 Samuel 13:19-20). Toutefois, le fer est sujet à oxydation et s’effrite avec le temps en rouille. Ce n’est donc pas un métal précieux comme l’or et l’argent et il n’a pas non plus la belle apparence du cuivre. Il représente donc aussi quelque chose d’à la fois fort et corruptible.

Les jambes donnent la mobilité au colosse. Les pieds également mais ils lui permettent aussi la stabilité en position debout.

Daniel dit ceci du quatrième royaume aux versets 40 à 43 :

« Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile ».

Voyons directement ce que dit Daniel de la quatrième bête au chapitre 7, versets 19 à 25 :

« Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, extrêmement terrible, qui avait des dents de fer et des ongles d’airain, qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qu’il restait; et sur les dix cornes qu’il avait à la tête, et sur l’autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance, et une plus grande apparence que les autres. Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l’emporter sur eux, jusqu’au moment où l’ancien des jours vint donner droit aux saints du Très Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume. Il me parla ainsi : Le quatrième animal, c’est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume. Un autre s’élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois. Il prononcera des paroles contre le Très Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps ».

 

Les connexions entre les deux textes sont notamment que la bête a des dents de fer et qu’elle foule la terre de ses pieds.

Ce qu’on doit relever, c’est que le quatrième royaume, s’il existera bien sur la terre, sera différent de tous les autres royaumes. De même, la quatrième bête est différente des autres bêtes.

 

Il dévorera TOUTE la terre et la foulera. Il brisera toute la terre. Il s’agit ici de quelque chose de mondial.

 

Alors que les trois premières bêtes avaient l’apparence d’animaux de la création, la quatrième fait penser à une machine, à un monstre de métal qui détruit à grande échelle et de manière mécanique.

 

Quand on se reporte au chapitre 13 de l’Apocalypse, on voit que la bête issue de la mer qui, comme la quatrième bête de Daniel a dix cornes, est donc à la fois cette bête et les trois autres, comme le colosse est un en ses quatre parties.

Cette bête de fer est représentée par les jambes du colosse parce qu’elle va aller à la conquête de toute la terre et ses pieds vont fouler toutes les nations.

C’est bien ce que nous vivons maintenant avec le mondialisme, des francs-maçons notoires comme Jacques Attali qui « prophétise » l’avènement d’un gouvernement mondial. C’est bien dans ce cadre mondialiste que l’inénarrable Klaus Schwab du Forum économique mondial, tout en se vantant d’avoir placé à la tête de pays ses « Young Global Leaders », notamment en France et au Canada, annonce que sa prétendue quatrième révolution industrielle (quatrième comme le quatrième royaume et la quatrième bête, quelle coïncidence!) aboutira à fusionner les sphères physique, biologique et digitale en l’homme. Son conseiller Noah Harari, qui ne perd jamais une occasion de moquer le Dieu révélé dans la Bible, a écrit un livre intitulé « homo deus », l’homme-dieu. Dans le sillage du « transhumanisme », ces gens osent en effet proférer que, Dieu étant créateur, puisqu’ils vont recréer l’homme, ils sont des dieux.

Il y a là bien des éléments qui nous rappellent fortement cette bête qui blasphème et prononce des paroles arrogantes contre le Très-Haut.

 

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Si le mélange de fer et d’argile dans les pieds du colosse est expliqué en Daniel 2:41 par la division du quatrième royaume, son manque d’homogénéité, cela fait aussi penser à cette délirante idée d’améliorer l’homme (« human 2.0 ») en en faisant un mélange de son composant physique actuel, bien représenté par l’argile à partir duquel Dieu façonna le corps d’Adam, et de numérique, qu’évoque le métal froid et rigide qui constitue les jambes du colosse et la quatrième bête elle-même. Bien sûr, on se demande aussi comment une puissance d’idéologie communiste comme la Chine va sincèrement et durablement collaborer avec un capitalisme financier international dont l’épicentre actuel est les Etats-Unis, même si la poignée de ploutocrates qui l’incarne n’a ni attachement, ni loyauté à l’égard d’un quelconque Etat ou d’une quelconque nation. Le fer et l’argile, c’est aussi ce mariage de carpes et de lapins.

Enfin, les chérubins dans la vision d’Ezechiel ont tous une face d’homme de même que les quatre « vivants » de l’Apocalypse. En regard, la quatrième bête est un monstre. On pourrait dire le contraire de l’homme créé à l’image de Dieu.

 

CONCLUSION

 

Le colosse est la bête issue de la mer d’Apocalypse 13. La mer représentait les ténèbres dans le symbolisme hébreu et c’est aussi pour cela que Jésus donna le signe de marcher sur les eaux du Lac de Tibériade, manifestant ainsi que le royaume des ténèbres n’a pas prise sur Lui.

 

C’est naturellement satan qui dirige tout cela. La bête tire son pouvoir de lui comme le dit Apocalypse 13:2 :  « Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité ». Le colosse est l’image de la bête que satan va animer (Apocalypse 13:15). Elle prendra vie. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une statue physique d’or, d’argent, de bronze et de fer mais d’une alliance spirituelle démoniaque.

 

Cette alliance est aussi une contrefaçon satanique de Dieu en ce qu’Il Se manifeste de trois façons, comme un concepteur de Qui tout tire son existence (« Je suis »), comme une voix créatrice qui vint habiter chair d’homme à un moment de l’histoire et comme un esprit qui insuffle la vie mais aussi la sanctification. On peut utiliser le mot « Trinité » tant que l’on comprend par là qu’il s’agit d’un Dieu un et pas d’une triade de dieux. Dans notre humanité, nous sommes corps, âme et esprit mais bien un seul sujet.

 

La contrefaçon de la Trinité entendue ainsi se traduit donc par une bête qui monte de la terre (« ek tês gês ». En grec, elle sort de la terre. Cela n’est pas sans rappeler le psaume 10 de David, la malédiction des hommes qui se font prédateurs des autres hommes et qui se termine ainsi au verset 18 « afin que l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi, « min haarets ». On note que ce n’est pas le mot « terre » dans le sens de « humus », « adama », qui est employé). Elle a deux cornes comme un agneau (Apocalypse 13:11) mais ce n’est pas l’agneau de Dieu, la Parole incarnée du Dieu vivant. Non, la parole de la bête issue de la terre est celle du dragon. Il s’agit d’une contrefaçon du Fils. C’est le fils de la perdition. Cette bête qui monte de la terre aux cornes d’agneau symbolise un humain qui dirigera l’humanité perdue dans la dernière grande rébellion contre le Dieu vivant : elle est l’incarnation de l’antichrist.

 

La bête issue de la mer, le colosse, est une principauté spirituelle qui contrefait le Saint Esprit de Dieu. Elle engloutit Son miel comme l’ours en est notamment le signe. Les quatre métaux qui composent le colosse sont détournement de ce que le Roi David mit à part pour glorifier son Créateur : « Voici, par mes efforts, j’ai préparé pour la maison de l’Éternel cent mille talents d’or, un million de talents d’argent, et une quantité d’airain et de fer qu’il n’est pas possible de peser, car il y en a en abondance » (1 Chroniques 22:14).

Et l’argile qui se mêle au fer dans les pieds du colosse est aussi signe du lien entre la bête issue de la mer et la bête issue de la terre incarnée dans l’argile dont est fait tout fils d’Adam.

 

Et satan, le chef de la conspiration représenté par le dragon, usurpe l’adoration de toute la terre (Apocalypse 13:4) prenant la place du Père dans le cerveau des perdus.

 

En effet, satan ambitionne d’usurper la place de Dieu. Toutefois, il n’est pas créateur. Il ne peut que capter, détourner, contrefaire ce que Dieu a créé ; imiter et singer ce que Dieu est. C’est pourquoi il ruse d’une apparence trinitaire et prépare son incarnation diabolique dans l’antichrist : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4).

 

Soyons bien conscients que c’est tout cela que nous avons maintenant face à nous. Ce colosse, c’est le système capitaliste marchand mondial de Babylone la grande du chapitre 18 de l’Apocalypse et sa pharmacie trompeuse (le mot « pharmakeia » utilisé en Apocalypse 18:23 est à lui seul une révélation puisqu’il veut dire à la fois « pharmacie » comme nous le comprenons couramment mais aussi « sorcellerie », « sortilège », ce que c’est en réalité quand on a pris conscience que ses ingrédients sont notamment des fœtus humains avortés, « sacrifiés » (cf. HEK 293, human embryo kidneys) et des poisons (mercure, sels d’aluminium, formaldéhyde, etc.) mais adulée comme « le sauveur » ; l’esprit de repaganisation et d’antisémitisme

(qui n’est en fait que l’expression de l’aversion pour le Dieu d’Israël) représenté par la Perse/Iran ; l’idolâtrie de l’homme, la perversion et la stérilité sexuelles représentées par la Grèce/l’Occident et le mondialisme transhumaniste figuré par un monstre métallique froid qui, aujourd’hui, sous nos yeux, déploie toute sa négation violente et destructrice de l’humanité créée à l’image de Dieu.

 

Toutefois comme une seule des cinq pierres de David (cinq comme les livres de la Torah) terrassa le colosse Goliath, le colosse aux pieds d’argile va être pulvérisé par une pierre qui se détache de la montagne de Dieu, une pierre rejetée des bâtisseurs mais qui est cependant la pierre d’angle :

« Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une aire en été; le vent les emporta, et nulle trace n’en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre » (Daniel 2:34-35 ».

Cela se produira dans le temps (au singulier) de ces rois (Apocalypse 2:44). Ceci confirme qu’il s’agit de l’exercice simultané, concomitant, de la puissance oppressive de principautés démoniaques.

 

Mais, l’excellente nouvelle, c’est que, après l’anéantissement des quatre royaumes démoniaques sera instauré un cinquième royaume : « le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44).

Ce cinquième royaume (cinq comme les livres de la Torah selon que Jésus a dit « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé » (Mat. 5:17-18)), lui, subsistera éternellement. Il sera l’exaucement de la prière que notre Seigneur nous a enseignée : « Que ton règne vienne ».

 

Comment traverser ce temps de mise à l’épreuve, de guerre spirituelle dont le paroxysme devrait durer trois ans et demi (« et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps (Daniel 7:25) ; et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois » (Apocalypse 13:5) ?

« Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton coeur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux » (Deutéronome 6 :6-8).

Par ces mots, Dieu commanda que Ses commandements soient gravés dans la pensée des Hébreux (comme des fronteaux entre leurs yeux) et gouvernent leurs actions (comme un signe sur tes mains). Il n’en va pas autrement de nous. C’est l’antidote la plus efficace à la marque de la bête qui déterminera la pensée et les actes des perdus : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13:16-17).

 

« Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans Ma parole, vous êtes vraiment Mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32).

 

Nous aspirons à la Liberté. Or, elle est dans la Vérité et celle-ci est elle-même la personne du Christ (« Je suis la voie, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Et la Vérité est la Parole : »[Père], sanctifie-les par Ta vérité: Ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Et la Parole est Jésus en personne « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1).

 

L’anti-antichrist n’est nul autre que le Christ ! Ayons pleine foi en Lui. SOLI DEO GLORIA !