Terrible image de la destruction de la synagogue de Neve Dekalim
Il y a 13 ans, le 17 août 2005, nous arrivions en Israël, montant la route vers Jérusalem où se levait le soleil ; quand nous avions quitté Paris, le soleil se couchait. Tout un symbole.
Curieusement à la douane, les gens nous regardaient, souriant – Sophie était habillée tout en orange. Nous avons alors appris que la couleur orange était celle des partisans du Goush Katif, en faveur des pionniers juifs qui avaient fait de la Bande de sable de Gaza, un vrai verger!
Il n’y a pas de hasard en Israël.
Ce 17 août 2005 était le jour où des milliers de familles juives ont été expulsées par la force, par l’armée israélienne – un jour terrible qui a laissé de graves blessures dans les coeurs, des blessures non encore guéries aujourd’hui. Pressé par les nations, le Premier Ministre de l’époque Ariel Sharon, défenseur des implantations, avait décidé ce retrait unilatéral des 21 villages établis sur cette Bande côtière, affirmant « que ce plan permettrait d’améliorer la sécurité d’Israël et de respecter les lois internationales, en l’absence de négociations politiques pour mettre fin au conflit israélo-palestinien ».
Ce « jour de désengagement » était le 12 Av 5765, autant dire pas loin du 9 Av, « jour de catastrophe » en Israël, en triste souvenir de la double destruction du Temple. Cette expulsion est une pierre noire dans l’histoire moderne d’Israël – cela a été dévastateur pour le pays, qui était loin d’être d’accord :
– Le 9 juin, un sondage réalisé par une chaîne de télévision montre que ce plan n’est soutenu que par la moitié de la population.
Le 7 août, Benjamin Netanyahu remet sa démission afin de dénoncer un plan qu’il juge » aveugle dans le temps « .
– Le 10 août, à l’appel de chefs religieux environ 2 500 personnes se réunissent au Kotel.
– Le 11 août, 3 000 personnes se réunissent à Tel-Aviv sur la place Rabin pour protester contre le plan de désengagement. (wikipedia)
Y a-t-il quelque chose de positif dans ce retrait unilatéral du Goush Katif ?… Aucun, si ce n’est que c’est « une leçon » pour fermer la porte à tout autre retrait. Au contraire de la volonté du gouvernement désirant montrer son désir de paix, la réponse a été le terrorisme installé à Gaza.
La paix ne viendra pas en cédant la terre, et l’on voit combien Gaza est un lieu maudit ; une population arabe est tenue en otage par les terroristes du Hamas.
Depuis des mois maintenant, les Palestiniens de Gaza tiennent tête à Tsahal ; avec leurs cerf-volants diaboliques et leur bombes incendiaires, 1 400 feux ont été allumés autour des villages israéliens, plus de 7 500 hectares de champs et bois ont été dévastés… sans que l’Occident ne réagisse ou proteste contre ce terrorisme pervers.
Alors oui à la Loi « Etat-nation » !
Lorsque l’on voit cette hostilité des nations à l’encontre d’Israël, celle des Musulmans et même des députés arabes israéliens à la Knesset, on ne peut qu’applaudir cette Loi qui déclare, comme l’ont voulu David Ben Gourion et Théodore Herzl ou encore le rav Kook, un Etat sioniste juif.
Emmanuel Navon, politologue israélien francophone, a écrit un texte dont voici des extraits :
» La loi comporte onze articles. Elle définit Israël comme l’État-nation du peuple juif et codifie l’hymne national, le drapeau, la langue officielle, les fêtes nationales et le lien entre Israël et la Diaspora. Mis à part la question de la Diaspora, la nouvelle loi ne
diffère en rien des Constitutions de la plupart des pays européens…
… La loi Israël « État-nation » ne discrimine pas les Druzes ou autres minorités. Ayoub Kara, le ministre israélien de la Communication, est druze. Il a voté en faveur de la loi parce que, a-t-il expliqué, « si l’État juif n’existait pas, nous autres, Druzes, serions massacrés comme en Syrie. C’est grâce aux Juifs que nous sommes libres ».
… cette loi était-elle nécessaire ? Oui, elle l’était pour contrecarrer l’activisme judiciaire. Ces deux dernières décennies, la Cour suprême d’Israël a étendu ses pouvoirs en s’attribuant le droit d’abroger a posteriori des lois qui contredisent à ses yeux les lois fondamentales ; en annulant le principe de locus standi ; et en décrétant que tous les pourvois en cassation sont recevables (même pour des questions non juridiques). C’est ainsi que des ONG (souvent financées par les gouvernements européens) ont transposé leur activisme politique au terrain juridique en faisant bloquer des décisions gouvernementales et en faisant abroger des lois » …
… Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes fut reconnu comme universel par la Société des nations après la Première Guerre mondiale. Ce droit s’applique au peuple juif.
Ceux qui remettent en cause aujourd’hui la légitimité de l’État-nation se doivent d’appliquer leur logique à tous les États-nations, et pas seulement à l’État-nation des Juifs. Et ceux qui veulent remettre en cause le droit des Juifs à disposer d’eux-mêmes ne peuvent désormais plus le faire par voie juridique » (voir le texte entier sur « Reseau actu »)
Alors que l’Europe est en train de perdre son identité (une Europe nourrie de civilisation judéo-chrétienne), sous l’instigation du milliardaire Georges Soros, ami de Obama et de Hillary Clinton, ayant pour but de déstabiliser l’Europe et abolir les frontières, il est bon de voir qu’Israël demeure ferme dans son identité, en étant un refuge contre l’islam qui gangrène l’Occident. En tant que chrétiens, nous ne pouvons que féliciter Binyamin Netanyahou et son équipe pour cette Loi, et prier pour leur protection.
Les prophéties s’accomplissent en faveur d’Israël, et en faveur du monde au travers d’Israël (voir l’accomplissement de trois d’entre elles – infochretienne.com), et nous entrevoyons la fin des temps. Il est temps de savoir dans quel camp l’on se trouve.
« Pour l’amour de Sion, je ne me tairai point, pour l’amour de Jérusalem, je ne prendrai point de repos jusqu’à ce que son salut paraisse, et sa délivrance comme un flambeau qui s’allume. Alors les nations verront ton salut, et tous les rois ta gloire ! » – Esaïe 62
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