Source : levangile.com
Publié le 21 mai 2011 par Thomas
Sous l’ancienne alliance le peuple de Dieu avait des prêtres en la personne des sacrificateurs, c’est-à -dire qu’il s’adressait à Dieu par l’entremise de ces serviteurs de Dieu. C’est eux par exemple qui présentaient les sacrifices que le peuple apportait devant Dieu, qui demandaient à Dieu de porter un regard favorable sur ses offrandes, bref ils intercédaient pour eux.
La prêtrise n’est plus, depuis le sacrifice de Jésus, la Bible dit que Jésus a fait de nous des sacrificateurs pour Dieu. Nous sommes tous en mesure de jouer le rôle que les sacrificateurs de l’époque jouaient pour le peuple.
2 Chronique 30.17-19 Comme il y avait dans l’assemblée beaucoup de gens qui ne s’étaient pas sanctifiés, les Lévites se chargèrent d’immoler les victimes de la Pâque pour tous ceux qui n’étaient pas purs, afin de les consacrer à l’Eternel. 18 Car une grande partie du peuple, beaucoup de ceux d’Ephraïm, de Manassé, d’Issacar et de Zabulon, ne s’étaient pas purifiés, et ils mangèrent la Pâque sans se conformer à ce qui est écrit. Mais Ezéchias pria pour eux, en disant : Veuille l’Eternel, qui est bon, pardonner 19 à tous ceux qui ont appliqué leur cœur à chercher Dieu, l’Eternel, le Dieu de leurs pères, quoiqu’ils n’aient pas pratiqué la sainte purification !
Voici un exemple concret qui doit nous parler, dans l’église, notre famille, notre entourage, nous avons de nombreuses personnes qui ne sont pas prêtes pour diverses raisons à rendre un culte à Dieu. Que ce soit ponctuellement, sous le poids du chagrin, de la maladie, ou parce qu’ils ne connaissent pas Dieu, de nombreuses personnes ont besoin de nous. Ces personnes ont besoin de quelqu’un qui viennent se substituer à eux devant Dieu.
Intercéder c’est se mettre entre Dieu et la personne pour laquelle on intercède, c’est parler à sa place, en son nom. Le moteur de l’intercession est un très grand et véritable amour, il faut que Dieu nous saisisse en faveur de cette personne, c’est comme cela que Dieu nous donne à cœur quelqu’un pour qu’on intercède pour lui.
L’exemple d’Abigaïl, la femme qui sauve son mari
1 Samuel 25.2 Il y avait à Maon un homme fort riche, possédant des biens à Carmel ; il avait trois mille brebis et mille chèvres, et il se trouvait à Carmel pour la tonte de ses brebis. 3 Le nom de cet homme était Nabal (sot, insensé, rustre), et sa femme s’appelait Abigaïl (mon père est joie); c’était une femme de bon sens et belle de figure, mais l’homme était dur et méchant dans ses actions. Il descendait de Caleb. 4 David apprit au désert que Nabal tondait ses brebis. 5 Il envoya vers lui dix jeunes gens, auxquels il dit : Montez à Carmel, et allez auprès de Nabal. Vous le saluerez en mon nom, 6 et vous lui parlerez ainsi : Pour la vie sois en paix, et que la paix soit avec ta maison et tout ce qui t’appartient ! 7 Et maintenant, j’ai appris que tu as les tondeurs. Or tes bergers ont été avec nous ; nous ne leur avons fait aucun outrage, et rien ne leur a été enlevé pendant tout le temps qu’ils ont été à Carmel. 8 Demande-le à tes serviteurs, et ils te le diront. Que ces jeunes gens trouvent donc grâce à tes yeux, puisque nous venons dans un jour de joie. Donne donc, je te prie, à tes serviteurs et à ton fils David (David fait très attention aux formes) ce qui se trouvera sous ta main.
9 Lorsque les gens de David furent arrivés, ils répétèrent à Nabal toutes ces paroles, au nom de David. Puis ils se turent. 10 Nabal répondit aux serviteurs de David : Qui est David, et qui est le fils d’Isaï ? Il y a aujourd’hui beaucoup de serviteurs (d’esclaves) qui s’échappent d’auprès de leurs maîtres (Saül, David était en effet en fuite). 11 Et je prendrais mon pain, mon eau, et mon bétail que j’ai tué pour mes tondeurs, et je les donnerais à des gens qui sont je ne sais d’où (des vas-nu-pied, des clochards) ? 12 Les gens de David rebroussèrent chemin ; ils s’en retournèrent, et redirent, à leur arrivée, toutes ces paroles à David. 13 Alors David dit à ses gens : Que chacun de vous ceigne son épée (cet homme fidèle à son nom à agit en insensé, il a provoqué la colère du Roi) ! Et ils ceignirent chacun leur épée. David aussi ceignit son épée, et environ quatre cents hommes montèrent à sa suite. Il en resta deux cents près des bagages.
14 Un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, femme de Nabal : Voici, David a envoyé du désert des messagers pour saluer notre maître, qui les a rudoyés. 15 Et pourtant ces gens ont été très bons pour nous ; ils ne nous ont fait aucun outrage, et rien ne nous a été enlevé, tout le temps que nous avons été avec eux lorsque nous étions dans les champs. 16 Ils nous ont nuit et jour servi de muraille (voilà pourquoi David se sentait en droit d’envoyer des gens demander à manger), tout le temps que nous avons été avec eux, faisant paître les troupeaux. 17 Sache maintenant et vois ce que tu as à faire, car la perte de notre maître et de toute sa maison est résolue, et il est si méchant qu’on n’ose lui parler (quel malheur, cet homme par sa bêtise et sa méchanceté attire la ruine et la colère du roi sur sa famille !). 18 Abigaïl prit aussitôt deux cents pains, deux outres de vin, cinq pièces de bétail apprêtées, cinq mesures de grain rôti, cent masses de raisins secs, et deux cents de figues sèches. Elle les mit sur des ânes (quelle expédition !), 19 et elle dit à ses serviteurs : Passez devant moi, je vais vous suivre. Elle ne dit rien à Nabal, son mari (elle ne cherche pas à le raisonner, elle préfère intercéder pour lui). 20 Montée sur un âne, elle descendit la montagne par un chemin couvert ; et voici, David et ses gens descendaient en face d’elle, en sorte qu’elle les rencontra. 21 David avait dit : C’est bien en vain que j’ai gardé tout ce que cet homme a dans le désert, et que rien n’a été enlevé de tout ce qu’il possède ; il m’a rendu le mal pour le bien. 22 Que Dieu traite son serviteur David dans toute sa rigueur, si je laisse subsister jusqu’à la lumière du matin qui que ce soit de tout ce qui appartient à Nabal ! 23 Lorsque Abigaïl aperçut David, elle descendit rapidement de l’âne, tomba sur sa face en présence de David, et se prosterna contre terre.
Abigaïl commence son intercession
* elle vient se jeter au pied du roi
* prend la faute sur elle, s’identifie au péché de son mari
* demande pardon à la place de son mari, se repend à sa place
* ne nie pas, ni ne minimise la faute de son mari
* rappelle la parole de Dieu pour son cas, c’est-à -dire que Dieu ne permettrait pas que des innocents souffrent de la folie de Nabal.
* rappelle les promesses que Dieu a faites à David
24 Puis, se jetant à ses pieds, elle dit : A moi la faute, mon seigneur ! Permets à ta servante de parler à tes oreilles, et écoute les paroles de ta servante. 25 Que mon seigneur ne prenne pas garde à ce méchant homme, à Nabal, car il est comme son nom ; Nabal est son nom, et il y a chez lui de la folie. Et moi, ta servante, je n’ai pas vu les gens que mon seigneur a envoyés. 26 Maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l’Eternel est vivant et que ton âme est vivante, c’est l’Eternel qui t’a empêché de répandre le sang et qui a retenu ta main. Que tes ennemis, que ceux qui veulent du mal à mon seigneur soient comme Nabal ! 27 Accepte ce présent que ta servante apporte à mon seigneur, et qu’il soit distribué aux gens qui marchent à la suite de mon seigneur. 28 Pardonne, je te prie, la faute de ta servante, car l’Eternel fera à mon seigneur une maison stable ; pardonne, car mon seigneur soutient les guerres de l’Eternel, et la méchanceté ne se trouvera jamais en toi. 29 S’il s’élève quelqu’un qui te poursuive et qui en veuille à ta vie, l’âme de mon seigneur sera liée dans le faisceau des vivants auprès de l’Eternel, ton Dieu, et il lancera du creux de la fronde l’âme de tes ennemis. 30 Lorsque l’Eternel aura fait à mon seigneur tout le bien qu’il t’a annoncé, et qu’il t’aura établi chef sur Israël, 31 mon seigneur n’aura ni remords ni souffrance de cœur pour avoir répandu le sang inutilement et pour s’être vengé lui-même. Et lorsque l’Eternel aura fait du bien à mon seigneur, souviens-toi de ta servante.
L’accueil du roi à cette intercession
Le Roi est heureux d’avoir trouvé quelqu’un d’aussi sage pour l’arrêter dans sa colère. À de nombreuses reprises Dieu s’est cherché des hommes et femmes qui comme Abigaïl intercède pour sauver, une famille, un peuple, une nation !
32 David dit à Abigaïl : Béni soit l’Eternel, le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée aujourd’hui à ma rencontre ! 33 Béni soit ton bon sens, et bénie sois-tu, toi qui m’as empêché en ce jour de répandre le sang, et qui as retenu ma main ! 34 Mais l’Eternel, le Dieu d’Israël, qui m’a empêché de te faire du mal, est vivant ! si tu ne t’étais hâtée de venir au-devant de moi, il ne serait resté qui que ce soit à Nabal, d’ici à la lumière du matin. 35 Et David prit de la main d’Abigaïl ce qu’elle lui avait apporté, et lui dit : Monte en paix dans ta maison ; vois, j’ai écouté ta voix, et je t’ai favorablement accueillie.
L’intercession, et après ?
De retour, Abigaïl a la sagesse de rien dire à Nabal, elle attend le moment opportun pour lui en parler. Ce n’est pas précisé mais je pense qu’elle a du lui dire avec douceur ce qui s’était passé, je ne pense pas qu’elle l’a » incendié « , elle le connaissait et savait y faire. Abigaïl la femme qui sauve son mari ! Il n’empêche, il faut comprendre que l’intercession à ses limites on ne peut sauver quelqu’un » malgré lui » ! Il viendra un temps ou chacun rendra compte pour ses propres œuvres, l’intercession ne pourra plus rien à se moment, ou plutôt ceux qui auront accepté Jésus pourront compter sur son intercession auprès de Dieu.
36 Abigaïl arriva auprès de Nabal. Et voici, il faisait dans sa maison un festin comme un festin de roi ; il avait le cœur joyeux, et il était complètement dans l’ivresse. Elle ne lui dit aucune chose, petite ou grande, jusqu’à la lumière du matin. 37 Mais le matin, l’ivresse de Nabal s’étant dissipée, sa femme lui raconta ce qui s’était passé. Le cœur de Nabal reçut un coup mortel, et devint comme une pierre. 38 Environ dix jours après, l’Eternel frappa Nabal, et il mourut.
Abigaïl, un exemple pour nous
Et enfin, par la suite, frappé par sa sagesse, son attitude et sa consécration, David prend Abigaïl pour épouse.
Le Roi des rois cherche une épouse au cœur disposé pour intercéder pour les autres, pour la ville, pour notre famille, pour les inconvertis etc.
Nous pourrions aussi prendre l’exemple de Moïse qui préfigure le sacrifice de Jésus en offrant lui -même son nom sur le livre de vie à la place du peuple quand il s’était prostitué avec le veau d’or alors qu’il était monté dans la présence de Dieu sur la montagne (cf. Exode 32.32). Ou Néhémie, Daniel et Jérémie plaidant coupables pour Israël !
Est-ce que dans l’autre sens, ça fonctionne. Dans l’application de se texte, mais le mari et l’épouse inversés ?
Evidemment !!!! Et même pour demander pardon pour leurs ancêtres quand nécessaire .. (ex Dan 9, Esdras 9; Néh 9)
C-à -d prendre ces péchés de comportement ainsi que les péchés de ces ancêtre sur moi ?
Comme si c’était les miens, et de demander pardon a Dieu pour cela ?
Mais oui !!! c’est totalement biblique. Jésus lui a porté TOUS nos péchés et s’est fait péché pour nous: il est notre Maître !
Tu trouveras toutes les explications dans mes enseignements sur les liens ancestraux (audio ou vidéo)
Mais alors je n’ai pas a les prendres sur moi, s’il a porté tous nos péchés et s’est fait péchés pour nous ? J’ai du mal a comprendre.
Frank, il y a des heures et des heures enseignements là dessus, simplement sur ce blog (et d’autres aussi ): « délivrance des liens ancestraux », ou « sortir des malédictions ancestrales »… Commence par là , par respect, par faim de la vérité, et si tu as faim de connaître la réponse… J’espère que tu l’as, alors le Saint-Esprit te convaincra, non par les vidéos ou audios, mais par sa Parole ….
… Juste une question pour te mettre sur la voie: JÉSUS A-T-IL PORTÉ TOUTES NOS MALADIES OU NON ??? Alors pourquoi le NT dit de prier pour les malades, de les oindre d’huile, de leur imposer les mains,,etc…
cela veut-il dire que Jésus n’a pas tout accompli, ou simplement cela veut -il dire que nous ne comprenons pas que nous avons aussi notre part à faire ?????
J’ai passé tant de milliers d’heures à expliquer cela, Bible en main, avec enseignement gratuits à dispo, livres en pagaille, articles, commentaires, si bien que je suis toujours accablée devant ce genre de question: QUE DOIT-ON FAIRE POUR QUE LES CHRÉTIENS OUVRENT LA BIBLE, L’ÉTUDIENT, L’ENTENDENT ET LA METTENT EN PRATIQUE ?????
Hé, vous, les Chrétiens fast food !!!
Je ne sais pas, Frank, si tu en fais partie, et bien sûr j’espère que non, mais sache que j’ai passé des milliers d’heures dans la Bible, en pleurant devant le Saint- Esprit, pour en comprendre des miettes de la parole, car ces miettes étaient des trésors incommensurables, je continue à quémander chaque jour encore et encore des miettes, depuis des décennies, et je suis toujours ahurie de voir des personnes vouloir des réponses fast foood, sans chercher au moins à écouter quelques enseignements et à sonder la bible…
Je pense que la signalétique de tout chrétien né de nouveau c’est cette soif des Écritures et la soif des révélations qu’elle donne à ceux qui aiment Jésus.
Des réponses fast-food ne te donneront AUCUNE PUISSANCE… seule la Parole de Dieu, méditée nuit et jour, recèle de la puissance de révélation, de guérison, de délivrance et de miracles !
Où sont les chrétiens non « fast food « … ?
J’en cherche… Dieu aussi, certainement , et des milliards de fois plus que moi !
Franck, j’espère que tu fais partie de ceux qui sondent les écritures à la recherche des perles de révélations: il y en a des milliards… et, je suppose, des milliards de milliards de milliards…
Mais commence déjà par demander au saint-Esprit: enseigne – moi ! Et rien en t’interdis d’aller chercher aussi des réponses chez ceux qui ont sondé les Ecritures;;;Après, tu soumets tout au Saint -Esprit !
super article,c’est ausi ça prendre le fardeau de Dieu….merci
Article très intéressant. Il est vrai que dans beaucoup de ménages, c’est la femme qui intercède pour son mari, par exemple pour sa conversion.
Mais je connais aussi un cas où c’est le mari qui intercède pour la conversion de sa femme depuis plus de vingt ans.
Il faut reconnaître que ce sont des cas plus rares.
Ce message me touche.
Je vois en David protégeant les tondeurs de Nabal l’image de Christ qui nous bénit et nous protège du danger chaque jour.
Je vois en les serviteurs de David demandant un peu à manger à Nabal, l’image de Christ réclamant en retour notre générosité comme il le décrit dans Matthieu 25: 34-46.
Ce message me parle et je prie pour que comme Abigaïl, jamais je ne laisse passer l’occasion d’accueillir avec honneur le roi, quelque sois l’apparence qu’il prend.
Je ne veux pas envahir ce blog avec de long articles …..ils sont cependant si précieux à mes yeux dans l’appel criant qu’ils renferment de Esprit de Dieu à une consécration urgente ,radicale et passionnée à fortiori alors que le Seigneur est à la porte,appel largement relayé sur ce blog et semble il confirmé dans le cœurs de maints croyants aux cœurs plus ou moins récemment chamboulés en ce sens et sans connexion préméditée.
L’Homme Pieux Pleure
Par Thomas Watson
« Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse. Celui qui CONTINUE à avancer en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. » (Psaumes 16:5,6).
Christ appelle Son épouse Sa » colombe » (Cantiques des cantiques 2:14). La colombe est une créature qui pleure. La grâce dissout et liquéfie l’âme, provoquant un dégel spirituel. Le chagrin du cœur use le visage (Psaume 31:9). Un cœur pieux se met en peine de ce qu’il n’est pas plus saint. Le fait qu’il ne parvient pas à la hauteur des préceptes et des normes que Dieu a établis le trouble. » Je devrais « , se dit-il, » aimer le Seigneur de tout mon cœur « . Mais combien mon amour est déficient ! Combien je suis loin d’être ce que je devrais être, non, de ce que j’aurais dû être !
Un homme pieux quelquefois pleure du fait de ressentir l’amour de Dieu. L’or est parmi les métaux celui qui est le plus fin et le plus solide, et cependant il fond en peu de temps dans le feu. Les cœurs gracieux, qui sont des cœurs en or, sont ceux qui fondent le plus rapidement dans les larmes par le feu de l’amour de Dieu. J’ai connu un saint homme, qui marchait dans son jardin et répandait d’abondantes larmes lorsqu’un ami tomba sur lui accidentellement et lui demanda pourquoi il pleurait. Il éclata dans cette expressions pleine de passion : » Oh, l’amour de Christ, l’amour de Christ ! « Ainsi, nous avons vu le nuage fondu dans l’eau par les rayons de soleil.
Un homme pieux pleure parce que les péchés qu’il commet sont en quelque sorte pires que les péchés des autres. Le péché d’une personne justifiée est très odieux. Le péché d’une personne justifiée est odieux, parce que c’est un péché cruel (1 Rois 11:9). Le reniement par Pierre de Christ était un péché contre l’amour. Christ l’avait enrôlé parmi les apôtres. Il l’avait emmené sur la Montagne de la Transfiguration et lui avait montré la gloire du ciel dans une vision. Cependant, malgré toute cette miséricorde, ce fut par pure ingratitude qu’il allait plus tard renier Christ. Ceci le fit sortir en » pleurant amèrement » (Matthieu 26:75). Il se baptisa, pour ainsi dire, dans ses propres larmes.
Les péchés des hommes pieux les rapprochent du cœur de Dieu. Les péchés des autres irritent le Seigneur; les péchés de l’homme pieux Le chagrinent. Les péchés des méchants percent le côté de Christ, les péchés des hommes pieux blessent Son cœur. Le manque d’attention d’une épouse touche de plus près le cœur de son mari.
Comme ils sont loin de la piété ceux qui ne versent guère des larmes pour le péché ! S’ils perdent un être proche, ils pleurent, mais bien qu’ils soient en danger de perdre Dieu et leur âme, ils ne pleurent pas. Combien peu savent ce que c’est qu’être en agonie pour le péché ou ce que signifie un cœur brisé ! Leurs yeux ne sont pas comme les » étangs de Hesbon « , pleins d’eau (Cantique des cantiques 7:4), mais plutôt comme les montagnes de Guilboa, sur lesquelles ne repose pas de rosée (2 Samuel 1:21).
D’autres, s’ils versent de temps en temps une larme, ne s’améliorent pourtant pas. Ils continuent dans la méchanceté, et ne submergent pas leurs péchés dans les larmes. Efforçons-nous d’atteindre cette caractéristique divine : être des hommes qui pleurent. C’est là » une repentance dont on ne se repent pas » (2 Corinthiens 7:10). On rapporte de Mr. Bradford, le martyr, qu’il était un esprit en fusion; il pouvait à peine s’asseoir pour prendre son repas que des larmes coulaient sur ses joues. Il y a deux eaux pour faire partir le péché : le sang et les larmes. Le sang de Christ fait partir la culpabilité du péché ; les larmes font partir la souillure.
Les larmes de repentance sont précieuses. Dieu les garde dans Son outre (Psaumes 56:8). Elles embellissent. Une larme dans l’œil est plus décorative qu’un anneau autour d’un doigt. L’huile fait briller le visage (Psaumes 104:15). Les larmes font briller le cœur; les larmes consolent. La gaieté du pécheur tourne en mélancolie. La désolation d’un saint devient une musique. La repentance peut être comparée à de la myrrhe qui, bien qu’amère au goût, rafraîchit l’esprit. La repentance peut sembler amère pour les personnes charnelles, mais est des plus rafraîchissantes pour celles qui sont spirituelles. L’huile qui se mélange est utile aux sceaux. Une âme qui se mélange convient pour être marquée du tampon de toutes les bénédictions célestes.
Donnons à Christ l’eau de nos larmes et Il nous donnera le vin de Son Sang !
Les Conditions Indispensables du Réveil
Par Jonathan Goforth
« Frères, l’Esprit de Dieu est toujours avec nous. La Pentecôte est à notre portée. Si le Réveil nous est refusé, c’est qu’une idole est encore adorée en cachette; c’est que nous mettons notre confiance dans les plans humains. Nous nous refusons à croire cette vérité immuable : « Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par MON ESPRIT, dit l’ETERNEL DES ARMEES » (Zacharie 4/6).’ – Jonathan Goforth
Un missionnaire me dit un jour, comme en guise d’excuse : « J’ai toujours désiré un Réveil, mais ma station est si loin de tout, que je n’ai jamais pu y faire venir un évangéliste ». Comme si l’Esprit de Dieu n’agissait que par quelques privilégiés! Finney croyait que tout groupe de chrétiens qui fait de cœur et sans réserve la volonté de Dieu, pouvait avoir un Réveil.
En lisant la Parole de Dieu, il nous semble inconcevable que le Saint-Esprit veuille retarder son oeuvre d’un jour. Nous pouvons être sûrs que, quand il ne peut pas déployer sa puissance, c’est toujours parce que l’homme n’a ni la foi, ni l’obéissance voulues. Si Dieu le Saint-Esprit ne glorifie pas Jésus dans le monde aujourd’hui, comme à la Pentecôte, c’est nous qui sommes à blâmer. Après tout, qu’est-ce que le Réveil, sinon l’Esprit de Dieu possédant absolument notre vie? Le Réveil est donc toujours possible quand l’homme se donne entièrement à Dieu. La résistance au Saint-Esprit est le seul péché qui puisse empêcher le Réveil.
Mais sommes-nous prêts à recevoir le Saint-Esprit? Apprécions-nous à leur valeur et le don et le donateur?
Voulez-vous payer le prix d’un Réveil par le Saint-Esprit? Prenez la prière, par exemple. L’histoire des Réveils montre que tous ont été déclenchés par la prière. Cependant n’est-ce pas justement là que beaucoup d’entre nous tremblent et hésitent devant le prix à payer? La Bible ne nous dit pas grand chose de ce qui s’est passé dans la Chambre haute entre l’Ascension et la Pentecôte; mais nous sommes certains que les disciples étaient avares des minutes qu’ils ne passaient pas à genoux.
Que d’interdits, de scories, de déchets à faire disparaître!
Le miracle de la Pentecôte fut la meilleure preuve de l’œuvre de purification qui s’était faite dans la Chambre haute. Nous savons que toutes les effusions du Saint-Esprit ont toujours été étroitement liées à la prière.
« Quand ils eurent prié », nous dit Luc, « le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit » (Actes 4/31).
Le trait le plus saillant du Réveil wesleyen, ce fut l’accent que ses chefs mirent sur la prière. Leur habitude était de prier chaque matin de 4 à 5 heures et de 5 à 6 heures le soir. De grands croyants, William Bramwell par exemple, passaient la moitié de la nuit en prière, puis parcouraient une région, brûlants comme une flamme de feu!
« Quel est le secret du Réveil? » demandait-on à un grand évangéliste. « Il n’y en a pas, répondit-il, il vient toujours en réponse à la prière ».
Nous affirmons aussi que nous ne pouvons pas compter sur un Réveil général, encerclant le globe entier par le Saint-Esprit, à moins de revenir tout d’abord à la Bible. Les doutes émis sur la Parole de Dieu déshonorent absolument son auteur. Quelle douleur doit être la sienne, quand il voit si peu estimé par les hommes le Livre qui seul rend témoignage à son Fils!
Enfin, la grande raison du Réveil doit être le désir d’exalter dans nos cœurs Jésus-Christ comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Le Christ est pareil au Mont Everest, qui domine l’immense plaine. Si nous voulons qu’Il habite en nous, il faut qu’Il prenne toute la place. Toute idole doit être détruite; Isaac, le bien-aimé, doit être placé sur l’autel. Il faut refuser au moi jusqu’à la moindre satisfaction. C’est alors seulement que nous pourrons voir s’ouvrir devant nous les plus vastes horizons.
Y eut-il jamais une occasion pareille à celle qui fut donnée aux conducteurs spirituels de nos Eglises, à la conférence d’Edimbourg en 1910, d’abandonner leurs idoles ecclésiastiques et d’entrer en contact avec les richesses insondables du Christ? Il n’y a jamais eu dans les temps modernes, une réunion ecclésiastique qui ait suscité plus d’espoirs. Des leaders religieux étaient venus de toutes les parties du monde. Plusieurs espéraient qu’une ère nouvelle allait s’ouvrir pour les Missions. Le sujet du dernier jour était : « La Base de l’arrière (The Home Base) ». Ce sujet faisait naître la vision de magnifiques possibilités. Les Eglises des pays chrétiens, fortifiées par le Saint-Esprit, allaient envoyer des hommes qualifiés comme Paul et Barnabas. Avec de telles énormes ressources en argent et en vocations, le monde allait être évangélisé au cours d’une génération.
Hélas! ce n’était qu’un rêve. Je n’ai jamais éprouvé une plus vive déception que ce jour-là ! De tous ceux qui parlèrent à cette grande réunion, trois seulement mirent l’accent sur le Saint-Esprit comme étant le grand facteur de l’évangélisation du monde. A écouter les discours prononcés ce jour-là , on était obligé de conclure, que pour donner l’Evangile aux païens, il suffisait d’avoir une meilleure organisation, des moyens matériels plus perfectionnés, un plus grand nombre de vocations masculines et féminines. Il y avait pourtant des symptômes, dans cette assemblée, qui faisaient prévoir que quelques étincelles de plus auraient suffi pour produire une explosion. Mais non! Il en aurait trop coûté de mettre à bas l’idole ecclésiastique!
Frères, l’Esprit de Dieu est toujours avec nous. La Pentecôte est à notre portée. Si le Réveil nous est refusé, c’est qu’une idole est encore adorée en cachette; c’est que nous mettons notre confiance dans les plans humains. Nous nous refusons à croire cette vérité immuable :
« Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par MON ESPRIT, dit l’ETERNEL DES ARMEES » (Zacharie 4/6).
Hé bien, quand tu nous donnes de la bonne nourriture comme celle-là , ce n’est pas « encombrer le blog, c’est l’enrichir !
Merci …
et encore ceci….
L’Enfantement de l’ me
Par Oswald J. Smith
Est-il possible que nous pleurions sur un enfant qui s’est noyé, mais non pour une âme qui périt? Il n’est pas difficile de pleurer lorsque nous réalisons que notre petit est en train de sombrer en dessous de la surface et que c’est la dernière fois que nous le voyons. L’angoisse est spontanée dans ce cas. Il n’est pas dur non plus d’agoniser lorsque nous voyons le cercueil contenant la personne que nous avons tant aimée, tout ce que nous aimons sur la terre, être transporté hors de la maison.
Oh, non; les larmes sont naturelles dans de telles occasions, n’est-ce pas? Mais, oh, réaliser et savoir que les âmes précieuses, des âmes immortelles, sont en train de périr tout autour de nous, se dirigeant vers la noirceur des ténèbres et du désespoir, perdues éternellement, et cependant ne sentir aucune angoisse, ne verser aucune larmes, ne connaître aucune douleur! Nos cœurs sont donc si froids! Connaissons-nous si peu la compassion de Jésus? Pourtant, Dieu peut nous la donner, et c’est notre faute si nous ne l’avons pas. Jacob, vous vous en souvenez, a lutté jusqu’à ce qu’il emporte la victoire. Mais oh! qui donc le fait aujourd’hui? Qui est-ce qui lutte vraiment dans la prière? Combien, même parmi vos responsables spirituels chrétiens, se satisfont de passer une demi-heure par jour à genoux et se vantent alors du temps qu’ils ont passé avec Dieu!
Nous nous attendons à des résultats extraordinaires, et en effet des résultats extraordinaires sont possibles; des signes et des miracles suivront, mais seulement au travers d’efforts extraordinaires dans le domaine spirituel.
Ainsi, rien de ce qui est dépourvu d’une constante et agonisante intercession en faveur des âmes, pendant des heures entières, des jours et des nuits de prière, ne sera utile. Par conséquent, « Sacrificateurs, ceignez-vous et pleurez! Lamentez-vous, serviteurs de l’autel! Venez, passez la nuit revêtus de sacs, Serviteurs de mon Dieu! Car offrandes et libations ont disparu de la maison de votre Dieu. Publiez un jeûne, une convocation solennelle! Assemblez les vieillards, tous les habitants du pays, Dans la maison de l’Eternel, votre Dieu, Et criez à l’Eternel! «
Oh, oui, Joël connaissait le secret. Mettons donc de côté les autres choses et » crions à Dieu « .
Nous lisons dans les biographies de nos pères, parmi ceux qui eurent le plus de succès dans le travail de gagner des âmes, qu’ils priaient pendant des heures en privé. La question qui se pose est donc celle-ci : Est-il possible que nous obtenions les mêmes résultats sans suivre leur exemple ? Si ce l’est, alors prouvons au monde que nous avons trouvé une meilleure voie, mais si ce ne l’est pas, alors, au nom de Dieu, commençons à suivre l’exemple de ceux qui, par la foi et la patience, ont obtenu la promesse. Nos pères pleuraient et priaient et agonisaient devant le Seigneur pour les pécheurs à sauver, et ne voulaient pas se donner du repos jusqu’à ce qu’ils soient brisés par la Parole de Dieu. C’était le secret de leur puissante réussite. Quand les choses étaient molles et ne bougeaient pas, ils combattaient dans la prière jusqu’à ce que Dieu déversât Son Esprit sur le peuple et les pécheurs étaient convertis.
Priez Sans Cesse!
Par E.M. Bounds
»
L’air n’est pas plus indispensable aux poumons que la prière ne l’est au serviteur de Dieu. C’est pour lui une question de vie ou de mort.
Plus un homme est saint, plus il estime la communion avec Dieu; p Le salut ne fait jamais son chemin dans un coeur qui ne prie pas. Le Saint-Esprit n’habite jamais avec un esprit vagabond et sans prière. Christ n’a rien à faire avec des chrétiens qui ne Le cherchent pas. L’Evangile ne peut être multiplié par un messager qui ne sait pas intercéder.
Paul est une illustration frappante de ces choses. Si quelqu’un pouvait jamais étendre ou faire avancer l’Evangile par le moyen de sa valeur personnelle, de sa capacité intellectuelle, de sa culture, de toutes les grâces reçues, de l’appel de Dieu à l’apostolat, c’était bien Paul; et cependant, n’a-t-il pas été un vivant exemple du fait qu’un serviteur doit être un homme littéralement donné à la prière ?
Aux Ephésiens, il dit :
» Faites en tout temps, par l’Esprit, toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les sains. Priez pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire connaître librement et hardiment le mystère de l’Evangile « .
« Mettez partout les saints en prière » , tel est le fardeau de l’effort apostolique et le secret de ses succès. Jésus-Christ, leur Seigneur, avait, Lui aussi, combattu dans ce sens, aux jours de son ministère terrestre. Alors qu’ému de compassions infinies à la vue des champs prêts à être moissonnés, dont la récolte se perdait par manque d’ouvriers, Il s’était arrêté dans sa propre prière pour réveiller la sensibilité endormie de ses disciples au devoir de cet exercice :
« Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans Sa moisson », leur avait-Il commandé. » Et Il leur dit une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. »
De courtes dévotions sont la ruine d’une profonde piété. Un court temps de prière épuise la vigueur spirituelle, arrête son progrès, sape ses fondations, dessèche la racine, et rend éphémère la vie spirituelle.
Il est vrai que les prières de la Bible sont courtes; c’est du moins ce qui apparaît dans les quelques mots qui en sont rapportés. Mais les hommes de prière de la Bible furent avec Dieu durant de longues et saintes heures de combat.
Le travail spirituel est un travail exigeant, et les hommes ne le font qu’à contre-coeur. Prier, prier véritablement, coûte beaucoup de sérieuse attention et de temps, choses auxquelles la chair et le sang ne trouvent aucune saveur. Nous pouvons nous habituer à nos prières de mendiants, jusqu’au point que cela nous semble bon et normal : c’est une forme décente qui calme notre conscience un opium aux effets mortels. Nous pouvons écourter nos prières, et n’en pas réaliser le péril jusqu’au moment où le bâtiment se lézarde ! De rapides dévotions produisent une foi faible, des convictions faibles, une piété douteuse. Etre petit avec Dieu, c’est être petit pour Dieu. Raccourcir la prière donne aussi un caractère religieux rabougri, mesquin et négligent. Il faut du temps pour que le plein souffle de Dieu pénètre notre esprit. La brièveté coupe le canal qui nous relie à Lui. Cela prend du temps dans le lieu secret pour recevoir une pleine révélation de Dieu par Sa Parole. Le peu de temps et la précipitation en gâtent l’image. .
William Wilberforce disait : » Attendre dans le secret instruit et apporte la victoire. C’est là que nous sommes enseignés. Les plus grandes victoires sont souvent le fruit des plus grandes attentes; attendre jusqu’à ce que les paroles et les plans humains soient anéantis, et que cette patience silencieuse et persévérante remporte la couronne. En appuyant fortement sur cela, Jésus-Christ ne dit-il pas : » Et Dieu ne vengera-t-Il pas Ses élus, qui crient à Lui jour et nuit ? » Il n’y a pas d’arrêt dans cette vie de Christ en moi.
Plus de temps, et des heures matinales de prière, agiront de façon merveilleuse pour réveiller et fortifier une vie spirituelle déchue. Cela se manifestera tout de suite par une vie plus sainte. Une vie chrétienne victorieuse ne serait pas si rare à trouver, ni si difficile à atteindre, si nos prières n’étaient pas si courtes et si précipitées. Le parfum et la douceur de Christ ne seraient pas si étrangers dans nos vies, ni Son héritage si impossible à atteindre, si l’intimité avec Lui était notre vie normale de chrétiens. Nous vivons mesquinement parce que nous prions petitement. une maigre prière ne produit rien. Nous ne pouvons pas employer trop la vraie prière, nous ne pouvons pas utiliser de simulacres dans ce combat. Et si nous voulons expérimenter cet art merveilleux, nous ne nous y donnerons pas un petit peu, de temps à autre. Nous devons exiger pour nous-mêmes les meilleures heures du jour et ou alors, nous ne connaîtrons jamais de prière digne de ce nom.
Notre génération n’est cependant pas portée à la prière. Il existe peu de chrétiens qui prient véritablement. Qui prie comme pria le Seigneur Jésus, alors que, réfugié dans la montagne, » Il passa toute la nuit à prier Dieu » ! Le présent appel à la prière est le plus pressant et le plus puissant que jette le Saint-Esprit à l’Eglise de notre époque. La piété des saints est façonnée, épurée, perfectionnée par la prière. L’Evangile se répand lentement et timidement lorsque les chrétiens ne sont pas en prière et tôt et tard, et longtemps ! A genoux devant leur Bible ouverte, telle est l’attitude des conquérants spirituels.
Où sont les conducteurs qui peuvent enseigner aux chrétiens l’art de prier, et qui sont capables de les mettre au travail ? Savons-nous que nous sommes en train d’éduquer une génération de saints qui ne savent pas prier sans cesse ? d’intercession. Nous ne sommes malheureusement pas une génération de saints qui sait prier ! Or, de tels chrétiens ne sont pas plus qu’une bande de mendiants qui n’a ni l’ardeur ni la beauté ni la puissance de véritables saints ! Qui voudra réparer cette brèche ? Sera le plus grand des Réformateurs et Apôtres celui qui pourra mettre l’Eglise à genoux, dans sa position natale ! (Actes 1-14).
Les capacités naturelles et les avantages de l’éducation n’ont rien à faire en cette matière. Seule la capacité de la foi dans la Parole, celle de la prière, la puissance d’une entière consécration, d’un effacement total de soi, une perte absolue de sa propre vie pour la Gloire de Dieu, une aspiration continuelle et insatiable pour » toute la plénitude de Dieu » dans le Christ, Parole Vivante, telles sont les qualités d’hommes qui pourront mettre l’église en feu pour leur Seigneur et Chef. Cela ne se fera pas d’une manière bruyante ou comédienne, mais avec la chaleur intense et calme du Saint-Esprit, qui fait fondre les c�urs et ressembler à leur Maître. Prions donc avec ardeur pour que les promesses de Dieu à la prière soient plus que réalisées.
Voilà !
Les articles sont mis en réserve.
Ils seront à publier dans les prochains jours.
Merci