L’infographie ci-dessous présente les programmes des 12 candidats à la présidentielle française du 10 avril, classés de Gauche à Droite. Ces programmes sont passés au crible des questions qui préoccupent (et parfois divisent) les Chrétiens.

Mal représentés par des dirigeants qui soutiennent des « puissances de mort » sans s’en douter, les milieux Chrétiens peinent à comprendre les véritables enjeux de notre époque. Depuis l’élection de Donald Trump, le « héraut » du respect de la Vie, puis son éviction suite à une fraude dont il est désormais interdit de parler, depuis les Gilets jaunes et le covid, la fracture s’accentue : les propagandés volontaires, comme les appelait Jacques Ellul, glissent vers le mondialisme et les ténèbres qui l’accompagnent – car il faut bien parler de ténèbres désormais.

Gardons espoir : ils sont les plus nombreux ceux qui ouvrent les yeux et n’ont pas honte d’affirmer leur soutien aux candidats souverainistes. Ils songent à former un « Tea Party » à la française (en plus structuré), pendant que les suppôts du diable installent son programme dès qu’ils en ont le pouvoir. Vous le verrez sur le tableau ci-dessous, les candidats souverainistes sont les seuls qui offrent une garantie certaine de limiter la corruption expresse dans laquelle s’est engagé l’Occident. Ils y ont bien réussi au Brésil, au grand dam de médias qui ne disent plus la vérité des faits et sont repris par des « instances chrétiennes » qui ne représentent plus qu’elles-mêmes. Chez nos cousins Juifs, c’est le même constat de déconnexion des élites.

Mondialisme vs souverainisme

Le Chrétien d’antan avait coutume de voter pour la Gauche, par souci de justice sociale et de confraternité. Ce temps est révolu : quiconque soutient ce qui se nomme de nos jours la Gauche est « frère de celui qui détruit« . Gauche et Droite ne signifient d’ailleurs plus grand chose : il faudrait plutôt parler de mondialisme progressiste et de souverainisme. Et pour être un peu plus réducteur, c’est la déchirure entre les « partout » et les « quelque part » chers à David Goodhart. Les « tellement instruits » qu’ils ont vendu leur âme pour un plat de lentilles sont considérés comme les gagnants de la mondialisation. Et puis il y a les « autres », les laissés pour compte. Ceux qui votent « mal », qui votent « populiste ».

Voter pour la Gauche et le mondialisme, c’est se faire le complice du basculement rapide vers l’eugénisme, l’euthanasie active des seniors et des malades au nom du « covidisme ». C’est laisser injecter des bloqueurs de puberté à notre jeunesse pour la stériliser. C’est pousser cette même jeunesse dans des sexualités non reproductives pour détruire ce qui reste de l’Occident « chrétien ». C’est, à terme, marginaliser les mal-pensants, favoriser la mutilation irréversible du changement de sexe, créer des enfants sans père ou sans mère dans des ventres à louer. C’est collaborer à la création d’une société qui louera le lâche et le médiocre et harcèlera le courageux. C’est sauver l’ours blanc ou le bébé phoque et tuer l’enfant à naître.

On aimerait choisir les deux, embrasser la terre entière avec notre grand coeur mais il est trop tard. La liste est longue des sévices que nous préparent ceux qui veulent nous avilir. L’heure est à l’action. Seuls les hypocrites et les lâches disent ne pas donner de « consignes de votes », tout en vous matraquant la pensée obligatoire du haut de leur lieu de pouvoir. Au moindre signe de rébellion, ils vous bannissent. On ne questionne plus la « Science » : elle a parlé par le GIEC et par l’OMS. Maintenant, on se prosterne et on adore.

En rouge, le mal et en vert… le moindre mal

Notre méthodologie a donc consisté en un recueil des opinions des candidats d’après leurs programmes, leurs déclarations publiques ou les réponses à des questions posées par des collectifs. Ces réponses ont donné lieu à un classement assez subjectif, mais dans lequel le Chrétien retrouvera ses préoccupations majeures : en rouge, ce qui s’éloigne de ses convictions, ce qui attente directement à la Vie dans ce qu’elle a de sacré, ce qui concourt à la perversion de notre jeunesse et de notre monde.

En vert, ce qui y fait barrage, avec plus ou moins de courage (il ne vous échappera pas qu’aucun candidat ne se lève contre l’avortement; le « moins pire » parle de revenir à 12 semaines, contre 14 actuellement). Et puisqu’on parle de verdure, si vous trouvez qu’il manque à ce tableau des questions humanistes ou environnementales, je vous invite à adhérer au Rotary Club ou à la Loge maçonnique de votre secteur : on vous y apportera toutes les réponses que nous aurons délibérément choisi d’éluder. Nous jugeons les Agenda 2030 et 2050 manipulateurs, « réchauffistes » et partie intégrante du complot mis en oeuvre par le progressisme mondialisé pour transformer l’humanité « adamique » en une sur-humanité « luciférienne » et… inhumaine.

L’infographie est suivie de remarques complémentaires, qui seront publiées au fur et à mesure, avec des liens vers les affirmations des candidats quand il y a eu arbitrage.

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Remarques

Avortement : Pour la position de Fabien Roussel, je m’étais basé initialement sur la rapport d’un journaliste de France Inter, le candidat du Parti Communiste s’alignant sur la position du pays le plus laxiste en la matière, les Pays Bas. Or, l’article rapportait de façon erronée 22 semaines. C’est faux : le délai légal est de 24 semaines au Pays Bas. Je corrige donc. Je vous mets une vidéo de ce à quoi ressemble le bébé à 24 semaines : il réagit quand la maman caresse son ventre et commence à faire des gestes. Nicolas Dupont-Aignan, s’il ne s’est pas prononcé dans son programme sur la question, reste favorable à l’objection de conscience des médecins.

Pornographie (restriction de l’accès) : Jean Lassalle et Nicolas Dupont-Aignan ont co-signé l’appel d’Agnès Thill en décembre 2019. Emmanuel Macron a demandé aux FAI français de bloquer l’accès aux mineurs. Rien de concret n’a été fait; il en parle de nouveau dans son programme avec un outil de contrôle parental.

Mariage gay : Nous avons retiré la position de Marine Le Pen qui s’était déclarée pour un « Pacs amélioré ». Jordan Bardella, son porte-parole, sur LCI a affirmé que le RN ne reviendrait pas sur la question, sauf si des français s’en saisissent via un referendum.

Etat palestinien : Nous avions privilégié la position de la candidate Pécresse, qui s’était abstenue en 2014 avec son groupe. Mais elle aurait déclaré cette semaine sur Radio J être pour le partage de Jérusalem, capitale de l’état Juif et de l’état Palestinien.

 

Nicolas

 

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