Dans le prolongement de mon dernier article, l’accélération des événements qui secouent aujourd’hui la planète m’impose de mettre sous la loupe le lien existant entre Apollon/Apollyon/Abaddon, le destructeur, et le livre de Daniel.

Les derniers mots d’Apocalypse 9.11 (littéralement: dans le grec il a un nom, Apollyon) ont en effet une valeur numérique de 2856, qui est égale à celle des deux premières phrases de Daniel 9.27.

Daniel 9.27: Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande […].

 

Ou, dans une traduction alternative:

Il confirmera une alliance pour beaucoup: une semaine et la moitié de la semaine. Il fera cesser sacrifice et offrande.

Dans cette seconde lecture, il y aurait lieu, après la confirmation de l’alliance en question, de prendre en compte non seulement une semaine d’années, mais encore une durée équivalente à la moitié de cette semaine, soit trois ans et demi, pour un total de 10 ans et demi.

Sur cette base, si nous considérons que l’accord confirmé a été le protocole de Kyoto, dont le Qatar a imposé la prorogation à quelque 190 nations le 8 décembre 2012 (v. https://michelledastier.com/daniel-9-esquisse-dun-triptyque-2-3-parnicolas-meyer/, troisième volet), juste avant que la fête d’Hanukkah ne débute au coucher du soleil, nous pouvons dégager la cheminement prophétique suivant:

  • 8 décembre 2012 Prorogation du protocole de Kyoto, commencement d’une semaine d’années.
  • 14 juillet 2016 Abomination/attentat de Nice (plus de 80 victimes!), milieu de la semaine.

1260 jours

  • 26 décembre 2019 Fin de la semaine, basculement universel.

1260 jours, durée équivalente à la précédente

  • 8 juin 2023 Fin des 10 ans et demi déduits de la traduction alternative ci-dessus.

 

*

*                                    *

 

Nous obtenons donc, du 14 juillet 2016 au 8 juin 2023, deux périodes de 1260 jours chacune, qui pourraient bien constituer, comme nous le voyons en 1 Rois 6.31ss, les deux battants de la porte du temple millénaire dans lequel nous sommes appelés à entrer, porte dont le 26 décembre 2019 marquerait le point central.

Cette observation est intéressante, parce que ces deux périodes totalisent 2520 jours et renvoient de ce fait à la valeur numérique des sept derniers mots de Daniel 9.26 ([…] et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu’au terme de la guerre), ce nombre, 2520, devenant ainsi synonyme de défaite d’une entité antéchrist.

Relevons en outre que 1260 est la valeur de l’expression au moment de l’offrande/du sacrifice du soir qui met un terme à Daniel 9.21. L’idée de sacrifice étant d’actualité (l’accomplissement d’Ezéchiel 39.17ss et Apocalypse 19.17-18 approche), voyons ce que nous pouvons découvrir dans la suite du texte:

 

  • Daniel 9.22 partage sa valeur numérique, 2230, avec Esaïe 60.20.

 

Esaïe 60.20: Ton soleil ne se couchera plus, et ta lune ne s’obscurcira plus; car l’Eternel sera ta lumière à toujours, et les jours de ton deuil seront passés.

 

Nous sommes en conséquence parfaitement en phase avec Nombres 24.17 ([…] Un astre sort de Jacob […]) et Malachie 4.2 (Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice […]) cités dans mon dernier article (v. lien donné plus haut).

 

  • Daniel 9.23, quant à lui, peut se décomposer de cette façon:

 

Mots 1 à 4 (Lorsque tu as commencé à prier, la parole est sortie […]), avec une valeur numérique de 1691, qui est aussi celle du Psaume 130.8 et de Daniel 7.26.

 

                        Psaume 130.8: C’est Lui qui rachètera Israël de toutes ses iniquités.

 

Daniel 7.26: Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination qui sera détruite et anéantie pour jamais.

Noter que ce verset se réfère lui aussi à la défaite d’une entité antéchrist. La déroute des forces de l’ennemi est à portée de main, Alléluiah!

Le reste de Daniel 9.23 a une valeur numérique de 2019, indice supplémentaire du caractère essentiel de cette année-charnière dans le calendrier prophétique du Père.

 

*

*                                    *

 

Par ailleurs, Daniel 7.26 que nous venons de mentionner annonce, évidemment, la fin des temps troublés décrits au verset 25 qui, lui, a une valeur numérique de 3596. Chose absolument extraordinaire, 3596 AM est, dans la chronologie hébraïque (dans une analyse qui s’appuie sur les livres des Maccabées), celle de la purification et de la restauration du deuxième temple après sa profanation, en 3590 AM, par Antiochus Epiphane, qui s’était entre autres emparé de la menorah, le chandelier à sept branches.

 

C’est ce rétablissement du culte mosaïque, au cours duquel une nouvelle menorah fut rallumée, qui est célébré chaque année à Hanukkah. Nous pouvons dès lors, presque 22 siècles plus tard, prendre conscience de la dimension allégorique de cette fête pour notre époque. La grande Restauration ne tardera plus!

 

Mais il y a plus. La phrase finale de Daniel 7.25 ([…] et ils seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps –remarquer que les mots les saints ne figurent pas à cet endroit précis dans le texte original) a une valeur numérique de 1141, qui est celle –c’est à peine croyable– de l’accusatif grec luchnian/chandelier, que l’on trouve, par exemple, en Apocalypse 2.5, mais surtout en 1 Maccabées 1.21 et 4.49, dans le récit même de la profanation et de la restauration dont nous venons de parler.

 

Notre attention est ainsi attirée de façon surnaturelle sur la menorah, symbole de Christ, qui éclaire de son incomparable Lumière le Temple que nous formons et qui revient pour occuper la place qui est la Sienne.

 

Encore quelques mois et nous aurons franchi le parvis extérieur d’Apocalypse 11.2. Nous serons alors les témoins du Règne éternel de notre Bien-Aimé, les preuves vivantes que, contre l’Eglise de Matthieu 16.18, les portes du séjour des morts, en hébreu les portes du sheol ou… d’Abaddon, n’auront pas prévalu.

SDG/NM – 06.10.2022