On ne peut ignorer l’évènement incroyable du 1er Congrès Sioniste de l’Histoire, une date marquée dans le ciel ! Il se déroula à Bâle, en Suisse, du 29 au 31 août 1897, présidé par Theodor Herzl (juif autrichien-hongrois), le fondateur du sionisme moderne.
C’est là où Theodor Herzl, le Prince d’Israël, prédit l’Etat hébreu : « Dans 5 ans peut-être, dans 50 ans certainement… ». Des paroles tellement prophétiques ! En effet 50 ans après le Congrès eut lieu, le 29 nov 1947, l’accord des nations pour un Etat juif. Dans son journal, Herzl écrit : « Si je devais résumer le Congrès de Bâle en un mot, ce serait celui-ci : à Bâle j’ai fondé l’Etat Juif ». Dans ce Congrès étaient présents une poignée de chrétiens amoureux d’Israël, dont Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge suisse, et le pasteur William Hechler, qui devint un ami précieux de Theodor Herzl.
Le pasteur Claude Duvernoy (1929-2016) raconte admirablement l’amitié de Hechler et Herzl dans son livre « Le Prince et le Prophète » écrit en 1965, dans lequel il décrit la rencontre étonnante entre les deux hommes, lors de l’affaire Dreyfus. Claude Duvernoy avait vu durant la guerre des six jours et la libération de Jérusalem, la « muraille de feu » dont parle le prophète Zacharie (Zach 2:5).
André Chouraqui a préfacé son livre : « Moïse avait eu à ses côtés Jethro, le prêtre de Madian. C’est un chrétien, le chapelain de l’Ambassade britannique de Vienne, qui se dresse à la droite de Herzl, et qui, du début à la fin, l’accompagne dans la Voie – couple en vérité étrange que celui-ci : un journaliste dont les pièces de théâtre connaissent un certain succès sur les boulevards des grandes capitales – complètement déjudaïsé – qui avait tout d’abord pensé à la conversion massive de tout Israël et à sa rentrée dans le giron de l’Eglise pour mettre fin une fois pour toutes aux tragédies de l’antisémitisme ; et un «chrétien de Cour (royale)», rêvant tous deux à la Rédemption d’Israël et à la restauration de Sion. Tous deux cependant cheminent et nous enferment dans le ventre des ultimes confrontations de l’Histoire ».
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