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IL EST VENU DANS LE MONDE POUR UN JUGEMENT

POUR QUE LES AVEUGLES VOIENT

ET QUE CEUX QUI VOIENT

DEVIENNENT AVEUGLES

(Jean 9:39)

Le 14 mai, comme tous les mardis lorsque je séjourne en Bretagne, je suis allé au marché au bourg de Plougasnou.

Il faisait beau.

Je n’avais pas de raison, ni même envie, d’aller à l’église catholique romaine qui domine la place sur laquelle s’assemblent marchands et chalands.

Pourtant – et je crois bien que le Seigneur voulait me montrer ce que je vais partager ici – je me rendis jusqu’au porche et, sur la gauche, mon attention se posa sur deux affiches dans le même panneau d’affichage.

Sur la droite, il y avait ceci :

 

On reconnaît sans peine le Seigneur qui, mû de compassion, s’est approché d’un aveugle qu’Il touche de Ses deux mains et auquel Il va rendre la vue.

Quiconque est familier de la lecture des Evangiles sait combien guérir les malades était l’une des principales activités de Jésus pendant Ses trois années de ministère. Il guérissait TOUS les malades (Matthieu 8:16). On peut citer, par exemple, la guérison de l’aveugle de naissance relatée en Jean 9. Jésus guérit des paralytiques (Jean 5, Marc 3:15), des boiteux, des muets, des estropiés (Matthieu 15:30).

Mais Jésus guérit aussi des lépreux. En Marc 1:40-42, on lit ceci «Un lépreux vint à lui; et, se jetant à genoux, il lui dit d’un ton suppliant: Si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta, et il fut purifié ».

Jésus TOUCHAIT les lépreux. Pourtant, la Torah (Lévitique 13) était claire. Un lépreux était impur et rendait impur tout ce qu’il touchait. « Le lépreux, atteint de la plaie, portera ses vêtements déchirés, et aura la tête nue ; il se couvrira la barbe, et criera : Impur ! Impur !  Aussi longtemps qu’il aura la plaie, il est impur. Il habitera seul. Sa demeure sera hors du camp» (Lévitique 13:45-46).

Toucher un lépreux constituait donc une transgression apparente de la lettre de la Torah (et d’autant plus que Jésus avait en outre l’habitude de faire de telles choses les jours de Shabbat (Jean 5:16) alors que les spécialistes de la Loi considéraient que guérir un malade constituait un travail et, comme tel, ne devait pas s’effectuer un jour de shabbat).

Non seulement Jésus faisait cela mais Il envoyait Ses apôtres faire de même, chargés de Sa puissance de guérison (Matthieu 10:8, Luc 9:2-6) .

Et le dernier soir avant la crucifixion, Il dit ceci : «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père »  (Jean 14:12).

Avons-nous bien lu et compris ? Quiconque croit en Jésus fera non seulement les œuvres que nous racontent les Evangiles mais même de plus grandes. Or, Jésus avait même ramené des morts à la vie (Jean 11, Luc 8:40-56).

Et, en effet, c’est bien ce que l’on lit dans les Actes des Apôtres (Actes 5:15-16 : « tous étaient guéris » ! ; Actes 9:40-41 : résurrection de Tabitha ; Actes 20:9-10 : résurrection d’Eutychus).

Mais ce n’est pas seulement un pouvoir que Jésus a donné à ceux qui croient en Lui, c’est aussi un commandement qu’Il leur adresse: Matthieu 10:8, Marc 16:17-18.

Pourtant, dans le panneau d’affichage de l’église catholique romaine de Plougasnou, sur la gauche, il y avait aussi cela.

Je n’invente rien. Les deux affiches étaient vraiment à côté l’une de l’autre : « Ne rien TOUCHER! », « Garder ses distances » et se sourire d’un geste de tête sans se serrer la main.

Comment peut-on devenir à ce point le contre-témoignage de Celui dont nous sommes appelés à être les témoins (sens du mot grec « martyr ») ?

Mon intention n’est pas ici de fustiger particulièrement l’église catholique romaine. A très peu d’exceptions, tout ce qui porte le nom d’église et se réclame du Christ l’a pareillement TRAHI !

Et comment cela s’explique-t-il ? Par la Parole, bien sûr. C’est Paul qui le répétait, l’Église du Christ ne consiste pas en blablabla mais en puissance : « Mais j’irai bientôt chez vous, si c’est la volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la puissance de ceux qui se sont enflés. Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance » (1 Corinthiens 4:19-20).

Cette puissance est contenue dans l’Esprit de Dieu. Elle présuppose de demeurer en Lui. Ezechiel 47:1-12 l’illustre puissamment : « Il me ramena vers la porte de la maison. Et voici, de l’eau sortait sous le seuil de la maison, à l’orient, car la face de la maison était à l’orient; l’eau descendait sous le côté droit de la maison, au midi de l’autel. Il me conduisit par le chemin de la porte septentrionale, et il me fit faire le tour par dehors jusqu’à l’extérieur de la porte orientale. Et voici, l’eau coulait du côté droit. Lorsque l’homme s’avança vers l’orient, il avait dans la main un cordeau, et il mesura mille coudées; il me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux chevilles. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser l’eau, et j’avais de l’eau jusqu’aux genoux. Il mesura encore mille coudées, et me fit traverser, et j’avais de l’eau jusqu’aux reins. Il mesura encore mille coudées; c’était un torrent que je ne pouvais traverser, car l’eau était si profonde qu’il fallait y nager; c’était un torrent qu’on ne pouvait traverser. Il me dit: As-tu vu, fils de l’homme? Et il me ramena au bord du torrent. Quand il m’eut ramené, voici, il y avait sur le bord du torrent beaucoup d’arbres de chaque côté. Il me dit: Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans la plaine, et entrera dans la mer; lorsqu’elle se sera jetée dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines. Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent coulera, et il y aura une grande quantité de poissons; car là où cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout où parviendra le torrent. Des pêcheurs se tiendront sur ses bords; depuis En Guédi jusqu’à En Églaïm, on étendra les filets; il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux. Ses marais et ses fosses ne seront point assainis, ils seront abandonnés au sel. Sur le torrent, sur ses bords de chaque côté, croîtront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira point, et leurs fruits n’auront point de fin, ils mûriront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède ».

N’est-ce pas clair ? Là où cette eau spirituelle ne coule pas, cette eau qui jaillit du rocher pour les Hébreux, cette eau qui s’écoula, mêlée de sang, du côté transpercé de Jésus à la croix, il ne reste que de l’eau croupie, sans la moindre puissance de vie.

En 2 Timothée 3:5, Paul emploie cette formule percutante : l’apparence de la piété mais reniant ce qui en fait la force.

Où sont tombés des pans entiers de l’Église du Christ qui n’ont plus qu’une routinière et ronronnante apparence de piété mais dans lesquels la puissance de Dieu est bannie quand elle n’est pas tout simplement niée ?

Est-il surprenant ensuite que des églises qui n’attendent rien, ou tout juste pas grand-chose, de Dieu, mettent toute leur espérance dans l’homme et, par une pirouette spécieuse, finissent par proclamer que Dieu guérit au travers de la médecine maçonnique matérialiste athée qui recourt à des cellules de bébés avortés comme ingrédients thérapeutiques (HEK 293) ? Mais pourquoi pas aussi les sorciers vaudous tant qu’on y est ? « Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Eternel! Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants » (Jérémie 17:5-6).

Je vais reproduire à présent un vergogneux texte qui avait été produit en plein coronacircus au sein du protestantisme évangélique, sachant bien que des textes similaires émanaient de conférences d’évêques catholiques romains et que leur pape, lui aussi, présentait la vaccination comme un acte d’amour du prochain. :

Pour l’amour de Dieu et de votre prochain, faites-vous vacciner !

La gravité de la situation sanitaire, provoquée par cette nouvelle vague de la Covid, le niveau de désinformation véhiculée sur les réseaux sociaux, y compris par des chrétiens, le degré d’animosité qui règne sur ce sujet qui porte atteinte à la fraternité chrétienne dans les Églises et humaine dans notre pays nous amènent nous, Commission d’éthique protestante évangélique, à sortir de notre réserve, à lancer un appel à se faire vacciner d’urgence contre la Covid19 et à faire un certain nombre de mises au point théologiques, éthiques, et fraternelles. Nous appelons

d’abord les chrétiens à ne pas nier la gravité de cette maladie ni l’efficacité, prouvée, de la vaccination pour en éviter les formes graves. Nous les appelons aussi à

pratiquer sur ce sujet un dialogue guidé par l’amour, où nous pouvons dire nos peurs et nos craintes, voire nos colères, sans nous laisser enfermer dans des monologues anti-vaccinations qui ne portent pas l’empreinte de la sagesse selon Dieu, qui est porteuse de paix.

Oui, aujourd’hui, se faire vacciner est un acte qui relève de l’amour de Dieu, car il relève de l’amour du prochain : les deux commandements sont semblables.

« L’amour ne fait pas de mal au prochain » dit Paul. Or ne pas se faire vacciner, c’est être aujourd’hui une menace potentielle réelle pour notre prochain. Non, l’obligation vaccinale n’est pas la marque d’une dictature. Le BCG et le vaccin contre la polio sont obligatoires et n’ont pas changé notre régime politique démocratique. En revanche, ils ont permis l’éradication de deux maladies redoutables : la tuberculose et la polio. Interrogeons nos anciens qui ont encore la mémoire de ces fléaux.

Oui, le « passe sanitaire » pose des problèmes éthiques de discrimination des personnes, de respect de la vie privée et nous chrétiens, avec d’autres, nous devons rester attentifs et veiller à l’équilibre entre liberté et sécurité sanitaire.

Mais non, se faire vacciner ou adopter le passe sanitaire, ce n’est pas recevoir la « marque de la bête ».Ce contre quoi l’Apocalypse de Jean mettait en garde les chrétiens du premier siècle, c’est un acte d’allégeance à un pouvoir qui prend la place de Dieu. Le mot « marque » en grec est le même que celui désignant le sceau de l’empereur romain de l’époque. Oui ce danger existe encore aujourd’hui sous

plusieurs régimes, mais l’obligation vaccinale dans notre pays n’entre pas dans ce cadre.

Nous chrétiens qui sommes vaccinés, et qui bénéficions du passe sanitaire, nous n’avons fait allégeance à aucun pouvoir et nous n’adorons personne d’autre que Dieu. Nous avons simplement fait preuve de bon sens et d’amour de notre prochain.

Non, se faire vacciner ne s’oppose pas à la proclamation de l’Évangile. Au contraire, car la vaccination favorise une libre circulation des personnes, favorable à la circulation de l’Évangile !

Oui, on peut avoir des craintes, des réticences par rapport à une innovation biotechnique comme les vaccins à ARN, mais parlons-en à notre médecin traitant, qui doit nous donner une information juste et sincère, et faisons-lui confiance, d’autant qu’il existe plusieurs solutions vaccinales dans notre pays. Non, se faire vacciner aujourd’hui, ce n’est pas être un cobaye, car de nombreux

essais cliniques ont été menés en amont de la commercialisation de ces vaccins. Oui il y a suffisamment de recul, y compris sur les vaccins à ARN, quand des

millions de personnes ont été vaccinées. Oui, aujourd’hui la pandémie de la COVID frappe gravement des non-vaccinés, y compris des jeunes voire des enfants (Brésil) et les populations des pays qui ne bénéficient pas de vaccins. En France les services de réanimation sont actuellement en voie de saturation par des malades non-vaccinés, qui représentaient, au 11 juillet 2021 près de 85 % des malades hospitalisés pour Covid-19

Oui cette pandémie est mondiale et appelle à un devoir de solidarité entre les pays pour la juguler par des vaccins fiables, sûrs et économiquement accessibles à tous.

C’est pourquoi nous sommes éthiquement favorables à la levée des brevets sur ces vaccins, et à une libéralisation de l’accès aux moyens de les fabriquer, d’autant que le coût de leur recherche-développement par les laboratoires a été financé par les États.

Alors, nous qui le pouvons, faisons-nous vacciner pour l’amour de Dieu et de notre prochain.

Commission d’éthique protestante évangélique le 5 août 2021

Pasteur Luc Olekhnovitch (UEELF), président, Pasteur Louis Schweitzer (FEEBF),

professeur d’éthique, ancien membre du CCNE, Pasteur Erwan Cloarec (FEEBF),

Pasteur Marjorie Legendre (UEEL), professeur d’éthique, Dr Joël Petitjean

(UNEPREF), Alain Lombet, ancien chercheur à l’INSERM, représentant du CNEF,

Frédéric de Coninck, sociologue.

Alors, qu’ont dit tous ces gens depuis que Mme Small, Directrice de Pfizer, avoua au Parlement européen qu’il n’y avait pas de preuve scientifique que son vaccin empêchait la transmission virale ?

Où était l’amour de Dieu et du prochain en se laissant injecter un produit expérimental testé sur des reins de bébés avortés parcésarienne

 

 

 et qui n’empêche ni l’infection, ni la contagion et n’assure même pas de protection contre les formes graves, à moins que les vaccinés morts du covid aient été si bien protégés qu’ils sont décédés de formes qui n’étaient pas graves ?

https://www.brighteon.com/7843641c-60da-4f4f-a7b7-721fffb7273f

Comment se manifeste aujourd’hui la compassion chrétienne de ces mêmes gens vis-à-vis des innombrables victimes de tous âges de ces injections expérimentales, turbo cancers, AVC, myocardites, péricardites, SLA, scléroses en plaques, maladie « de la vache folle », amputations de doigts, de membres, perte de la vue, de l’ouïe, stérilité … sans parler de toutes les familles endeuillées par le décès d’êtres chers ?

https://www.verity-france.org/

https://www.ouestmoncycle.com/

https://jabinjuriesglobal.com/

https://aavicteam.com/audition-blog/

 

https://www.brighteon.com/5cbe895e-a83c-481a-a62d-e91b23416dc9

Alors, bien sûr, tout le sujet est hanté par la distorsion habituelle de Romains 13:1-7, comme si on pouvait interpréter isolément un passage de la Bible sans le replacer dans le contexte global de tout ce que dit la Bible à cet égard.

Et d’abord, que dit Jésus Lui-même des autorités de ce monde ? « Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous » (Matthieu 20:25-26). On dirait bien que Jésus ne prend pas les Coréens Kim, Staline, Hitler, Napoléon ou Louis XIV pour des modèles à suivre …

Tous les ordres juridiques se caractérisent par la hiérarchisation de leurs normes. Ainsi, la constitution a une autorité juridiquement supérieure à celle d’une loi laquelle l’emporte sur celle d’un arrêté, etc …

L’article 31 de la constitution allemande dit que le droit fédéral casse le droit des Länder (« Bundesrecht bricht Landesrecht »). Cela veut dire que, dans les domaines où l’État féféral allemand a compétence, il l’emporte sur le droit local de chacun des Länder.

Le même principe juridique existe en droit européen et a été consacré par le célèbre arrêt Costa c/ Enel de la ci-devant Cour de Justice des Communautés européennes : « QU’EN EFFET, EN INSTITUANT UNE COMMUNAUTÉ DE DURÉE ILLIMITÉE, DOTÉE D’INSTITUTIONS PROPRES, DE LA PERSONNALITÉ, DE LA CAPACITÉ JURIDIQUE, D’UNE CAPACITÉ DE REPRÉSENTATION INTERNATIONALE ET PLUS PARTICULIÈREMENT DE POUVOIR RÉELS ISSUS D ‘ UNE LIMITATION DE COMPÉTENCE OU D ‘ UN TRANSFERT D ‘ ATTRIBUTIONS DES ÉTATS A LA COMMUNAUTÉ, CEUX-CI ONT LIMITÉ, BIEN QUE DANS DES DOMAINES RESTREINTS, LEURS DROITS SOUVERAINS ET CRÉÉ AINSI UN CORPS DE DROIT APPLICABLE A LEURS RESSORTISSANTS ET À EUX-MÊMES ; ATTENDU QUE CETTE INTÉGRATION AU DROIT DE CHAQUE PAYS MEMBRE DE DISPOSITIONS QUI PROVIENNENT DE SOURCE COMMUNAUTAIRE, ET PLUS GÉNÉRALEMENT LES TERMES ET L ‘ ESPRIT DU TRAITE, ONT POUR COROLLAIRE L ‘ IMPOSSIBILITÉ POUR LES ÉTATS DE FAIRE PRÉVALOIR, CONTRE UN ORDRE JURIDIQUE ACCEPTÉ PAR EUX SUR UNE BASE DE RÉCIPROCITE, UNE MESURE UNILATÉRALE ULTÉRIEURE QUI NE SAURAIT AINSI LUI ÊTRE OPPOSABLE ; QUE LA FORCE EXÉCUTIVE DU DROIT COMMUNAUTAIRE NE SAURAIT, EN EFFET, VARIER D ‘ UN ÉTAT A L ‘ AUTRE A LA FAVEUR DES LÉGISLATIONS INTERNES ULTÉRIEURES, SANS METTRE EN PÉRIL LA RÉALISATION DES BUTS DU TRAITE VISÉE A L ‘ ARTICLE 5 ( 2 ), NI PROVOQUER UNE DISCRIMINATION INTERDITE PAR L ‘ ARTICLE 7 ;

QUE LES OBLIGATIONS CONTRACTÉES DANS LE TRAITE INSTITUANT LA COMMUNAUTÉ NE SERAIENT PAS INCONDITIONNELLES MAIS SEULEMENT ÉVENTUELLES, SI ELLES POUVAIENT ÊTRE MISES EN CAUSE PAR LES ACTES LÉGISLATIFS FUTURS DES SIGNATAIRES ; « 

C’est ce que l’on appelle « la primauté » du droit de l’Union européenne. Dans les domaines où ses États membres lui ont juridiquement transféré des compétences, l’Union européenne adopte des normes juridiques qui prévalent sur celles éventuellement contraires qui pourraient subsister au niveau national.

Il en va EXACTEMENT de même dans le cas des Lois de Dieu.

« Pierre et Jean leur répondirent: «Est-il juste, devant Dieu, de vous obéir, à vous, plutôt qu’à Dieu? Jugez-en vous-mêmes ».(Actes 4:19).

Sitôt que, dans certains domaines, Dieu a édicté des règles qu’Il nous commande de suivre, elles ont ÉVIDEMMENT une autorité supérieure à toutes les lois de toutes les républiques, tous les royaumes et grands-duchés.

Et surtout, ne tordons pas Romains 13:1-5. Paul parle ici d’autorités qui sont serviteurs de Dieu pour le bien des hommes (verset 4).

Je suis consterné quand on en déduit que des pouvoirs criminels illégitimes institués par satan et consacrés à lui, pensons à Hitler et Staline, devraient être obéis. Une autorité, « exousia », ne trouve naturellement sa légitimité que du Droit. Par conséquent, un pouvoir criminel n’est pas une « exousia » mais un usurpateur. Or, je le répète, la Loi de Dieu est évidemment la loi suprême, n’en déplaise aux athées et aux agnostiques. Car c’est à Lui qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire. Un pouvoir qui se rebelle contre les Lois de Dieu est forcément illégitime ! Un pouvoir qui tue, qui pousse à la porneia est illégitime. Ce n’est pas un serviteur de Dieu pour le bien des hommes mais un serviteur du malin pour la perte des hommes.

C’est un symptôme et un signe car les mots qu’utilise Paul aux versets 7 et 8 de 2 Thessaloniciens 2 et qui sont traduits par « iniquité » et « impie » sont « anomia » et « anomos ». Il s’agit donc littéralement de « sans loi ». Le mystère de l’iniquité qui est à l’oeuvre, c’est le mystère de la rébellion complète contre la Loi de Dieu qui a pour résultat la non-loi, « anomia ».

Bien sûr que les Chrétiens doivent résister de toute leur âme et de toutes leurs forces à cela. Ils doivent obéir à Dieu et pas au diable. Voilà la réponse percutante des apôtres en Actes 4:19 !

Jésus nous a non seulement recommandé mais tout simplement commandé de guérir les malades en leur imposant les mains dans la puissance de Son Nom et pas en leur injectant des philtres de sorcellerie testés sur des reins de bébés avortés par césarienne qui altèrent l’ADN que Dieu Lui-même a conçu.

Sortons de la mortifère confusion. C’est parce que les chrétiens croient les mensonges de la bête – et ceux du coronacircus furent colossaux – qu’elle en retire le pouvoir de les vaincre (Apocalypse 13:7).

« Je suis venu dans le monde pour un jugement, pour que les aveugles voient et que ceux qui voient deviennent aveugles » avait dit Jésus. Cette parole, Il l’avait adressée aux religieux Sadducéens et Pharisiens de son temps. Aussi, pendant des siècles, la Synagogue fut-elle représentée avec un bandeau sur les yeux aux tympans de cathédrales.

Mais Paul avait pourtant averti : « ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte » (Romains 11:18).

Alors, maintenant, ce sont des pans entiers de l’Église du Christ qui sont rattrapés par le jugement et qu’un épais bandeau rend aveugles.

 


 

Si c’est la Vérité qui nous rend libres, c’est donc que le mensonge nous asservit …

 « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44).