Élie a passé avec succès l’Examen de la Réussite – le prophète avait acquis une grande victoire sur le Mont Carmel.
– Le feu était descendu,
– il avait été justifié et honoré par Dieu,
– les gens étaient convaincus,
– et les prophètes de Baal avaient été tués par centaines.
Durant tout ce merveilleux succès, Élie est resté à sa bonne place devant Dieu.
Il était resté humble et vrai comme auparavant, et il alla de ce triomphe à un autre sur le sommet d’une montagne, où il implora le Seigneur et reçut la pluie pour le pays desséché.
Il a tenu bon devant le test de la réussite.
Tous ne peuvent pas tenir debout devant le test de la réussite.
Beaucoup ont sombré sous la réussite, et beaucoup encore le feront, malheureusement.
Certains chrétiens perdent la tête immédiatement après un premier succès clairement marqué.
D’autres se comportent bien dans la course pendant un temps, et ensuite, alors que la victoire leur vient l’une après l’autre sur différents fronts de la vie chrétienne, ils commencent à trébucher, à chanceler, et enfin à déchoir de leur profonde consécration et de leur marche intime avec Dieu.
Ils ont gravi les marches de la promotion temporelle trop rapidement.
L’élévation a été trop soudaine, et la position si noble qu’elle crée le vertige.
La Perte de l’Humilité
De fréquentes réussites dans l’œuvre de Dieu attirent leur lot d’éloges du public, d’articles de journaux, et différentes sortes de compliments, qui, à la longue, épuisent la force, dérobent l’humilité et détruisent la puissance d’un serviteur dévoué de Dieu.
Le dommage ne se fait pas du tout en une seule fois, mais les personnes spirituelles peuvent voir le dommage qui lui est infligé et en sont le témoin avec une intense tristesse.
L’homme, qui au départ était si humble, développe de l’orgueil spirituel avant qu’il en soit conscient. Il ne peut plus supporter la contradiction. Il trouve difficile de pardonner une critique à son encontre ou sur son travail. Il se délecte d’éloges.
C’est comme de l’encens dans ses narines. Il se moque d’entendre d’autres compliments ; c’est ennuyeux pour lui.
Il veut l’encensoir agité devant lui principalement, si ce n’est exclusivement.
Dans le temps, de tels articles de journal l’humiliaient, mais maintenant il les découpe soigneusement ou envoie des copies du journal bien mises en relief à des individus ou à d’autres journaux, afin que l’écho de sa grandeur puisse se répercuter amplement dans le pays.
Victime du Succès
C’est un homme déchu. Il possède une idole dans sa vie, et cette idole, c’est lui-même.
Il voue un culte d’adoration envers lui-même.
Il déclare que ce n’en est pas ainsi, mais il est évident aux yeux de tous que Christ a réellement la deuxième place dans sa vie.
Autrefois il était grand dans sa petitesse, mais maintenant il est petit dans sa grandeur.
Le problème est qu’il ne le réalise pas. Dieu le sait ; les hommes le voient, mais lui, le déchu, est le dernier à le reconnaître. Dieu, dans Sa bonté, va toutefois montrer à Son serviteur ces choses pathétiques.
Ce dernier, séduit par Satan, et pris dans l’illusion de la gloire, va cependant mouiller de ses larmes amères son oreiller, se rendant compte qu’il n’a pas tenu le coup devant le succès. Il était suffisamment fidèle dans une sphère humble et obscure, mais a perdu la tête complètement quand l’élévation et la promotion sont venues.
Qui Peut Soutenir le Succès ?
Tous veulent s’y frotter, et des milliers qui rentrent dans cette condition en sortent spirituellement blessés, et même pire, rétrogradent, et certains sont happés par un état de péché vulgaire.
Nous n’entendons jamais beaucoup d’éloges sur un jeune prédicateur, mais nous tremblons pour lui.
Personne ne peut dire ici le dégât qui a été occasionné par des hommes et des femmes chrétiens indiscrets.
Il est vrai que l’homme de Dieu flagorné, tapé, et câliné affirme qu’il a besoin de toute cette espèce d’encens du monde et d’onctions produites par la langue ; mais un coup d’œil sur les géants spirituels de la Bible – Joseph, Élie, Daniel et Paul – montre qu’ils n’avaient rien à faire de ces traitements de faveur, allaitements, ces garnitures sacrées et ces décorations.
Peu peuvent les supporter. Peu méritent la confiance lorsqu’ils sont debout sur le sommet.
Peu peuvent exercer le sceptre d’un quelconque type de pouvoir sans en faire une matraque pour d’autres et finalement un roseau cassant pour lui-même.
Sous l’effet de l’influence intoxicante et étrange de la notoriété publique, des applaudissements publics et du vertige d’une position élevée, voici que la simplicité et la sincérité de Christ se perdent.
L’homme humble devient hautain, l’enfant de Dieu autrefois modeste devient dominateur, et le prédicateur autrefois doux et obscur évolue en tyran et monarque ecclésiastique redoutable.
Peu peuvent tenir tête à la réussite et au pouvoir.
Certains, comme Elie, le peuvent. Que leur nombre augmente !
Mais beaucoup ne le peuvent pas ; ils vont vers la déchéance.
– Regardez-les déjà chanceler !
– Regardez-les tomber !
– Entendez le bruit du fracas !
– Mon Dieu, aie pitié !
Référence : Heart Talks (Discours du Cœur), B. Carradine
ça me fait rire, mais c’est réel: le succès fait perdre les pédales. Demandons à Jésus de nous épargner si ça devait arriver à un(e) de nous, mais une chose que je sais: peu importe les succès une personne humble de nature n’est pas changée.
Le monde aspire à cette réalité !
Les paillettes, les strass, les sourires figés, les amitiés dûes aux succès, et l’Eglise n’est malheureusement pas en reste !
Ne laissant que peu de place à l’introspection, non à celle qui accuse; mais à cette remise en question nécessaire, tel un antidote.
Déjà du temps de l’empire Romain, lorsqu’un général, ou un pro-consul de Rome, revenait victorieux, il trainait à l’arrière de son char, un homme qui lui souffletait à l’oreille, qu’il n’était qu’un mortel, tant la foule accourue le grisait.
Sagesse de la chair !
L’Esprit de D.ieu fait mieux, Il nous donne l’exemple parfait, absolu; celui qui est agréé de D.ieu notre Père, l’exemple de son Fils unique Jésus-Christ, notre Seigneur et Maître, son Bien-Aimé.
Peut-être que ce verbe :- " Souviens-toi " peut nous aider à penser que nous sommes des malades sauvés par grâce, mais en convalescence !
à la merci, du moindre virus qui se pointe, et que notre bonne santé sprituelle, ne dépend que de notre assiduité à prendre la Parole de D.ieu, lui le " Parfait " le verbe incarné, comme seul modéle !
C’est notre seul espoir, par nous-même on ne peut rien faire.
La tentation au désert, du Seigneur Jésus de Nazareth, au début de sa vie publique, et d’autres passages de l’Ecritures, doivent être pris aux sérieux.
Si lui a été incité, et qu’il n’a point succombé,
et ce, à aucun moment, même pas en rentrant triomphalement sur l’ânon, le petit de l’ânesse, dans Jérusalem.
Qui sommes-nous, pour pouvoir agir seul !
Lui-même peut donner l’impulsion, la sagesse, la force de déjouer l’adversaire de nos âmes !
L’Aciennne Alliance regorge pourtant de tels exemples, mais Ils faisaient du D.ieu d’Israël leur seul modèle.
Ils lui faisaient allégeance !
Qu’il en soit ainsi, aujourd’hui encore !
C’est l’un des défis, savoir marcher humblement avec son D.ieu, car Il nous a fait connaître ce qui est droit !
Salutations fraternelles en Jésus-Christ, notre suprême modèle et Maître,
Boris Mestchersky.
Rechercher avant tout l’approbation de Dieu est sûrement un garde-fou. Que l’ Amour pour Jésus soit plus fort que l’attrait de la Gloire. Quand on est amoureux de quelqu ‘un on fait tout pour Lui plaire. Alors, Seigneur ! que nous brûlions d’ Amour pour Toi car l’Amour est plus fort que tout!