Pour Gilles-William Goldnadel, faire du dérangement psychiatrique la raison principale des passages à l’acte terroristes est un dangereux non-sens.
Une tendance lourde du personnel médiatique et politique occidental des dernières années est de psychiatriser le terrorisme islamique.
Une sorte d’a priori immédiat lui fait obligation de considérer comme fou tout individu d’origine islamique s’en prenant violemment à des Occidentaux. C’est ainsi par exemple que le 18 août 2017 sur RTL, le ministre de l’intérieur Gérard Collomb souhaitait « mobiliser les hôpitaux psychiatriques pour identifier les individus radicalisés en expliquant qu’il travaillait en collaboration avec la ministre de la santé aux fins de repérer l’ensemble de ces profils qui demain peuvent passer à l’acte ». Pour un peu, le ministre déclarerait les sinistres à la Sécurité Sociale. Je rappelle également que l’assassin qui défenestrait en avril 2017 Sarah Halimi (dont j’assiste la famille) après l’avoir torturée a été immédiatement placé d’autorité dans un établissement psychiatrique sans passer par la case prison.
Je soutiens que c’est cette obligation de nature morale et d’origine inconsciente d’évoquer la démence qui est socialement, politiquement et psychologiquement folle.
Bien entendu que ce genre d’individu violent et souvent suicidaire n’est pas un modèle d’équilibre.
Bien entendu encore que cette boule de ressentiment haineux anti-occidental, antisémite, antichrétien, confectionnée au demeurant depuis cinquante ans largement par des Occidentaux chrétiens et parfois juifs est de nature collectivement névrotique, mais fort heureusement on ne range pas les névrosés parmi les fous et on ne les place pas dans les établissements psychiatriques dont on ne saurait au demeurant que faire.
La plupart des psychiatres et spécialistes du terrorisme islamiste ne croient pas du tout à l’efficacité de la proposition du ministre de l’intérieur: « chercher à expliquer la radicalisation par la psychiatrie, c’est être à côté de la plaque, c’est ridicule d’en être encore là « critique le spécialiste de la question terroriste Romain Caillet (rtl.fr). Tout comme Jacques Raillane, connu aussi sous le pseudonyme d’Abou Djaffar qui juge cette idée « débile voire absurde »: « deux ans après le Bataclan, on pensait avoir dépassé ce stade du n’importe quoi » indique-t-il encore.
Comme le rappelle Raphaël Gaillard, professeur en psychiatrie à Sainte-Anne et expert à la cour d’appel de Paris: « la grande majorité des terroristes n’ont aucun rapport avec la psychiatrie ».
Mais comme l’indique toujours Romain Caillet, voir la question à travers le prisme de la psychiatrie « évite de se poser les questions dérangeantes ».
Je m’en vais donc à présent indiquer ce qui dérange secrètement le ministre, une grande partie du corps médiatique et politique occidental
J’affirme en effet que cette tendance médiatique ou politique à la psychiatrisation est de nature idéologique et tout aussi suicidaire. Elle signifie en creux, qu’un terroriste musulman ne peut pas être mauvais et donc qu’il ne peut être que fou. On comparera avec l’attitude médiatique adoptée dans l’affaire du terroriste norvégien Breivik – lui non plus en rien un modèle d’équilibre mental-et dans laquelle une partie de la presse, dont Le Monde, loin d’en faire un cas psychiatrique irrationnel, dressa des listes nominatives d’intellectuels responsables de son geste politique réfléchi…
J’affirme également que cette tendance signifie toujours en creux la répugnance à infliger une sanction judiciaire répressive à un être à qui on voudrait enlever toute responsabilité individuelle.
Sans doute en raison de l’incapacité à pouvoir le sanctionner légitimement, en vertu du complexe de culpabilité de l’être occidental, se jugeant responsable éternel de son mal-être existentiel.
J’affirme enfin que dans le creux de l’inconscient médiatique ou politique de cette propension à l’excuse psychiatrique, se dissimule aussi l’irrésolution à se défendre physiquement avec des armes létales et préférer l’usage de la déradicalisation pour rire ou des tranquillisants pour dormir.
Qui est fou? D’abord la société occidentale devenue névrotiquement masochiste.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation du Figaro Vox.
Euh…c’est le ministre qu’on devrait enfermer chez les fous je crois ^__^
Non mais juste comme ça, j’ai grandi dans ce bourbier (pas l’islamisme pur & dur mais tout de même !), et un islamiste n’est pas fou puisqu’il ne fait que suivre les préceptes d’un illustre pédocriminel, Mahomet, qui lui seraient venu de Dieu.
Alors la foi islamique est une folie, on pourrait dire cela !
Mais qu’une personne veuille suivre un tel chemin, à défaut d’être fou je dirai qu’il n’est guidé que par la haine…et un individu pareil, qui est passé à l’acte je veux dire, c’est prison à vie…en cela c’est une grande miséricorde, car en faisant cela nous laissons la vie à un monstre aux yeux de tous, légitimement. Mais aura encore une chance de découvrir La Vérité du Seigneur & de venir à Lui, sauvant son âme par la même occasion.
J’ai des frères & soeurs en Christ, pour beaucoup à vrai dire, qui veulent une exécution de ces gens.
Tuer dans le feu de l’action pour sauver des vies, ça se discute.
Mais tuer au lieu de capturer quand cela est possible, c’est sciemment prendre une vie et là ma conscience me titille : « tu ne tueras point ! »
Quoi qu’il en soit, croyez moi ou non…je connais l’islam, et cette idéologie ne saurait souffrir d’aucune contrainte, on ne discute pas avec ces fanatiques, c’est la prison et puis c’est tout.
Je finirai en disant ceci : qu’il est difficile d’aimer ses ennemis, et c’est un combat chaque jour. Faire la part entre l’acte & l’individu qui le commet. Pourtant Le Saint Esprit peut nous y aider, sans Lui c’est direction l’échec, j’en ai fait l’amère expérience…mais au moins j’aurai retenu la leçon (plus ou moins ^^ )
Autant on peut légitimement, pour des motifs de conscience, s’opposer à la peine de mort même pour des terroristes sans foi ni loi (enfin leur foi et leur loi!), autant on ne peut valablement pas déterminer quelle serait la peine la plus dure qui leur serait applicable…en tout cas sûrement pas l’internement psychiatrique, ce serait trop facile!
Enfin la solution serait déjà de les extrader manu militari vers leurs pays d’origine pour qu’ils y soient jugés selon leurs lois, sauf s’il s’agit de citoyens(!!!) français qui auraient mal tourné…