Source : Fin de vie de Jacob » Transmis par Françoise Grard
Lorsque Jacob eut achevé de donner ses ordres à ses fils, il retira ses pieds dans le lit, il expira, et fut recueilli auprès de son peuple. » (Genèse 49.33)
Faite de hauts et de bas, de compromissions suivies d’engagements décisifs, la vie de Jacob va se terminer d’une manière paisible. Entouré de ses fils, auxquels il vient de prodiguer des paroles prophétiques, Jacob va expirer sans angoisse !
D’où lui vient cette sérénité ? De ses mérites, de sa très haute spiritualité ?
Certainement pas, car Jacob, a eu besoin de toute une vie pour commencer à comprendre que Dieu l’aimait sans condition. Comment voyez-vous la mort ? Certes, nous savons qu’elle est inévitable, et qu’un jour elle viendra à notre rencontre. Comment l’affronterez-vous ce jour là ? La Bible dit qu’elle est « le roi des épouvantements » (Job 18.14).
Ceci est très vrai pour ceux qui n’ont pas voulu se réconcilier avec Dieu, qu’ils aient été religieux ou pas. Talleyrand, cet ancien évêque devenu homme d’Etat, sur son lit de mort a dit : « Je suis en train de souffrir les angoisses des damnés ». Le cardinal Mazarin, malgré la pourpre de son habit de prélat, a dit : « Oh ! Ma pauvre âme, qu’advient-il de toi, où vas-tu ? » Voltaire, après s’être moqué de la foi des chrétiens s’est écrié : « Je suis abandonné de Dieu et des hommes, je suis perdu, je suis perdu, oh ! Je voudrais n’être jamais né, je vais aller en enfer, oh ! Christ, oh ! Jésus-Christ ! » L’Anglais Thomas Penn, auteur d’ouvrages athées a dit à l’heure de sa rencontre avec la mort : « Je donnerais des empires, si je les possédais, pour ne pas avoir écrit et publié mon livre « l’âge de la raison ». Oh ! Seigneur aide-moi, Christ viens à mon secours, c’est un enfer que d’être laissé seul maintenant ».
Combien ces morts contrastent avec la mort paisible de Jacob ! Pourquoi ? Parce que Jacob, malgré ses hauts et ses bas, a cru dans le Dieu d’Abraham et d’Isaac. Il l’a rencontré à Bethel, il l’a invoqué aux heures sombres de sa vie, et Dieu est venu à son secours.
Pour nous qui avons cru en Christ, mort pour nos péchés, nous savons que la mort a été vaincue. Nous possédons la vie éternelle, nous sommes délivrés de la crainte de la mort. Même si nous devons passer par « le chemin de toute la terre », comme le dit David (1 Rois 2.2), la mort n’a plus son pouvoir d’effrayer.
L’apôtre Paul à la fin de sa vie disait : « J’ai achevé la course, j’ai gardé la foi, désormais la couronne de justice m’est réservée. »(2 Timothée 4.7/8) Jacob vient d’achever de donner les derniers conseils à ses fils. Sa tâche est finie, il part en paix.
Un message pour ce jour : Bientôt le pèlerinage terrestre prendra fin, êtes-vous prêt(e), à rencontrer le Seigneur ?
Paul Calzada
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