La perversion narcissique est une psychopathologie qui touche 3% de la population française, dont 50% sont des femmes. Dans ce dossier, nous avons pris le parti de traiter la femme perverse narcissique afin de compléter les différents articles de nos confrères souvent positionnés sur l’homme.
Est-ce que votre compagne vous dévalorise et vous culpabilise ? Oscille-t-elle entre affection et humiliation ? N’a-t-elle qu’une idée en tête, satisfaire ses propres désirs ? Si le » oui » se dessine dans votre tête, poursuivez la lecture pour en savoir davantage.
Dans ce dossier, nous allons définir ce qu’est une femme perverse narcissique, ses caractéristiques, et les impacts lourds sur les enfants et le conjoint. Puis, nous vous dévoilerons les stratégies de la perverse narcissique et surtout vous apporter des pistes de solutions pour sortir des griffes manipulatrices de la femme perverse narcissique.
Femme perverse narcissique, quel profil ?
1) Définition de la femme perverse narcissique :
C‘est une femme atteinte d’un trouble de la personnalité qui repose sur la manipulation mentale. Cela se traduit par des troubles narcissiques (un besoin d’être admirée inlassablement et une quête de reconnaissance qui tourne à l’obsession). Et l’utilisation continue de la perversion (besoin de satisfaire ses désirs et besoins aux dépens des autres).
2) Origine de cette femme manipulatrice :
La femme perverse narcissique ne nait pas perverse narcissique ; elle le devient très tôt lors de sa structuration. Souvent, sa mère est une femme peu aimante, plus manipulatrice et superficielle que maternelle. Et son père est généralement inconsistant (absent ou décrédibilisé par la mère). Dans cet environnement familial, il n’y a pas de transmission d’amour mais un apprentissage de règles et de codes.
Quelles sont les caractéristiques d’une femme perverse narcissique ?
Multiples visages :
Tantôt charmeuse et séduisante, tantôt manipulatrice et arrogante, tantôt douce et attentionnée, tantôt autoritaire et colérique, la femme perverse narcissique utilise plusieurs comportements contradictoires et sème le doute ainsi que la confusion dans l’esprit de son conjoint. Elle a tendance à passer rapidement d’une personne agréable en public à un bourreau en privé.
Sans affect :
La perverse narcissique souffre d’une immaturité affective. En effet, cette manipulatrice hors pair est tel un enfant de 4 ans, encore incapable de faire preuve d’empathie. En revanche, comme son intelligence et son machiavélisme sont exacerbés, la femme perverse narcissique sait qu’elle fait mal. Elle ressent principalement des émotions négatives (la colère, le mépris, la haine, l’envie, la jalousie). Mais est incapable de comprendre et d’éprouver des émotions et des sentiments épanouissants et profonds comme l’amour, l’amitié, la gratitude, la compassion… Cette femme perverse narcissique n’est jamais vraiment » détendue » car elle est obligée de tricher pour avoir l’air normal. Lorsqu’elle feint un sentiment ou un émoi, elle fait appel à sa mémoire. Ainsi elle agit sans conscience et sans état d’âme. Elle joue avec son conjoint comme avec une marionnette. Si sa » chose » se rebelle, elle peut ponctuellement traverser une phase de » dépression » (un » vide existentiel narcissique « ) et peut sembler souffrir sincèrement et devenir » émotive » (pleurer voire se remettre en question).
Hélas, c’est un nouveau mensonge ! Elle n’est pas triste parce que l’être aimé s’éloigne mais en raison de la perte de sa chose, de sa » nourriture « . C’est comme un enfant qui trépigne et pleure bruyamment parce qu’il a faim ou n’obtient pas ce qu’il veut…mais qui cesse immédiatement sa comédie lorsque son attention est attirée par autre chose. Si elle parvient à empêcher sa victime de partir, la perverse narcissique reprend très rapidement la violence psychologique.
Égocentrique :
Parce que tout est centré sur elle-même, elle n’aime personne que son image. La femme perverse narcissique ne reconnaît jamais ses erreurs, ne se remet jamais en question (sauf fugacement et par stratégie), a tendance à critiquer, à se rendre supérieure en écrasant autour, se valorise, communique de manière floue et se montre jalouse. Elle n’éprouve aucun intérêt pour les autres, ne parle que d’elle et n’écoute pas vraiment. Elle éprouve une certaine jouissance face à la souffrance de son conjoint et n’est jamais responsable de quoi que ce soit. C’est son conjoint qui sera toujours le seul à faire des erreurs.
Dominante :
La perverse narcissique dispose de différents moyens pour ligoter son conjoint-victime (dépendance sexuelle, contrat de mariage, les enfants), puis le culpabiliser et lui donner l’impression d’être faible et impuissant. Elle éloigne voire élimine de l’entourage de son conjoint ceux qui ne l’approuvent pas ou qui sont susceptibles de la démasquer. La perverse narcissique n’agit jamais devant des tiers, » tue » psychiquement à huit-clos et a toujours l’air » normal « , voire » de la parfaite épouse et de la mère idéale » en public.
Comportement des femmes narcissiques en famille ?
De l’extérieur, la famille dans laquelle sévit la mère perverse narcissique envoie une image » parfaite. »
Les relations familiales ne sont en réalité qu’une mascarade destinée à satisfaire l’illusion de perfection de la perverse narcissique vis à vis de l’extérieur.
L’enfant se conforme aux attentes de la mère manipulatrice qui le considère comme un instrument et un faire-valoir. Son image doit nourrir le narcissisme malade du parent toxique. Il n’existe pas pour lui-même, il est un objet. Ce ressenti induit chez l’enfant un comportement qui consiste à chercher à plaire à sa mère manipulatrice afin de mériter son amour. Et en jouant son rôle à la perfection, il espère que son parent au cœur sec, incapable d’amour inconditionnel, finira par l’aimer. L’enfant réclame peu, ne conteste pas et souvent travaille bien. L’enfant d’une mère perverse narcissique est adultifié. Il est en grande souffrance même si cela ne se voit pas. Le contexte affectif est » sec « , la mère manipulatricene sait pas aimer, enrober, rassurer, valoriser. Tout ce qui peut être exprimé comme émotion ou sentiment par la mère est simulé. Et l’enfant ressent confusément cette fausseté, même s’il ne le verbalise pas.
Quels sont les risques ?
Il n’est pas rare qu’à l ‘adolescence, un enfant soit choisi par la mère perverse narcissique pour » prendre le relai » dans le rôle du bouc-émissaire. Ou pour devenir son » héritier « . Alors, un des enfants devient, à son tour, la cible du pervers narcissique.
Les symptômes de souffrance psychique (troubles alimentaires, agressivité, maladies psychosomatiques) sont des signaux d’alarme qu’il ne faut pas banaliser.
La part de responsabilité du conjoint-victime dans sa relation avec une perverse narcissique est d’autant plus lourde vis à vis de ses enfants. Il est plus aisé de protéger ses enfants et de déjouer le processus de » transmission » lorsque les enfants ne sont pas en contact permanent avec la mère manipulatrice. En restant dans un système pervers, le père-victime expose ses enfants à la destruction et à la contamination.
La proie idéale d’une femme manipulatrice narcissique : le conjoint-victime
La relation entre une femme perverse narcissique et sa victime est une rencontre entre deux blessures. En effet, la victime, a, comme le bourreau, souvent souffert dans le passé. Dans leur enfance, le conjoint-victime et la perverse narcissique ont vécu des situations qui ont provoqué une faille narcissique chez l’un et chez l’autre.
En revanche, le chemin qu’ils vont suivre est complètement opposé : celle qui devient la femme perverse narcissique reste bloquée au stade de la petite fille gâtée et tyrannique ; devenue insensible, elle est incapable de considérer l’autre tandis que le conjoint, celui qui devient la proie idéale, a, au contraire, une grande propension à culpabiliser et à prendre tous les torts à son compte.
La victime manque de confiance en soi et n’aime pas, par nature, le conflit.
Femme perverse narcissique, comment la reconnaître ?
Si vous, lecteur, vous vous interrogez sur votre situation, posez-vous les questions suivantes :
– Est-ce que je mène la vie que j’aime ? Ou quelqu’un mène-t-il ma vie ?
– Est-ce que je réagis par rapport à moi ? Ou quelqu’un d’autre réagit-il pour moi ?
– Est-ce que je guide ma vie tout seul ? Ou quelqu’un guide t-il ma vie ?
– Est-ce que j’agis comme je l’entends ? Ou quelqu’un agit-il à ma place ?
– Suis-je autonome dans ma pensée ? Ou quelqu’un pense t-il pour moi ?
Perverse narcissique : comment repérer une femme manipulatrice et son emprise sur vous ?
L’emprise désigne à la fois la domination psychologique d’une personne sur une autre et la soumission de cette dernière réduite à l’état d’objet.
1) Création d’un lien entre la femme perverse narcissique et la victime :
Au départ, la femme perverse narcissique semble fragile, s’invente pourquoi pas si nécessaire une histoire de victime. La perverse narcissique peut aussi revêtir le costume de » sauveur » auprès de sa cible et selon les circonstances, ressembler à » wonderwoman « . Ou bien se coller au rêve secret de sa victime et lui faire croire que c’est par son intermédiaire qu’elle pourra le réaliser.
2) Attaque de la confiance d’autrui ou déstabilisation-conditionnement :
La perverse narcissique souffle le chaud et le froid et amène le » triste élu » à s’engager très vite (mariage et/ou enfants). Une fois que le » poisson » est ferré, elle commence à montrer son vrai visage. Elle devient autoritaire, cassante et dénigrante. Quant à l’homme victime, il se sent progressivement castré. Cette deuxième étape peut durer des années voire une vie. En effet, la proie a rarement conscience de ce qu’elle vit. Car elle continue à se croire libre tout en se sentant de plus en plus confuse et perd progressivement son libre arbitre. Or, soumise à une alternance d’agressions et de séduction (chaud-froid, montagnes russes émotionnelles), sa capacité à réfléchir avec clairvoyance est progressivement anesthésiée. Alors, la victime est considérée par la perverse manipulatrice comme un instrument. Et un des dispositifs utilisé par la perverse narcissique est la parole. Non pas pour véhiculer une information mais pour provoquer ou entretenir la confusion, pour blesser et manipuler.
La femme perverse narcissique insinue, sous-entend, calomnie, humilie, noie sa victime dans des monologues ou envoie des piques… l’air de rien. Le verbal et le non verbal se contredisent et ces informations incohérentes empêchent le partenaire de prendre de la distance et de réagir sainement. De l’extérieur, la perverse narcissique accomplie semble au dessus de tout soupçon. Le profil social de la femme perverse narcissique est peaufiné. En revanche, la victime endosse fréquemment le mauvais rôle, celui de la personne agressive ou déséquilibrée. C’est ainsi que quelle que soit la réaction de la victime, elle sera, pour la femme perverse narcissique, mauvaise ou sujette à reproche. D’ailleurs, la femme manipulatrice se délecte de pousser sa victime » à bout « . Dans cette hypothèse, la perverse narcissique accusera sa victime de s’en prendre à une » faible femme « .
3) Mise en place d’une dépendance de la perverse narcissique sur sa proie :
La victime est bloquée. Et les bons moments sont plus rares et les crises très fréquentes. Tant et si bien que l’estime de soi de la victime est très attaquée et elle baisse progressivement.
Les conséquences sur la victime sont multiples : psychologiques (manque croissant de confiance en soi, sentiment d’infériorité, culpabilité, perte de repères, tendance à la rumination mentale, état de stress, anxiété, irritabilité, état dépressif), physiologiques (troubles du sommeil, de l’appétit, alcool, fatigue), sociales (isolement, repli, perte de contact avec les amis, rupture avec la famille, diminution voire arrêt des sorties extérieures) et professionnelles (troubles de la mémoire, de la concentration, erreurs professionnelles, mise en doute de ses propres compétences).
Comment se protéger d’une femme perverse narcissique et se dégager de la relation ?
1) La prise de conscience
Réaliser que l’on est victime de manipulation est une première force qui mène sur la route de la liberté. Et lorsqu’on est en couple avec une manipulatrice, il est primordial de commencer par prendre de la distance. En effet, le conjoint-victime doit connaître toutes les caractéristiques de la femme perverse narcissique. Et être pleinement conscient de la toxicité de sa partenaire manipulatrice. Il ne doit plus se laisser attendrir lorsque la perverse narcissique affiche son masque de séducteur. Et surtout, il doit être capable de se rappeler qu’à ce visage y succèdera un autre beaucoup plus effrayant, celui du détracteur.
2) Le renoncement
Le conjoint-victime doit arrêter de chercher à comprendre son bourreau : arrêter de lui trouver des excuses et arrêter de croire ses promesses de changement. Car le besoin viscéral de la femme perverse narcissique d’avoir le dessus l’empêche de s’améliorer.
3) Une seule action à court terme : contre-manipuler la perverse narcissique
Mettre de la distance, ne pas se justifier, travailler son estime de soi, sa confiance en soi et son respect de soi, écouter ses besoins, analyser son mal-être et en identifier les causes, ne pas laisser parler ses émotions avec elle, faire le deuil d’une communication normale et efficace, vérifier les dires avant de les prendre pour acquis, avoir le sens de la répartie, répondre avec des phrases courtes qui en disent peu sur soi ou ses émotions, rester dans le flou, ne pas contre-attaquer, utiliser le » on » de généralité, rester aimable, jouer avec l’autodérision, sortir habilement d’une discussion si elle ne mène à rien et éviter l’agressivité.
4) Penser au bonheur de ses enfants pour trouver le courage nécessaire
Alors que pendant des années, la victime a oscillé entre aveuglement et lucidité, alors qu’elle n’a cessé d’annuler ses révoltes, en se convainquant qu’elle seule était coupable, il survient un événement qui va marquer le point de non-retour. Cet évènement correspond toujours, ou presque, à une circonstance qui implique le regard d’un tiers. Un évènement qui fait prendre conscience à la victime, que ce qu’elle vit est inacceptable, que ses enfants doivent être protégés. Et qui la décide à sortir du piège dans lequel elle est tombée.
5) Choisir d’être soutenu amicalement
Ce n’est qu’une fois que le conjoint-victime a véritablement admis que sa partenaire est une femme perverse narcissique qu’il peut se libérer de ses filets et secourir ses enfants. Tandis que la perverse narcissique isole sa victime afin d’accentuer son emprise. Lorsque le conjoint-victime souhaite mettre fin à cette relation toxique, il est nécessaire de renouer avec un ou deux amis. En effet, ce socle amical, conscient de la situation, peut assurer un vrai soutien et permettre au conjoint-victime d’avouer qu’il souffre. S’avouer que l’on souffre, c’est pouvoir dépasser cette souffrance.
Merci pour ce message. Il me fait mal mais je vous dis merci.
J’aimerais dire trois choses lorsque l’on est touché:
1) le refus de la réalité. Je la vois depuis des années mais je refuse. Pour un homme c’est trop humiliant de reconnaître que l’on accepte de se faire manipuler. Je commence juste à ouvrir les yeux et cela fait mal. Comme le vide a été creusé autour de moi je me retrouve très seul avec un gros fardeau. Mais j’ai confiance en mon Dieu. Il prendra soin de moi.
2) la manipulation par la faiblesse. La femme manipulatrice peut être faible mais utiliser cette faiblesse psychologique et physique pour atteindre ses buts. La faiblesse, accompagnée de douleurs, peut nourrir l’égocentrisme. Les autres sont là pour servir, mais par la manipulation l’entourage devient esclave.
3) la manipulation n’empêche pas la foi. Par contre elle empêche l’unite dans la foi. Je le constate depuis plus de 20 ans dans ma situation.
Mon Dieu, c’est vers Toi que je crie. Viens à mon secours.
Bonjour Patrick
Pour moi cela fait 36 ans que je vis cette situation. Aussi, en ce jour, je voudrais t’encourager car je commence à voir des fissurations dans cette situation avec un début de repentance de mon épouse. Notre Seigneur est TOUT-PUISSANT et cette TOUTE-PUISSANTE s’accomplit parfois par la faiblesse, pour notre bien à nous, époux éprouvés, et celui de nos épouses respectives qui sont appelées à hériter du royaume.
Accroches-toi à cette promesse et attends-toi à voir la gloire de Dieu ! La prière fervente du juste est d’une grande efficace ! Q’importe le temps de l’épreuve (parfois très long) déchirons nos coeurs devant notre Sauveur Jésus-Christ et voyons ses bontés qui ne sont pas épuisées !
Crois-moi, je ne laisserai pas plus longtemps l’ennemi venir dévorer mes récolte ou saccager ma vigne !!!!
Bien à toi cher Patrick et sois bénis mille fois (ainsi que ta famille) !! Prends courage et surtout les armes !
Rémi
Merci Rémi
N. m’envoie son témoignage (en voulant rester anonyme…)
Bonjour Michelle,
Je vous écris à propos de vos derniers articles sur le sujet des pervers narcissiques. Je brûle d’envie de les commenter mais même sous le pseudonyme que j’utilise sur votre site, je ne prendrais pas le risque de le faire.
Je tiens tout d’abord à vous exprimer ma gratitude de publier sur ce thème, d’avoir édité un livre sur le sujet. Je crois que c’est la première fois qu’il sera placé au cœur même du monde chrétien. Je pensais ne plus rien lire à propos de ces tristes personnages mais je vais très certainement acheter le livre à cause de cela.
Mon histoire ressemble à celles de nombreuses victimes dont vous avez reçu les témoignages. J’ai subi de longues années cette violence protéiforme, insidieuse et profondément destructrice.
Je l’ai vécu avec un homme se donnant l’apparence d’un chrétien. Je ne vais pas vous en donner les détails, je voulais juste souligner la part que joue (et pas des moindres) le silence assourdissant des chrétiens, la façon dont ils jouent la carte que ces gens souhaitent, nous plaçant dans le rôle d’une personne manquant de personnalité, de maturité, devant grandir dans la foi.
Au sein de la communauté dans laquelle nous avons évolué (Les hommes d’affaire du plein évangile), la problématique était la même que celle que l’on peut retrouver dans les églises. J’ai quitté cet homme bien tardivement, car retenue (aussi) par tout ce qui m’était dit de la part de ces personnes. Et quand j’ai enfin trouvé le courage de le faire, je me suis retrouvée bien seule, jugée sans appel par ces mêmes personnes, lui-même se trouvant placé dans la posture de » l’homme aimant Dieu « . J’étais sidérée sur place le jour où l’on m’a tenu ces propos.
Je tiens aussi ajouter que la violence se décuple quand on » ose » quitter ce type de profil. C’est totalement insupportable pour eux. Un processus de vengeance se met alors en place avec pour seul but d’anéantir totalement l’autre : spirituellement, psychologiquement, financièrement. Des années après l’avoir quitté, j’en subis encore les conséquences et me retrouve face à des échéances judiciaires, bancaires qu’il a soigneusement mises en place et orchestrées.
J’ai envie d’ajouter qu’ils existent aussi car ils ne sont pas seuls. Ils manipulent un entourage que je qualifie parfois de consentant. Il est urgent que les chrétiens prennent la mesure de l’ampleur des dégâts qu’ils peuvent commettre, qu’ils arrêtent toute forme de complaisance avec ce type d’individus. Une seule personne qui écoute mais qui écoute véritablement sera d’une aide précieuse et participera à changer la vie d’une victime, et de ses enfants.