Dieu sait que notre « sagesse » humaine n’est pas suffisante pour nous conduire à prendre les bonnes décisions. Aussi nous a-t-Il promis que Son Esprit nous accompagnerait et nous conseillerait chaque jour. Voici ce qu’Il dit de Son Esprit : « … l’Esprit qui donne sagesse et discernement, aptitude à décider et vaillance, l’Esprit qui fait connaître le Seigneur et enseigne à L’honorer« (Esaïe 11.2).
Et Salomon ajoute : « Ne te fie pas à ta propre intelligence, mais place toute ta confiance dans le Seigneur. Appuie-toi sur Lui dans tout ce que tu entreprends et Il guidera tes pas. Ne te fie pas à ton propre jugement… » (Proverbes 3.5-7).
Dans une petite ville de Normandie, on raconte qu’un boulanger prenait le beurre dont il avait besoin chez un fermier du voisinage. Un jour il découvrit que les mottes de beurre, qui étaient censées peser trois livres, n’avaient pas le poids. La fraude s’étant répétée, il décida de porter plainte et le fermier fut traduit en justice.
– « N’avez-vous donc pas de balance ? » lui demanda le juge.
– « Si, Monsieur le président. » répondit le fermier. —
« Vous manque-t-il alors des poids ? » —
« En effet, il m’en manque ».
« Comment pesez-vous donc les mottes de beurre ? » demanda le juge intrigué.
« ” « Monsieur le président, quand le boulanger me fit l’honneur de prendre du beurre chez moi, je décidai de faire de même à son égard et d’acheter mon pain chez lui. Or, comme il me livre des pains de trois livres, je me sers toujours d’un de ses pains pour peser mes mottes de beurre. Si celles-ci n’ont pas le poids, ce n’est pas ma faute, mais la sienne ! «
Le fermier fut acquitté !
La morale de cette histoire ? Faites preuve de discernement et n’allez pas accuser quelqu’un trop précipitamment ! Jésus va plus loin : Il nous encourage à ne pas aller nous présenter devant Dieu, notre Père, avec au fond de nous des sentiments de rancœur, de colère, d’animosité envers l’un de nos frères.
Dans la courte parabole de Matthieu 5.25-26, Il parle de deux adversaires prêts à s’accuser l’un l’autre au lieu d’ignorer leurs différents et de se pardonner, chose qu’Il nous enjoint de faire. Un exemple des relations que nous devons entretenir entre nous tous qui sommes enfants de Dieu. Marcher en accordant nos pas avec ceux de nos frères est la preuve que nous nous aimons. St Exupéry a écrit : « L’amour ce n’est pas se regarder l’un l’autre, mais regarder ensemble dans la même direction. » Cela pourrait être Sa parole pour vous aujourd’hui !
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