Transmis par Elisabeth777

La guérison divine par la foi en Jésus-Christ

Dans son Epître aux Galates, l’apôtre Paul nous dit exactement comment Dieu accomplit des miracles. « Celui (Dieu) qui vous accorde l’Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les oeuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? Comme Abraham crut à  Dieu, et que cela lui fut imputé à  justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham«  (Galates 3 : 5-7).  

Dans ce passage, Dieu nous dit qu’Il accomplit des miracles dans notre corps exactement de la même manière que dans nos âmes, c’est-à -dire par la foi en Sa Parole que nous entendons.  En fait, Dieu accomplit toutes choses en faisant d’abord une promesse, puis en l’accomplissant chaque fois qu’elle produit la foi.  Il dit qu’il en est pour nous comme pour Abraham. Il est donc important de bien voir ce qu’a fait Abraham (Romains 4 : 18-22) :  

  • Il crut tout simplement en la Parole de Dieu. Il avait la foi que Dieu ferait exactement ce qu’Il avait promis.  
  • Il avait une pleine conviction, et cette convictionne s’appuyait que sur la Parole de Dieu.  
  • Il ne douta point, par incrédulité, et garda la foi lorsque celle-ci fut mise à  l’épreuve.
  • Dans son problème, il ne considéra que la Parole de Dieu.
  • Il garda confiance en Dieu lorsque Dieu lui demanda d’offrir Isaac en sacrifice, alors qu’Isaac était l’unique encouragement visible de sa foi.
  • « Il ne considéra point que son corps était déjà  usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants. »

Aucune de ces raisons ne fut suffisante pour le faire douter qu’il aurait un fils. Selon les lois de la nature, il était impossible qu’Isaac naisse, mais cela ne fit pas le moins du monde douter Abraham. Il connaissait son âge. Il savait que Sara était stérile. Il avait pesé les difficultés. Mais, face à  l’impossible, il crut. « Espérant contre toute espérance, il crut.«  « Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à  Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir«  (Romains 4 : 20-21). Remarquez bien que c’est en continuant à  regarder à  la promesse de Dieu qu’Abraham s’est fortifié par la foi. « Quiconque avait été mordu par un serpent et regardait le serpent d’airain conservait la vie« (Nombres 21 : 9).  Dieu avait demandé aux Israélites mourants de fixer du regard le serpent d’airain, s’ils voulaient être guéris. Le remède était le même que dans le cas d’Abraham : il fallait croire en la promesse de Dieu. Lorsque nous venons à  Dieu pour être guéris, assurons-nous d’avoir la même attitude, car aucune guérison ne nous sera donnée si nous ne remplissons pas cette condition.  

Notre foi n’est pas une foi vivante, si elle s’appuie sur le fait que nos souffrances ont diminué, ou si nous surveillons l’évolution de nos symptômes, au lieu de ne considérer que la Parole de Dieu. Si nous nous laissons influencer par ce que nous voyons ou sentons, nous faisons exactement le contraire de ce que le Seigneur nous demande de faire. « Quiconque.. regardait… conservait la vie. » Cela signifie que celui qui, comme Abraham, ne s’occupe que de la promesse de Dieu, sans être aucunement troublé par les symptômes, est celui que Dieu guérit. Cela signifie que notre foi ne doit s’appuyer que sur la Parole de Dieu, et non sur ce que nous voyons ou sentons. Tant que Dieu ne nous a pas retiré Sa Parole, continuons à  regarder à  la promesse, car c’est une bonne raison pour nous attendre à  la miséricorde de Dieu.  Remarquez que c’est parce qu’il a regardé continuellement à  la promesse qu’Abraham a reçu son miracle. Si nous sommes influencés par nos symptômes, au lieu d’être influencés par la Parole de Dieu, cela revient à  douter de la véracité de Dieu.  

La foi d’Abraham ne s’appuyait sur rien de visible. Veillons à  ce qu’il en soit bien de même pour nous. Tout ce qu’Abraham pouvait voir était contraire à  ce qu’il espérait. Par la suite, après la naissance d’Isaac, Abraham avait un encouragement visible pour sa foi, car c’était par Isaac que « toutes les nations de la terre seraient bénies.«  Isaac était le moyen choisi par Dieu pour accomplir Sa promesse, et, tant qu’Abraham avait les yeux fixés sur Isaac, il lui était facile de croire en la promesse. Aussi Dieu mit-Il la foi d’Abraham à  l’épreuve, en lui demandant d’offrir Isaac en sacrifice, ce qui devait détruire le fondement visible de la foi d’Abraham.

Ceci ne fit pas reculer Abraham. Une foi réelle et vivante tient bon dans l’épreuve. Puisque Dieu ne lui avait pas retiré Sa Parole, il était prêt à  être privé de tout encouragement visible pour sa foi, tout en continuant à  être « pleinement convaincu.«  Il a fallu que Dieu l’arrête, car il aurait sacrifié Isaac. Cette épreuve fut le moyen choisi par Dieu pour perfectionner la foi d’Abraham, et non pour la détruire.

Si vous venez à  Dieu pour être guéri, et si le Seigneur voit que vous êtes plus encouragé par l’amélioration de votre état que par Sa Parole, Il peut juger nécessaire de mettre votre foi à  l’épreuve, afin de vous enseigner une glorieuse leçon, celle de croire à  Sa Parole, même si tous vos sens la contredisent. La foi ne s’occupe que de la Parole de Dieu.

Dans Hébreux 10 : 35-36, Dieu dit à  tous ceux dont la foi s’appuie sur Sa parole : « N’abandonnez donc pas votre assurance, à  laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.«  « Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à  la fin l’assurance que nous avions au commencement«  (Hébreux 3 : 14).

En contradiction avec cette attitude, j’ai entendu certains malades dire d’un ton déçu, après avoir reçu l’onction d’huile et la prière, et  au lieu de se réjouir de la promesse de Dieu : « J’étais pourtant sûr d’être guéri !«  Je voyais alors immédiatement qu’ils n’avaient absolument pas compris ce qu’était la foi. Dans leur esprit, leurs symptômes devaient disparaître, pour qu’ils croient que Dieu les avait exaucés. Si la Parole de Dieu avait été leur unique raison de leur attente, ils auraient gardé leur ferme assurance jusqu’au bout. Il n’est ni juste ni raisonnable d’abandonner votre assurance, tant que vous pouvez vous appuyer sur la Parole de Dieu. Dieu nous a promis que nous serions « participants de Christ« , mais seulement à  condition « que nous retenions fermement jusqu’à  la fin l’assurance que nous avions au commencement.«   

Pendant toute la période qui s’est écoulée entre la promesse de Dieu et son accomplissement, au lieu d’observer ses symptômes et d’abandonner son assurance, parce qu’il n’avait rien de visible sur quoi appuyer sa foi, Abraham fit exactement le contraire. « Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à  Dieu…«  (Romains 4 : 20). Après avoir marché autour des murailles de Jéricho, Josué et les enfants d’Israël n’ont pas abandonné leur assurance parce que les murailles de la cité étaient encore debout. Leur foi s’appuyait sur la Parole de Dieu : »J’ai livré Jéricho entre vos mains.«   Si aucun de tous ceux-là  n’a abandonné son assurance, pourquoi devriez-vous abandonner la vôtre ?

Votre état d’esprit devrait être le même que celui de Noé, lorsqu’il construisait son arche sur la terre ferme, et qu’il colmatait les fentes pour que l’eau n’y pénètre pas. Dans son esprit, il était pleinement persuadé que le déluge allait venir, et la Parole de Dieu était sa seule raison d’avoir cette assurance. Votre état d’esprit devrait être celui d’Abraham. Pour lui, la naissance d’Isaac était quelque chose de certain, même si tous les symptômes apparents étaient contraires. En ce qui concerne votre guérison, la Parole de Dieu qui vous a été adressée est aussi claire et aussi explicite que celle qui avait été adressée à  Abraham.

Dans Marc 11 : 24, Jésus nous dit exactement quelles sont les conditions nécessaires pour recevoir n’importe quelle bénédiction de Dieu. Il dit : »Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir.«  Cela signifie que vous ne le verrez s’accomplir que si vous croyez qu’il a entendu votre  prière. « Vous le verrez s’accomplir«  est la réponse que Jésus vous donne personnellement, et c’est aussi la preuve que votre prière a été entendue. Pour la foi, la Parole de Dieu est la Voix de Dieu. Le Seigneur ne nous a pas promis que notre guérison commencerait avant que nous ayons cru qu’Il a entendu notre prière. « Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute«  (Jean5 : 14). Si vous dites que cela est vrai, alors croyez que votre prière a été entendue au moment où vous priez sincèrement. Nous devons pouvoir dire : « Nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée« , non pas parce que nous voyons la réponse, mais parce que « Dieu est fidèle, et c’est lui qui le fera.«   

Il n’est jamais bon de faire reposer notre foi sur l’amélioration de nos symptômes après la prière. J’ai entendu certains dire avec délice : « Oh, je vais tellement mieux depuis qu’on a prié pour moi ! Je sais maintenant que je vais guérir !«  Ceci signifie qu’ils ont d’autres raisons que la seule Parole de Dieu pour attendre leur guérison. Rien n’est meilleur que la Parole de Dieu pour notre foi ! Supposez qu’un malade sente ses douleurs diminuer de moitié après que j’aie prié pour lui. Il ne doit pas plus considérer cette amélioration comme une raison suffisante pour croire qu’il va guérir, que si ses douleurs avaient augmenté de moitié après la prière !  Supposez que vous promettiez quelque chose à  quelqu’un, et que vous réalisiez un peu plus tard que cette personne s’attend à  recevoir ce que vous avez promis, non pas parce que vous l’avez promis, mais pour quelque autre raison. Cela vous attristerait, car cela vous prouverait qu’elle ne fait pas confiance à  votre parole.

Cela honore Dieu si l’on croit à  Sa Parole, même si tous nos sens nous disent le contraire ! Dieu promet d’honorer seulement la foi produite par Sa Parole, et fondée sur Sa Parole.  Certains croient qu’ils ont été entendus seulement lorsqu’ils commencent à  aller mieux.  Dieu n’a pas dit qu’Il nous donnerait de meilleures sensations pour produire en nous la foi nécessaire pour être guéris. « Il envoya sa parole et il les guérit.«  C’est Dieu Lui-même qui nous a envoyé Sa Parole. Nous n’avons pas eu besoin de la Lui extorquer de force ! Comme il est absurde, par conséquent, de douter de cette Parole ! Est-il plus rationnel d’attendre que Dieu honore Sa parole, ou d’attendre qu’Il la viole ? En vérité, rien n’est plus ridicule ou absurde que de permettre à  des symptômes ou des sensations de nous faire douter de l’accomplissement des promesses de Dieu.

Apprendre à  croire que Dieu nous entend lorsque nous prions est une bénédiction bien plus grande que la guérison elle-même. Car si nous savons prononcer la prière de la foi, nous pourrons la répéter à  des milliers d’occasions, pour les autres et pour nous-mêmes. Et notre vie tout entière sera ainsi passée à  obtenir l’accomplissement des promesses divines !

Nous avons vu comment Abraham a obtenu un miracle. Et Dieu dit qu’il en sera de nous comme d’Abraham. Nous pouvons donc tous, de la même manière, recevoir l’accomplissement des promesses de Dieu, nous qui marchons « sur les traces de la foi de notre père Abraham«  (Romains 4 : 12).  

La vue de la foi  

Nous lisons dans Hébreux 11 : 23-27 que Moïse « se montra ferme, comme voyant ce qui est invisible.«  Si l’on considère notre nerf optique, la foi est « une démonstration des choses  qu’on ne voit pas.«  Mais si l’on considère les « yeux de notre entendement« , la foi est la démonstration des choses  que nous voyons. Marcher par la foi, c’est marcher par une  vue  bien meilleure que la vue physique. Nous devons passer notre vie à   regarder  à  des choses bien meilleures que celles que nous voyons de nos yeux physiques. Après tout, c’est notre cerveau qui voit, et pas notre nerf optique. Vous ne pouvez pas voir votre argent sur votre compte en banque, si ce n’est en pensée. Lorsque vous tirez un chèque, c’est par la foi en ce que vous  voyez, non pas de vos yeux physiques, mais dans votre pensée.

La foi est la chose la plus rationnelle au monde, parce qu’elle s’appuie sur la plus grande des réalités. Elle voit Dieu, elle voit le Calvaire, où le péché et la maladie ont été anéantis. Elle voit les promesses et la fidélité de Dieu, qui sont plus fermes que les fondements d’une montagne. La foi voit la santé et la force, qui nous ont été acquises à  la croix, comme nous appartenant déjà . La foi accepte ces paroles : « Il s’est chargé de nos douleurs, il a porté sur lui nos maladies« , et elle agit conformément à  ces paroles. La  main  de la foi saisit ce que voit l’oeil  de la foi. La foi dit: « Ceci m’appartient, parce que Dieu l’a promis.«  La foi refuse de voir tout ce qui n’est pas en accord avec la promesse de Dieu.

Les glorieuses réalités de la foi  

C’est une grave erreur que de supposer qu’une chose n’est pas réelle parce que nos yeux physiques ne peuvent pas la voir. Supposez que je vous bande les yeux et que je vous conduise dans la rue. Vous ne voyez pas le sol sur lequel vous marchez, mais il est pourtant tout aussi réel que si vous le voyiez. A chacun de vos pas, vous mettez votre foi en action, et votre foi est bien « la démonstration des choses que vous ne voyez pas«  de vos yeux physiques. Vous vous contentez de voir  en pensée  les choses que je vois pour vous et que je vous décris.

Les grandes vérités spirituelles que Dieu voit, et dont Il nous parle, sont tout aussi réelles que si nous pouvions les voir de nos yeux physiques. Parce qu’elle s’appuie sur Dieu, sur Sa fidélité, et sur Ses promesses, la foi est le terrain le plus solide sur lequel vous puissiez vous tenir. Pour un homme qui n’est pas éclairé, ou qui ne voit pas les promesses de Dieu, la foi, c’est sauter dans le vide. Mais pour ceux qui croient en la Parole de Dieu, la foi, c’est marcher sur les fondements de l’univers. Parce qu’ils se sont simplement appuyés sur la seule Parole de Dieu, des millions de pécheurs ont été arrachés du royaume des ténèbres pour être transportés dans le Royaume du Fils de l’Amour de Dieu. Des millions d’hommes ont été aussi transportés de ce monde dans le ciel. La promesse de Dieu a été pour eux plus sûre, pour les conduire au ciel, qu’un escalier de pierre qu’ils auraient pu voir de leurs yeux.

Jésus nous dit qu’Il est venu pour que les « aveugles (qui ne peuvent voir de leurs yeux physiques) voient (de l’oeil de la foi).«  Après être monté au ciel, où l’oeil naturel ne peut plus Le voir, Il nous aconseillé d’acheter « un collyre pour oindre«  nos yeux (spirituels), afin que nous puissions voir (Apocalypse 3 : 18). Lorsque Pierre eut fait cela, les choses qu’il voyait par sa nouvelle vue spirituelle lui ont fait éprouver bien plus de joie que tout ce qu’il voyait de ses yeux physiques. Marcher par cette meilleure vue est la chose la plus heureuse qui puisse nous arriver sur cette terre, parce que les réalités spirituelles que nous contemplons constamment sont bien supérieures aux réalités naturelles, et bien plus aptes à  nous donner une joie surnaturelle.

Il est important de comprendre qu’une foi vivante ne s’intéresse qu’à  la puissance et à  la miséricorde de Dieu, et pas aux faiblesses humaines. Dieu nous invite à  nous appuyer sur Sa force. Il dit : « Il donne de la force à  celui qui est fatigué« (Esaïe 40 : 29). Il dit aussi : « Que le faible dise : Je suis fort  ! »(Joël 3 : 10). C’est en Lui obéissant et en faisant cela, sur  l’autorité de Sa Parole, que nous possédons Sa force, même lorsque nous nous  sentons  faible. C’est alors que « sa puissance s’accomplit dans notre faiblesse«  (2 Corinthiens 12 : 9). Nous devons croire à  ce que Dieu dit malgré ce que nous pouvons sentir.  

Les six sens  

Un parfum n’existe pas pour le sens de l’ouïe. De même, ce que nous saisissons par la foi, selon Marc 11 : 24, n’existe pas pour nos cinq sens naturels. Vous ne dites pas qu’une chose que vous  voyez  n’existe pas, simplement parce que vous ne pouvez ni la  sentir, ni la  goûter, ni l’entendre  ! Puisque la foi est comme un « sixième sens« , pourquoi donc douter de ce que vous avez saisi par la foi, simplement parce que vous ne pouvez pas encore le voir ou le sentir ? Nos cinq sens naturels appartiennent à  « l’homme  naturel« , dont Paul nous dit qu’il ne peut pas connaître les choses de Dieu. Ce n’est que par notre sixième sens, la foi, que nous pouvons « voir«  et saisir les bienfaits que Dieu nous offre, tant qu’ils ne sont pas pleinement manifestés.  Si nous consultons donc nos cinq sens pour avoir la preuve que notre prière a bien été exaucée, c’est aussi ridicule que d’essayer de voir avec nos oreilles ou d’entendre avec nos yeux !

Tous nos sens fonctionnent indépendamment les uns des autres : vous  voyez  ce que vous ne pouvez pas entendre, vous entendez ce que vous ne pouvez pas voir, etc. Ainsi, ce que vous possédez par la foi n’existe pas encore pour vos cinq sens physiques. Il est important que vous compreniez que si vos sens vous disent le contraire de la Parole de Dieu, ce n’est aucunement une raison pour douter. Parce que la foi s’appuie sur une évidence spirituelle qui demeure parfaite. Notre foi n’est réelle que si nous croyons  malgré  toutes les preuves contraires données par vos sens. Abraham acru à  la Parole de Dieu, malgré toutes les  impossibilités naturellesque lui montraient ses sens.

La foi ne concerne que ce qui n’est pas du domaine de nos sens. Dès que la chose que nous avions saisie par la foi se manifeste à  nos sens, la foi disparaît. Dieu oeuvre tant que nous restons dans la foi, et tant que nous regardons non pas aux choses visibles, mais aux choses invisibles (2 Corinthiens 4 : 18), et à  Dieu, à  Ses promesses, à  Sa fidélité, à  Sa justice, etc.  

Nous devons garder l’attitude mentale juste  

Si nous permettons à  nos pensées d’être dominées par nos sens, nous ne pourrons jamais avoir une foi victorieuse. Si nos pensées sont gouvernées par nos sens, nous vivons dans le domaine de l’incertitude. Tant que la Parole de Dieu ne prendra pas le contrôle de nos pensées, elles seront entièrement dominées par nos sensations et par ce que nous diront nos sens. Les pensées et l’intelligence de ceux qui recherchent la guérison divine doivent être « renouvelées« , pour être mises en harmonie avec la pensée de Dieu, telle qu’elle nous est révélée par la Bible. Si nous gardons l’attitude mentale juste, c’est-à -dire si notre intelligence a été « renouvelée«  (Romains 12 : 2), nous pouvons tous avoir une foi ferme. Dieu guérit toujours chaque fois que nous parvenons à  coopérer correctement avec Lui.  

Avoir avant de voir  

J’ai mis un jour une certaine somme d’argent dans la poche du manteau de ma femme. Plus tard, je le lui ai dit, et je lui ai demandé si elle me croyait. Elle m’a répondu :  « Bien sûr, je te crois !«  Et elle m’a remercié pour cela. Elle possédait cet argent avant même de l’avoir vu. Si nous sommes ainsi capables de croire une simple  parole d’homme, pourquoi demanderions-nous une preuve visible à  Dieu, pour croire qu’Il a bien fait ce qu’Il a promis ?

Continuez de croire que Dieu vous a bien donné ce que vous Lui avez demandé quand vous avez prié, remerciez-Le et louez-Le pour ce qu’Il vous adonné, et vous verrez toujours la chose s’accomplir. Une telle attitude fait toujours agir Dieu ! Tant de personnes attendent que Dieu les guérisse, alors que c’est Dieu qui attend qu’elles prennent ce qu’Il leur offre ! Si l’un de vos amis vous tendait un  cadeau, et s’il vous voyait constamment le supplier de vous le donner, combien ce serait pénible pour lui, alors qu’il attendait que vous le preniez !  

Permettez-moi de vous le dire d’une autre manière. Puisque Jésus nous commande de croire que nous avons déjà  reçu la chose que nous Lui avons demandée, en priant, avant même qu’elle se manifeste de manière visible, il est clair que cette chose existe sous deux formes : tout d’abord une forme  invisible, puis, par la suite, une forme  visible. Il faut d’abord croire que nous avons reçu cette chose sous sa forme  invisible, avant de la voir se manifester sous sa forme  visible  ou matérielle.

Lorsque Jésus a dit : « Je te remercie, Père, de ce que  tu m’as  exaucé« , la résurrection de Lazare était déjà  accomplie dans le domaine invisible de la foi, avant de se manifester, quelques instants plus tard, dans le domaine visible ou matériel. Nous devons croire, exactement de la même façon, que nous possédons déjà  notre guérison dans le domaine invisible, avant que Dieu puisse la manifester dans le domaine visible ou matériel. Car la foi est « la démonstration des choses que l’on  ne voit pas.«  Cela prouve que nous devons déjà  posséder, dans leur forme invisible, les choses que nous demandons dans la prière, pour que Dieu  puisse  les  manifester  dans leur forme  visible.

C’est pourquoi le sacrifice de louange et d’action de grâces doit être continuellement fait dans le domaine de la  foi, pour des bénédictions encore invisibles, avant qu’elles soient manifestées dans leur forme visible.  

La foi est un « titre de propriété »  

« La foi est la démonstration des choses que l’on ne voit pas«  (Hébreux 11 : 1). Le mot « démonstration«  pourrait aussi être traduit par « titre de propriété.«  Si vous possédez un titre de propriété, c’est la démonstration que vous êtes propriétaire de la chose en question, maison ou autre objet. Ainsi, la foi est le titre de propriété des choses que vous ne voyez  pas encore. Si quelqu’un vous donnait le titre de propriété d’une maison que vous n’auriez jamais vue, vous posséderiez la maison avant même de la voir. C’est pourquoi Jésus répète souvent: « Celui qui croit  a..  ; »  

Dans Marc 11 : 24, Jésus nous commande de croire que nous avons « déjà  reçu«  les choses que nous demandons, au moment même où nous prions, sans attendre de les voir ou de les sentir. C’est à  cette condition qu’Il promet que nous les  verrons  s’accomplir. Tout ce qui n’est pas cela n’est pas la foi, car la foi est la démonstration des choses que  l’on ne voit pas. Dès que la bénédiction que nous avions saisie par la foi se  manifeste, la foi pour  cette  bénédiction disparaît.

Si vous êtes l’héritier d’un riche parent, vous devenez riche au moment même où ce riche parent meurt, bien que vous n’ayez encore rien vu de toutes ses richesses. De même, tout ce qui vous a été légué par le Nouveau Testament de Jésus est déjà  à  vous, en vertu de la mort de Jésus, l’Auteur du Testament. La foi, c’est simplement commencer à  se servir de ce qui nous appartient déjà .

Le figuier que Jésus a maudit a séché, non pas depuis les feuilles, qui pouvaient être vues de tout le monde, mais « depuis les racines », que personne ne pouvait voir. On ne pouvait donc pas voir que l’arbre était mort, en regardant simplement aux feuilles.  

Notre « Proclamation d’abolition de l’esclavage »  

Ce qui s’est passé au Calvaire constitue notre « Proclamation d’abolition de l’esclavage.«  Nous avons été libérés de tout ce qui est contraire à  la volonté de Dieu. Nous devons simplement croire ce que Dieu a dit qu’Il a fait pour nous, et agir conformément à  ce que nous croyons. Prenons cette liberté qui nous a été acquise par le sang de Christ, de la même manière que les esclaves noirs du Sud des Etats-Unis ont pris leur liberté, lorsque Abraham Lincoln eut proclamé l’abolition de l’esclavage. Si les esclaves avaient jugé alors la situation d’après ce que leur montraient leurs sens, ils auraient dit : « Je ne me sens aucunement différent. Je ne vois aucun changement dans ma situation. Mon environnement est toujours le même…«  Est-ce que cela aurait été de la foi ? La foi, pour eux, a consisté à  agir conformément à  la liberté qui leur appartenait déjà .

Ainsi, en croyant à  la Parole de Dieu et en agissant conformément à  cette Parole, nous pouvons entrer effectivement en possession de tout ce qui nous appartient déjà  en Christ. Si nous préférons croire aux preuves physiques, au lieu de croire à  la Parole de Dieu, cela revient à  anéantir cette dernière. La foi signifie que nous avons quitté le domaine des sens.

Vous devez recevoir Christ par la foi, avant d’expérimenter la moindre de Ses merveilleuses bénédictions.  D’abord  Christ,  ensuite  Ses bénédictions ! Puisque votre pardon est invisible, comment l’avez-vous reçu ? Par la foi en la Parole de Dieu ! Pourquoi ne pas recevoir la guérison divine, la vie et la force de la même manière ?  

Une raison pour laquelle certains ne sont pas guéris  

Une raison pour laquelle certains ne sont pas guéris est qu’ils croient ce que leur disent leurs cinq sens, au lieu de croire ce que leur dit la Parole de Dieu. Nous devons comprendre que nos cinq sens appartiennent à  l’homme  naturel, et qu’ils nous ont été donnés pour percevoir les choses de ce monde. Mais les choses de Dieu ne peuvent être ni discernées, ni reçues, ni connues par nos sens  physiques.

Aucune sensation physique, comme par exemple la douleur, la faiblesse ou la maladie, ne peut jamais être une raison suffisante pour nous faire douter de l’accomplissement de n’importe quelle promesse divine. Il serait insensé pour moi de douter de la promesse du retour de Jésus, parce que je me sens malade ou fatigué ! Si la douleur n’est pas une raison suffisante pour douter d’une seule  promesse de Dieu, elle n’est pas une raison suffisante pour douter de  n’importe quelle  promesse de Dieu. Dieu est fidèle à  toutes Ses promesses. Il est donc tout aussi insensé de douter de la promesse que Dieu guérit, sous prétexte que nous sentons encore des douleurs, que de douter du retour de Jésus-Christ, sous prétexte que nous sommes malades.

La guérison de notre âme et de notre corps s’appuie sur la vérité éternelle de l’oeuvre parfaitement accomplie par Christ, et pas sur nos sensations. Quand le Seigneur vous dit : « Je suis l’Eternel qui  te guérit« , Il veut que vous répondiez avec foi : »Oui, Seigneur, tu es l’Eternel qui me guérit  ! » Vous ne pouvez pas vous tromper en disant et en croyant fermement ce que Dieu Lui-même dit, c’est-à -dire qu’Il est en ce moment-même en train de vous guérir, et qu’Il continuera à  oeuvrer jusqu’à  ce que vous soyez en parfaite santé. La foi,c’est dire et croire ce que Dieu dit, et agir en conséquence. Les bénédictions que nous saisissons avec une foi ferme dans les promesses de Dieu finiront toujours par se matérialiser.  

Nous ne devons pas être irrésolus  

Pour saisir la guérison que nous donne Christ, nous  ne devons pas être irrésolus. Jacques dit : « Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur ; c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies«  (Jacques 1 : 6-8). Nous devons nous revêtir de la pensée de Christ. Cela signifie que nous ne devons voir que ce qu’Il voit, et agir en conséquence. Ceci est impliqué lorsque nous demandons  avec foi.

Paul nous demande de nous « dépouiller du vieil homme et de ses oeuvres«  (Colossiens 3 : 9). Ceci inclut les habitudes de penser de notre vieil homme, qui ne se fie qu’à  la démonstration de ses cinq sens.

Le fait de nous revêtir de l’homme nouveau et d’avoir la pensée de Christ comprend le fait de croire ce qui est écrit, et de dire, comme Il l’a dit : « Il est écrit ! »  Rappelez-vous que l’homme « nouveau«  n’est pas gouverné par les cinq sens.

La Parole de Dieu est puissante  

La Bible nous dit que chaque Parole de Dieu est puissante. Le Psaume 120 : 7 nous dit: « Il envoya sa parole et il les guérit. » C’est Sa manière de guérir notre âme comme notre corps. J’ai connu un certain nombre de personnes qui ont été guéries simplement en lisant ces paroles d’Esaïe 53 : 5 : »Et c’est par ses meurtrissures que nous  sommes  guéris.«  Ils ont alors proclamé :  « Dieu dit que je suis  guéri ! Je vais croire Dieu et pas ce que je sens.«  En disant et répétant ainsi ce que Dieu dit, et en agissant en conséquence, ils ont vu même des cancers disparaître.  

Lorsque nous croyons fermement en la Parole de Dieu, et que nous mettons notre foi en action, rien ne peut empêcher la puissance contenue dans la Parole de manifester toutes choses, exactement comme la Parole le dit. Tout ce que nous devons faire est de croire fermement ce que la Parole dit, et de refuser résolument de voir, croire ou penser à  tout ce qui contredit la Parole. Nous devons nous ranger du côté de Dieu, et croire que tout ce dont nous avons besoin, pour notre esprit, notre âme et notre corps,  nous appartient déjà .  

Dieu a dit à  Abram : « Je  t’ai fait  père d’une multitude. » Puis il a changé son nom en celui d’Abraham, qui signifie « père d’une multitude. » Par la foi, le patriarche répétait continuellement les paroles de Dieu : « Je suis le père d’une multitude.«  Il considérait ainsi les choses qui n’étaient pas comme si elles étaient, et il donnait gloire à  Dieu par avance. C’est ainsi que ce que Dieu lui avait dit se réalisa dans sa vie.

Si vous croyez que Dieu vous a donné tout ce qu’Il a dit qu’Il vous a donné, et si vous continuez à  obéir à  Sa Parole, Dieu ôtera de vous toutes les choses anciennes, et Il fera apparaître en vous toutes choses nouvelles en Christ.  

Dieu nous a déjà  tout donné  

2 Pierre 1 : 3 nous dit que Dieu nous a déjà  donné « tout ce qui contribue à  la vie et à  la piété. » Jésus nous l’a acquis, et Dieu nous dit qu’Il nous l’a déjà  donné. Esaïe 53 : 5 et 1 Pierre 2 : 24 nous disent que Dieu nous a guéris. Colossiens 1 : 13 dit que Dieu nous a délivrés de la puissance des ténèbres. Dans Luc 10 : 19, Jésus dit : »Voici, je vous ai donnéle pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. » Romains 6 : 18 nous dit que nous sommes libres.

Quand  nous saisissons tout ceci par la foi, Dieu nous avertit, comme dans le cas de Pierre, de ne pas regarder à  nos circonstances et à  nos  sensations. Quand Pierre marchait parfaitement sur l’eau, les vagues étaient tout aussi hautes que lorsqu’il a coulé. Tant qu’il ne regardait pas les vagues, elles ne pouvaient pas le gêner. Mais à  l’instant où ila regardé les vagues, il a douté et il a sombré. De même, le vent était tout aussi fort quand Pierre marchait sur l’eau, que quand il a coulé. Tant qu’il n’y faisait pas attention, cela ne pouvait pas le gêner. Dieu nous enseigne dans ce passage que si nous nous occupons de ce que nous voyons et sentons, aulieu de nous occuper seulement de Lui et de Sa Parole, nous perdons tout ce qu’Il nous offre. En revanche, en refusant fermement de porter nos regards sur tout ce qui n’est pas Dieu et Sa Parole, nous obtenons et nous gardons tout ce qu’Il dit qu’Il nous a déjà  donné.  

Retiens ce que tu as  

Satan s’efforce constamment de nous reprendre ce que nous prenons des mains de Dieu. C’est pourquoi Dieu nous avertit : « Retiens ce que tu as »(Apocalypse 3 : 11). Jésus avait donné à Pierre le pouvoir de marcher sur l’eau, mais le diable le lui a repris en attirant son attention sur le vent (qui représente les choses que nous sentons), et sur les vagues (qui représentent les choses que nous voyons). Pierre avait la puissance, et l’a utilisée. Mais il l’a perdue en doutant.

Combien de personnes perdent la manifestation de leur guérison, qui pourtant était en train de se produire, en détournant leur attention de Christ et de Sa Parole, pour la fixer sur leurs sensations ! Avant de vous décider à  marcher par la foi pour votre guérison, vous devez régler absolument cette question, et être résolu à  ne voir que Dieu et ce qu’Il a dit, lorsque vous aurez commencé à  marcher par la foi. A partir de ce moment, vous devrez bannir absolument le doute de vos pensées, parce que le seul fondement sur lequel vous aurez posé la plante de vos pieds sera la Parole de Dieu.

Si vous surveillez alors vos sensations et vos symptômes, vous serez comme un fermier qui déterre sa semence pour voir si elle germe. Faire cela tue la semence à  la racine. Un fermier digne de ce nom, après avoir planté sa semence, dit avec satisfaction : « Je suis heureux que ce soit fini ! » Et il croit que la semence a commencé  à  travailler avant même qu’il puisse la voir grandir. Pourquoi ne pas avoir la même foi en la « semence incorruptible », la Parole de Dieu, et ne pas croire qu’elle accomplit déjà  son oeuvre, sans attendre de le constater de vos yeux ?

En recevant une guérison surnaturelle, la première chose que vous devez apprendre est de cesser de vous inquiéter de la condition de votre corps, parce que vous l’avez remis entre les mains du Seigneur, et qu’Il a pris la responsabilité de vous guérir. Vous devez être heureux et confiant, parce que vous savez qu’Il a donné Sa propre Parole, et promis de S’occuper de tous les cas qui seront confiés à  Sa responsabilité. En recevant la guérison par la foi, vous perdez de vue votre corps et ses sensations, pour ne considérer que le Seigneur et Ses promesses. Avant même d’être conscient d’un quelconque changement physique, la foi se réjouit, et dit : »Il est écrit ! » Jésus a remporté Ses grandes victoires en disant : « Il est écrit ! », et en croyant en ce qui était écrit.

Toute sensation défavorable ou contraire devrait être considérée comme un avertissement à  ne pas nous occuper de notre corps, mais de nous attacher d’autant plus à  la promesse du Seigneur, et de ne nous occuper que de Lui. Il vaut mieux, et de loin, être en communion avec Dieu et se réjouir de Sa fidélité, que de se préoccuper d’un corps malade. C’est ainsi que nous avons vu des multitudes accomplir de grands progrès spirituels, alors que d’autres délaissaient la douce communion qu’ils avaient avec Dieu pour retomber dans les soucis que leur causaient leurs sensations et leurs symptômes.  

Comment la foi peut être fortifiée  

Dans Marc 9 : 24, nous voyons que le père qui recherchait la guérison de son fils s’est écrié, tout éploré : « Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! »Il a demandé à  Jésus-Christ de l’aider, et il a reçu ainsi l’aide dont il avait besoin. Il a donc atteint une position spirituelle plus élevée que celle des apôtres, réussissant là  où ils avaient échoué. En grec, le Saint-Esprit est appelé « Le Paraclet », ce qui signifie « Celui qui aide, qui console. » Dieu soit béni ! Le chrétien peut toujours avoir Son aide chaque fois qu’il en a besoin ! Le Saint-Esprit est toujours prêt à  produire en nous ce qui  Lui est agréable. Ceci inclut tout particulièrement la foi, parce que « sans la foi il est impossible d’être agréable à  Dieu. » Puisque la foi est tellement agréable à  Dieu,Il veut la produire dans notre coeur par Sa Parole et par Son Esprit. Le Saint-Esprit est toujours prêt à  aider chaque chrétien à  mettre sa foi en action pour s’emparer de n’importe quelle bénédiction que Dieu lui promet dans Sa Parole.  

La Bible nous dit que Christ est capable de sauver parfaitement. Ceci inclut en particulier le fait de nous délivrer de notre incrédulité. Car l’incrédulité est un péché, et le Saint-Esprit est venu pour nous convaincre de péché. Soyons donc résolus à  n’écouter que Sa Parole, et confessons à  Dieu notre incrédulité. Puis comptons sur Lui pour qu’Il nous en délivre, comme Il le ferait pour tout autre péché. Sa grâce est toujours suffisante pour faire triompher en nous la foi, pour que nous saisissions toutes les bénédictions qu’Il nous offre. Le Saint-Esprit est toujours prêt à  accomplir dans notre vie toutes les promesses que Dieu nous a données.  

Qu’est-ce qui constitue la justice d’un homme ?  

Qu’est-ce qui constitue la justice d’un homme ? La Bible nous dit à  maintes reprises qu’Abraham a été considéré par Dieucomme un homme juste. Comment Dieu a-t-il considéré qu’Abraham était juste ? C’est très simple : Abraham crut à  Dieu et mit sa foi en action. Il a tellement bien cru et agi qu’il a reçu de Dieu l’accomplissement de Sa promesse ! Faire cela, c’est le summum de la justice. Il n’y a rien qui soit plus important que cela. Rien n’est un plus grand privilège, parce que ce n’est que de cette manière que Dieu peut accomplir le glorieux programme qu’Il a conçu pour chacun et pour l’Eglise. Il n’existe aucun autre moyen d’accomplir la volonté et l’oeuvre de Dieu. Lorsqu’on a posé à  Christ la question suivante : « Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu ? »Il répondit : « L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez… »(Jean 6 : 28-29). Dieu ne peut oeuvrer que s’Il Se trouve en face d’une foi vivante en l’accomplissement de Ses promesses. Puisque nous sommes considérés comme justes lorsque nous croyons à  Dieu, c’est donc l’incrédulité qui constitue l’iniquité, ou l’injustice. L’incrédulité est quelque chose d’inique et d’impie, parce qu’elle bloque ou annule le programme divin, c’est-à -dire tout ce que Dieu a promis de faire en réponse à  la foi. Il n’est donc pas étonnant que Dieu ait envoyé le  Saint-Esprit pour convaincre le monde de ce péché d’incrédulité. Dieu considère comme de l’iniquité tout ce qui nous empêche d’avoir une foi vivante pour accomplir la volonté de Dieu. Même si nous l’habillons de religion, c’est quelque chose qui a pris la place de Sa justice. Christ est capable de nous sauver parfaitement, c’est-à -dire qu’Il est capable de nous sauver de notre incrédulité, si mortelle pour l’accomplissement du glorieux programme divin.  

Le Saint-Esprit nous est donné pour nous guider dans toute la vérité, pour que nous puissions croire à  la vérité, et pour que tout le programme de Dieu puisse être exécuté. Beaucoup de personnes croient en Dieu, mais ne croient pas à  Dieu comme l’a fait Abraham. Notre seul devoir, et notre plus grand privilège, c’est d’avoir une foi ferme en tout ce que Dieu nous a révélé comme étant Sa volonté pour nous. Combien Dieu déverserait les flots de Sa puissance sur le monde entier, si tous ceux qui confessent Son nom mettaient tout en oeuvre pour découvrir Ses vérités divines, pour les garder avec une foi vivante, et pour les mettre en pratique !  

La foi en Dieu peut s’appuyer sur un fondement bien plus solide que celui sur lequel s’appuient le péché et la maladie, car elle bénéficie de l’aide du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit libérera votre esprit de tous les doutes, si vous Lui faites confiance pour cela, et si vous gardez votre attention fixée sur la Parole de Dieu.  

Les glorieuses et éternelles réalités que Dieu fait contempler aux yeux de la foi prennent toujours le dessus sur le cancer ou la maladie que les yeux physiques peuvent voir, à  condition que ces réalités soient réellement et fermement contemplées ! Le doute, le péché, et la maladie peuvent toujours être détruits par une utilisation correcte des « yeux de notre coeur » (Ephésiens 1 : 18). C’est la méthode infaillible pour nous saisir de toutes les bénédictions de Dieu. Toutes les glorieuses victoires de la foi énumérées au chapitre 11 des Hébreux ont été obtenues par une utilisation correcte et persévérante de cette « meilleure vue. »  

« La loi de l’Esprit devie » quiguérit notre âme et notre corps est bien plus forte que « la loi du péché et de la mort. » Cette loi divine, si nous ne la bloquons pas, produira toujours ses conséquences, un million de fois s’il le faut. Tous ceux qui sont décidés à  obtenir les bénéfices  de l’expiation, disposent, par le Saint-Esprit, de Quelqu’un d’infiniment capable de les aider, et dont la puissance ne peut jamais être mise en échec, quand on Lui fait confiance ! De même que la grâce de Dieu est plus forte que le péché, ainsi, la vertu guérissante de Christ est bien plus puissante que la gravité de n’importe quelle maladie. Quand les preuves que Dieu donne à  notre foi (Sa propre Parole) occupent toutes nos pensées, elles sont bien plus fortes que toutes les « preuves » que Satan nous donne pour nous faire douter.  

Qu’est-ce que l’exercice de la foi ?  

Jésus a dit à  l’homme qui avait la main sèche : « Etends ta main ! » (Marc 3 : 5). Jésus donne d’abord la foi, puis nous appelle ensuite au merveilleux exercice de la foi. L’homme étendit la main, confiant dans la puissance divine, et elle fut guérie. Quand nous faisons un effort pour agir en nous appuyant sur Dieu, et pour faire ce qui serait impossible à  faire sans Lui, Dieu nous donne Sa divine puissance, et la chose est accomplie, quelle qu’elle soit. Quand Dieu nous appelle à  faire quelque chose, nous pouvons dire : »Tout est possible à  celui qui croit » (pas à  celui qui s’en croit capable !) Nous voyons que la capacité de cet homme ne résidait pas en lui, mais en Christ, dans Lequel tous les aspects de notre salut sont contenus. »Je puis tout par Christ qui me fortifie » (Philippiens 4 : 13). Par notre union avec Christ, le Vrai Cep, Sa force nous est toujours disponible, et nous devons la mettre en oeuvre. En faisant un effort pour étendre sa main, l’homme a ouvert la voie à  la guérison et a permis au flot de la vie divine de l’atteindre. Cet acte de foi commence sur le plan naturel, et ouvre la voie à  la puissance surnaturelle, qui peut alors répondre à  notre besoin. L’acte de foi se transforme aussitôt en action entièrement surnaturelle, par la vertu de la puissance divine. Le corps peut alors accomplir ce qui lui était impossible dans son état précédent, par un acte indépendant des forces naturelles, mais dépendant pleinement de l’intervention divine.  

Cet acte de foi n’est pas seulement un acte physique, mais il comprend un exercice de notre coeur et de nos pensées. Le plein exercice de notre foi signifie que nos pensées, nos paroles, et nos actes sont tous imbibés de foi. Une telle attitude amène l’accomplissement de tout ce que la foi a saisi, selon les promesses de la Parole.

Peut-être demanderez-vous : »Comment peut-on mettre notre foi en action, quand il s’agit de guérir de la cécité, ou d’une maladie qui n’immobilise pas le corps ? » Jésus a dit à  l’aveugle : »Va te laver à  la piscine de Siloé. » Cet acte donna à  l’homme la possibilité de mettre sa foi en action, dans ses pensées, son coeur et son corps. Il en fut de même pour Naaman, pour les dix lépreux, et pour le centenier. Dans chaque cas, ils s’en allèrent en se confiant en la Parole de Dieu, et ils crurent qu’ils possédaient la guérison, avant même de la voir se manifester.  

Si vous décidez de me faire un cadeau et que vous venez me dire que vous avez déposé cinq mille francs en ma faveur sur mon compte bancaire, si j’ai confiance en vous, je mettrai ma foi en action et je commencerai à  tirer des chèques selon mes besoins, dans la limite de la somme disponible. Je n’aurai pas vu l’argent sur mon compte en banque, mais j’en serai autant propriétaire que si je le tenais dans mes mains. Il en est de même pour la guérison que Dieu nous a acquise en Christ. La maladie ne m’appartient plus. J’en ai été racheté. Mais la guérison m’appartient. Elle est sur mon compte bancaire céleste. Je commence donc à  « tirer des chèques de guérison ! » Comment ? En m’efforçant de faire, en Son nom, ce que je ne pouvais pas faire sans Lui. C’est cela, mettre sa foi en action: tirer des chèques de guérison et de santé sur la Banque de Dieu ! C’est compter sur quelque chose que nous ne sentons pas et ne voyons pas, mais qui nous appartient en vertu de la Parole de Dieu, de la même manière que je serais propriétaire de l’argent dont vous m’auriez fait cadeau, sans l’avoir jamais vu ni senti.  

L’arbre cerclé  

Peut-être que quelqu’un me dira alors : « Comment puis-je dire que je suis guéri, quand je sens encore la maladie dans mon corps, et que je suis conscient de la douleur ? » Il m’arrive de donner une illustration simple pour rendre cette vérité plus claire. L’une des méthodes utilisées pour tuer un arbre consiste à  lui placer un cercle de fer autour du tronc. Quand nous voyons un arbre ainsi cerclé, nous pouvons dire qu’il est déjà  mort. Son feuillage peut encore rester vert et frais pendant quelque temps, et il peut avoir toute l’apparence de la vie. Notre oeil physique voit l’arbre en vie. Mais « l’oeil » de notre intelligence, dont la connaissance dépasse ce que  voit l’oeil physique, voit déjà  l’arbre comme étant mort. Au temps marqué, les feuilles vont se dessécher et tomber. La mort, que l’oeil de notre intelligence avait déjà  discernée, est rendue alors visible à  nos sens physiques. Il en est de même lorsque nous saisissons par la foi la guérison de notre corps. Lorsque nous saisissons la Parole de la promesse, et que nous recevons par la foi l’oeuvre parfaitement accomplie par Jésus, « l’épée de l’esprit » porte un coup mortel à  la maladie. Pendant un certain temps les symptômes peuvent rester, mais l’oeil de la foi contemple le Divin Crucifié, qui a détruit la maladie et qui nous a donné la santé. Nous pouvons alors « appeler les choses qui ne sont pas comme si elles étaient », et la vie divine se manifeste dans notre corps. C’est ce que la foi saisit comme vrai qui se manifeste ensuite à  nos sens. La foi sait que Dieu, dans Son amour et Son omnipotence, veille sur Sa Parole pour l’accomplir.

Il n’est même pas scientifique d’être conduit par nos sens physiques, parce qu’ils sont incapables de saisir toutes les réalités en présence. Ils ne peuvent pas saisir les réalités les plus grandes et les meilleures. Rechercher la guérison par des moyens naturels seulement est anti-scientifique, parce que cela revient à  négliger les choses les plus importantes, c’est-à -dire la cause surnaturelle de la maladie, et les moyens surnaturels que nous donne le Seigneur pour guérir.  

Nous bénissons Dieu pour les milliers de personnes qui ont reçu leur guérison de cette manière. Développer la foi qui permet d’obtenir la guérison est un bienfait beaucoup plus grand que la guérison elle-même. Les Ecritures nous montrent de nombreux héros de la foi qui se sont rendus célèbres pour avoir recherché auprès de Dieu des bénédictions que nous appelons matérielles. Quand nous avons compris ce qu’était la foi pour obtenir la guérison, nous avons compris comment recevoir toutes les autres bénédictions que Dieu promet dans Sa Parole.  

En leur offrant la guérison que Christ leur a acquise, l’Eglise pourrait gagner des millions d’âmes pour le service du Seigneur, et en faire des combattants capables de mener le « bon combat de la foi. » En apprenant à  être guéri par la foi en Jésus-Christ, puisses-tu, cher lecteur, progresser dans une vie de foi qui te permettra d’être utile dans le Royaume de Dieu !