Nous avons une révélation des sentiments personnels de Dieu dans le premier commandement. Nous devons L’aimer de tout notre cœur !
Le reproche que Jésus fit à l’Église d’Ephèse était qu’il lui manquait un amour fervent et personnel pour Lui;
Elle avait « les œuvres » et « le labeur » et « la patience » et une grande ardeur dans la dénonciation des hérétiques et supportait la persécution et le mépris de ses voisins et n’avait pas succombé sous les épreuves.
Si une telle liste de grâces était maintenant trouvée chez une personne, elle serait considérée comme un grand saint;
Et cependant le Chercheur infini des cœurs voyait le manque de quelque chose que toutes ces nobles vertus ne pouvaient pas expier;
Et cette chose,c’était une bouillante, profonde, incessante, déchirante, et tendre passion de l’âme pour la personne du Seigneur Jésus.
Très peu de chrétiens atteignent une telle intimité avec notre cher Seigneur pour pouvoir recevoir et apprécier Ses sentiments individuels.
Jésus est un amant infini et rien ne Le satisfera, sinon un amour pur, sacré, passionné et personnel.
Il aime être aimé.
Il aime davantage ceux-là qui éprouvent l’affection la plus personnelle pour Lui.
Il y a tant de choses qui sont éminemment :
– religieuses
– courageuses
– entreprenantes
– réformatrices,
– et qui affichent une grande ardeur et une rigoureuse orthodoxie,
mais qui ne satisfont pas aux aspirations de notre Sauveur.
Il y a si peu de chrétiens qui manifestent positivement de la tendresse à l’égard de Jésus.
L’amour personnel pour Jésus est caractérisé par plusieurs traits.
Nous pouvons aimer Jésus d’un plus grand nombre de façons différentes que n’importe quelle autre personne dans l’univers. Regardez le nombre de relations tendres qu’Il manifeste envers une âme qui est parfaitement unie à Lui dans un lien conjugal par le Saint-Esprit.
– En tant que notre Créateur, nous L’adorons;
– En tant que notre Rédempteur, nous avons infiniment confiance en Lui;
– En tant que notre Roi, nous Lui obéissons;
– En tant que notre Juge, nous Le craignons;
– En tant que notre Maître, nous nous soumettons à Lui;
– En tant que notre Sauveur,
nous Le louons;
– Comme un petit enfant en bas âge,
nous ressentons un amour paternel et maternel envers Lui;
– En tant que Frère,
nous ressentons un amour fraternel ou sororal pour Lui;
– En tant que notre Epoux spirituel,
nos cœurs Lui sont passionnément consacrés.
Chaque relation qu’Il entretient à notre égard suscite une nouvelle forme d’amour.
Il n’y a aucune sorte d’affection possible à l’âme humaine que Jésus ne devrait pas recevoir.
Voyez de combien de façons Eve a été rapprochée d’Adam (avant la chute); étant formée de sa chair, elle était sa propre fille et en même temps sa propre sœur, et en même temps sa jeune mariée; et comme lui était le seigneur de la famille humaine, elle était sa servante et toutes ces relations sont entrées dans ses affections pour lui.
Jésus est à nous, d’une façon semblable, tout ce qu’Adam était à Eve, avec bien plus encore. Maintenant nous aimons notre précieux Seigneur dans toutes ces relations !
Est-ce que notre amour pour Lui est un flot toujours gracieux, composé de tous ces divers ruisseaux ?
Il n’y a personne dans l’univers, aux yeux d’un esprit divinement illuminé, aussi digne d’amour que notre Divin Jésus béni.
L’amour personnel pour Jésus comporte les extrêmes de la crainte la plus pieuse et du caractère familier le plus enfantin.
Quelques personnes pensent, d’une part, que ceux qui ont beaucoup de crainte sacrée ne peuvent pas avoir beaucoup d’amour; et, d’autre part, que ceux qui expriment une familiarité dans l’amour ne peuvent pas avoir une crainte révérencielle; mais de tels gens se trompent entièrement.
La crainte et l’amour sont les deux ailes égales de cette dévotion qui s’élève.
Ceux qui ont une forme de crainte qui finit par faire obstacle à leur amour ont la crainte d’un esclave et non celle d’un enfant.
Il n’y a rien de plus beau dans la vie intérieure que cette crainte sacrée, cet effroi doux et sacré, que l’âme ressent en présence du Seigneur.
Quand nous contemplons Sa majesté belle et flambante, quand notre âme entière éprouve un doux tremblement devant Lui, il y a quelque chose dans le très saint effroi qui nous attire à un amour plus profond et plus tendre.
Et, d’autre part,
il y a un caractère familier impeccable que l’âme peut prendre avec Jésus – une hardiesse et une liberté de pensée et de discours – qui sert seulement à rendre notre adoration plus vraie, pour qu’en réalité, la crainte sacrée et l’amour familier agissent et réagissent l’un sur l’autre.
L’amour personnel pour Jésus est marqué par le fait d’être sensible à l’extrême pour Son honneur.
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L’âme se sent insultée à chaque déshonneur infligé à son Divin Epoux. Quand Jésus est blessé, Son nom utilisé avec légèreté, Sa majesté méconnue, Son sang précieux ignoré, cet amour personnel bouillant ressentira une délicate et divine indignation.
Le cœur est aussi sensible à la valeur précieuse de Christ et à Son honneur que la prunelle de l’œil.
L’âme vraiment mariée à Christ est très susceptible quant à la gloire de son époux.
D’autre part, cette sorte d’amour est toujours enchantée et heureuse à chaque avancement de la gloire de Christ. Elle aime à Le voir S’étendre; elle se glorifie de la diffusion de Sa gloire.
Cette sorte d’amour éprouve un alanguissement incessant après toutes les dispositions manifestées dans la vie de Jésus.
Cet amour personnel pour Jésus a des yeux grands, brillants et, à partir des récits du Nouveau Testament, il peut voir de merveilleuses choses dans la vie de Christ.
Il accède à des visions vastes et pénétrantes des profondeurs de Son humilité, de l’immensité de Sa charité, de la tendresse de Son Esprit, du perpétuel sacrifice de Sa volonté, du courage absolu de Son obéissance, de l’immuabilité de Sa bonté.
Il voit entièrement Sa vie intérieure, comme une ville magnifique, parée d’attributs ineffables et toute resplendissante de majesté et de vertus et de grâces et de douceur, qui charment et abasourdissent l’âme et la font bondir avec le désir intense de posséder tout ce qu’elle voit dans son Seigneur digne d’amour.
Aucune splendeur dans la création ne peut se comparer aux charmes éblouissants qu’ardemment l’âme aimante perçoit en Jésus. Elle s’écrie, avec Saint Paul : « Oh, profondeur de la richesse ! »
C’est cette vision qui fait l’âme languir intensément et prier et verser des larmes d’amour, et rêver encore et encore de la transformation ineffable résidant dans le fait d’être façonné exactement comme son Epoux céleste.
Cette forme d’amour est fortement attachée aux possessions de Christ.
Il y a un attachement particulier qui va toujours de pair avec la possession d’une chose. C’est l’affection pour la propriété. Dès qu’une chose quelconque devient notre propriété, nous lui vouons un attachement particulier qui ne pourrait jamais exister avant que nous la possédions.
C’est pourquoi Jésus a dit :
« Là où est ton trésor, là sera ton cœur« .
Il ne dit pas que les biens iront là où est le cœur, mais que le cœur ira là où sont les biens.
Ainsi, l’âme se trouvant dans la parfaite union d’amour avec Jésus s’empare de tout Son royaume personnel et de toute Sa possession, comme une jeune reine trouve les affections de son cœur s’étendre sur tous les sujets et toutes les entreprises du domaine de son Roi.
Je ne devrais pas omettre de dire que cet amour personnel pour Jésus possède en lui un esprit fondant, caressant, exprimé à Son égard.
Il enroule ses pensées autour de Lui.
Il L’entoure de maints tours avec les embrassements délicats de l’Esprit.
Il se trouve souvent, comme Jean, penché sur Son sein; ou, comme Marie de Béthanie, assise à Ses pieds;
ou, comme Madeleine, oignant Ses pieds avec ses larmes;
et indépendamment de la position dans laquelle le corps peut être, l’âme est souvent couchée sur son visage devant Lui dans une parfaite tendresse repentante.
L’amour pour Jésus ne serait pas achevé s’il n’inclut pas le désir ardent de voir Son apparition personnelle et de Le voir venir dans la gloire de Son royaume.
Le Saint-Esprit aime Jésus d’un amour infini et Lui seul peut inonder notre être d’un ardent amour pour Christ;
et le Saint-Esprit nous a dit
« d’aimer l’apparition de Christ.«
Paul parle d’une couronne de justice réservée à ceux qui aiment l’apparition de notre Seigneur.
Un amour quelconque pour Jésus qui n’inclut pas ce désir intense de Le voir et d’être avec Lui est au-dessous de la norme d’affection qu’Il exige de nous.
Ceux qui Le satisfont le plus sont ceux qui L’aiment personnellement et ardemment de toute leur capacité.
Référence Utilisée: Soul Food (Alimentation de l’Âme), G. D Watson
Source: The Watchword
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