Mes abonnés à la lettre STRATÉGIES connaissent mon point de vue et mon analyse sur ce que j’appelle l’organisation de la réduction des activité humaines.

C’est, pour résumer la situation, à cela que vous assistez.

N’imaginez pas un seul instant que l’écologie portée par le courant Gretiste (de la petite Greta) et tous nos pénibles Khmers verts sera indolore. Ils ne vous promettent que des larmes, de la souffrance, des restrictions, des sanctions, des obligations, des oukases, des ordres.

Ils ne sont ni sympathiques, ni démocratiques.

Ils haïssent la vie, l’humanité, l’être humain vécu comme une maladie qu’il faudrait extirper de la planète. Ils détestent les enfants. En un mot ils détestent la vie. Ils sont méchants et fascistes et leur idéologie nous mènera à un désastre humain comme économique. L’économique on s’en remet toujours. L’économie, même si c’est ma passion, reste de l’intendance. Une intendance qui doit être au service de l’humanité et aussi de la planète, notre bien petite et bien fragile maison commune. Mais l’homme et l’environnement ne doivent pas être opposés. Bien au contraire, mais ce serait un bien long débat.

Les Khmers verts frappent un grand coup en Inde et cela va créer un précédent funeste dans lequel tous nos imbéciles d’écolos verdâtres qui veulent réduire les émissions des autres mais jamais les leurs vont s’empresser de s’engouffrer.

Fermeture des écoles à New Delhi et appel à un confinement anti-pollution.

Voici ce que nous rapporte BFM TV un média autorisé et dûment autorisé que les autorités nous autorisent à citer sans risquer l’excommunication médiatique pour complotisme. Source BFM ici.

« La capitale indienne envisage également d’instaurer un confinement pour protéger l’ensemble de la population d’un air particulièrement pollué.
New Delhi a ordonné samedi la fermeture des écoles pour une semaine et envisage d’instaurer un confinement pour protéger la population d’un nuage de pollution. « À partir de lundi, les écoles seront fermées pour que les enfants n’aient pas à respirer de l’air pollué », a déclaré à la presse le ministre en chef de la capitale indienne, Arvind Kejriwal.

Peuplée de 20 millions d’habitants, la capitale indienne est la plus polluée au monde selon un rapport de l’organisation suisse IQAir publié en 2020, en raison de ses usines, de son trafic et des feux agricoles allumés chaque hiver.

Samedi, la Cour suprême a suggéré d’imposer un confinement à Delhi pour lutter contre la détérioration de la qualité de l’air. « Sinon comment allons-nous pouvoir vivre ? », a déclaré le juge en chef N.V. Ramana.

Arvind Kejriwal a déclaré que son gouvernement examinerait cette proposition après avoir consulté les parties prenantes. « Un confinement pour cause de pollution n’a jamais eu lieu auparavant. Ce sera une mesure extrême », a-t-il déclaré.

Les travaux de construction seront à l’arrêt durant quatre jours, à partir de dimanche, pour cesser les émissions polluantes depuis des sites en plein air, a-t-il annoncé. Les fonctionnaires doivent télétravailler, et les entreprises privées ont été invitées à le faire autant que possible ».

L’expression Parties prenantes. 

Cette expression n’est pas anodine.

Elle est une signature sémantique de toute première importance.

Le capitalisme des parties prenantes est un concept sur lequel les hommes de Davos sont très en pointe.

C’est un des marqueurs de la nouvelle idéologie économique qu’ils essaient d’implanter dans les esprits de tous.

Pour cela ils passent par les entreprises dont les cadres dirigeants reprennent les mantras et infusent ces idées dans la société civile sans qu’elles ne soient pour le reste discutées dans le cadre démocratique de débats où l’on associerait les gens, la population.

Dans le capitalisme inclusif des parties prenantes tout le monde est associé, sauf bien évidemment les premiers intéressés à savoir les peuples.

Vous pouvez lire un article sur les parties prenantes sur le site du Forum économique de Davos directement ici.

En Inde, « le Bureau central de contrôle de la pollution a demandé vendredi aux habitants de « limiter les activités de plein air » et a conseillé aux autorités gouvernementales de se préparer « à la mise en œuvre de mesures d’ »urgence » ». Il a ajouté que la mauvaise qualité de l’air serait probablement maintenue au moins jusqu’au 18 novembre à cause de « vents faibles et de conditions calmes pendant la nuit ».

N’allez pas penser que je suis pour la pollution et pour que nous mourrions tous dans d’horribles souffrances et que nous terminions étouffés.

Non.

Ce n’est pas le but de mon propos.

Le but de mon propos c’est vous montrer les dérives démocratiques. Quelques esprits éclairés, qui se considèrent des parties prenantes légitimes, s’arrogent le droit de prendre des décisions sans l’aval des populations auxquelles ils les imposent.

Depuis deux ans, nous subissons des confinements dits sanitaires à l’efficacité très douteuse.

Si médicalement cela devrait aussi pouvoir se discuter, on ne peut pas ne pas voir l’étape suivante qui est le confinement climatique et écologique qui se profile déjà très précisément.

Pendant que nous étions confinés chez nous, pendant que nous ne vivions pas, la « planète, elle, allait mieux ».

Tout ces discours visent à vous enfermer progressivement chez vous et croyez-moi, peu importe que vous soyez vaccinés à une, deux ou trois doses, et peut-être demain à 4 ou 5. Vous serez confinés pour sauver la planète, et ce sera comme le slogan sur la vaccination « on peut débattre de tout, sauf des chiffres ».

C’est une évidente ânerie.

Les chiffres évidemment se discutent. Comment sont-ils calculés, sur quelle base, quelle proportion, qui les a calculés, quels sont les biais, bref, tout se discute à commencer par les chiffres et surtout les statistiques.

Nous aurons droit, à « on peut débattre de tout, mais pas de la protection de la planète ni de la pollution ».

Nous terminerons tous enfermés chez nous, dans un monde que l’on nous proclamera ouvert, inclusif, dans le cadre d’un merveilleux capitalisme des parties prenantes.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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