LE 5 AVRIL 2017 – SOURCE

Un accord pour enseigner la langue arabe dans les écoles françaises a été signé à  la fin du mois dernier, entre la ministre française de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem et le ministre tunisien de l’Éducation, Néji Jelloul.

C’est au cours de la tenue de la 3e conférence des ministres en charge de la Recherche, l’Innovation et l’Enseignement supérieur des pays du Dialogue  5 +5 qui s’est tenue à  Tunis que la convention a été conclue.

Cet accord stipule, selon des médias tunisiens, que Tunis va envoyer en France des enseignants d’arabe pour faciliter l’enseignement.

Cette mesure risque de défigurer l’école républicaine française, qui est l’une des principales matrices de socialisation aux valeurs républicaines, à  partir du moment où ils  dépasseront le simple enseignement de la langue (et c’est manifestement ce que veulent les lobbyistes maghrébins de France).

Sous couvert d’enseignement de l’arabe, on apprend l’Islam aux enfants

Sous couvert d’enseigner  l’arabe, on apprend en réalité aux jeunes à  rejeter la République laïque et on enseigne  toutes les horreurs (sexisme, créationnisme, rejet de la loi des hommes, rejet des arts, etc.) de l’islam.

Parmi  tous les débats politico-identitaires qui  perturbent  la  France, l’enseignement de la langue arabe est autrement le plus chargé. Les jeunes (d’origine arabe ou pas) vivant en France gagneraient d’abord à  bien maîtriser la langue française (et à  intérioriser la culture républicaine qui va avec) plutôt qu’à  être tiraillés entre plusieurs identités.

 

Madame Belkacem semble donc atteindre  son but  : introduire l’arabe dans l’école publique française. Et en France, les lieux où on enseigne  l’arabe sont largement et insidieusement infiltrés par la religion. Ces  »  écoles   » n’ont réellement pas pour objectif de former des citoyens français, mais de  »  bons   » musulmans hors sol et transposables au mépris de l’idée de Nation française.

De plus le choix de la Tunisie est contestable, car ce pays justifie la négation officielle et constitutionnelle  de la diversité et impose l’arabisation avec une prohibition générale de l’utilisation de la langue berbère dans les écoles publiques.

Reproduction autorisée avec la mention suivante  : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.

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