(UNE INFORMATION ÉNORME !!!!) Source
Depuis fin 2020, l’armée française est très active dans les différents Conseils militaires avec Macron. S’appuyant sur un MEDEF, qui a lâché le petit banquier. Voulant à juste titre la réouverture de tous les commerces, afin de sauver l’appareil productif français du naufrage du premier confinement. La rumeur réitérée sur Facebook dit que c’est l’armée, qui prend les grandes décisions.
S’il n’y a pas de troisième confinement, alors que c’était le vœu le plus cher de Macron, c’est grâce à l’armée, qui a marqué un point. De son côté, Macron s’est pris un bide. L’armée joue donc un rôle politique cardinal, qu’on se le dise..!
1°)-Benoit d’Outaud : Mais quelles sont vos sources ? Moi, ce que je sais, c’est plutôt que la plupart des généraux français sont en lien avec le complexe militaro-industriel.
2°)-Brigitte Pascall : Arrête de te gargariser avec le mot : « complexe militaro-industriel » : c’est un truc qu’on apprend au lycée, mais qui n’existe plus depuis 2015.
En 2015, l’armée états-unienne veut faire un putch contre Obama. Puis elle y renonce, préférant s’allier avec le candidat Trump devenu Président des Etats-Unis (source Alexis Cossette – février 2021).
Or, il faut savoir que sur le plan constitutionnel, Trump est encore à ce jour (14 février) Commandant en chef des armées. En effet, selon une loi de 2019, le président Trump conserve le contrôle de l’armée jusqu’à 60 jours après l’investiture d’un nouveau président. La transition complète du pouvoir n’aura pas pas lieu avant mars. Ce qui signifie qu’à l’heure actuelle, Biden n’a pas le contrôle de l’armée.
Depuis un décret de 2019, l’armée états-uniennes a commencé des arrestations massives, et continue aujourd’hui. Souviens-toi de ce mail de Hillary Clinton en 2016 disant à propos de Trump : « si ce fils de bâtard est élu, nous serons tous pendus. Réparer cette merde » (sic). En ce moment, de nombreux PDG américains perdent leur poste comme Joe Bezos, patron d’Amazon. Idem pour les frères Desmarais de chez Power (voir liste des PDG, qui viennent de quitter leur emploi ci-dessous)..
Dans ce contexte, l’armée française s’est ralliée à l’armée états-unienne, à la fois rebelle à l’ordre libéral mondialiste dominant. Et majoritaire, puisque Trump est toujours leur commandant.
Car l’armée française a divorcé de Macron très tôt. Personne n’a oublié la lettre rédigée par 15 hauts gradés à Macron le 27 juillet 2017 : disant : « Nous nous sentons humiliés »(sic) du limogeage du Général de Villiers.
Mais ce n’est pas tout : comme raconte Gérard Luçon, « Ce que je sais (et mes sources sont béton) c’est que l’armée française (Etat Major), par deux fois, a refusé d’obéir à Florence Parly, quand elle a voulu l’envoyer mâter les Gilets Jaunes, fin 2019″(sic). 90% des violences contre les Gilets Jaunes sont le fait de la Police, contre 10% seulement par les gendarmes (voir article rédigé par Gérard Luçon ci-dessous) : comme quoi, l’état-major de l’armée peut jouer solo vis à vis de Macron, le cas échéant.
Donald Trump vient de déclarer, après son acquittement le 12 février: « LE NOUVEAU MONDE SANS HAINE EST TOUT PROCHE. NOUS (Trump + armée états-uniennes) AVONS BATTU L’ENNEMI INVISIBLE ! »
Et de poursuivre : « Notre mouvement historique, patriotique et magnifique visant à rendre l’Amérique à nouveau grande ne fait que commencer. » … « Je me réjouis de poursuivre notre incroyable voyage ensemble pour atteindre la grandeur américaine pour tout notre peuple. »(sic).
Benoit, à toi à faire marcher ta jugeote. Anticiper la situation française. Depuis le dernier trimestre 2020, l’armée française est très active dans les différents Conseils militaires avec Macron. S’appuyant sur un MEDEF, qui a lâché Macron, car il veut la réouverture de tous les commerces.
En effet, il y a loin entre le « projet » véritablement nazi du Grand Reset et sa « réalisation effective », « pour de vrai », comme disent les enfants.
Le premier confinement a fait un million de chômeurs supplémentaire : un véritable génocide social, dont personne ne s’indigne à « gôche ».
Le second confinement d’octobre 2020 a été freiné par le MEDEF, lui-même, qui s’est battu avec les réseaux sociaux (dont ma modeste participation) pour la réouverture des commerces. Et a obtenu gain de cause..
Le troisième confinement voulu par Macron devait être le plus dur, avec emprisonnement des journalistes de contre information (cf document du Commissariat général au Plan de Bayrou). Avec un nouveau Covid encore plus mortel que le premier. Mais il s’est heurté au « NIET » opposé par l’Armée et le MEDEF, qui veut sauver ce qu’il en reste de l’appareil productif.. Aidé en cela des réseaux sociaux hostiles au confinement, et naturellement au Grand Reset.
Ainsi, tu as pu remarquer qu’il n’y a pas de troisième confinement, alors que c’était le voeu le plus cher de Macron. En clair, l’armée a marqué un point. Macron s’est pris un bide.
L’armée française a donc un rôle politique et intellectuel cardinal, qu’on se le dise !
Inutile de ressortir sa triste participation pendant la guerre du Kosovo : c’est une histoire ancienne… ! Il faut juger l’état- major français à l’aune de ce qu’il fait depuis 2015 : tandis, qu’Outre Atlantique, l’armée états-uniennes fait le ménage dans le camp mondialiste pro Grand Reset. Nul doute que l’armée américaine a « travaillé au corps » l’armée française, l’a sortie de son inertie et de son carriérisme. Aujourd’hui, cette armée soit disant carriériste et rampante s’oppose à Macron : c’est cela qu’il faut expliquer sur les réseaux sociaux !
Car le problème, c’est l’opinion publique, qui est à la traîne. Continuant de penser la Politique, avec la règle du jeu apparue le soir du 24 avril 2017 : avec un Macron tout puissant, ce qu’il n’est plus. Le journal Le Point vient de publier les résultats des élections municipales de 2020 : LREM remporte 2,22% des suffrages : Macron n’a plus aucune base sociale ! Même Attali lui a trouvé une remplaçante dans la personne d’Audrey Tcherkoff.
En France, comme dans la chanson de Alain Souchon, « le monde change de peau ». Mais les réseaux sociaux font l’autruche. Sur MEDIAZONE, Il est important d’identifier les actes politiques importants (poids politique nouveau pris par l’armée) derrière des faits médiatisés sans importance, tournant tous autour du Covid, variants, vaccins : alors que la situation politique change vitesse Grand V…!
2°)- Macron et le Général de Villiers
3°)-Audrey Tcherkoff, la nouvelle « protégée » de Jacques Attali
4°)-Article rédigé par Gérard Luçon, intitulé : « Violences, la Gendarmerie se démarque », publié dans la revue « Profession gendarme » le 9 février 2019
Dès sa nomination l’actuel Président, qui a pris au sérieux sont rôle de Chef Suprême des Armées, a provoqué et quasiment affiché son mépris par rapport à l’Etat Major. Alors la presse s’est emparée du sujet et nombre d’articles nous ont fait savoir la prise de distance du Général De Villiers.
Le 14 juillet 2018 un « incident » significatif survient, la Patrouille de France passe au dessus des Champs Elysées avec un drapeau tricolore bien singulier, à savoir que les 9 signaux étaient 1 rouge, 2 bleus, 3 blancs et 3 rouges, que d’aucuns vont décoder en donnant un chiffre à la couleur bleue : 1789 (1er , 7ème, 8ème et 9ème ) ; une interprétation bizarre, mais pourquoi pas ?
Durant l’été un « fanfaron », devant un début de colère du Peuple de France s’écrie « qu’ils viennent me chercher », cette déclaration va fonctionner comme une trainée de poudre et l’individu va gagner un surnom : Kizyvienne ! La presse cette fois n’est pas au rendez-vous pour informer le pouvoir que sur le terrain les choses s’organisent d’une manière inhabituelle mais toutefois, avec une large dose de mépris, on apprend d’elle l’organisation de la journée du samedi 17 novembre et des blocages de routes et autoroutes par des gens incultes, des pauvres, des riens.
Le gouvernement prend peur et le vendredi 16 novembre la ministre des armées, Parly, rencontre l’Etat Major, son but est de pouvoir disposer de la troupe pour « protéger » Paris ; elle demande les REP de Calvi et Nîmes, et la réponse tombe : hors de question, l’Etat Major n’engagera pas la troupe contre le Peuple de France, lequel ne représente à ses yeux aucun danger de sédition et apparait totalement pacifiste.
Panique au plus haut sommet de l’Etat qui dans la nuit réquisitionne le ban et l’arrière ban de la police et notamment les BAC (Brigades Anti-Criminalité) dont l’appellation démontre que le maintien de l’ordre n’est pas dans leurs attributions ! Ces flics, réputés sans foi ni loi, vont, avec les CRS, faire monter la pression et les violences gratuites. Et c’est ainsi que nait l’idée de manifester tous les samedis … quelle belle conséquence, avec bien entendu un pouvoir aveugle et ne connaissant que la violence comme moyen de discussion.
Le 20 décembre, dans la « Lettre des Amis de la Gendarmerie », le Lieutenant-Colonel Lefranc fait une déclaration claire et significative, à savoir :
« Réflexion :
Il me semblait important de porter à votre connaissance quelles étaient la position et l’action de l’association vis-à-vis des escadrons de gendarmerie mobile engagés dans les récents évènements, mais également d’évoquer le niveau quantitatif des unités de gendarmerie mises à contribution par rapport à l’ensemble des forces mobilisées. Le calcul est rapidement fait. La gendarmerie représentait 73% des forces engagées le 8 décembre soit 106 escadrons sur 109, c’est-à-dire 65 000 gendarmes sur les 89 000 membres des forces de l’ordre…et il n’est pas question pour ces militaires de paiement d’heures supplémentaires et d’heures de nuit…..ni de récupération…..
Il est également important de souligner le contraste entre l’engagement et le comportement de la gendarmerie et de la police, ce qui est tout à notre honneur. »
Cette déclaration est lourde de sens, déjà la Gendarmerie se démarque des violences policières et des fameuses « primes à la matraque » ! Dans certains lieux de blocage les Gendarmes soutiennent discrètement les manifestants, par exemple à Saint Calais, dans la Sarthe, un gendarme sort son arme de service pour arrêter un chauffeur de poids lourd qui voulait passer de force. Voir ce lien : https://actu.fr/pays-de-la-loire/saint-calais_72269/saint-calais-gendarme-sort-arme-arreter-camion-barrage-gilets-jaunes_19616911.html
Les violences ne diminuent toujours pas, de plus en plus de citoyens français sont estropiés par ces fameux « LBD » (lanceurs de balles de défense) et nait une polémique du fait que les balles utilisées ne sont pas celles préconisées par le fournisseur et qu’elles semblent bien plus dangereuses du fait que leur utilisation transforme ces LBD armes non létales en armes potentiellement létales. Les balles utilisées sont de fabrication française et la manipulation de leurs composants est dangereuse, voir ce lien https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/precigne-72300/accident-alsetex-un-hommage-louvriere-decedee-il-y-un-3514597
le « samedi c’est manif » est désormais devenu un rituel et la Gendarmerie ne voit aucune issue à ce mouvement au point que cette fois c’est la Revue « l’Essor de la Gendarmerie » qui s’empare du sujet et procède à une sévère mise au point ! https://lessor.org/a-la-une/info-lessor-gilets-jaunes-seuls-10-des-tirs-de-lbd-40-ont-ete-effectues-par-des-gendarmes/?fbclid=IwAR0MENXNdW4CcQPcN3EnD_MD_aGcceIlbQVjgsGfkUPNlXDheJ_cx82MME8
Donc la Gendarmerie qui représente les ¾ des forces engagées n’a tiré « que » 1.000 fois au LBD, les 90% restant étant l’œuvre des CRS et de la BAC !!! Avec cet extrait qui en dit long sur la façon dont la Gendarmerie considère la BAC « Côté Police en revanche, la très grande majorité des tirs de balles de défense ont été le fait des policiers des BAC, constitués en détachements d’action rapide (DAR), et des compagnies d’intervention de la Police. Moins bien formés au maintien de l’ordre que les CRS, ils ont pourtant bien davantage fait usage de leurs lanceurs de balles de défense. »
Pour conclure j’ajouterai que les membres de la BAC sont spécialisés dans les épisodes de casse dans les manifestations pour les faire dégénérer et choquer le bon citoyen devant sa télé, le soir aux infos, d’où la photo mise en début de cet article et dans laquelle on voit des gens habillés pareil, même les marteaux sont identiques … pour la petite histoire ils ont la même vêture parce que les achats dans l’administration se font par l’intermédiaire de l’UGAP (Union des Groupements d’Achats Publics), j’ai découvert ce « machin » quand j’étais Directeur à la PJJ à Marseille, j’avais obtenu des fonds pour équiper de véhicules de service les équipes terrain qui couvraient les quartiers nord, donc je suis allé tenter un achat de Renault Clio au représentant du coin lequel m’a proposé avec mon budget de me fournir 5 véhicules pour le prix de 4 … j’ai essuyé un refus de Paris car je devais passer par cette UGAP et j’ai donc royalement obtenu 4 véhicules au lieu des 5 négociés au plan local …
Source : Agoravox
5°)-Liste des PDG qui viennent de quitter leur poste.
6°)-Le Point du 13 février 2021 : LREM remporte 2,22% aux élections municipales !
Le gouvernement dévoile (enfin) les résultats des municipales par nuances politiques
Huit mois après, les résultats agrégés des élections municipales sont enfin disponibles, rapporte « Le Figaro ». Des chiffres fort instructifs.
Par LePoint.fr
Publié le 13/02/2021 à 17h49 – Modifié le 14/02/2021 à 13h06
Le député LR Olivier Marleix réclamait les résultats des élections municipales par parti politique depuis le scrutin du 15 mars 2020. Après avoir traîné des pieds, le gouvernement lui a finalement remis la comptabilisation nationale des résultats, raconte Le Figaro.
Olivier Marleix analysait l’absence de ces résultats, « habituellement » affichés publiquement Place Beauvau dès le soir des élections, comme une « manœuvre ». D’après lui, cette absence trahissait une « volonté délibérée de dissimuler aux Français l’ampleur de la claque prise par La République en marche ».
À LIRE AUSSIReport des régionales : le fiasco des municipales hante le gouvernement
LREM « ne parvient pas à bousculer le paysage local »
Car sur le maillage municipal, le parti de la majorité n’affiche pas des résultats mirobolants… Dans ces scores au premier tour, par nuances politiques, La République en marche atteint seulement 2,22 %. « Cela révèle l’échec d’un ancrage politique qui ne parvient pas à bousculer le paysage local », analyse Olivier Marleix, convaincu que le gouvernement s’est battu pour repousser les régionales dans un but plus politique que sanitaire.
En décembre 2019, Christophe Castaner avait demandé de réserver l’attribution des nuances politiques aux communes de 9 000 habitants : une initiative qui avait provoqué la colère des élus de l’opposition. Dans l’e-mail envoyé par Gérald Darmanin au député LR, le ministre de l’Intérieur précise que les informations demandées ont été publiées dans les communes de plus de 3 500 habitants.
Cinq blocs politiques se dessinent
Tout en admettant : « Il est vrai que ces données n’ont pas été publiées de manière agrégée sur le site du ministère. » De ces résultats sortent cinq orientations politiques différentes : la gauche, des communistes jusqu’aux écologistes, rassemble 36,66 %, le centre comprenant LREM et le MoDem 15,98 %, la droite avec LR et UDI 33,71 %, les listes sans étiquette 10,32 % et l’extrême droite 3,33 %.
Un aperçu du paysage politique français qu’Olivier Marleix considère comme « fort utile pour la démocratie ». De ce fait, il demande au gouvernement de mettre ces données à portée des Français afin qu’ils puissent en prendre connaissance facilement.
Angela Merkel orchestre la peur du Covid, rien que pour survivre politique !
En Allemagne aussi, l’Etat orchestre la terreur du virus pour régner
1°)-Eric Verhaeghe : « François Stecher revient pour nous sur la gestion du COVID en Allemagne. Les derniers éléments révélés par la presse outre-Rhin montrent en effet que les grands choix, dans les restrictions aux libertés, ont essentiellement été politiques et n’ont été justifiés scientifiquement qu’a posteriori avec des chercheurs complaisants. Progressivement, s’impose l’idée que le confinement est d’abord une orchestration qui utilise le virus pour faire admettre une mise au pas de la société allemande. On retiendra que des juridictions régionales ont invalidé ces décisions arbitraires ».
1°)- Brigitte Bouzonnie :
Angla Merkel orchestre la peur du virus, rien que pour rester au Pouvoir. Survivre politiquement quelques mois de plus. Car, n’en doutons pas, ses jours de règne sur l’Allemagne sont comptés.
Je vous recommande la lecture de l’article remarquable (ci-dessous), publié dans le Courrier des Stratèges. François Stecher, consultant français en Allemagne pointe la dérive sinophile du gouvernement allemand : consistant à copier point par point la dictature sanitaire chinoise : NOTAMMENT, EN NE S’INTERESSANT DU COVID-19, QUE LA SATURATION DES HOPITAUX !
Cette stratégie de la peur, comme seule politique sanitaire, montre surtout que le camp mondialiste démocrate, avec le fraudeur Biden à sa tête, pro Grand Reset, même détruit aux USA par l’armée états-uniennes, continue de sévir en Europe, notamment en Allemagne.
Toutefois, sur pression des avocats des familles victimes du Covid, Angela a été obligée de publier les mails top secret, que son Conseiller Covid a échangé avec la Chine : plus de 200 mails, où est expliquée L’INSTILLATION DE LA PEUR, COMME SEULE STRATEGIE « MEDICALE » !
De plus, durement attaquée par son opposition très remontée, Angela a été obligée de rouvrir les écoles et les salons de coiffure.
Autrement dit, il se passe à peu près la même chose en France et en Allemagne : MACRON ET MERKEL PERDENT DES POINTS.
1°)-Pour le petit banquier, le troisième confinement, encore plus strict que le premier, qui avait provoqué le génocide social que l’on sait (1 million de chômeurs en plus), a fait « pschitt ». Désormais, l’armée prend les grandes décisions.
2°)-De son côté, la dirigeante teutonne a été obligée de lâcher du lest, sur pression de son opposition et des avocats défendant les familles victimes du Covid. Là aussi, il n’y aura pas de nouveau confinement outre-Rhin.
Comme dans la chanson de Souchon, « le monde change de peau ». Le cauchemar de cette année de Covid-confinement est en train de s’éloigner lentement.
Aux réseaux sociaux à en prendre conscience et à partager l’information !
2°)-François Stecher, Courrier des Stratèges, 15 février 2021
Consultant français en Allemagne
La semaine qui vient de s’écouler marque peut-être un tournant dans la gestion de la « crise » du coronavirus en Allemagne, et partant en France comme dans tous les États vassaux de Berlin.
Ce lundi 8 février, c’est par un ciel encore serein, toutes choses étant égales par ailleurs, que la première bordée a été tirée sur le ministère fédéral de l’Intérieur, avec cet article de Die Welt – dont le Courrier des Stratèges s’était fait l’écho – dévoilant comment le dit ministère avait mis à contribution différentes institutions scientifiques et médicales. L’article expliquait en substance que l’on avait dûment exprimé le besoin de prévisions catastrophiques afin de justifier des mesures « préventives et répressives ».
C’est le magazine Focus qui a lâché la deuxième bordée avec un article reprenant et complétant les informations révélées par Die Welt en début de semaine : Lockdown: Mails zeigen jetzt, wie es zur Strategie der Regierung kam – FOCUS Online. Cet article, comme les éléments qui suivent le montrent, est bien plus qu’une simple reprise des éléments d’un confrère – ce qui est en soi un élément d’ambiance intéressant.
L’article évoque la surprise de maître Niko Härting (@nhaerting), l’avocat qui, à la tête d’un groupe de juristes, a obtenu de longue lutte copie des échanges entre le ministère et ses « simulateurs », lorsqu’il a constaté que, sur les 200 pages de correspondances, près de la moitié était noircie. Le prétexte invoqué : ces informations relèveraient de la sûreté de l’État et seraient donc classifiées « SECRET ». Une part de l’explication a transpiré malgré les efforts du Robert-Koch-Institut – c’est lui qui a fourni le document, et non le ministère – à masquer l’indicible.
Ainsi, il apparaît que les références à la Chine, dans le document, sont nombreuses : les mots « Chine » et « chinois » ont été noircis – imparfaitement – pas moins d’une centaine de fois. Ce fait laisse apparaître clairement le parti pris des rédacteurs en faveur d’une approche « à la chinoise » dans le traitement de l’épidémie, et témoigne une fois encore de la dérive « sinophile » de nos sociétés. Härting note également que les éléments concernant « l’endiguement par une campagne d’explication et de mobilisation » ont été également soigneusement noircis.
A propos de la chine, justement, l’article de Focus pointe le fait que l’on trouve parmi les « chercheurs » ayant travaillé avec le ministère un certain Otto Kölbl, linguiste et doctorant à l’université de … Lausanne, qui se présente lui-même fièrement sur sa page internet comme « membre de la Task Force COVID-19 du ministère de l’Intérieur allemand » – Focus note plaisamment : pourquoi aller chercher un doctorant en Suisse ? L’Allemagne manque-t-elle à ce point de spécialistes ? – ou encore Maximilian Mayer, de l’université de Bonn, spécialiste de l’Asie, tous les deux admirateurs déclarés de la République Populaire.
Mais Focus va encore plus loin, évoquant le peu d’attention – doux euphémisme – accordée à l’exemple suédois, qui présente à la fin des résultats ni pires ni meilleurs que ceux de l’Allemagne, sans que les Suédois eux-mêmes n’aient eu à subir les affres du confinement et les restrictions de libertés à la mode pékinoise.
Il aggrave encore son cas, en exposant ce fait majeur que l’objectif d’éviter la saturation du système hospitalier, qui constituait l’unique argument audible de la politique du gouvernement fédéral, a peu ou prou disparu, remplacé par un objectif purement comptable et décorrélé de la réalité de la maladie, celui du taux d’incidence, que l’on pourra piloter au gré de sa fantaisie – hier 50/100.000, aujourd’hui 35/100.000, demain 10/100.000 peut-être 5/100.000, nul ne sait … Ainsi, par un tour de passe-passe, Merkel et ses affidés tentent de substituer un critère manipulable à l’envi à un élément tangible – ou à tout le moins plus aisément vérifiable, et dans tous les cas en lien direct avec la maladie.
Focus s’interroge également sur la manière dont les dommages collatéraux de la gestion « à la chinoise » sont suivis et évalués. Un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur – qui a tenu à rester anonyme – déclare au journal son incompréhension sur le comportement de sa boutique en ces termes : « pour n’importe quelle grande opération, vous devez établir un plan de gestion des risques, et pour chaque éventualité prendre des dispositions préventives. Pour le Corona, au contraire, nous sommes pratiquement aveugles en ce qui concerne les complications et les dommages collatéraux. »
Focus s’interroge également sur les aspects légaux. Maître Härting lui répond : « il n’existe pas de ‘super droit fondamental à la santé’ qui viendrait suspendre tous les autres droits fondamentaux, par exemple le droit de propriété, de choix libre de la profession, à la liberté d’agir et de se déplacer ou encore de se former ». Stefan Leupertz, ancien juge à la cour de justice fédéral, qui a participé avec Härting à l’analyse de la correspondance renchérit : « la situation devient dangereuse lorsque l’État commence à organiser, grâce à des experts qui ne sont de fait plus indépendants, la génération d’informations et leur interprétation. C’est exactement ce qui s’est passé ici. Le ministère de l’Intérieur fédéral a clairement essayé de mettre en place, et il y est parvenu, un ‘kartell d’information et d’opinion’ permettant aux décideurs politiques, en situation difficile, d’obtenir par une politique de la peur des compétences décisionnelles, y compris en l’absence de justification résistant à une analyse factuelle ».
Cette reprise de volée n’est pas bon signe pour le gouvernement fédéral – et est donc porteuse d’espoir. Elle a eu lieu deux jours après que le groupe de presse Hubert Burda – celui-là même auquel Focus appartient, a gagné le procès intenté au ministère fédéral de la Santé de Jens Spahn. Ce dernier avait passé un accord avec Google, afin que le moteur de recherche, sur toute requête dans le domaine de la santé exprimée dans l’espace germanophone, fasse apparaître en premier les réponses du ministère ou de ses annexes – particulièrement intéressant pour combattre les déviants et autres Querdenker. Il se trouve que le groupe Burda a lui-même ses pages internet « Santé », et qu’il y a vu une atteinte à la liberté de la presse et à la libre concurrence – les juges lui ont donné raison.
Heurs et malheurs d’Angela Merkel
La chancelière a visiblement été soumise à une opposition assez forte, mercredi, lors de la réunion de crise COVID rassemblant autour d’elle et des ministres concernés les ministres-présidents des Länder, et a dû céder sur l’école, qui va rouvrir plus tôt qu’elle ne le souhaitait. Intéressant et révélateur de la lâcheté du canard, Kretschmann, le très médiatique et apprécié ministre-président écolo-catho (le genre qui plaît au gros bourgeois badois) du Baden-Württemberg, le lui a reproché, avant de se résoudre lui-même à ouvrir progressivement ses écoles …
Le tribunal de Mannheim a cassé le couvre-feu en Baden-Württemberg, suite à une plainte déposée par une simple habitante – la presse française, notamment Le Point, s’en est faite l’écho. Ce que voyant, Söder a décidé en Bavière de réduire le sien – avant de vraisemblablement remballer tout cela assez rapidement : le virus circulait chez lui de 21h00 à 06h00, il se limitera à 22h00-05h00.
La prochaine offensive devrait venir – enfin – des commerçants, en particulier des enseignes de soin à la personne, esthéticiennes, manucures, etc. Merkel s’est prise les pieds dans le tapis en autorisant par exception à la règle la réouverture des salons de coiffures – lesquels sont pour une bonne moitié passés du côté obscur, et opèrent désormais au noir. Il y a indiscutablement inégalité de traitements, les avocats vont s’en donner à cœur joie.
De nombreux journaux de la presse Mainstream, ont, ces derniers jours, durci le ton contre la chancelière et son gouvernement : à coté de Die Welt et Focus, déjà cités, la Süddeutsche Zeitung, la Frankfurter Allgemeine Zeitung mais aussi des chaînes de télévision comme Phoenix. Face aux déclarations de plus en plus grotesques des hommes de main de Merkel – Wieler, patron du RKI, laisse entendre qu’il songe à considérer une sorte de « panel », dans lequel on pourrait faire figurer, à côté du corona, d’autres virus et mesurer une incidence globale ; Kretschmer, ministre-président de Saxe, qui vient de déclarer qu’il ne saurait y avoir de vacances de Pâques en Allemagne cette année – et l’arbitraire qui se révèle désormais dans son absurdité la plus crue, des voix s’élèvent encore isolées, mais de plus en plus fortes, transcendant les partis politiques.
L’acquiescement de la population allemande aux mesures de restrictions « COVID » est en réalité en train de dévisser. Parti de très haut – plus des trois-quarts Allemands approuvaient la gestion de crise du gouvernement à l’automne, il conserve encore un avantage relatif – les opposants sont à 42%, mais tous sont sous les 50% – mais la dynamique n’est pas bonne. Markus Söder (CSU), ministre-président de Bavière et prétendant à la chancellerie, soutien servilement indéfectible d’Angela, a perdu entre 20 et 30% de soutien sur ses terres depuis son plus haut de la « 1ère vague ».
Inexplicablement, on est sans nouvelle, depuis plusieurs jours, du professeur Christian Drosten, virologue de la Charité, à Berlin, principal conseiller de Merkel, instillateur de terreur, celui-là même que poursuit l’avocat Reiner Füllmich (Rechtsanwaltskanzlei Dr. Fuellmich, corona-schadensersatzklage.de – Rechtsanwalt Marcel Templin (corona-schadensersatzklage.de)). Le carême 2021 va être passionnant.
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