Il est des forces obscures avec lesquelles il vaut mieux garder ses distances. Lee Harvey Oswald et aujourd’hui Thomas Matthew Crooks, pour avoir ignoré ce principe élémentaire de survie, ont immédiatement payé le prix fort. Les marionnettistes de ce siècle n’aiment pas que l’on remonte les ficelles avec lesquelles ils croient mener le monde.

 

Les affaires comme la tentative d’assassinat du truculent Donald Trump, le 13 juillet, ont pour mérite de susciter de bonnes et légitimes questions. Celles-ci demeurent souvent ouvertes ici-bas, alors que les explications officielles habituellement assénées au sujet de ces événements ne sont qu’autant de tristes révélateurs de la naïveté de ceux qui les gobent.

Mais mon propos n’est pas de commenter la manière dont le pouvoir des hommes s’acquiert puis se conserve. Semblable étude ne nous apprendrait rien que nous ne sachions déjà. Elle ne vaudrait pas le papier brouillon sur lequel je griffonne ces lignes.

Il sera immensément plus profitable d’examiner, à la lumière des Écritures, ce qui s’est passé dans la sphère spirituelle lorsqu’une balle, tirée par un assassin en puissance, a effleuré, le blessant à l’oreille droite, la tête de celui qui est désormais le candidat républicain à l’élection présidentielle du 5 novembre.

Pour avoir une compréhension prophétique plus pointue des faits, il est toujours utile de garder à l’esprit les circonstances prévalant sur le moment en terre d’Israël. En l’occurrence, le 13 juillet était le 281ème jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023.

Première observation à formuler, 281 est la valeur numérique, au Psaume 118.20, de la phrase C’est par elle qu’entrent les justes, se référant à la porte de l’Eternel mentionnée au début de ce verset. Cette constatation, en relation avec la blessure infligée à Donald Trump à l’oreille, nous ouvre une lecture nouvelle, frappante, d’Exode 21.6 et Deutéronome 15.17.

Exode 21.6: … alors son maître le conduira devant Dieu, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service.

 

Deutéronome 15.17: … alors tu prendras un poinçon et tu lui perceras l’oreille contre la porte, et il sera pour toujours ton esclave […].

 

La mise en rapport de ces textes avec l’actualité est d’autant plus de rigueur qu’en Deutéronome 15.17, l’hébreu le’kha ‘eved ‘olam/ »pour toujours ton esclave » a, selon une façon de compter que nous avons déjà rencontrée (dans laquelle le nombre de lettres présentes est ajouté au calcul standard), une valeur de… 281.

Nous discernons donc ici un contexte intéressant, celui d’un homme qui, ayant eu la possibilité de sortir de la « maison de servitude » –celle-ci lui ayant assuré jusqu’ici richesse et pouvoir– a refusé la liberté qui lui était offerte, par définition en Christ, pour continuer à servir ce système. Malgré la haine que lui voue l’oligarchie régissant ce dernier.

Mais 281, c’est également la valeur numérique de la forme verbale vera’ah/ »et il gouvernera », en Michée 5.3 (ou 4). On pourrait en déduire une troisième élection de Donald Trump à la présidence de son pays, éventualité qui m’a été confirmée par un observateur sérieux de la politique américaine. Ainsi donc, si une incertitude demeure, elle réside dans l’accueil que l’oligarchie ci-dessus réservera à l’expression de la volonté populaire…

Autre possibilité, la valeur numérique des mots 11 à 15 d’Exode 21.6 (… et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon…), 1304, qui est celle de Nombres 24.19, annonçant sans la moindre équivoque le Règne de Christ.

Nombres 24.19: Celui qui sort de Jacob règne en souverain, Il fait périr ceux qui s’échappent des villes.

 

Étonnamment, les quatrième et sixième mots de Deutéronome 15.17 vont dans le même sens: les valeurs de venatatah/ »tu perceras », littéralement « tu mettras » (861) et uvadelet/ »et dans, contre la porte » (442) conduisent à un total de 1303, montrant que l’accomplissement de Nombres 24.19 (valeur 1304) est imminent.

 

Quoi qu’il en soit, le tableau dressé devant nous le 13 juillet évoque celui de Gethsémané où, en Jean 18.10, le serviteur-esclave (grec doulos) du souverain sacrificateur est précisément frappé à l’oreille droite par Pierre !

 

Jean 18.10: Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus.

 

Apparemment, ce serviteur se trouvait à la tête de la foule anti-Christ venue arrêter Jésus. La raison de cette attitude de leader est peut-être à chercher dans le nom de ce personnage qu’indique le quatrième Evangile, Malchos/ »Malchus ». On y retrouve en effet une racine sémitique bien connue véhiculant l’idée de royauté.

 

A n’en point douter, Pierre, toujours plein de fougue, a vite remis cet auxiliaire à sa place –pour toi, un esclave, toujours, nous dit littéralement Deutéronome 15.17– le blessant exactement au même endroit que Donald Trump… avant d’être lui-même réprimandé par le seul vrai Roi.

 

 

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Un autre signe est à prendre en considération: lorsque Donald Trump a été escorté hors de la scène où il s’était tenu jusque-là, il ne portait plus de chaussures. Celles-ci lui avaient été enlevées par le personnel chargé de le protéger! Ce détail quelque peu saugrenu va nous plonger dans l’institution du lévirat décrite par Deutéronome 25.5ss.

 

Deutéronome 25.5-10: Lorsque des frères demeureront ensemble, et que l’un d’eux mourra sans laisser de fils, la femme du défunt ne se mariera point au dehors avec un étranger, mais son beau-frère ira vers elle, la prendra pour femme, et l’épousera comme beau-frère. [6] Le premier-né qu’elle enfantera succédera au frère mort et portera son nom, afin que ce nom ne soit pas effacé d’Israël.

[7] Si cet homme ne veut pas prendre sa belle-sœur, elle montera à la porte vers les anciens, et dira: Mon beau-frère refuse de relever en Israël le nom de son frère, il ne veut pas m’épouser par droit de beau-frère.

[8] Les anciens de la ville l’appelleront, et lui parleront. S’il persiste, et dit: Je ne veux pas la prendre, [9] alors sa belle-sœur s’approchera de lui en présence des anciens, lui ôtera son soulier du pied, et lui crachera au visage. Et prenant la parole, elle dira: Ainsi sera fait à l’homme qui ne relève pas la maison de son frère.

[10] Et sa maison sera appelée en Israël la maison du déchaussé.

 

Pour saisir où je veux en venir, il faut se souvenir qu’une partie importante de la population américaine rejette ouvertement le Dieu de la Bible, alors que, pour beaucoup de croyants déclarés, le Père et le Fils ne sont que des accessoires du culte nationaliste et/ou financier qu’ils pratiquent dans les faits. Dans ces conditions, on doit l’admettre, le principe tacite, fondamental, sur lequel reposait à l’origine l’unité nationale des États-Unis, savoir une écrasante majorité de citoyens professant la foi chrétienne, n’est plus réalisé. Mon article de juin 2022, « Daniel 7.6, en dire trop… ou pas assez« , mettait d’ailleurs en exergue l’appel à la réforme adressé voici maintenant plus d’un siècle à ce pays.

Celui-ci, avec ses dirigeants, a vendu l’héritage de ses pères, à la façon d’Elimélec, dans le livre de Ruth, parti chercher fortune à l’ombre des idoles de Moab. A cet égard, les prises de positions de Donald Trump en matière de sacrifices d’enfants le prouvent, ce n’est pas lui qui rachètera ce qui a été la première puissance de la planète. Sur ce plan, il est toujours en terre païenne et, sous l’angle de la Torah, il est le déchaussé, marque visible d’une prérogative qu’il a renoncé à exercer (remarquons cependant qu’en hébreu, l’expression rendue par le terme déchaussé a une valeur de 289, soit le carré de 17, nombre de la victoire; on pourrait donc, ici aussi, en déduire un succès lors du plébiscite du 5 novembre).

 

Ruth 4.6: […] car je ne puis pas racheter. [7] Autrefois en Israël, pour valider une affaire quelconque relative à un rachat ou à un échange, l’un ôtait son soulier et le donnait à l’autre: cela servait de témoignage en Israël. [8] Celui qui avait le droit de rachat dit donc à Boaz: Acquiers pour ton compte! Et il ôta son soulier.

 

En définitive, seul Christ est à même de sauver les nations, individu par individu, et nous pouvons être reconnaissants pour les évangélistes qui relèvent ce défi avec une foi et une persévérance extraordinaires, aux Etats-Unis ou ailleurs.

 

Comme l’a souligné notre frère Doug Wilson, la solution ne sera politique…

 

 

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S’agissant de l’échéance électorale du 5 novembre, notons enfin qu’elle se situera 1776 jours après le marqueur chronologique, essentiel dans mon analyse, du 26 décembre 2019. Or 1776 est l’année de la déclaration d’indépendance des 13 colonies américaines, jusque-là soumises à la couronne britannique. Dès lors se pose une question toute simple :

 

Des événements de nature « révolutionnaire » vont-ils se produire outre-Atlantique à l’occasion du prochain scrutin présidentiel ?

 

 

 

 

 

 

 

 

SDG/NM – le 23 juillet 2024