Souvent, après avoir rendu public un article qui contestait les prétentions d’un auteur chrétien qui venait de faire éditer un livre, on m’a demandé si j’en avais parlé tout d’abord en privé à cet auteur.
Ces personnes prétendent que l’on ne devrait pas débattre publiquement de certains sujets, avant d’en avoir parlé en privé à la personne intéressée, selon la procédure décrite par le Seigneur dans Matthieu 18. Personnellement, je crois que Matthieu 18 ne s’applique pas à la discussion publique de points de doctrine.
Dans cet article, je vais examiner divers passages du Nouveau Testament, qui nous expliquent de quelle manière nous devons juger.
Il n’est pas surprenant que les gens soient dans la confusion, concernant ce problème du jugement, parce que certains passages bibliques nous demandent de juger et de discerner, alors que d’autres nous demandent de ne pas juger. Nous verrons que les Ecritures nous offrent des directives très claires en matière de jugement. Il y a des moments où nous devons juger, et d’autres où nous ne devons pas juger. Nous devons obéir aux commandements du Seigneur en toute connaissance de cause.
– A : »Ne jugez pas »
Dans le passage suivant, le Seigneur Jésus nous demande de ne pas juger.
« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère » (Matthieu 7 : 1-5).
Avant d’interpréter ces versets, nous devons examiner le contexte précédent du Sermon sur la Montagne. Par exemple, Jésus dit que les hypocrites prient « pour être vus des hommes » (Matthieu 6 : 5). Le sermon de Jésus nous ordonne aussi de ne pas nous mettre en colère (Matthieu 5 : 22), d’éviter la convoitise (Matthieu 5 : 28), d’aimer nos ennemis (Matthieu 5 : 44), et de ne pas aimer l’argent (Matthieu 6 : 24). Jésus parle de nombreux péchés de manière à ce que chacun puisse réaliser son péché et son besoin de l’Evangile.
Jésus a dit :
« Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 5 : 20).
Cette déclaration a dû choquer les auditeurs du Seigneur, parce que les scribes et les Pharisiens étaient très pointilleux quant à l’observation extérieure de tous les commandements de la Loi. Une justice plus grande que la leur ne pouvait être que la justice de Christ, qui est un défi pour notre cœur, et qui ne peut nous être imputée que par la foi. Sans la justice de Christ, nous ne pouvons pas entrer dans le Royaume de Dieu.
Compte tenu de ce contexte, quelle est donc la signification de Matthieu 7 : 1-5 ? La réponse est simple : nous ne devons pas juger les autres en comparant leur justice à la nôtre.
Ce passage nous met en garde contre la propre justice. En tant que pécheurs, nous avons tendance à minimiser ou à excuser nos propres transgressions, pour grossir ce qui nous semble mauvais chez les autres. Jésus nous met en garde contre cela, parce que cette propre justice était celle des Pharisiens hypocrites, et c’était ce qui les empêchait d’entrer dans le Royaume de Dieu.
Ce sont les « pauvres en esprit » et les persécutés qui « hériteront le Royaume de Dieu » (Matthieu 5 : 3, 10). Car ce sont ces humbles qui savent qu’ils ont besoin d’un Sauveur.
Est-ce que Matthieu 7 : 1-5 nous enseigne pour autant que les Chrétiens doivent accepter sans discernement n’importe quel enseignement et n’importe quel enseignant ?
Non ! Car ce passage ne concerne que les motivations de notre cœur et le degré de notre justice intérieure. Nous ne devons pas juger dans ces domaines. Mais d‘autres passages, que nous examinerons plus loin, nous demandent de juger le contenu de l’enseignement qui nous est apporté. Avant d’étudier ces textes, examinons certains autres passages qui sont employés pour nous suggérer que nous ne devrions pas corriger publiquement les faux docteurs.
« Reprends ton frère entre toi et lui seul«
Je l’ai déjà mentionné, on fait souvent référence à Matthieu 18 pour nous dire que des enseignements publics ne devraient être contestés qu’en privé. Toutefois, Mt 18 ne concerne pas le caractère orthodoxe d’un enseignement donné en public. Ce passage nous montre de quelle manière nous devons nous conduire envers l’une des brebis du Seigneur qui est tombée dans le péché. Examinons ce passage dans son contexte.
Le début de Matthieu 18 nous décrit les disciples discutant pour savoir lequel d’entre eux est le plus grand dans le Royaume. Jésus vit le danger d’une telle attitude, qui pouvait être très nocive pour l’Eglise. Le reste de ce chapitre concerne les relations que nous devons avoir au sein de l’Eglise, particulièrement la manière dont les « petits » (qui ne sont pas nécessairement des enfants) doivent être traités (Matthieu 18 : 6).
Jésus avait discerné, dans la discussion des disciples, que les « petits » (c’est-à -dire les Chrétiens qui peuvent sembler sans importance à ceux qui sont préoccupés de leur « grandeur ») risquent de ne pas être bien traités par ceux dont les motivations ne sont pas pures.
Jésus enseigne dans Matthieu 18 que tous les disciples doivent être considérés comme aussi importants les uns que les autres, et que tout doit être mis en œuvre pour préserver leur bien-être spirituel. Ayant rappelé ce contexte, nous pouvons lire ce passage :
« Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain » (Matthieu 18 : 15-17).
Ce problème concerne un « petit » qui est devenu une brebis égarée (Matthieu 18 : 12). Ceux qui cherchent à être « grands » dans le Royaume tendent à laisser le pécheur s’égarer et périr, au lieu de faire l’effort de le préserver.
Jésus a dit juste avant :
» De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits » (Matthieu 18 : 14).
Nous l’avons vu, ces « petits » sont des Chrétiens, et ce n’est pas la volonté de Dieu qu’un seul de Ses enfants périsse. Ainsi, la « brebis perdue » qui est retrouvée et ramenée à la bergerie n’est autre qu’un Chrétien qui s’est égaré dans le péché. Compte tenu de ce contexte immédiat, le fait de reprendre quelqu’un qui pèche démontre la volonté d’empêcher un membre du troupeau du Seigneur de périr.
Le type de péché n’est pas précisé, et là n’est pas le problème. Ce qui compte, c’est plutôt ce qui motive les disciples du Seigneur Jésus. Ils doivent se soucier du bien-être des « petits, » qui peuvent sembler sans importance à certains, mais qui sont importants pour Dieu. Tout ce chapitre 18 concerne ce qui doit être fait pour empêcher des membres de l’Eglise de périr. Si ce processus n’aboutit pas à la repentance du pécheur, il nous est demandé de le considérer comme un pécheur perdu, comme un païen et un publicain. Il faut prêcher l’Evangile aux pécheurs perdus. Tout véritable Chrétien soumis à ce processus doit normalement rechercher la repentance et la restauration. Ceux qui affirment leur droit de pécher comme ils le désirent ne donnent aucune preuve de régénération. Ils ne font pas partie de ces « petits » égarés, mais ce sont des pécheurs perdus qui sont concernés par la prédication de l’Evangile.
Dans ces conditions, est-ce que ce passage nous enseigne que des faux enseignements publics ne devraient jamais être jugés ni corrigés, sans avoir d’abord demandé sa permission au faux docteur ?
Non ! Nous le verrons dans de nombreux autres passages, nous ne pouvons pas permettre à des faux enseignements de pénétrer dans l’Eglise, précisément parce que Jésus nous demande de prendre soin du troupeau. Le bien-être spirituel de Ses « petits » Lui est plus important que les aspirations de ceux qui se considèrent comme « grands dans le Royaume. » Le troupeau du Seigneur doit être protégé et préservé.
Permettre à des loups de pénétrer dans l’assemblée en invoquant Matthieu 18 serait une horrible distorsion de ce passage ! Notez que le verset 16 nous demande de faire confirmer les faits par deux ou trois témoins. C’est important, parce que quelqu’un pourrait être faussement accusé de pécher. Les témoins doivent confirmer que la personne en question est bien coupable de péché, et qu’elle refuse de changer. Dans le cas d’enseignements faits en public ou diffusés, ce processus ne peut pas s’appliquer, parce que les « faits » sont déjà avérés et largement publiés. Ce qu’il faut, c’est comparer ces enseignements aux Ecritures, et non déterminer si cette personne a péché et tente de le cacher.
Quand il s’agit d’un enseignement public, ce qui est en jeu, c’est l’intégrité de la foi qui a été donnée aux saints une fois pour toutes, et non le péché commis au sein d’une assemblée locale.
– B – « Ne jugez de rien avant le temps«
(1 Corinthiens 4).
Paul met en garde les Corinthiens sur la manière de juger :
« C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due » (1 Corinthiens 4 : 5).
Ce passage indique que nous ne connaîtrons certaines choses que lorsque le jugement de Dieu se manifestera, à une certaine époque encore à venir. L’une de ces choses, mentionnée dans ce passage, concerne les « desseins des cœurs,« ou encore les motivations secrètes des hommes. Nous devons donc éviter de juger ce que nous ne connaissons pas. Les motivations secrètes des gens nous sont souvent cachées. En revanche, ce qui n’est pas caché, ce sont leurs enseignements et les faits publics.
Considérez ce que Paul écrit aux Philippiens :
« Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute; mais d’autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes. Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’Evangile, tandis que ceux-là , animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. Qu’importe ? De toute manière, que ce soit pour l’apparence, que ce soit sincèrement, Christ n’est pas moins annoncé : je m’en réjouis, et je m’en réjouirai encore » (Philippiens 1 : 15-18).
Il ne nous est pas dit clairement comment Paul a pu connaître les motivations de ces personnes. Car ils prêchaient bien le véritable Evangile, et Paul s’en réjouit.
Mais les choses sont très différentes quand il parle de ceux qui annoncent un faux Evangile :
» Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1 : 8-9).
Anathème signifie: « maudit », « damné ». On peut raisonnablement penser qu’un ange du ciel est un être rempli de bonnes intentions. Mais un faux Evangile est quelque chose de « damnable » et doit donc être rejeté vigoureusement. Il existe beaucoup de personnes remplies de bonnes intentions, mais qui annoncent un faux Evangile. Elles sont sous la malédiction !
Les Corinthiens étaient repris par Paul, car ils exerçaient un jugement sur des choses qui leur étaient en fait inconnues.
« C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1 Corinthiens 4 : 6-7).
Paul leur dit la même chose au chapitre 1 : les Corinthiens avaient l’habitude de juger pour savoir qui était le plus grand et le meilleur, en s’abritant derrière diverses personnalités. Paul leur demande de ne plus faire cela. Personne ne sait qui est réellement supérieur sur le plan spirituel. Cela ne sera connu qu’au jugement futur de Dieu. Mais ce qui peut être connu, c’est « ce qui est écrit. » Il existe donc un critère objectif pour juger un enseignement, alors que ce critère n’existe pas quand il s’agit de juger les motivations des cœurs ou la supériorité relative d’une personne.
Jusqu’ici, nous avons donc constaté l’existence d’un thème cohérent :
Il nous est interdit de juger les motivations secrètes, ainsi que le degré de spiritualité des autres Chrétiens. Mais nous devons juger ce qui est enseigné, pour savoir si cela concorde avec le véritable Evangile, et avec ce qui est contenu dans les Ecritures.
Il existe aussi une autre manière de juger les enseignements. Mais la plupart des Chrétiens se méprennent à son sujet. Il s’agit de ce que Jésus nous dit dans Matthieu 7, quand Il parle de juger par les fruits.
« Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7).
On connaît bien ces paroles de Jésus, qui sont souvent citées. Ce qui est étonnant, cependant, c’est que les gens, la plupart du temps, interprètent cette phrase d’une manière qui n’a plus rien à voir avec le problème soulevé par Jésus dans ce passage.
Ils considèrent que les « fruits » sont des qualités de leur caractère, leur popularité, ou les signes surnaturels qui accompagnent leur ministère.
Je vais donc étudier chacun de ces points de vue, avant de montrer ce que Jésus a vraiment voulu dire.
Examinons ce passage, où Jésus nous met en garde contre les faux prophètes :
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits » (Matthieu 7 : 15-17).
Tout d’abord, les fruits ne sont pas les traits de la personnalité. Extérieurement, les faux prophètes ressemblent aux vraies brebis. Ce sont souvent des gens charmants, aimables, patients, désarmants, affables, captivants, et qui possèdent bien d’autres qualités merveilleuses.
Ceux qui sont séduits par les faux prophètes sont égarés par cette fausse idée que les « fruits » dont parle Jésus sont des qualités de la personnalité.
Ils ne comprennent pas que le Dalaï Lama, par exemple, possède ces qualités, alors qu’il n’est certainement pas un Chrétien ! Le fait d’avoir une apparence charmante, c’est ce qui constitue justement les « vêtements de brebis. »
Les fruits ne sont pas non plus le nombre des sympathisants.
Beaucoup prétendent que la popularité est le signe d’un bon fruit. Mais le contexte nous montre quelque chose de très différent :
« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là . Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 : 13-14).
Les faux conducteurs spirituels d’Israël avaient plus de partisans que Jésus ! Leur popularité n’était donc certainement pas ce que Jésus appelait « leurs fruits. »
Enfin, les signes et les miracles ne sont pas les fruits dont parle Jésus.
Là encore, nous devons nous rapporter au contexte :
« C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 : 20-23).
Ceux qui appellent Jésus « Seigneur » viennent en Son Nom et accomplissent des signes et des prodiges de puissance. Mais ils sont des faux prophètes, car ils refusent de demeurer dans les limites fixées par Dieu. C’est un concept important, car il concerne la rébellion des faux prophètes, leur dérèglement spirituel et leur résistance fondamentale par rapport à la Parole de Dieu. Les limites fixées par Dieu nous sont rappelées par les porte-parole qu’Il a établis. Pour nous, il s’agit des enseignements de Christ et de Ses apôtres. (Voir Hébreux 1 : 1-2 et 2 : 3-4).
Jésus était le Prophète annoncé par Moïse, et que nous devons écouter (Deutéronome 18 :15; Marc 9 : 2-7 ; Jean 5 46-47, etc…).
L’épître aux Hébreux contient cet avertissement :
« Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10 : 28-29).
La rébellion spirituelle se caractérise par le fait qu’elle ne tient pas compte des termes de l’alliance divine. Jésus nous a révélé les termes et les limites des croyances et des pratiques que nous devons respecter sous la Nouvelle Alliance, comme les termes et les limites des croyances et des pratiques que les Israélites devaient respecter, sous la Loi de Moïse.
Jean nous met aussi en garde dans sa seconde épître :
« Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas « Salut ! ». Car celui qui lui dit « Salut ! » participe à ses mauvaises œuvres.« (2 Jean 9-11.)
Quand nous comprenons ces paroles de Jésus, nous voyons que les faux prophètes sont ceux qui enseignent et pratiquent la rébellion spirituelle. Ils ne sont pas demeurés dans les limites des enseignements du Nouveau Testament.
Nous pouvons le voir quand nous poursuivons la lecture de ce passage de Matthieu 7 :
« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande » (Matthieu 7 : 24-27).
Les rebelles spirituels ne demeurent pas dans les enseignements de Christ. Ce sont eux les faux prophètes. Les fruits par lesquels ils se font connaître sont d’abord leurs enseignements, et non les traits de leur personnalité, ni le nombre de leurs partisans, ni leurs miracles.
- (Note MAV. Parfois, tout de même, leur vie privée est parlante et démontre qu’ils cachent ce qu’ils sont. Mais bien plus: font-ils des disciples de Christ, avec tout ce que cela comporte comme exigence de sainteté, d’amour du prochain, de bonté… , ou seulement des disciples d’eux-mêmes ? On voit aujourd’hui tant de faux chrétiens, convaincus d’être sauvés, mais chez qui l’absence de crainte de Dieu démontre magistralement qu’ils ont reçu des enseignements tordus, et une Parole de Dieu relativisée, émoussée, non tranchante ! Le simple fait de voir l’absence de crainte de Dieu dans une grande majorité d’assemblées est la preuve que l’apostasie s’est aujourd’hui déversée partout, via non seulement les faux prophètes, mais aussi un très grand nombre de ministères, apôtres, pasteurs et évangélistes compris. Rappelons la prophétie de Paul pour notre temps:
-
2Tim 4:1 Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, 2 prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. 3 Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, 4 détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.
- Ceci prophétise que l’état d’apostasie de l’Eglise des derniers temps, hormis un faible reste, proviendrait du fait que ce sont les croyants eux-mêmes qui ne veulent plus de la vérité et qui courent après ceux qui apportent un « autre évangile »)
Afin de souligner combien il est important de juger les enseignements, nous examinerons le discours adressé par Paul aux anciens d’Ephèse. Nous verrons que la tâche essentielle des pasteurs et des anciens est la préservation du troupeau de Dieu.
Anciens de l’Eglise et loups ravisseurs.
Dans Actes 20, Paul parle aux anciens d’Ephèse, et leur rappelle les devoirs des conducteurs de l’Eglise : proclamer la vérité et garder le troupeau des loups ravisseurs.
Tout d’abord, Paul leur rappelle sa propre conduite, quand il était à Ephèse :
« Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ » (Actes 20 : 20-21).
Prêcher la repentance et la foi constitue un thème important chez Luc, aussi bien dans son Evangile que dans les Actes (Luc 24:47; Actes 2:38, Actes 17:30-31, Actes 26:17-20 en particulier).
Suite à la prédication de Paul, une église fut formée à Ephèse. Des anciens furent nommés, et ils furent convoqués par Paul alors qu’il se rendait à Jérusalem. Ce qu’il leur dit nous révèle ce qui est vraiment important pour toutes les églises.
« Et maintenant voici, je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous au milieu desquels j’ai passé en prêchant le royaume de Dieu. C’est pourquoi je vous déclare aujourd’hui que je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher » (Actes 20 : 25-27).
Notez tout d’abord que la prédication de Paul était celle du « Royaume de Dieu. » Il définit ce qu’il entend par là au verset 21 :
« annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ.«
Le « message du Royaume » n’était pas ce que l’on peut entendre aujourd’hui, par exemple l’Evangile « social », et encore plus l’évangile de prospérité. Mais il s’agissait de l’Evangile de la repentance et de la foi en Jésus (voir Marc 1 : 14-15). C’est en respectant son contenu que l’on entre dans le Royaume de Dieu.
Ensuite, notez que Paul se proclame innocent du sang de ses auditeurs. Cela signifie que s’il n’avait pas proclamé la repentance et la foi en Jésus, ainsi que « tout le conseil de Dieu, » c’est-à -dire tout ce que Dieu lui avait révélé de Ses plans, Paul aurait mis en péril l’âme des Ephésiens, il aurait échoué dans sa mission sacrée, et il aurait été coupable de ne pas les avertir du jugement à venir (voir Ezéchiel 33 :6).
Cette même responsabilité s’applique donc à tous les pasteurs et conducteurs actuels de l’Eglise. C’est quelque chose de capital, car le troupeau de Dieu doit être équipé pour résister aux assauts des innombrables loups ravisseurs qui se lèvent ou vont se lever.
Paul avertit les conducteurs de l’Eglise de la venue de ces loups ravisseurs :
« Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous » (Actes 20 : 28-31).
Il est important de réaliser que ces loups proviendront de deux sources : de l’extérieur, et de l’intérieur de l’Eglise. Les loups sont toujours ennemis du bien-être des brebis ! Il est de la responsabilité des bergers de s’assurer que leurs brebis sont bien protégées des loups.
Pour cela, il faut identifier les loups. On pourra les identifier par leurs enseignements. Paul dit que ces loups cruels enseigneront des « choses pernicieuses. » « Pernicieux » signifie aussi « déformé, faussé. » Leurs enseignements sont une déformation des véritables enseignements de Christ et de Ses apôtres. Un loup est donc celui qui, délibérément, donne des enseignements déformés ou faussés, et qui refuse de s’en repentir quand on lui démontre ses erreurs par les Ecritures. Les anciens doivent mettre en garde les brebis contre de telles personnes.
Qu’est-ce qui se produit quand ces loups enseignent ? Ils « entraînent les disciples après eux.«
Les faux prophètes et les faux docteurs donnent un enseignement qui provient d’eux-mêmes. Ils ne donnent pas « tout le conseil de Dieu. » Ces loups attirent les disciples après eux, parce qu’ils sont la seule source de leur enseignement. Quand l’Eglise proclame les termes véritables de l’Alliance et tout le conseil de Dieu, les doctrines « pernicieuses » annoncées par les loups ne seront pas acceptées par les pasteurs et les anciens fidèles.*
- * Note MAV. Notons qu’aujourd’hui, avec internet, beaucoup de brebis sont contaminées par de faux enseignements. Il n’est personne pour dénoncer les loups qui se promènent sur internet, répandant des enseignements « pernicieux » mais qui caressent agréablement les oreilles, la plupart du temps pour recevoir des dons ou se faire un nom. Même chose dans les rassemblements qu’ils organisent. Mais ceux qui les écoutent ont aussi une grande part de responsabilité, ils ne vérifient pas dans les Écritures si ce qu’ils entendent est conforme à la Bible, comme le faisaient les gens de Bérée. Bien plus, comme écrit plus haut: ils recherchent les enseignements qui caressent leurs oreilles en propageant un évangile où les mots « péchés », « repentance », « enfer » sont vidés de leur sens ou même jamais prononcés.
Les doctrines pernicieuses ne seront jamais confirmées par l’autorité des Ecritures. Par conséquent, si les loups réussissent à donner à certaines brebis soif de ce qu’ils leur offrent, ces brebis continueront à suivre ces loups, pour assouvir cette soif.
Comme ces enseignements ne viennent pas de Dieu, ces brebis sont peu à peu séparées du véritable troupeau. Elles courent un grand danger spirituel, et risquent même de tomber dans la perdition.
Il s’agit d’une situation très sérieuse. Dans Jean 10, Jésus utilise aussi l’image du troupeau pour montrer que les voleurs n’entrent pas dans la bergerie par la vraie porte :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand » (Jean 10 : 1).
Jésus est la Porte des brebis (Jean 10 : 7).
Jésus est monté au Ciel. Ses enseignements, tels qu’ils nous sont donnés dans le Nouveau Testament, tracent les limites que ne doivent pas franchir les brebis. Les anciens de l’Eglise sont responsables de faire observer les véritables paroles de Christ et de Ses apôtres. Ils sont aussi responsables d’identifier les voleurs qui ne demeurent pas dans les enseignements de Christ.
Les faux docteurs refusent de faire cela :
« Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis » (Jean 10 : 12-13).
Jésus est le véritable Berger. Le mot « pasteur » est associé à l’idée de « berger. » Tous les bergers travaillant avec le véritable Berger doivent nourrir les brebis des pures paroles de Dieu, et les garder des paroles pernicieuses. Tous ceux qui refusent de faire cela ne sont que des mercenaires.
Les avertissements de Paul se sont réalisés.
Timothée devint l’un des principaux dirigeants de l’Eglise d’Ephèse, dont les anciens avaient été avertis par Paul, concernant les loups. Les avertissements de Paul se sont réalisés. Nous voyons, dans les épîtres à Timothée, que des faux docteurs se sont effectivement levés. Certains d’entre eux faisaient sans doute partie des anciens. C’est pour cela que Paul exhorte Timothée à corriger les erreurs et à défendre les critères de la saine doctrine. C’est aussi pour cela qu’il définit les qualifications des véritables anciens.
Paul a même indiqué qui étaient ces faux docteurs, en citant leurs noms à Timothée :
« Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer » (1 Timothée 1 : 18-20).
Pourquoi faut-il reprendre publiquement les faux docteurs ? Parce que leur enseignement est public !
Il n’est pas nécessaire de rechercher deux ou trois témoins, ou d’organiser une réunion privée, pour déterminer si un enseignement public est biblique ou non. Tous ceux qui ont entendu ces enseignements savent ce que leurs auteurs croient et enseignent. Le problème est donc de savoir si leur enseignement est biblique. Les faux enseignements nuisent à l’Eglise, et ne peuvent être tolérés. Paul dit que ce sont des gens qui « ont fait naufrage par rapport à la foi. »
L’emploi de l’article défini indique que c’est le contenu de leur enseignement qui était faux. Il n’était pas conforme à « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1 : 3).
Paul, après avoir défini les qualifications des anciens, rappelle à Timothée quel est le rôle crucial de l’Eglise :
« Je t’écris ces choses, avec l’espérance d’aller bientôt vers toi, mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité » (1 Timothée 3 : 15). Les anciens et les pasteurs qui méprisent la saine doctrine ne peuvent pas être tolérés. Quand ils enseignent des fausses doctrines, leur conduite est inacceptable. Car ils sont responsables de faire en sorte que l’Eglise soit « la colonne et l’appui de la vérité.«
Paul prophétise que, dans les derniers jours, beaucoup de gens « abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons » (1 Timothée 4 : 1).
Paul exhorte Timothée à instruire l’Eglise concernant cette question si importante, pour la mettre en garde contre les faux enseignements et pour promouvoir la vérité :
« En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie » (1 Timothée 4 : 6).
Aujourd’hui, beaucoup méprisent même le mot « doctrine » et accusent ceux qui croient qu’il est important de corriger les fausses doctrines, et de recevoir la vraie doctrine, d’être poussés par des mauvaises motivations.
Ce n’est pas du tout ce que Paul dit à Timothée :
« Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4 : 16).
Ce que l’on enseigne produit des conséquences, des conséquences éternelles.
Si l’on permet à des faux enseignements de pénétrer dans l’Eglise, c’est le salut des âmes qui est en jeu.
Le devoir essentiel des anciens et des pasteurs a toujours été de protéger le troupeau des faux enseignements, et de nourrir ce troupeau en lui dispensant la saine doctrine. Mais, dans ces derniers jours, la bataille s’intensifie. Nous vivons à une époque de séduction et d’apostasie.
Ainsi donc, plus que jamais auparavant, nous devons nous opposer publiquement aux faux enseignements, et ne pas permettre qu’ils pénètrent dans l’Eglise.
Paul nous donne cet avertissement, qui est aussi une prophétie :
« Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables » (2 Timothée 4 : 1-4).
Si les gens ne veulent pas entendre la saine doctrine, à cause de la séduction de la fin des temps, prêchez-leur quand même la saine doctrine ! Ce sont les anciens qui doivent démontrer la capacité et la volonté de le faire, car ils doivent être « attachés à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs » (Tite 1:9).
Les devoirs des pasteurs et des anciens sont très clairs dans Actes 20 et les épîtres pastorales. Ils doivent enseigner la vraie doctrine, corriger la fausse doctrine, et protéger le troupeau contre les loups. Hélas, ceux qui le font sont souvent accusés de causer des divisions, ou de pécher parce qu’ils ont « jugé, » parce que « Jésus nous demande de ne pas juger. »
Ils se trompent de problème!
Nous ne devons pas juger les motivations des cœurs, ni chercher à savoir si l’un est plus juste que l’autre. Mais nous devons juger les enseignements publics.
Paul a repris Pierre publiquement.
Dans Galates 2, Paul raconte de quelle manière il a dû reprendre Pierre publiquement :
« Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible. En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis. Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. Voyant qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Evangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? » (Galates 2 : 11-14).
Paul a repris publiquement Pierre, parce que ce dernier ne marchait pas publiquement selon les convictions qu’il défendait en privé.
Paul a défini le comportement de Pierre et de ceux qui l’ont suivi, de la manière suivante :
« ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Evangile.«
Le comportement de Pierre voulait dire que les Gentils convertis à Christ étaient toujours « impurs, » tant qu’ils ne se soumettaient pas aux lois juives sur la nourriture. C’était en contradiction complète avec ce qui avait été décidé lors du concile de Jérusalem, dans Actes 15. On avait alors décidé qu’il ne fallait pas exiger des Gentils qu’ils suivent la Loi de Moïse.
L’ironie de cette situation, c’est que c’est Pierre lui-même qui avait parlé pour convaincre l’Eglise qu’il n’était pas juste d’imposer la Loi aux Gentils :
« Une grande discussion s’étant engagée, Pierre se leva, et leur dit : Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la parole de l’Évangile et qu’ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous ; il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux » (Actes 15 : 7-11).
Paul savait que Pierre et lui croyaient en la même chose ; ils étaient tous deux d’accord sur la décision du concile. Il n’y avait donc aucune raison d’aller trouver Pierre en privé pour le corriger.
Paul a traité immédiatement ce problème en public, « en présence de tous. » Le comportement public de Pierre était un reniement de sa confession privée.
Etre « droit selon la vérité de l’Evangile » signifie qu’il doit y avoir un accord entre nos convictions personnelles d’une part, et notre prédication et notre comportement publics d’autre part.
Tout manque d’accord dans ce domaine est appelé « hypocrisie » par le Nouveau Testament.
Voici ce qui se passe souvent quand un enseignant proclame des fausses doctrines : quand on le reprend à ce sujet, il nous présente une confession de foi qui est orthodoxe. Pourtant, ce qu’il enseigne publiquement est dommageable pour ceux qui l’entendent. Même s’il prétend avoir une confession de foi orthodoxe, ce sont les faux enseignements qu’il donne en public qui ont besoin d’être publiquement contestés.
– C – Ce que nous pouvons, et ce que nous ne pouvons pas juger.
Nous avons vu que nous ne devons pas juger les motivations. Nous ne devons pas non plus juger les degrés relatifs de piété personnelle. Ces deux facteurs ont en commun le fait qu’il s’agit de choses inconnues. Les motivations sont cachées. Dieu seul sait ce qu’il y a dans les cœurs. Nous ne savons pas qui est plus juste ou plus pieux que les autres.
Nous ne devons pas accuser quelqu’un de péché, sans le témoignage de deux ou trois personnes. Le fait de devoir présenter deux ou trois témoins empêche l’accusateur de produire des faux témoins contre un frère, pour le mettre injustement sous discipline. Mais s’il y a des témoins, les faits sont donc considérés comme avérés, et l’on peut prononcer un jugement.
Dans tous les cas, on doit garder l’espoir d’une repentance et d’une restauration de celui qui a péché.
Paul a écrit :
« Je vais chez vous pour la troisième fois. Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins » (2 Corinthiens 13 : 1).
Comme le précise le verset 2 de ce passage, il s’agissait de « __ceux qui avaient péché.« __
Il y a un autre jugement que l’on ne doit pas faire.
Selon Romains 14, nous ne devons pas juger des choses qui sont des questions de conscience personnelle, et pour lesquelles il n’y a aucun commandement universel. Voici ce que Paul a écrit :
« Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir » (Romains 14 : 1-4).
Plus loin, dans ce même chapitre, Paul demande de ne pas juger nos frères, pour des questions qui entrent dans le domaine de la liberté chrétienne : la nourriture ou l’observation de certains jours (Romains 14:4-10).
Il ne serait pas juste d’excommunier un frère plus faible dans sa foi, parce qu’il fait preuve de scrupules de conscience dans des domaines où la Bible nous laisse légitimement notre liberté.
Mais si ce frère plus faible exigeait que tous se plient à ses propres scrupules, comme une condition nécessaire de leur communion fraternelle, il se comporterait alors avec un légalisme illégitime. Il faudrait lui résister et même, s’il ne voulait pas se repentir de son attitude, l’exclure de la communion fraternelle. Ceux qui font preuve de légalisme illégitime prétendent que les autres pèchent, alors qu’ils ne pèchent pas.
C’est cela qui n’est pas juste. Cela revient à se substituer à Dieu dans la définition de Sa Loi. Juger de cette manière revient à décréter que telle personne a péché, alors qu’on n’en sait rien.
Toutefois, nous pouvons juger ce qui est vrai ou faux, juste ou impie, en fonction de ce qui nous est révélé dans les Ecritures. Nous pouvons juger les enseignements donnés en public, pour proclamer s’ils sont vrais ou faux. Dans ce cas, nous devons les réfuter publiquement.
Paul l’a fait. Paul a dit à Timothée de le faire. Paul a donné aux anciens la responsabilité de le faire.
L’Eglise doit être mise en garde contre les loups quand ils se présentent, qu’ils viennent de l’intérieur de l’Eglise ou de l’extérieur.
De même, nous devons juger les prophéties, en utilisant les critères objectifs de la Bible (1 Corinthiens 14:29 et 1Thessaloniciens 5:21).
Le critère d’action important est le suivant : nous pouvons, et devons juger, en fonction de ce que nous connaissons objectivement; mais nous ne devons pas juger, quand il s’agit de ce que nous n’avons pas constaté objectivement.
Quand vous avez à prononcer un jugement, posez-vous donc la question suivante :
– « Puis-je être certain que cela est vrai ? »
Si la réponse est négative, nous ne pouvons pas juger.
Mais si la réponse est positive, et si le problème touche au péché ou à la doctrine biblique, non seulement nous pouvons juger, mais nous devons juger.
Les enseignements donnés publiquement entrent dans cette catégorie.
Conclusion.
Trop souvent, les gens disent à tort que, dès qu’un auteur a publié un livre, ou qu’un prédicateur a prononcé un sermon, personne n’a le droit de juger le contenu de ces enseignements, sans en avoir d’abord demandé la permission à l’auteur ou au prédicateur. Paul n’a pas demandé à Pierre la permission de le reprendre publiquement. Il n’a pas non plus demandé à Hyménée et à Alexandre la permission de les reprendre pour les fausses doctrines qu’ils enseignaient.
On se trompe donc de problème, quand on laisse les faux docteurs répandre leurs enseignements dans tout le Corps de Christ, sous prétexte que l’on n’a pas eu recours à la procédure décrite dans Matthieu 18.
Matthieu 18 concerne une accusation de péché, quand un membre d’une congrégation accuse un autre membre d’avoir péché. Dans ce cas, il faut présenter deux ou trois témoins, quand une confrontation personnelle privée s’est montrée inefficace.
Les enseignements largement publiés ne nécessitent pas deux ou trois témoins. Tout le monde peut vérifier ce qui a été enseigné. Il faut juger si ces enseignements sont conformes à la Bible ou non. Ceux qui donnent ces enseignements doivent être repris publiquement.
S’ils continuent à donner ces faux enseignements, au mépris de la foi qui a été donnée aux saints une fois pour toutes, ils doivent être considérés comme des loups, et les brebis doivent être mises en garde contre eux.
Aujourd’hui, les enseignements des loups sont diffusés par la télévision, la radio, Internet, les livres, les séminaires et bien d’autres médias disponibles. Aucun pasteur ne pourrait contacter individuellement chaque auteur pour discuter avec lui des hérésies qu’il enseigne. D’ailleurs, on ne lui demande pas de le faire. Ce qui est exigé des pasteurs et des anciens, c’est qu’ils réfutent les hérésies, en enseignant la saine doctrine, et qu’ils mettent en garde les brebis de toute influence pernicieuse.
Hélas, bien peu d’anciens ou de pasteurs sont prêts à le faire.
Nombreux sont ceux qui se vantent de ne jamais corriger personne, et qui laissent trop facilement les loups dévorer le troupeau, sous prétexte d’humilité et d’unité. Si nous refusons de juger les faux enseignements, nous négligeons d’exercer les responsabilités qui nous ont été données par Dieu.
– RÉSUMÉ – Quand juger, et quand ne pas juger.
Voici à présent le résultat d’une étude détaillée que j’ai faite, sur le verbe grec « krino » (discerner, juger) et ses dérivés.
Je me duis efforcé de retrouver dans le Nouveau Testament tous les versets où ces mots grecs apparaissent. J’ai ensuite éliminé tous les versets concernant les jugements de Dieu, car notre problème est de savoir quand nous, humains, devons juger ou non. J’ai ensuite examiné chaque passage dans son contexte, pour en déterminer le sens.
Dans certains cas, j’ai dû consulter certaines sources compétentes, lorsque la signification du texte biblique n’était pas apparente. Puis j’ai regroupé ces divers versets en catégories homogènes, en fonction du mot grec originel.
Enfin, j’ai classé les catégories en fonction de ce que nous devons faire ou ne pas faire, en mettant à part certaines catégories marginales. Le résultat qui m’a paru le plus intéressant est que la catégorie la plus importante concernait la nécessité de discriminer en fonction des faits, et/ou en fonction des Ecritures.
Nous devons donc :
– Juger, ou discriminer (discerner) correctement, en fonction des faits et/ou des Ecritures : Krino : Luc 7 : 43, Luc 12 : 57, Jean 7 : 22-24, Jean 7 : 51, Jean 8 : 15-16, Actes 4 : 19, Actes 15 : 19, Actes 16 : 15, Actes 23 : 26, 1 Corinthiens 2 : 2, 1 Corinthiens 5 : 3, 1 Corinthiens 5 : 12-13, 1 Corinthiens 7 : 37, 1 Corinthiens 10 : 15, 1 Corinthiens 11: 13, 1 Corinthiens 11 : 31-32, 2 Corinthiens 5 : 14. Diakrino : Matthieu 16 : 13, 1 Corinthiens 11 : 29-31, 1 Corinthiens 14 : 29. Diakrisis : Hébreux 5 : 14.
– Discerner les esprits : Diakrisis : 1 Corinthiens 12 : 10.
– Ne pas juger pas les motivations ni la spiritualité relative : Krino: Matthieu 7: 1-3, 1 Corinthiens 4 : 5 Diakrino : 1 Corinthiens 4 : 7.
– Ne pas faire preuve de partialité, ni de préjugés : Krino : Luc 6 : 35-38. Diakrino : Jacques 2 : 4.
– Ne pas se juger soi-même indigne de la vie éternelle : Krino : Actes 13 : 46.
– Ne pas cacher notre propre responsabilité en condamnant ceux qui font comme nous : Krino : Romains 2 : 1-3, Romains 2 : 27.
– Ne pas juger quelqu’un pour ce que Dieu lui a donné la liberté de faire : Krino : Romains 14 : 3-5, 10, 13, 1 Corinthiens 10 : 29.
– Ne pas juger les opinions d’un frère plus faible : Diakrisis : Romains 14 : 1.
– Ne pas permettre que l’on nous juge dans un domaine où Dieu nous a donné la liberté : Krino : Colossiens 2 : 16.
– Ne pas employer notre liberté d’une manière qui peut blesser un frère plus faible : Krino : Romains 14 : 22.
– Ne pas nous substituer à Dieu pour définir la loi, ni juger ensuite nos frères en fonction de nos propres décrets : Krino : James 4 :11-12.
– Ne pas traduire nos frères Chrétiens en justice, mais exercer les jugements au sein de l’Eglise : Krino : 1 Corinthiens 6 : 1-3. Diakrino : 1 Corinthiens 6 : 5.
– Ne pas avoir de doutes : Diakrino : Matthieu 21 : 21, Marc 11 : 23, Romains 4 : 20, Jude 1 : 22, Jacques 1 : 6.
– Ne pas agir quand on n’a pas une pleine conviction : Diakrino : Romains 14 : 23.
– Ne pas poser des questions par motif de conscience avant de manger des viandes: Anakrino : 1 Corinthiens 10 :25-27.
– Laisser le Seigneur porter le jugement final : Anakrino : 1 Corinthiens 4 : 3-4.
– Prophétiser correctement dans l’Eglise, pour que les non-croyants soient convaincus (jugés) : Anakrino : 1 Corinthiens 14 : 24.
– Observer les décisions des apôtres et des anciens : Krino : Actes 16 : 4, Actes 21 : 25.
– Ne jamais avoir d’hésitations pour obéir au Saint-Esprit : Diakrino : Actes 11 : 12.
– Examiner soigneusement les faits avant de juger : Anakrino : Luc 23 : 14, Actes 12 : 19, Actes 17 : 11, Actes 24 : 8, Actes 28 : 18, 1 Corinthiens 2 :14-15, 1 Corinthiens 9 : 3.
Reproduction de la traduction française autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que les sources soient indiquées.
Ce message a été préparé par le Pasteur DeWaay en vue d’une émission radio en direct sur ce sujet. Compte tenu de l’importance actuelle de ce thème, ce message a été ensuite mis par écrit, pour l’édification du peuple de Dieu.
Très bon sujet, que je relirai plusieurs fois, à tête repôsée, afin de bien comprendre et aussi bien appliquer..
Sophie
Hier soir en suivant le JT sur TF1 j’ai assisté en direct à la moquerie et au rire de Laurence " Ferrari " au sujet d’une église évangélique aux USA ,qui avait exposé des voitures luxueuses sur le plateau .
Un pasteur priait en gesticulant beaucoup autour des voitures pour la prospérité de l’entreprise .
Dégoûtée j’ai changé de chaîne et j’ai découvert sur la 2 que le journaliste faisait l’éloge de la "Xème" mosquée en France accompagnée de la grande joie des français pour l’el kibir .
Le jugement commence par la maison de Dieu …
Qu’arrivera-t-il au bois sec ?
Malheureusement, dès que l’on tente de "prévenir" des frères lorsqu’on a la conviction que la pasteur dévie dans une fausse doctrine, on vous taxe de "mauvais" de "calomniateur"…c’est pourtant une question de vie ou de mort de dénoncer de fausses doctrines, quand bien même nous serions ancrés dans une église depuis plusieurs années! Mieux vaut plaire à Dieu qu’aux hommes!
Aujourd’hui, on confont le mal et le bien…on a complètement oublié d’examiner toutes choses d’une manière critique, par rapport à notre conscience, notre intelligence, mais surtout à travers La Parole de Dieu…c’est cela qui favorise l’oeucuménisme actuel qui vise à "uniformiser" les croyances "religieuses", afin de calquer à ce gouvernement mondial qui s’insinue peu à peu dans les "pensées " des gens, sans même qu’ils s’en aperçoivent!
J’ai décidé de m’accrocher à la Vérité et c’est cela qui me donne paix, assurance et vraiment qui m’affranchit puisque je ne crois plus au mensonge…c’est à cause de cette prise de conscience de cette opposition (il y a un abîme entre les deux, tout comme le sein d’Abraham et le lieu de tourments de la Bible….) entre la vérité de La Parole de Dieu (qui me rassure dans ces temps de confusion) et le mensonge du monde, oui c’est à cause de cette prise de conscience que je peux mesurer la grâce que Dieu m’a fait de me sauver… (Il n’y a que la puissance de Dieu qui ait pû me tenir éloignée de ces doctrines séductrices )…Peut être est ce que c’est parce que j’ai tellement conscience de mon incapacité sans Dieu, de ma faiblesse sans son secours…A Jésus Christ seul la gloire! (Jésu Christ fils de Dieu et non celui que certains nous présente comme un simple prophète ou "maître"!…quel blasphème!)
Merci de mavoir lue, bonne journée à tous!
Sophie
Je viens de terminer la lecture de cet article, après avoir lu ceux qui traitent de l’apostasie. Je me suis souvenu que récemment mon mari (non encore converti encore) a offert à notre fille de 12 ans un livre intitulé "Le grand livre des héros – Le destin fabuleux de 100 personnages qui ont fait avancé l’humanité". Dans ce livre parmi Christophe Colomb, Einstein, Mao Tse Tung, Ghandi, Mère Teresa, Beethoven, Louis Braille, Mahomet, etc…, figure Notre Seigneur Jésus-Christ, réduit au niveau de simple héros, Lui par qui tout a été créé, ces personnes comprises. Je suis à la fois choquée et attristée et je n’ai pas hésité à rectifier les choses auprès de ma fille. Gloire au Seigneur, elle a compris. Nous devons aussi veiller à enseigner à nos jeunes enfants.Avec les médias et autres, ils reçoivent tellement d’informations tordues et ils ne savent pas faire la part des choses. Une autre fausse doctrine est de vouloir réduire Jésus-Christ à un "grand personnage". Il est le Fils de Dieu, le seul vrai Dieu et Il est vivant.
depuis que j’ai commencé à prier pour ma délivrance, je suis attaquée sérieusement, surtout la nuit. Mon mari est agité, il fait du somnambulisme, il parle, se fâche contre moi dans ses rêves et il est même un peu violent. Le lendemain, il ne se souvient de rien où presque et il ne comprend pas . Mon mari commence à prier Jésus et il dit que ma foi le perturbe. Mon papa du ciel a un plan pour nous, merci Jésus tu es entrain de rassembler tes brebis.
Michelle: il semble que ton mari soit squatté par un esprit humain
j’y ai pensé très fortement, surtout au moment ou il se met en colère contre moi. Tout va bien lorsque je ne parle pas de Jésus. c’est très difficile parce qu’il y a une très forte opposition en face de moi qui cherche surtout à m’anéantir.
Nous te portons très fort et avec foi dans la prière Martine. Pour ma part je le ferais. Il est écrit :
Matthieu 18.19 Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
Que Dieu te fortifie et touche ton mari.
Fraternellement En Christ.
merci pour votre soutien. Mon mari est de plus en plus sensible à ma foi. Il y a un vrai combat qui se livre entre nous. J’ai besoin de vous pour mon combat.
Je sais que Jésus a vaincu.
Mon mari est touché par la grâce du seigneur
Liliane: Continues de crier à Jésus!! il ne te lâchera pas…et nous non plus mais c’est Son Nom qui fait fuir et trembler les démons…
Jacques 2:19 Tu crois qu`il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent.
Sois réconfortée, encouragée, et surtout sache que nous t’aimons toi et ton mari de l’amour de Jésus Christ de Nazareth, Seul Sauveur de nos âmes.
je suis très heureux de vous decouvri, je suis en RDCongo n’ouriez-vous pas collabore.
merci que Dieu vous bénis
Pasteur FLORY
Michelle: Nous sommes un peu loin, pasteur !!!! Beaucoup de pasteurs africains me font l’honneur de me demander ma collaboration, mais je suis bien démunie pour les aider en quoi que ce soit, n’ayant aucune structure organisationnelle pour m’aider. Je suis allée, souvent, au Congo RDC. Je vais probablement y retourner en 2011, mais à Brazza et Pointe Noire… Bref, je fais ce que je peux.
Merci pour cet enseignement juste, c’est précisément ce que le Seigneur me pousse à étudier en ce moment !
Concernant Romains 2, « Qui es-tu DONC toi qui juges… », je crois que le donc est important, il rapporte au paragraphe précédent du chapitre 1 qui parle DES PAIENS. L’avertissement de ne pas juger dans ce cas ne s’adresse donc pas à nous.
Fraternellement,
Olivier
Merci pour ce bon partage qui m’éclaire dans bien des domaines. En accord avec les prières faites ici…
Et un rappel.
Si vous vous attachez à la Parole que je vous ai annoncée, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres.
Jean 8:31-32
UN RAPPEL POUR MOI AUSSI DE CE QUI A DE LA VALEUR POUR JESUS-CHRIST !
Par plusieurs versions !
Ce qui a de la valeur pour Jésus-Christ,
Pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ,
Quand quelqu’un vit uni à Jésus. Christ,
Oui, ce qui est efficace, en Jésus-Christ,
Ce qui a de l’importance en Jésus-Christ.
Seulement la foi qui agit à travers l’amour.
Ce qui importe, c’est la foi qui agit par l’amour.
La foi qui est agissante et opérante par l’amour.
Une foi qui se traduit par des actes inspirés par l’amour.
Seule compte la foi, traduit par des actes qui débouchent sur l’amour.
Et comme Dieu est amour, Jésus est amour, je partage ainsi.
Seulement la foi qui agit à travers Jésus
Ce qui importe, c’est la foi qui agit par Jésus
La foi qui est agissante et opérante par Jésus.
Une foi qui se traduit par des actes inspirés par Jésus.
Seule compte la foi, traduit par des actes qui débouchent sur Jésus.
Des actes, oui, de repentance, où je dis à mon âme :
As-tu fait de repentance ton amie ?
Repentance mon amie,
Que me veux-tu aujourd’hui ?
Repentance mon amie,
Bonne nouvelle de Jésus-Christ !
Tu veux que je m’examine,
Et ne pas faire la mauvaise mine,
Tu me dis que c’est bon de t’avoir,
Que tu es une bonne nouvelle à croire.
Pour ma part j’ai à la maison une messagère de bonne nouvelle qui est ma femme, ma bien aimée, ma chèrie, ma précieuse aide dans se domaine et d’autres !
Merci Seigneur…
Galates 5 : 6
Si vous vous attachez à la Parole que je vous ai annoncée, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres.
Jean 8:31-32
Bonjour, je souhaite si possible, une petite précision par rapport à un verset qui m’a toujours interpellé. C’est vrai que sur la parole de 2 ou 3 témoins, nous pouvons être condamné.
Quand sera t-il des faux témoignages, des calomnies, qui gangrènes les petites localités où c’est la parole de celui qui détient le pouvoir qui a du poids aux yeux de tous et qui peut à souhait formater les esprits faibles dans un sens ou dans l’autre en usant de sa popularité, de son charisme ? Merci pour la réponse
Cela s’appelle dabs la Bible des MÉCHANTS ! S’ils ne se repentent pas, Dieu s’en occupera !
Quant aux faux témoins, leur sort n’est pas enviable non plus:
Exode 23:1
Tu ne répandras point de faux bruit. Tu ne te joindras point au méchant pour faire un faux témoignage.
Exode 20:16
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
Deutéronome 5:20
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
Cela fait partie des dix commandements, au même titre que « tu ne tueras point ». C »st dire que c’est très grave aux yeux de Dieu !
Je reprends souvent ici des gens qui colportent des calomnies sur d’autres (de préférence des serviteurs d Dieu), alors qu’ils n’ont tien vérifié …
Tiens:
Proverbes 16:28
L’homme pervers excite des querelles, Et le rapporteur divise les amis.
proverbes 19/5
le faux témoin ne restera pas impuni ,et celui qui dit des mensonges n’échappera pas à la sanction
proverbes 19/9
le faux témoin ne restera pas impuni,(ne sera pas tenu pour innocent),et celui qui dit des mensonges périra.
Bonjour tous et merci pour vos réponses qui répondent à ma question, car je m’inquiétais devant ce verset pensant que ceux qui donnent un témoignage faux sur leur prochain, en toute connaissance de cause, pourraient réussir dans leur projet inique juste parce qu’ils sont 2 ou 3 à affirmer quelque chose, qu’ils se trompent sciemment ou non.
C’est rassurant de savoir qu’il ne faut pas perdre de vu l’omniscience de Yahwé.
amen merci pour cette parole, et c est bien aussi si on peut d ajouter le pardon
en fait, vous vous êtes croisées, Fella ayant été coupée dans son commentaire…
Oui Françoise, … Tout à fait. Le pardon, et c’est bien ainsi ! Merci
Shabath shalom,
« Il est de la responsabilité des bergers de s’assurer que leurs brebis sont bien protégées des loups »….
Pourquoi ça ne se fait pas aujourd’hui? ça devait être naturel comme une seconde nature!…
Espérons que des bergers qui viennent sur ce blog, prennent conscience de c danger!
Ce qui me choque c ‘est qu’il y a des pasteurs qui voient mais qui ne disent rien. Ils ne reprennent pas le ou les brebis alors qu’ils sont des doutes! Alors que l’Esprit de D’ieu leur parle au sujet de ces personnes! Pourquoi ne les convoquent-ils pas en secret quand D’ieu leur montre. C’est une bénédiction pour celui qui est repris parce que cela lui évite de tomber dans la mort spirituelle. Et c’est une bénédiction pour le pasteur car il aura œuvré pour la vision finale celui de presenter une église sans tâche… : »………
2Co11, 23-28:……Sont-ils ministres de Christ? -Je parle en homme qui extravague. -Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Eglises…….
Un amour corps et âme pour l’amour du Mashia’h!
En fait effectivement, tout dépend de la balance et des poids que nous utilisons pour peser ce que nous voyons et entendons, du choix des poids à utiliser et également de la lumière qui nous éclaire au moment de la pesée …
Malheureusement, ce discernement fait défaut à beaucoup justement car trop de gens pensent l’avoir reçu parce qu’ils lisent la bible, qu’ils prient sont fidèles aux réunions et au culte …OR sans recherche et amour de la vérité divine , il ne peut pas y avoir de vrai discernement
Il est bien écrit que Sa Parole est UNE LAMPE à mes( nos ) pieds , mais encore faut-il être conscient que pour qu’une lampe fonctionne , il faut qu’à un moment donné elle ait été allumée !! SINON BIEN QU’ELLE SOIT UNE LAMPE ..SI ELLE RESTE ETEINTE et elle ne peut donc pas remplir sa fonction.
Je ne connais aucune lampe qui fonctionne sans avoir été allumée et pourtant ce sont bien des lampes ..
La Parole est bien une lampe qui porte la lumière EN SOI , mais encore fait-il appuyer sur l’interrupteur pour qu’il y ait une connection ..sinon elle ne peut pas remplir sa fonction
Donc la bible ne ment pas . LA PAROLE EST BIEN UNE LAMPE ,et, si on n’appuie pas sur l’interrupteur , elle RESTERA quand même une lampe …MAIS elle ne nous éclairera personne …..Et c’est bien le cas de ceux qui n’ont pas l’étincelle divine pour allumer la lampe de la parole ….
Ils n’ont pas ou n’ont plus , aucun discernement sur quoi que ce soit ,tout en croyant en avoir puisqu’ils ont la lampe avec eux , mais elle n’a pas été mise en service…
En ce qui concerne la balance , j’ai souvent pensé à la notion de poids : ceux que l’on met sur la balance du jugement , dans le sens de discernement .
Dans la bible le mot qui retranscrit à la perfection la notion de poids en hébreu est KAVOD
KAVOD c’est premièrement la gloire, celle de Dieu , mais dans le mot KAVOD il y a également une forte notion de POIDS
J’ai appris cela avec des juifs messianiques qui m’ont enseigné sur le sujet et j’ai été émerveillée
J’en déduis que lorsque nous utilisons la balance du discernement , nous devons avant tout être sous le POIDS DE REFERENCE de la gloire de Dieu qui est le « mètre étalon » et LA référence qui définira les poids pour la pesée car dans cette notion de gloire de Dieu ,( Kavod), il y a tout le POIDS de la vérité, de la majesté de Dieu, de sa Sainteté , il y a LE POIDS de Sa Présence et si nous sommes corps et âme sous le poids de cette gloire Kavod , ALORS la connection se fait , la lampe est allumée et la pesée bien éclairée par la LUMIERE de la lampe
Nous sommes donc assurés d’avoir le discernement juste dans les situations rencontrés et les poids que nous utiliserons ensuite pour peser / discerner ,SERONT BIEN CHOISIS car ils seront le fruit du poids de la gloire de Dieu sur nos vies
L’expression » une lampe à mes(nos) pieds me semble très explicite ;
Le pied , c’est la marche, c’est aussi la propulsion ; de la façon dont on pose le pied sur le sol , va dépendre aussi notre STABILITE pour la marche, et dans cette marche il faudra PESER les choses utiles et les choses qui déstabilisent .
La lampe et la balance sont donc complètement indissociables .
Dans l’absolu , la lampe ( allumée) pourrait exister sans la balance, car elle se suffit à elle même.
Par contre ,la balance et tout son fonctionnement de pesée ont besoin de la lumière de la lampe( allumée) pour bien fonctionner et pour recevoir les bons poids qui servent à la pesée .
Or aujourd’hui , beaucoup de gens donnent la priorité au discernement , mais ils oublient d’appuyer sur l’interrupteur de la lampe …
Dans la tente de la rencontre , il fallait veiller à ce que la lumière du chandelier reste constamment allumée afin qu’elle BRILLE EN PERMANENCE
Il y a une supériorité de la lumière sur la balance , pour que la balance effectue une pesée exacte, il faut que la lumière soit préalablement allumée …mais aujourd’hui beaucoup de gens recherchent les dons, comme le discernement par ex , en inversant l’ordre de valeur et ça donne des résultats catastrophiques …C’est bien pour cela qu’il est écrit que » la fausse balance est une abomination à l’Eternel , mais le POIDS JUSTE lui plait » ( version Martin )
Une balance juste est une balance qui a bien été étalonnée … au moyen d’un bon éclairage … » Le poids et la balance justes sont à l’Eternel. Tous les poids du sac sont son ouvrage » Prov 16:11
» vous ne commettrez point d’iniquité ni dans les jugements( ils sont donc autorisés si ils sont justes ) ,ni dans les mesures de dimensions ,ni dans les POIDS ( être éclairé pour bien les choisir) ,ni dans le mesures de capacité » Lév 19:35
» vous aurez des balances justes ( bien réglées à la lumière de la lampe ..),des poids justes , des éphs justes .. Je suis l’Eternel qui vous au fait sortir d’Egypte » Lév 19:36
il me semble que pour le choix des poids il y a 2 aspects :
la notion de lumière , être éclairé donc par le poids de la gloire de Dieu , sa lumière qui vient de sa présence et qui nous met dans la lumière juste
Mais deuxièmement il souligne aussi que nous engageons notre responsabilité dans le choix de ces poids : dans le proverbe 11 , juste après avoir spécifié que le( choix du) poids juste lui est agréable , il précise que » quand vient l’orgueil …vient aussi l’ignominie « . et rajoute une autre précision : » la sagesse ( pour effectuer une pesée juste ) est avec les HUMBLES »
Il semblerait donc , que les orgueilleux lorsqu’ils pèsent / discernent , non contents de manquer de sagesse, s’octroient le droit abusif de peser sans réfléchir, avec des poids mal choisis, SANS LA LUMIERE qui vient de la gloire de Dieu ( kavod) dont ils se passent aisément pour leur profit .Dieu dit que c’est une ignominie , c’est à dire un déshonneur et par extension une action honteuse qui apporte l’infamie à celui qui la subit ,et celui qui est déshonoré par un discernement mauvais issu d’une pesée non éclairée ,c’est celui qui est concerné ,mais aussi …. Dieu lui-même.
Il y a un donc grand danger pour ceux qui disent qu’ils exercent le discernement …alors qu’ils n’en n’ont pas !
Dans l’article présent il est dit qu’il faut juger des enseignements publics .
++++ Je peux témoigner qu’il y a des » prophètes » qui écrivent des enseignements publiquement sur leurs sites et qu’à la lecture c’est bon ,et parfois même très bon…sur le papier !
++++Mais si vous voulez en avoir le coeur net , il faut aller dans un de leur séminaire , ou un de leur camp et là ….il y a une dichotomie entre l’écrit et ……LA PRATIQUE !!
++++Sur le terrain , on voit arriver ( comme je le partageais à Michelle en privé ) , l’onction du rire , des affirmations qui sont des hérésies , des promesses d’abondance d’argent , des » prophéties » rocambolesques …MAIS vous ne le verrez quasiment jamais écrit sur leurs sites ….
+++Comme quoi, le discours peut être bon ,ou très bon …sur le papier , et les actes, être grandement pollués par des hérésies et des abus sur le terrain ..C’est très subtil et ça encourage à avoir du discernement car ces cas là …sont les pires .
Ils ont le vêtement, le discours public ……mais sur le terrain ,il manque le bon carburant
Je suis d’accord sur le fait qu’il faut vérifier à fond pour ne pas risquer de dénoncer sur de fausses affirmations.
C’est bien pour cela que la Bible exige plusieurs témoins. Nos jugements peuvent être subjectifs. En sus, bien sûr que des personnes peuvent déraper, mais se repentir. Donc avant de dénoncer publiquement un loup, pour en garder les brebis, j’attends d’avoir des faits graves, prouvés, et convergents, en sus se reproduisant depuis longtemps.
A stigmamax
En ce qui me concerne , ce n’est pas de fausses affirmations . ce que j’ai dit , c’est exactement qui s’est passé
Le problème que l’on rencontre aujourd’hui , c’est qu’on n’a presque pas de témoins . Les gens ne témoignent pas des abus de ces prophètes ou autres ministères car ils ont PEUR de tomber dans le jugement , justement car ils n’ont pas compris que l’on devait juger de tout MAIS SURTOUT parce qu’on les a ficelés par des enseignements manipulateurs en leur disant qu’on ne doit pas juger, qu’il ne faut pas toucher aux oints de l’Eternel etc….
Ils ont peur , donc , ils ne témoignent quasiment jamais et encore moins publiquement .
Si on veut savoir , il faut aller voir sur place
Ce n’est pas ce que j’ai dit ! J’ai dit qu’il fallait des témoignages convergents, et ne pas exclure une possibilité de repentance. En l’occurrence, concernant la personne que tu mentionnes et que tu m‘as citée en privé, j’ai aussi des témoignages inverses et des témoignages de véritable repentance. Dieu seul connaît son coeur. Martine, tu n’as pas à IMPOSER ta conviction, même si elle est étayée par une expérience personnelle très désagréable.
Pourquoi ne respectes-tu pas ce que la Bible exige ? Contrairement à ce que tu penses, les gens témoignent facilement, et je suis bien placée pour recevoir beaucoup de témoignages. Tu parles d’un vrai serviteur de Dieu, qui certes semble avoir été piégé dans l’apostasie du moment (les mauvaises compagnies corrompent). Mais je dois aussi rappeler:
Romains 14:4
Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir.
C’est sur le long terme, à travers ses fruits, que l’on peut juger un homme. En l’occurrence, il y a aussi de bons fruits, des âmes sauvées, et TU LE SAIS !
Michelle, tu n’as pas bien lu car c’est à Stigmamax que je répondais quand elle disait qu’il ne fallait pas dénoncer avec de fausses affirmations
Ensuite je ne juge pas ce serviteur, je le nomme même pas sur le blog et je t’ai donné son identité en privé car tu m’as écrit pour me la demander .
Moi j’ai jugé de ce que j’ai vu et mon mari l »a vu aussi , et bien d’autres personnes en ont fait les frais
Sinon je n’impose pas ma conviction , je la donne en l’étayant d’ un vécu réel et ça ce n’est pas un péché .
Je n’ai pas eu l’information de sa repentance mais je redis que si cet homme s’est repenti , alors c’est parfait.
Si cet homme s’est repenti d’avoir maltraité et menacé des gens , donné des prophéties abracadabrantes et pratiquer l’onction du rire alors c’est parfait .
Je ne l’ai vu que dans ce malheureux camp et n’ai plus aucun contact depuis .
Tu reçois des témoignages de personnes qui ont été abusées par divers faux prophètes , certainement en privé mais le sujet était de dénoncer publiquement ces faux prophètes et là , on le voit peu , même sur les blogs ou sur le tien .
Je ne vois pas en quoi je n’ai pas respecté la bible ? Je n’ai outragé personne , nommé personne ( sauf quand tu m’as écrit en privé pour me demander le nom) , je n’ai pas menti ( Dieu m’en est témoin !)
Oh, cela ‘est arrivé de dénoncer des personnes, quand j’avais des preuves évidentes avec des témoignages qu’il s’égissait de loups ou de faux prophètes. Dans le cas cité, ce n’est pas le cas, car j’ai d’autres témoignages dont je ne peux te parler mais qui démontre qu’il se repent et crie à l’aide.
Donc faisons le tri entre : les faux prophètes, les loups déguisés, qu’il nous faut dénoncer publiquement
et des serviteurs de Dieu qui se sont égarés, quelquefois gravement, qui parfois font de réels dégâts (surtout quand ils sont pris par l’évangile de prospérité ou celui de l’hypergrâce ou par l’oecuménisme), mais aussi en parallèle annonce un évangile sain et qui produit des vraies conversions.
Ayons la sagesse de Paul:
Ph 1:15 Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute; mais d’autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes. 16 Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’Evangile, 17 tandis que ceux-là, animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs …. 18 Qu’importe ? De toute manière, que ce soit pour l’apparence, que ce soit sincèrement, Christ n’est pas moins annoncé : je m’en réjouis, et je m’en réjouirai encore.
Ceux-là, Paul n’a pas cité leur nom. Je ne le ferai pas non plus.
S’il se repent et crie à l’aide , je m’en réjouis et ça me donne même une grande joie .
Beaucoup de ceux qui ont été meurtris par ses excès ,ont prié pour qu’il se repente, et à la suite de ce camp j’ai prié aussi pour qu’il voit ses dérapages comme beaucoup d ‘autres l’ont fait pour lui .
C’est une excellente nouvelle dont je n’avais aucune connaissance ( je n’avais aucun moyen de le savoir car je ne le fréquente pas ) .
Pour moi , le sujet est clos .