Notre métamorphose de la pensée est seulement le résultat de la connaissance que nous prenons de cette expiation, qu’il a accomplie pour nous. « Jésus-Christ a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption. » Lorsque nous comprenons que Christ est tout cela pour nous, la joie parfaite de Dieu nous envahit. Mais quand cette joie est absente, la sentence de mort n’est pas encore levée.
Qui que nous soyons, quoi que nous ayons fait, la communion entre nous et Dieu est pleinement rétablie par la mort de Jésus-Christ. Rien d’autre ne peut produire cette réconciliation. Elle n’est pas obtenue parce que Jésus-Christ plaide en notre faveur, mais parce qu’il est mort pour nous.
Nous n’avons pas à gagner cette grâce, mais à l’accepter.
Ceux qui refusent délibérément d’accepter la croix frappent à une autre porte que celle que Jésus a ouverte. « Je ne veux pas accepter de passer par là ; il est trop humiliant d’être accueilli comme un pécheur. » La Bible répond : « Il n’y a pas d’autre nom… »
La sévérité apparente de Dieu révèle en réalité son amour, puisque le chemin vers lui est ouvert à tous. « Nous avons la rémission de nos péchés par son sang. »
Accepter pour nous-même la mort de Jésus, c’est accepter que soit mis à mort, en nous, tout ce qui est contraire au caractère et à la personne de Jésus. Dieu n’est juste en sauvant des hommes méchants et mauvais que parce qu’il a le pouvoir de les rendre bons. Le Seigneur ne prétend pas que tout va bien en nous alors que tout va mal. L’expiation, c’est l’oeuvre par laquelle Dieu rend saint l’homme pécheur, à cause de la mort de Jésus.
Oswald Chambers
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