Cette nuit (6/1/17) j’ai fait deux rêves par lesquels je me suis sentie fortement interpellée.

Dans le premier, je me trouvais dans une famille (ce pouvait être la famille par la chair ou la famille qu’est censée constituer une assemblée chrétienne). Il y avait là  une femme qui venait tout juste d’arriver à  fuir son mari tortionnaire, lequel était sous la contrainte  juridique d’une mesure d’éloignement, pour  la protection de la victime.

Pourtant, à  l’aide d’un complice, il parvenait à  s’introduire dans ce rassemblement familial, et faisait montre de tant de gentillesse, de charme, de prévenance, de séduction, que je voyais toute la  »  famille   » commencer à  faire pression sur la malheureuse afin qu’elle retourne vivre avec son mari tortionnaire.

Un vrai harcèlement.

Je me suis rendu compte que tous ces gens, apparemment si bien intentionnés, étaient des égocentriques qui avaient pour Dieu un grand démon qui s’appelle  »  RESPECTABILITÉ   »  »  PEUR DU QU’EN DIRA-T-ON   »  »  HONORABILITÉ DE LA FACADE  « …

En bref,  le puissant démon:  »  RÉPUTATION   »  qui mine bien des Assemblées.

Finalement, comme le disent bien des victimes, ceux qui devraient les aider et les aimer les enfoncent souvent, en plus, dans la culpabilité, leur infligeant une double peine car elles sont souvent contraintes de devoir fuir leur église ou leur famille, pour se reconstruire. Ils se servent de quelques versets amputés, dans la Bible, pour s’en justifier. Comment  !   »  Une chrétienne ne peut divorcer, elle doit se soumettre à  son mari   » …., quitte à  être déchiquetée jour après jour et jusqu’à  la mort, et quitte à  voir ses enfants entrer dans une destruction psychique dont ils ne sortiront jamais… sauf, bien sûr, miracle divin.

Pourtant, même Dieu divorce (de son peuple et pour cause grave : Jé 3:8 et Es 50:1 – c’est le divorce et le remariage qui est prohibé par Jésus, sauf cas d’adultère Mt 5:32), et Paul  n’ordonne pas à  ceux qui sont  »  séparés   » de retourner chez leur tortionnaire, juste de rester séparés, sauf si la réconciliation est possible (1Co7:11). On ne s’effarouche même pas qu’il y ait 30 pour cents de divorces dans les églises, mais bizarrement, tous vont tomber à  bras raccourcis sur la malheureuse qui ose divorcer d’un  »  si charmant époux  « , parce qu’elle n’a pas le choix si elle veut survivre.

Notons que la loi française ne leur donne aucun vrai choix. Se séparer sans divorcer amène les mêmes frais, mais la personne toujours officiellement mariée reste solidairement responsable des pires choses que pourrait faire le dément !

Ce qui n’xistait évidemmetn pas au moment où l’apôtre Paul parle de gens  »  séparés  « : la société  moderne monstrueuse se décharge sur les familles de ce qu’elle ne sait assumer: ex les conjoints ou enfants d’un d’alzheimer, contraints de devoir porter un fardeau impossible, au point que ceux que l’on nomme  »  aidants  « , de fait des personnes sans la moindre aide réelle et efficace, meurent souvent bien plus vite que les malades qu’elles étaient censées pouvoir porter.

Ces  »  bien intentionnés   » des assemblées dites chrétiennes, qui ne lèveraient jamais le petit doigt pour alléger certains fardeaux impossibles à  porter, qui ne veulent surtout pas savoir la vérité, qui se font si bien manipuler par les pervers narcissiques, en se pensant justes, en deviennent les aides inconscientes, mais efficaces, des pires bourreaux. Et parfois, bien conscientes : mais la réputation de la  »  famille   » ou de l’assemblée est plus à  protéger que la personne, qu’il faut par tous les moyens, faire taire.

Et souvent, celui qui fait le plus pression pour que ces malheureuses demeurent dans leur enfer quotidien, c’est  leur  berger, qui, faute d’y avoir été personnellement confronté, n’a pas  »  connu les profondeurs de Satan   » et est  donc strictement incompétent  pour apporter un conseil avisé. Le plus souvent, il est le premier berné par ces manipulateurs qui savent comment retourner même des  »  pros   » avertis, a fortiori les candides  »  pasteurs   »  !

Matthieu 23:4
Ils lient des  fardeaux  pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.
Luc 11:46
Et Jésus répondit : Malheur à  vous aussi, docteurs de la loi ! parce que vous chargez les hommes de  fardeaux  difficiles à  porter, et que vous ne touchez pas vous-mêmes de l’un de vos doigts.

Comme l’avait prophétisé Jésus pour les derniers temps,  l’amour  (Mt 24:12: mot grec:  »  agape  « , donc l’amour dans l’Eglise) a bien refroidi. On trouve toutes les excuses aux coupables, et on écrabouille les victimes avec une conscience bien proprette…

Oui mais…

Tout cela va exploser, car les bourreaux  se multiplient, et Dieu va mettre à  la lumière ce qui est caché… C’est proche… surtout que des pervers narcissiques manipulateurs déguisés en vêtements de brebis sont aussi en train de se multiplier, comme prophétisé, dans l’Eglise, tout comme dans le monde.

 

DEUXIÈME RÊVE: LA PERVERSITÉ CACHÉE DANS BIEN DES ENTREPRISES

Dans mon deuxième rêve, qui a immédiatement succédé au premier, je me rendais à  mon bureau que je partageais avec un associé. Tous deux nous étions en train de créer une micro entreprise, bien sûr avec quantité de difficultés financières et les doutes sur une possible réussite, les clients n’étant pas encore au rendez-vous. Je rencontrais en route une amie qui me dit:

– Je peux parler de toi à  mon patron. Tu as le profil qu’on recherche et là  tu auras un salaire confortable et sûr.

C’était bien tentant et j’acceptai. L’amie partait puis revenait avec le patron, un monsieur qui, bien qu’on soit dans une entreprise française relativement importante, ne parlait pas un mot de français: il parlait italien, et je ne comprenais rien à  ce qu’il me disait. Je lui parlais donc en anglais. Avec un large sourire, il me répond en anglais et m’annonce que je suis embauchée.

Et là , je rencontre un autre ami qui m’explique que c’est un peu spécial dans cette boîte, que tout ce qu’on utilise comme matériel nous est déduit de notre salaire, même un trombone ou un crayon. Mais bon, le salaire est confortable donc je suppose qu’il n’y a rien à  redire: ce doit être de la bonne gestion. Cet ami m’entraîne dans la salle à  manger, car c’est l’heure du déjeuner. Deux longues tablées avec des bancs de chaque côté, les assiettes très serrées, et je comprends que si je m’assieds au milieu du banc, je serai tellement  à  l’étroit  que je ne pourrai même pas manger, ou très difficilement. Donc je prends d’assaut le bout du banc et mon ami s’assoit à  côté de moi.

Là  je vois que depuis le bout de la table, on passe des petites assiettes contenant  le hors d’oeuvre: il nous faut les faire passer pour qu’elles arrivent à  l’autre  bout de la table. Dès qu’on a terminé, les assiettes repartent dans l’autre sens, sont remplies d’un mets (je ne sais lequel: c’est fade et ça ne laisse aucun souvenir), et les assiettes repartent sans qu’on se soucie de vérifier si c’était celle que l’on avait au départ. Même le mépris  du  respect de l’autre n’a aucune place à  cette table. L’ami près de moi me dit:  »  Si quelqu’un ne veut pas du mets proposé, on lui donne une tranche de jambon. C’est moi qui suis chargé de les vendre aux demandeurs  « .

Et je voyais quelques tranches de jambon, très minces, souvent déchirées, être données à  ceux qui en demandaient.

Quand on est sorti de ce climat de salle-à -manger, désolant, oppressant, j’ai déclaré à  mon ami que le lendemain matin j’avais deux rendez-vous incontournables  :  une course urgente et  une convocation officielle dans une administration. Mon ami a fait la grimace en disant  que  dans cette entreprise, les employés ne pouvaient s’occuper de leurs affaires personnelles qu’après 19 H.

Mais je n’avais pas le choix, je le lui ai dit, et je savais déjà , dès lrs, que j’étais  sur la liste de ceux qui allaient  rapidement perdre leur travail s’ils ne savaient pas faire abstraction, au profit de l’entreprise, de toutes leurs contraintes personnelles ou devoirs familiaux.

Fin du rêve.

Je crois que le Seigneur me montre qu’avec la pression du chômage, la peur à  laquelle cela conduit les salariés, et l’oppression et le chantage auxquels peuvent recourir ceux qui détiennent le pouvoir (et qui ne parlent pas le même langage que leurs salariés: ils n’ont cure de les comprendre et ne font aucun effort pour parler la même langue), cela a créé un système qui resssemble de près à  celui que vivent les victimes de pervers narcissiques. Mamon règne partout, et l’homme est considéré comme sans intérêt ni valeur personnelle, et on peut l’opprimer à  souhait, en en poussant d’ailleurs beaucoup au suicide.

En toute impunité (des hommes !) !

Je me suis souvenue au réveil de ce qui est écrit dans Jacques:

Ja 5:1 1 A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à  cause des malheurs qui viendront sur vous. 2 Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. 3 Votre or et votre argent sont rouillés; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours ! 4 Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées. 5 Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos coeurs au jour du carnage. 6 Vous avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté.
7 Soyez donc patients, frères jusqu’à  l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à  son égard, jusqu’à  ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. 8 Vous aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l’avènement du Seigneur est proche.

Puis de ce qui est écrit en Apoc 18

9 Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à  l’impudicité et au luxe, pleureront et se lamenteront à  cause d’elle, quand ils verront la fumée de son embrasement. 10 Se tenant éloignés, dans la crainte de son tourment, ils diront : Malheur ! malheur ! La grande ville, Babylone, la ville puissante ! En une seule heure est venu ton jugement !
11 Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil à  cause d’elle, parce que personne n’achète plus leur cargaison, 12 cargaison d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d’écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d’objets d’ivoire, de toute espèce d’objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre, 13 de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’âmes d’hommes.

Voilà , dans notre monde, après la description de 28 produits allant du plus cher au moins cher, ce qui a aujourd’hui le moins de valeur dans le monde, ce sont les  »  âmes d’homme  « .

 

Exactement le contraire de ce que Jésus a dit:

 

Matthieu 16:26
Et que servirait-il à  un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son  âme  ? ou, que  donnerait  un homme en échange de son  âme  ?

Oui, du dieu  »   RÉPUTATION  « , ou du dieu  »   MAMMON  « , on ne sait plus très bien lequel produit le plus  de souffrances par l’esclavage, l’oppression, l’intimidation et l’humiliation. C’est, de toute façon, Satan en personne qui agit, avec des déguisements raffinés, tant chez les pervers narcissiques que dans les communautés bien pensantes ou dans des  entreprises qui ont une façade proprette mais qui sont des tueuses perverses pour cause de profit…

Et dans l’Eglise, pour cause de réputation… et parfois aussi de profit !

 

Mais j’ai pris conscience à  travers certains détails du repas, que le Seigneur me parlait aussi des ces entreprises qu’étaient devenues bien des assemblées chrétiennes, surtout celles qui prêchent l’évangile de prospérité. Non seulement on pressure les membres, mais on les fait travailler ou participer  »   bénévolement   » à  l’organisation de  quantité de programmes, en leur donnant en échange un repas insipide  qu’ils doivent prendre, serrés  comme des sardines, si bien qu’ils ne peuvent même pas le manger. Ou bien il leur faut payer en complément  pour avoir une nourriture apparemment un peu plus nourrissante (ex: des cours bibliques à  payer, avec les CD, les études d’untel, les livres du pasteur écrit par le  »  nègre   » de service, etc ). Mais le jambon est considéré dans l’Ancien Testament comme aliment impur. Bref, spirituellement parlant, du poison, même pas bien présenté, maigre et déchiqueté. (je précise que je n’ai rien contre le jambon, le NT nous ayant libérés de préceptes alimentaires  »  qui n’avaient servi à  rien  « . Mais ce n’est pas l’objet de la discusssion, juste un symbole d’une nourriture spirituelle que l’on doit en sus payer alors qu’elle est spirituellement nocive)

Mais bien sûr les leaders de ces assemblées, grassement payés, arrivent à  faire croire à  leurs membres que c’est seulement dans leurs murs que sont le salut et la prospérité.

Des aveugles qui conduisent des aveugles, ou bien des pervers narcissiques ?

Jérémie 17:9
Le  coeur  est  tortueux  par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ?
Dieu répond:
10  Moi, l’Eternel, j’éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à  chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres.  11Comme une perdrix qui couve des oeufs qu’elle n’a point pondus, Tel est celui qui acquiert des richesses injustement; Au milieu de ses jours il doit les quitter, Et à  la fin il n’est qu’un insensé.
La fin arrive ….