Les trois mots les plus communs que l’on entend parmi les chrétiens en temps de crise sont :
» Seigneur, fais quelque chose ! «
C’est totalement contre notre nature en tant qu’êtres humains de rester debout sans rien faire quand nous sommes confrontés à des épreuves embarrassantes.
En fait, attendre patiemment que Dieu agisse est probablement la chose la plus difficile dans la marche chrétienne. Même les croyants dévoués sont pris de panique quand le Seigneur n’agit pas dans leurs propres horaires. Nous donnons constamment des délais et des dates limites à Dieu. Nous gémissons :
– » Seigneur, quand vas-tu faire quelque chose pour cela ? Combien de temps cela va prendre ? Si tu n’agis pas maintenant, il sera trop tard ! «
Mais Dieu n’est jamais en retard.
Il agit toujours, non d’après notre programme, mais d’après le Sien. Notre Dieu parcourt la terre entière pour trouver un peuple qui lui fera confiance dans chaque crise, épreuve ou situation désespérée. En réalité, il nous conduit souvent dans des situations qui sont alarmantes, critiques, difficiles, dans le but de nous éprouver. Il veut voir si nous voulons vraiment demeurer debout sans bouger et attendre qu’il apporte la délivrance surnaturelle.
La Bible affirme très clairement :
« Les pas de l’homme sont ordonnés par le Seigneur, Et il prend plaisir à sa voie » (Psaume 37:23).
Le mot hébreu pour « ordonnés » ici signifie « arrangés à l’avance, pas après pas, fixés, ordonnés par Dieu. »
Cela veut dire que c’est Dieu et non le diable qui nous conduit dans des situations difficiles.
Nous pouvons continuer à gémir en disant :
– » Seigneur, pourquoi permets-tu à mon épreuve de continuer ? «
Mais la vérité est que non seulement il permet notre épreuve, mais qu’il le fait délibérément pour un but. Et c’est dur pour nous de l’accepter !
Cependant Dieu permet ces choses dures à supporter dans nos vies pour produire la foi en nous. Il nous modèle et nous façonne dans des expériences de foi pour que nous soyons un témoignage pour lui dans une génération sans foi et impie. Je crois fermement que chaque pas que nous faisons est décrété par notre père céleste. Et si c’est effectivement vrai, alors je ne peux pas croire que Dieu me mènerait au bord d’une situation difficile juste pour m’abandonner ensuite. Il ne me dirait pas non plus :
– » Ok David, je t’ai conduit jusque là ! Maintenant, c’est à toi de te débrouiller ! »
Non ! Dieu est absolument fidèle à ses enfants, pour chaque crise et épreuve. Il nous demande toujours :
– « Seras-tu celui ou celle que je cherche ? Seras-tu celui ou celle qui ne paniquera pas et qui ne m’accusera pas d’abandonner et de meurtrir mes enfants ? Vas-tu demeurer debout sans bouger dans ton épreuve, avec la foi et la confiance que je te vais te la faire traverser ?
La Bible est Pleine d’Exemples de Grandes et Alarmantes Crises, délibérément engendrées par Dieu !
L’Ancien Testament comporte de nombreuses périodes d’épreuve pour le peuple de Dieu. Le plus grand des exemples est peut-être l’épreuve de la Mer Rouge. L’instigateur de cette épreuve a été Pharaon et le diable. Cela fut une crise complètement ordonnée et arrangée par Dieu, établie par ses propres commandements à Israël.
Après tout, l’Écriture dit que c’est Dieu qui a endurci le cœur de Pharaon, qui a fait en sorte que les Égyptiens poursuivent Israël et qui a permis que l’armée égyptienne les rattrape près de la Mer.
Dieu avait dit au peuple d’établir le campement très spécifiquement entre Migdol et Pihahiroth. Cet endroit était situé entre des chemins montagneux sur deux côtés et la mer sur le troisième côté. La seule route possible pour s’échapper était de retourner dans le désert et cette voie était interdite par l’armée de Pharaon qui s’approchait. Les Israélites furent horrifiés par cette situation. Leur Dieu les avait conduit ici !
Laissez-moi souligner quelque chose ici. À tout moment, Dieu aurait pu arranger de frapper les roues des chars égyptiens. Il aurait pu le faire en bloquant les Égyptiens dans le désert, les condamnant ainsi à mourir de faim. Mais au lieu de cela, il a attendu qu’ils soient entre les deux murs constitués par la Mer Rouge séparée en deux.
Dieu aurait aussi pu envoyer la nuée surnaturelle sur le camp des Égyptiens pour les confondre. Les soldats auraient alors en vain parcouru le désert pendant des jours entiers. Mais au lieu de cela, il choisit d’envoyer la nuée derrière les Israélites, comme une protection !
Ou encore, Dieu aurait pu envoyer un seul ange pour détruire en un clin d’œil l’armée égyptienne entière. Il aurait pu les détruire à tout moment. Mais le Seigneur ne fit aucune de ces choses-là . À l’inverse, il pressa Israël dans une situation si étroite, une épreuve si terrible qu’il était impossible de s’en sortir par des moyens humains.
Je crois que Dieu avait deux buts en autorisant cette situation pour son peuple.
1. Il était déterminé à annihiler si radicalement les ennemis d’Israël qu’il n’aurait plus besoin de regarder par-dessus leur épaule avec crainte. Dieu semblait dire :
– » Je vais disperser les corps de tes ennemis le long de la plage de telle sorte que tu verras bien qu’ils sont tous morts. Alors tu sauras que j’ai tout pouvoir ! »
2. Dieu voulait donner une occasion à son peuple de remettre leur vie entre ses mains, demeurer debout sans bouger et lui faire confiance pour la direction à suivre.
Comment pouvons-nous savoir que c’est Dieu qui a arrangé cette situation effrayante pour tester son peuple ? Ses propres paroles nous le disent :
» Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements » (Deutéronome 8:2).
Ce verset le montre très bien : » …tout le chemin que l’Éternel ton Dieu t’a fait faire. »
C’était Dieu qui les a conduits à la Mer Rouge, pas le diable !
Mais pourquoi Dieu fait-il cela ? Le même chapitre nous le dit :
» …qui t’a fait manger dans le désert la manne inconnue à tes pères, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour te faire ensuite du bien. «
(verset 16).
C’est comme si Dieu disait :
– » Je recherchais quelque chose en toi, je t’ai conduit dans ces situations afin que tu puisses exercer ta foi. Seulement ces circonstances pouvaient engendrer la vraie foi en toi. Seule ta confiance absolue en moi pouvait sortir de là ! »
» Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim… « (verset 3).
En d’autres termes :
– » Je t’ai livré à de durs endroits, à la faim et à la soif, à l’angoisse et à la terreur pour voir si tu as un cœur confiant en moi ! «
Alors que les Égyptiens approchaient, il n’y avait plus d’endroits pour que les Israélites s’enfuient. Les montagnes des deux côtés étaient comme des barrages, sans arbre ni caverne pour s’y cacher Et la mer les bordait de l’autre côté. Plus moyen de s’enfuir. C’était une situation impossible.
L’Écriture dit à ce moment :
» Les enfants d’Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d’Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l’Éternel. » (Exode 14:10).
Essayez de vous imaginer à leur place. Votre famille est réunie autour de vous, enfants, parents, grand-parents et vos proches. Tout à coup, vous entendez le grondement des roues des chars, le cliquetis des sabres, les cris de guerre d’une armée assoiffée de sang. Ne seriez-vous pas effrayés ?
La vérité est que Dieu est patient avec nous quand le flot terrible des peurs humaines nous entraîne dans une crise soudaine. Notre Dieu n’est pas un tyran impitoyable. Il savait que ce serait une expérience effrayante pour Israël.
En fait, il aurait été réjoui par une prière telle que :
– « Seigneur, nous avons très peur ! Pourtant nous savons que tu as toujours été fidèle pour nous délivrer. Quand nous étions en Égypte, tu nous as délivrés de l’ange de la mort et toutes les autres plaies. Et nous savons que tu as le pouvoir de nous délivrer aussi de cette épreuve-ci, même si elle paraît si sombre. Père, nous remettons nos vies entre tes mains ! »
Mais Israël a-t-il prié comme cela ? Non ! L’Écriture rapporte :
« Ils dirent à Moïse : N’y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu’il fût besoin de nous mener mourir au désert ? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d’Égypte ? N’est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte : Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert » (versets 11 & 12).
Ils ont été sarcastiques, presque au point de blasphémer et ils ont accusé Dieu d’avoir l’intention de les détruire. Ce n’était pas un cri de foi !
Es-tu dans une telle épreuve en ce moment-même ? Peut-être portes-tu des fardeaux tellement lourds que tes amis éclateraient en pleurs s’ils les connaissaient.
Pourtant ce fait demeure : tu as été conduit dans cette situation dif- ficile par le Seigneur lui-même.
La simple vérité biblique est que si tu lui appartiens (si chacun de tes pas est conduit par lui), alors, il t’a placé là où tu es en ce moment.
Et il doit avoir une bonne raison pour cela. Tu es en train d’être éprouvé !
Tu peux demander :
– « Que suis-je supposé faire lorsque je suis conduit dans une telle épreuve ? Que devrais-je faire quand tout semble sans espoir, quand il n’y a aucune issue de secours visible ? Qu’est-ce qui arrive quand je suis submergé par la peur parce que tout s’écroule autour de moi ? Et je n’ai aucun endroit pour fuir, aucune réponse à mon problème, personne qui me montre comment sortir de mon malheur. »
Voici comment Dieu a répondu à Israël, dans leur épreuve :
» …Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour ; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. l’Éternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence. » (versets 13-14)
Le Seigneur leur disait :
– « la première des choses dont tu dois t’occuper, c’est de ta peur ! Je vais combattre pour toi. Je vais te sauver et te délivrer. Que cette promesse soit ta force. Qu’elle te dégage de toutes tes peurs ! » »
Maintenant, Appliquons Cela à la Nouvelle Alliance !
Premièrement, je veux parler de l’esclavage du péché, c’est à dire de votre bataille avec la chair.
Dans la Nouvelle Alliance, Dieu va permettre des situations pour nous montrer combien nous sommes sans secours et combien nous sommes entièrement dépendants de Lui pour nous délivrer au travers de la foi.
Dieu ne va jamais vous conduire dans la tentation. Mais il va te conduire à la fin de tes discours.
Si tu as un péché qui t’assaille, ce péché est comme Pharaon dans ta vie. Et l’armée de ses esprits menteurs vient contre toi continuellement avec ces mensonges diaboliques :
– « Tu ne vas pas y arriver. Tu t’écroules. Tu vas finir complètement détruit ! »
Tu entends le cliquetis des chaînes tandis que Satan tente de t’attacher à ton habitude encore une fois. Et tu te demandes :
– » Seigneur, comment en sortirais-je un jour ? Je suis tombé si bas ! »
Que peux-tu faire ? Tu sais que tu ne peux contourner l’ennemi, ni espérer gagner contre lui dans un combat. Tu es sans secours contre lui.
Alors tu te tiens devant ton ennemi, peureux, tremblant et craintif. Tu te dis :
– « Je vais retourner à mes anciennes voies ! Là au moins, je serai épargné par tous ces combats spirituels. C’est trop pour moi ! »
Mais tu sais que tu ne peux pas retourner à ton ancien maître. Si tu retournes en arrière maintenant, si tu abandonnes Christ, cela te coûtera ta vie !
Je te pose la question :
– « Combien d’Israélites auraient été épargnés s’ils étaient retournés en Égypte ? »
Aucun n’aurait survécu. Ils auraient tous été taillés en pièces car l’ennemi est un meurtrier dont le but est de nous détruire !
C’est à ce stade que beaucoup de chrétiens sont pris dans le cycle infernal du péché et de la confession, péché et confession. Ils vont voir des amis, des conseillers, tous ceux qui peuvent les écouter gémir, pleurer et prier.
De tels croyants feront tout sauf demeurer debout sans bouger et mettre leur confiance dans le Seigneur pour qu’il les délivre.
Pourtant, l’Ancien Testament nous donne exemple sur exemple sur le fait que nous n’avons aucun pouvoir dans notre chair pour combattre les batailles spirituelles.
Notre vieil homme est désespérément faible et sans force.
Mais nous avons en nous l’homme nouveau. Il doit soumettre sa vie totalement entre les mains du Seigneur. L’homme nouveau comprend qu’il n’y a aucune issue humaine, que Dieu doit entièrement livrer bataille à sa place.
Nous résistons au diable, non par notre force mais par la puissance du Saint-Esprit, qui est révélé en nous seulement par la foi.
Je Crois que Dieu, par Son Esprit, Sauve et Délivre Son Peuple en leur Donnant Une Direction Claire !
Dieu parle à son peuple par son Esprit. Et il rend la voix de l’Esprit claire pour nous.
« Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche. » (Esaie 30:21)
La voix de l’Esprit de Dieu vient à nous premièrement par les Écritures. Il peut ouvrir pour nous un passage de la Bible qui sera la clé de notre délivrance. Mais avant que nous puissions entendre sa voix pour une direction, Dieu attend quelque chose de notre part :
Nous devons demeurer debout sans bouger et attendre qu’il agisse !
Ce n’est pas une suggestion mais c’est un commandement.
Et c’est le secret de notre totale victoire et délivrance.
En réalité, Dieu a ordonné à son peuple de demeurer debout sans bouger à de nombreuses occasions.
Par exemple, dans Josué 3, nous voyons une autre traversée qu’Israël a du accomplir, au fleuve du Jourdain. Dieu instruisit son peuple :
« … Lorsque vous arriverez au bord des eaux du Jourdain, vous vous arrêterez dans le Jourdain. » (Josué 3:8).
Puis le Seigneur ajouta :
« …aussitôt que la plante des pieds des sacrificateurs se poseront sur les eaux du Jourdain… les eaux du Jourdain seront coupées…et elles s’arrêteront en un amoncellement » (verset 13).
Dieu voulait dire :
– « Quand vous arrivez au Jourdain, plantez-y vos pieds et demeurez debout sans bouger à cet endroit. Restez, reposez-vous. Ne tentez pas d’imaginer ce que je vais faire. Attendez que j’agisse. Je partagerai les eaux pour vous ! »
Le mot hébreu pour « se poseront » (litt. : se reposeront) veut dire : » arrêter toute activité, cesser tout effort. »
Et pourtant, combien d’Israélites ont réellement obéi quand ils sont arrivés au Jourdain ? Quand ils se tenaient avec les pieds dans l’eau, beaucoup ont du penser :
– » Comment est-ce que l’on peut savoir que ça va marcher ? »
Certains étaient même certainement tentés de construire un espèce de pont pour tenter de traverser avec leur propre ingéniosité. Mais cela aurait été en vain. Dieu a agi à cette occasion, il a partagé les eaux. Et il l’a fait parce que l’obéissance d’Israël était accompagnée de foi.
Ils ont fait ce que Dieu leur avait demandé de faire et il se sont reposés dans cette ordre de DIEU. Dieu a répondu à leur foi !
À une autre occasion, le roi d’Israël reçut l’ordre de demeurer debout sans bouger plutôt que d’agir. Après que Samuel ait oint d’huile Saül comme roi, il l’a escorté jusqu’aux portes de la ville. À un moment, Samuel dit à Saül :
« … Arrête-toi maintenant, reprit Samuel, et je te ferai entendre la parole de Dieu. » (1. Samuel 9:27).
Samuel voulait dire :
– « Saül, je viens juste de t’oindre d’huile et pourtant ton esprit est agité, tu penses : Que fait Dieu ? Comment puis-je reconnaître sa voix, sa volonté ? Arrête tes efforts, Saül ! Veux-tu entendre Dieu te parler ? Veux-tu sa direction ? Alors tiens-toi debout sans bouger et écoute. Je vais te donner les paroles de Dieu. »
Cela illustre parfaitement le principe que je veux souligner ici : La Parole du Seigneur – la voix pour une direction et la délivrance – est donnée à ceux qui arrivent à demeurer debout sans bouger devant Dieu !
Dans 2 Chroniques, nous lisons que Juda avait été envahi par une coalition d’armées puissantes. Les Écritures rapportent que le roi Josaphat
« …Dans sa frayeur, … se disposa à chercher l’Éternel, et il publia un jeûne pour tout Juda. » (2. Chroniques 20:3).
Le peuple commença à prier et pleurer :
« N’est-ce pas toi qui as en main la force et la puissance, et à qui nul ne peut résister ? …Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s’avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi. » (versets 6 & 12).
Une fois encore, nous voyons qu’il n’y a rien de mal à être effrayé. Dieu est compatissant envers nous et il ne retient pas nos peurs contre nous. En fait, nous avons à prier la même prière que Josaphat a priée :
– « Seigneur, j’ai peur ! Les ennemis viennent comme un fleuve et je ne sais pas que faire. Mais je sais que tu as tout pouvoir alors je ne ferai rien sinon prier. Je vais fixer mes yeux sur toi ! »
« Alors… l’Esprit de l’Éternel saisit au milieu de l’assemblée… » (verset 14).
Voici ce que l’Esprit ordonna :
» Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu…. Vous n’aurez point à combattre en cette affaire : présentez-vous, tenez-vous là , et vous verrez la délivrance que l’Éternel vous accordera. » (versets 15-17)
La phrase » présentez-vous et tenez-vous là » veut dire » prenez position, ne faiblissez pas en cela « , ou encore, en d’autres termes :
– » Prenez une position de foi. Soyez convaincus que la bataille appartient à l’Éternel. Chaque démon qui vient contre vous doit venir contre Christ qui demeure en toi. C’est la bataille que livre l’Éternel, pas la tienne ! »
Vous pouvez vous souvenir de ce qui s’est passé lors de cette bataille. Quand les hommes de Juda sont sortis pour combattre la grande armée, ils ont trouvé leurs ennemis déjà morts sur le champs de bataille. Les fiers soldats avaient été réveillés au cours de la nuit et ont commencé à se livrer bataille les uns les autres et ils se sont exterminés entre eux ! Alors l’armée de Juda n’a eu qu’à ramasser le butin et s’en retourner à la maison dans un grand cortège victorieux. Ils n’avaient même pas tiré une seule épée.
Le Seigneur avait accompli tout le combat pour eux !
Le Psalmiste écrit :
» Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre. » (Psaume 46:11)
La traduction littérale hébraïque est
– « Cesse et abandonne tous tes efforts, et reconnaîs que je suis Dieu. »
En d’autres termes :
– « Arrête de lutter, stoppe tes efforts pour te délivrer toi même. Reconnais que Dieu seul peut te sauver ! »
Tu peux peut-être dire :
– « Mais, frère David, est-ce qu’Israël parfois n’a pas été obligé de prendre les armes et de livrer bataille ? »
Oui, mais à cette condition, qu’ils se tiennent d’abord silencieux devant le Seigneur et qu’il reçoivent des directives détaillées de sa part. C’est ce que Josué a fait avant la bataille de Jéricho. Il a reçu l’ordre de marche avant de faire quoi que ce soit. Et sa victoire apporta à Dieu toute la Gloire !
Laissez-Moi Vous Dire Ce Qui Je crois est Requis en Matière
» Demeurer Debout » Devant le Seigneur.
La phrase » Demeure debout sans bouger » ne signifie pas être passif ou être fataliste.
Le fatalisme dit :
– « Ce qui doit arriver arrivera. »
Mais la foi change toutes choses. Et » demeurer debout sans bouger » est un acte de foi – un repos actif sur les promesses de Dieu. C’est la volonté de faire cesser toutes les questions, les doutes et les efforts inutiles.
Depuis que je suis dans le ministère, un domaine d’efforts pour moi a été ce terrain de » connaître la voix de Dieu « .
Je crois que cette lutte est commune à de nombreux chrétiens aujourd’hui. Nous demandons constamment :
– » Comment puis-je savoir si la voix que j’entends est celle de Dieu ? Comment puis-je discerner si c’est sa voix, ou la mienne, ou celle de ma chair ? »
Quand je rencontre un besoin spécifique qui nécessite une réponse, je me tourne vers le Seigneur en prière. Je m’écrie :
– » Père, ta Parole dit que tu parles à ton peuple. S’il te plaît, mon Dieu, parle-moi. Donne-moi ta direction « .
Et je conclus en relevant chaque promesse que je connais.
· » Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent « . (Jean 10:27).
· » Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche. » (Esaïe 30:21).
· » C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur… » (Deutéronome 30:14).
En réalité, une petite voix vient souvent à nous et tandis que Dieu commence à parler, nous avons soudain un sentiment de paix et de calme. La voix est réconfortante, apaisante et nous sortons du moment de prière avec un merveilleux sentiment. Assurément, il nous conduit et nous délivre par la voix de son Saint-Esprit.
Mais il arrive assez souvent que la voix que nous entendons en prière ne se réalise pas. Il faut le dire, elle peut même parfois se révéler inexacte et nous réalisons que nous avons écouté une autre voix, pas celle de Christ. Dans un tel cas, cela a été soit la voix de notre propre désir et ambition, soit la voix de notre chair !
Essayez de comprendre, je ne parle pas d’écouter » des choses insensées « .
Au fil des années, j’ai entendu des gens attribuer de nombreuses choses stupides et charnelles à la voix du Seigneur.
Je parle plutôt de chrétiens consacrés à Dieu qui s’attachent à la Parole de Dieu et qui cherchent fidèlement sa direction.
Quand la parole qu’ils ont reçue s’avère inexacte, un nuage de doute vient les envahir. Ils sont dans la confusion et crient vers Dieu :
– Ô Die , J’ai fait tout ce que j’avais à faire ! J’ai prié. J’ai retenu ta parole. Tu sais que je veux faire ta volonté, Seigneur ! Et je sais que je suis sous ton sang. Comment ai-je pu me tromper autant ? Comment ai-je pu entendre une autre voix à la place de la tienne ? Oh! Seigneur, comment pourrais-je encore faire confiance à une voix quelconque ? »
Paul décrit ce sentiment de cette façon :
« …dans la détresse, mais non dans le désespoir » (2. Corinthiens 4:8).
Nous oublions aussi que Paul a dit aussi :
« Quelque nombreuses que puissent être dans le monde les diverses voix, il n’en est aucune qui ne soit une voix sans signification » (1. Corinthiens 14:10).
Il y a des milliers de voix, y compris la voix de la chair, la voix de la volonté, la voix de l’ambition et tous les cris en notre faveur. Cela ne dépend pas de combien de temps nous prions, si nous sommes proches ou non du Seigneur, de combien d’heures nous avons passé avec sa Parole. Nous sommes tous faillibles et nous commettons des erreurs.
Notre chair a une voix qu’elle sait faire entendre parfaitement.
Laissez-moi vous dire comment Dieu m’a fait traverser ce test de foi :
JE SUIS DEVENU FERMEMENT CONVAINCU QUE LE SEIGNEUR DIRIGE CHACUN DE MES PAS !
Je suis convaincu qu’il arrange à l’avance les circonstances pour moi. Il a promis, par une alliance, de me conduire et de me guider par son Saint-Esprit et de me garder de toute chute. Alors, maintenant, je prie dans la foi, croyant dans sa Parole pour moi. Et je demeure debout sans bouger en attendant qu’il agisse.
Vous savez, quand Dieu fait une promesse, ce n’est plus une question de grâce. Cela devient une affaire de loi.
Il a scellé toutes ses promesses avec un serment et nous avons le droit de nous établir « légalement » sur elles. Dieu ne peut revenir en arrière dans aucune de ses promesses, sinon, il ne serait pas Dieu. Alors, nous pouvons retenir chaque promesse et dire :
– » Seigneur, je vais me tenir sur ce que tu as dit. Je n’ai pas besoin de réponse. Ta promesse, c’est ta voix, qui me parle directement ! »
Vous direz peut-être :
« Attends une minute. Tu veux dire que nous ne sommes pas supposés communier et communiquer avec le Seigneur ? »
Bien sûr que je ne veux pas dire cela. Mais le fait est que notre communion avec Dieu n’est pas restreinte à adorer, louer ou prier.
Notre communion avec lui inclut aussi la confiance que nous mettons en lui.
Nous communions avec lui en nous penchant sur sa Parole écrite et révélée ! Le Saint-Esprit » parle » la plupart du temps en nous conduisant dans les passages judicieux de l’Écriture, nous montrant la pensée du Seigneur dans tous les domaines et nous disant quel pas accomplir.
Pourquoi devrait-il nous parler par une voix intérieure tandis que nous n’écoutons pas sa Parole écrite ? En fait, Dieu n’est pas obligé de tout nous raconter pour que nous ayons une intimité avec lui.
Il n’a pas besoin de nous révéler tous ses plans. Nous pouvons avoir une intimité avec Dieu en cherchant à reconnaître et comprendre sa voix. Cette sorte d’intimité dit :
– » Seigneur, si je n’entends aucune autre parole venant de toi, Tu m’as de toute façon donné tout ce dont j’ai besoin. Je sais que Tu m’aimes. Ta parole est venue jusqu’à moi et je vais me reposer en elle. Tout ce que je Te demande est de garder Ta promesse pour moi. Je n’ai pas besoin de réponse ! »
En attendant, nous devons nous satisfaire de la révélation que nous avons dans la Parole de Dieu :
« …dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils… » (Hébreux 1:2).
Et Dieu nous a donné assez de promesses pour nous faire traverser toutes les épreuves et les difficultés.
« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine… » (2. Pierre 1:3-4).
David est un exemple de cette sorte de confiance. Alors que cet homme de Dieu est étendu sur son lit de mort, il dit :
« N’en est-il pas ainsi de ma maison devant Dieu… ? » (2. Samuel 23:5).
En d’autres mots :
– « Je n’ai pas encore vu se réaliser toutes les paroles que l’Éternel m’avait données. Ma maison n’est pas encore comme elle devrait être. Trois de mes fils sont morts. Pourtant, j’ai reçu une parole que ma descendance ne s’éteindra pas » …Puisqu’il a fait avec moi une alliance éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité… » (même verset).
Dieu avait promis à un ancêtre de David, Abraham :
« Je te donnerai une maison avec de solides fondations. Je te bénirai et la terre entière sera bénie par ta descendance (cela parle de Christ). «
À ce moment-là , David n’avait pas de prophète à ses côtés, lui rappelant ces choses. Il n’a eu ni rêve, ni vision, ni voix intérieure qui lui parlait.
Tandis qu’il fait face à l’éternité, David ne regarde vers aucune de ces choses.
Au lieu de cela, il dit :
– « Dieu m’a donné une promesse scellée dans sa Parole. Et je partirai dans l’éternité debout sur cette promesse ! »
« Ne fera-t-il pas germer tout mon salut et tous mes désirs ? » (même verset).
Il voulait dire :
– « je peux faire face à la mort, maintenant, parce que sa promesse est tout ce dont j’ai besoin. »
Nous pouvons échouer dans notre discernement, notre façon de comprendre et d’entendre, nos décisions. Mais nous pouvons nous réjouir en notre Dieu qui est notre force ! Il nous fera marcher sur le bon chemin. C’est son affaire.
Nous devons seulement demeurer debout sans bouger et voir son salut !
Le Seigneur promet :
« Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. » (Esaïe 41:10).
Alléluia !
David Wilkerson vise juste avec cette pensée. Que D.ieu le bénisse.
Bonjour,
Je pourrais en rajouter une couche dans le registre des témoignages personnels avec moults détails ennuyeux de ce que j’ai vécu cet été où j’ai failli me retrouver SDF avec mon épouse et ma petite fille de 4 ans, je citerais simplement une phrase de Jean-Marc Bigler, spécialiste suisse de la délivrance :
"Dieu n’est jamais pressé, mais toujours à l’heure. "
Cette phrase résume tout.
Olivier
Ce commentaire est conforme à la parole de Dieu et confirme que si l’or et épuré sept fois pour enlever les scories De même, Dieu permet le feu de l’épreuve pour nous épurer de la chair, même s’Il se sert de satan comme instrument à l’image de JOB.
Nous avons expérimenté cela dans notre vie, et c’est quand toutes nos ressources humaines sont vidées de leur essence que Dieu peut intervenir.
Notre fille Christine souffrait d’asthme et de leucémie et, quand nous entendions le sifflement d’un début de crise, nous étions dans la crainte et la terreur mesurant que notre foi était à son plus bas, nous laissant sans force avec les pensées que l’adversaire nous disait que c’était son dernier jour.
Cette épreuve a duré des semaines et le secours des hommes ne répondait pas à notre délivrance; jusqu’au jour, où le Saint-Esprit nous saisisse d’une sainte colère devant l’oeuvre du diable, nous rappelant les promesses du Seigneur qu’Il n’était pas un homme pour mentir et que nous ne pouvions pas mettre sa parole en doute et le faire menteur.
Alors, à genoux et laissant le langage de l’Esprit parler en nous avec autorité, il en fut l’entière guérison de l’asthme et de la leucémie de notre fille.
Quelque temps plus tard, grâce à la prière d’un frère, le Seigneur par son Esprit rallongeait la jambe de notre fille des deux centimètres qui lui manquaient et qui occasionnaient un problème de hanche.
Toutes les merveilleuses promesses que Dieu fait à son église sont pour tous ceux qui lui font confiance et qui gardent son alliance. Si le CORPS du péché a régné sur nos vies amenant la malédiction; la grâce de Dieu en Jésus-Christ a brisé une fois pour toute cette malédiction afin que par l’Esprit, nous ayons la vie en abondance et que nous reprenions ce que le diable nous avait volé.
Maintenant, je puis dire je suis le corps de Christ avec tout son héritage et refuse à l’ennemi l’entrée dans ma vie au NOM DU SEIGNEUR JESUS-CHRIST
VIVRE la réalité dans le corps de CHRIST ressuscité nous donne toute la réalité de ce qu’Il vit aujourdhui.
La mort et son pouvoir : la maladie, la famine et l’épée ont été remplacées par la bénédiction d’Abraham en Jésus-Christ à savoir: le blé, le moût et l’huile.
DEUT. 28
Je suis arrivée, moi aussi, au stade où je dois seulement rester debout et attendre que le Seigneur me donne des directives. Le Saint-Esprit m’a dit de ne plus aller, que le Seigneur va nettoyer son église.
Quand Dieu vous parle, vous vous sentez libre, en paix et il ne vous manque rien; vous êtes comblé en tout: la joie qui ne finit pas, vous êtes vraiment heureux.
Et voilà le dimanche arrivé! Mon mari me dit : » et l’église? » Je lui dis: » le Seigneur, mon Dieu m’a dit de pas aller aujourd’hui. Je ne sais pas si seulement c’est dimanche ou l’autre car pour aujourd’hui je ne peux pas : vu tout ce qui se passe. Le Seigneur m’a dit j’ai passé des mois et des mois à prier pour le changement. Le Seigneur m’a dit « ton temps d’ intercession pour lui est fini ».
Surtout que, récemment, il a un projet de plus d’un million de dollars et Dieu m’a dit ce projet vient pas de lui; il veut entraîner les gens avec lui.
J’ai discuté avec mon mari; pour une fois, il m’a dit « tu as raison, je crois que ce projet n’est pas de Dieu. »
Voilà , ce dimanche-là , je suis restée à la maison.
Samedi nuit, j’ai eu un rêve comme quoi on était missionnaire en Afrique et il y avait beaucoup de gens de l’Occident immigrés en Afrique. L’Afrique avait tellement prospéré. On croirait l’Europe: tout était bien construit , tout le monde vivait très bien mais il y avait aussi une grande prostitution, beaucoup d’homosexuels et des bars (club de nuits). Et là , au milieu de toute l’abondance, des haut -parleurs qui criaient à voix haute, demandaient à tout le monde de regagner leur domicile. C’est là que j’ai vu plusieurs personnes courir. Je crois que c’est comme la guerre ou l’enlèvement; c’est comme si le Seigneur Jésus était de retour.
Donc, dimanche, le Seigneur me dit qu’ Il va toucher mon mari ce matin. Et là , il vient me voir, il me dit « je veux pas aller à l’église ce dimanche; écoutons des prédications de Bernard blessing ».
Puis, on fait un bon culte avec nos enfants. Le Saint-Esprit s’est manifesté au milieu de nous.
Le Seigneur nous a dit que c’est pour un certain temps que nous allons être mis à l’écart. Il va nous donner des directives. A moi, le Saint-Esprit m’a dit: après la conférence des femmes donnée par Michelle et, dès mon retour, le Seigneur me dira quoi faire.
Donc, je suis en attente mais je continue à être en communion avec le Père Céleste en prières et via le net.
Je crois que Dieu nous a délivrés, surtout mon mari, après 20 ans passés avec lui. Et Dieu vient enfin de lui ouvrir les yeux après avoir investi dans tout le projet. Mais Dieu, cette fois, a eu pitié de lui et il a pu dire NON à ce pasteur.
Voilà , notre Seigneur a toujours le dernier mot sur ses enfants.
La cause est toujours liée à l’argent et il faut rembourser tout ce qu’il doit. Il faut vraiment que le Seigneur fasse le nettoyage total dans sa vie; à ce moment- là , nous pouvons retourner pour servir notre Jésus dans la vérité. Amen.
Encore un excellent encouragement. Gloire à Dieu.