Dans la première partie de cet article, j’ai montré qu’il y a, pour les Juifs, un grave manque de logique à célébrer une fête dont le fondement se trouve dans un livre qu’ils considèrent comme non-inspiré !

Que les Juifs qui n’ont pas rencontré Yeshoua célèbrent Hanoucca, la fête des lumières, c’est très bien ! Mais nous qui connaissons la Véritable Lumière, Celle qui, venant dans le monde, éclaire tout homme qui accepte de La recevoir (Jean 1:9-13), Celle qui resplendit sur nous, qui habitions le pays de l’ombre de la mort (Ésaïe 9:1 et Matthieu 4:16), Celle qui, telle une grâce excellente et tel un don parfait, descend de Son Père, chez Lequel il n’y a ni ombre, ni variation d’intensité (Jacques 1:17), peut-être pourrions-nous agir comme l’apôtre qui, auparavant animé d’un zèle excessif pour les traditions de ses pères (Galates 1:14), mais ayant lui aussi rencontré la Véritable Lumière (Actes 9:3-6), décida de regarder tout cela comme de la boue (Philippiens 3:7-9) ?

TISHA BÉAV (neuvième jour du mois de Av) évoque le souvenir de la destruction du premier et du deuxième temple ; en effet, coïncidence étonnante, les deux temples de Jérusalem furent détruits le même jour de l’année, le premier en l’an -586 par le roi babylonien Nébucadnetsar et le deuxième en l’an 70 par le général romain Titus.

HANOUCCA tire son origine du livre apocryphe des Macchabées ; il s’agit de la dédicace d’un nouvel autel, le 25 Kislev de l’an -164, l’ancien ayant été profané par le roi Antiochos IV Épiphane

POURIM, comme chacun sait, est la fête pendant laquelle les Juifs se remémorent la délivrance que Dieu leur accorda du temps du roi perse Assuérus (livre canonique d’Esther).

Ces fêtes sont la commémoration d’évènements qui ont marqué profondément l’histoire du peuple d’Israël. A ce titre, elles sont intéressantes à connaître… mais elles ne font pas partie du plan de la Rédemption (prophétisé en Lévitique 23) qui, lui, concerne toute l’humanité. Pour dire autrement, elles ne nous sauvent pas !

VOICI LES FÊTES QUI NOUS SAUVENT

Celles du printemps, que le Seigneur Yeshoua a accomplies lors de Sa première venue en tant qu’Agneau de Dieu (Jean 1:29)

  • PESSAH (le 14 Aviv) : Sa mort
  • OMER RESHIT (le lendemain du premier sabbat hebdomadaire qui suit Pessah) : la constatation de Sa résurrection
  • SHAVOUOT (le lendemain du septième sabbat hebdomadaire qui suit Omer Reshit) : l’envoi de Son Esprit

Celles de l’automne, que le Seigneur Yeshoua accomplira lors de Sa seconde venue en tant que Lion de Juda (Apocalypse 5:5)

  • ZIKARON TEROUAH (le 1er Éthanim) : l’enlèvement de Son ÉPOUSE
  • YOM HAKIPPOURIM (le 10 du même mois) : le salut d’ISRAËL
  • SOUCCOTH (le 15 du même mois) : l’établissement de Son règne millénaire sur les NATIONS

Il y a donc une fête de l’automne pour chacune des catégories de l’humanité, selon sa proximité avec le cœur de DIEU.

Celle que le Seigneur Yeshoua accomplira à la fin du Millénium

  • SHEMINI ATSERET (le 22 Éthanim) : la destruction des deux derniers ennemis (l’Adversaire et la Mort, selon 1 Corinthiens 15:26 et Apocalypse 20:10,14). Après quoi, le Seigneur Yeshoua remettra le Royaume à Son Père, Royaume qu’Il avait acquis au prix de Son sang le jour de Pessah. Le cycle annuel des fêtes DIVINES est ainsi terminé !

 


Note MAV: Comme je l’ai dit dans la première partie, dans un commentaire: « Toutes les traditions, surtout pour des moments de fêtes historiques, ne sont pas forcément mauvaises, surtout quand elles conduisent à des réunions de famille et un partage de joie et d’amour ! »

 

Nous trouvons normal de fêter les anniversaires de ceux que nous aimons. Est-ce une hérésie ? Pourtant nulle part la Bible nous dit de les fêter. Oui, le peuple juif fête Hanoukka, la fête des lumières, le Père des lumières étant Dieu ! Je m’y joins avec joie, car je me réjouis de cette fête reposant sur un événement réel. Par contre, Noël repose sur un mensonge, Jésus n’étant jamais né à cette date-là. C’est prouvé par les Écritures. Mais si des familles chrétiennes ou non ont envie de se réunir à ce moment-là, pour éprouver le bonheur d’être ensemble, qui cela dérange-t-il ? Dieu ? Certainement pas. Mais si on ajoute un crèche, alors évidemment, c’est une abomination, car Jésus n’est pas un bébé impuissant et le représenter comme tel est une désobéissance au deuxième commandement écrit du doigt de Dieu (et que l’Eglise catholique a fait disparaître, dans son Magister). En sus c’est une grave offense, car le VÉRITABLE Jésus est le Dieu Tout-Puissant, le Créateur de Tout l’univers (As 9:6, Apoc 1:8, Jean 1, Héb 7…)

Et quelle joie que de partager avec le peuple juif ce moment de joie !

Mais le rappel des fêtes ordonnées par l’Eternel est toujours très utile….