Le philosophe Bernard Henri-Lévy a publié chez Grasset, un nouveau livre : “Le virus qui rend fou”, dans lequel il estime qu’on “s’est fait avoir”, durant la crise du coronavirus.

Selon Bernard Henri-Levy, “on s’est fait avoir” par :

1) le pouvoir politique,

2) les médias,

3) les médecins qui se sont présentés comme compétents pour prendre des décisions pour le pays, alors qu’ils ne savaient pas mieux que les autres ce qui se passait.

Il parle “d’abus d’autorité”. De “médecins apprentis-sorciers”. De “Dr Purgon”, le faux docteur charlatan de Molière (Le Malade Imaginaire).

Il estime que les experts de santé et responsables politiques “ont parlé sans précaution, à la télévision avec des arguments d’autorité insupportables”, alors qu’ils ne savaient absolument pas ce qui était en train de se passer.

Le virus étant nouveau, personne, pas même les plus grands experts, ne pouvait deviner d’avance comment il allait se comporter.

Ils ont créé une “atmosphère de terreur générale”, ce qui était une “mauvaise action”, déclare-t-il [1].

“Il y a eu des mécanismes de folie. On a été saisi par un moment d’égarement collectif.”

Bernard Henri-Lévy estime que nous avons été embarqués dans des mécanismes de folie collective.

Les gouvernants ont été poussés à des mesures extrêmes, sous la pression d’avocats qui leur ont fait un “chantage à un procès du sang contaminé bis”.

Résultat, chacun s’est replié sur son nombril, oubliant tous les enjeux du monde autour de lui, toutes les persécutions qui ont lieu sous nos yeux et qui, soudain, n’ont plus intéressé personne sous prétexte que nous risquions d’attraper une maladie.

Ainsi, “toutes les crapules de la planète ont pu avancer leurs pions.”

Bernard Henri-Lévy cite :

“La guerre en Syrie, Daesh, Erdogan et Poutine se partageant la Lybie, les Ouighours continuant à se faire mettre en camps de concentration, l’annexion de Hong-Kong, le Nuremberg des crimes syriens qui avait lieu en Allemagne, impliquant le jugement des pires tortionnaires du régime de Assad, la Biélorussie”.

Le Général de Gaulle embrasse les lépreux à Tahiti

Bernard Henri-Lévy évoque une scène extraordinaire qui aurait eu lieu à Tahiti, en 1956, lorsque le Général de Gaulle avait été accueilli sur place avec la traditionnelle cérémonie des colliers de fleurs remis par les Vahinés.

Dans la foule, raconte-t-il, se trouvait un groupe de lépreux, menés par Raoul Follereau. Le Général de Gaulle n’aurait pas hésité une seconde, à cette occasion, à prendre les lépreux dans ses bras, sans vaccin, sans masque, sans gel hydro-alcoolique ni aucun “geste barrière”. (NDLR : J’ai retrouvé sur Internet des témoignages en ce sens concernant Raoul Follereau lui-même, qui s’approchait des lépreux, mais pas du Général de Gaulle, et ne peut donc confirmer ce témoignage de BHL) [2].

Mais cela m’a rappelé d’autres témoignages reçus d’infirmières ayant soigné des tuberculeux pendant des années sans porter de masque, sans se tenir à distance, et qui pourtant n’ont jamais été contaminées.

De même , très peu de parents portent des protections lorsque leurs enfants tombent malade (rhume, grippe, gastro, otites, bronchiolites…). Ce n’est pas pour autant qu’ils sont contaminés, et les personnes qui vivent en couple ont toutes l’expérience d’avoir dormi dans le lit de leur conjoint malade, de l’avoir soigné, sans jamais pour autant contracter la maladie…

Tant il est vrai que, en matière de contagion et de circulation des virus, les plus épais mystères continuent de nous entourer.

Combien y a-t-il de virus dans un litre d’eau de mer ?

Et pour terminer, une petite devinette : combien y a-t-il de virus dans un litre d’eau de mer ?

Réponse : un million, selon une étude parue dans la revue Science en 2015.

La plupart ne sont pas transmissibles à l’homme, heureusement, mais certains le sont ou peuvent le devenir. Et pourtant, nous ne nous baignons pas (encore) avec des tenues de protection anti-virus.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

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