Quand je lis dans l’Évangile de Jean 10 verset 11 à 12, le récit qui représente Jésus comme un berger, celui-ci me rappelle une entrevue que j’ai donnée en 2006, dans le temps de Noël, pendant que je servais comme aumônier principal pour le contingent Canadien en Afghanistan.
Le journaliste voulait savoir comment les soldats se sentaient par rapport au fait d’être dans un théâtre de guerre en cette saison de » paix sur terre chez les hommes de bon vouloir » plutôt que d’être chez eux avec leur famille. Pendant l’entrevue, il a fait référence aux soldats à titre de » tueurs « , et je me suis empressé d’établir la différence entre des soldats professionnels; en service au sein d’une force légitime, et des mercenaires.
Dans ce récit biblique qui représente Jésus comme un berger et un leader, on trouve certaines des caractéristiques qui différencient le leader du mercenaire.
Un mercenaire vend ses services en échange d’une rémunération quelconque tandis que le berger travaille par amour et par intérêt pour le développement du troupeau.
Le mercenaire ne nourrit aucun sentiment ou attachement particulier pour les gens a qui il a vendu ses services alors que le berger tient son troupeau à cœur.
Face au danger, l’engagement du mercenaire est limité, car sa vie et son confort lui importent plus que la vie de ceux qui l’ont embauché.
Le berger est entièrement dévoué et prêt à se battre pour protéger son troupeau.
Le mercenaire se concentre sur la mission sans intérêt particulier pour les gens, tandis que le berger est très conscient de la mission mais prend également soin de tous et mène le troupeau en fournissant aux brebis nourriture et protection.
Notre société a besoin de chefs et non de mercenaires. Nous avons besoin d’hommes et de femmes d’intégrité, qui ne craignent pas de payer le prix pour que leur vie en soit une de force et d’honneur. Dans son livre The Centurion Principles, le Colonel retraité Jeff O’Leary nous dit que, » plus que jamais, nous avons besoin de leadership qui guide en fonction de ce qui est juste plutôt que de ce qui est populaire; de ce qui est honorable plutôt que de ce qui est légal; de ce qui comporte le sacrifice personnel plutôt que tout simplement un moment de gloire ou des bénéfices personnels. » Je suis convaincu que ces propos valent autant pour les États-Unis que pour le Canada et pour tous les autres pays.
La morale de l’histoire, c’est donc que les véritables leaders ne sont pas des mercenaires, mais bien des gens qui conduisent dans l’esprit d’un berger, c’est-à -dire en vue de permettre aux gens de se perfectionner et de se responsabiliser. Si vous êtes un tel leader, vous faites partie d’un groupe de leaders transformationnels qui influencent un changement mondial.
Si vous avez l’impression qu’il manque des éléments à votre développement, je vous encourage à trouver un bon mentor qui vous aidera à devenir celui ou celle que vous aspirez à être, et ce, à l’image du bon berger!
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