Parfois les chrétiens sont troublés quand il s’agit pour eux de faire la volonté de Dieu. Ils se demandent, s’ils passent à côté du plan parfait de Dieu, si celui-ci tient à leur disposition un ou plusieurs plans de rechange, et s’Il est prêt malgré tout à les bénir.
Comment savoir si nous sommes toujours dans la volonté du Seigneur ?
Tout chrétien consacré et sincère désire connaître et faire la volonté de Dieu. Déjà le Psalmiste s’écriait : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur » (Psaume 40 : 8).
« Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur : Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi ! » (Psaume 51 : 6).
« Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite ! « (Psaume 143 : 10).
De son côté, le juste Job proclamait : « Mon pied s’est attaché à ses pas; j’ai gardé sa voie, et je ne m’en suis point détourné. Je n’ai pas abandonné les commandements de ses lèvres; j’ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche » (Job 23 : 11-12).
Nous retrouvons ici les dispositions de cœurs qui aiment le Seigneur et qui désirent ardemment faire Sa volonté. David avait compris que pour faire la volonté de Dieu, il fallait que Sa loi, ou Sa Parole, demeure au fond de son cœur, et que la sagesse de Dieu pénètre au dedans de lui.
La connaissance de la Parole de Dieu est nécessaire, mais pas suffisante. Nous devons aussi être remplis de la sagesse divine, pour savoir de quelle manière nous devons mettre en pratique cette Parole. L’Esprit de Dieu doit nous conduire dans la voie droite, qui est celle de la volonté de Dieu.
Il en était de même pour Job. Il était déterminé à garder la voie du Seigneur, à ne pas s’en détourner, à ne pas abandonner les commandements de Dieu, et à plier sa volonté à la volonté divine. Une telle disposition de cœur démontre un esprit soumis et obéissant. Les enfants de Dieu doivent être des enfants obéissants, qui cherchent de tout leur cœur à connaître la volonté de leur Père Céleste, pour lui obéir à tout prix. C’est cette détermination à obéir à la volonté de Dieu qui plaît le plus au Seigneur. Comment Dieu pourrait-Il ne pas révéler Sa volonté à celui qui veut Lui obéir ?
Il n’y a aucune joie profonde, aucun bonheur véritable, en dehors de la volonté de Dieu !
« Malheur, dit l’Éternel, aux enfants rebelles, qui prennent des résolutions sans moi, et qui font des alliances sans ma volonté, pour accumuler péché sur péché ! » (Ésaïe 30 : 1).
Ce verset nous fait clairement comprendre que si nous recherchons notre volonté propre, sans chercher l’Éternel pour faire Sa volonté, nous ne pouvons qu’attirer sur nous le malheur, et accumuler péché sur péché ! Si nous nous attachons à la Parole de Dieu, elle accomplira toujours ses effets dans notre vie : « Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins » (Ésaïe 55 : 10-11). Nous pouvons donc déjà faire une première remarque importante : Pour savoir si nous sommes dans la volonté de Dieu, la condition première est de vouloir sincèrement connaître cette volonté, pour lui obéir de tout notre cœur.
Une autre question est la suivante : Dieu veut-Il toujours nous faire connaître Sa volonté ? La réponse qui nous est donnée par toute la Bible est, dans aucun doute : « Oui ! » La Bible elle-même est la révélation de la volonté de Dieu pour notre vie. Le Seigneur Jésus est venu pour nous révéler toute la volonté du Père, et pour accomplir Lui-même parfaitement cette volonté. Paul écrit aux Colossiens : « Nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu » (Colossiens 1 : 9-10). Paul ne pouvait pas prier sans connaître la volonté de Dieu. S’il demandait que les Colossiens soient remplis de la connaissance de la volonté du Seigneur, c’est qu’il savait que Dieu voulait aussi leur faire connaître Sa volonté ! Le problème n’est donc pas de savoir si Dieu veut nous révéler Sa volonté, Il le veut toujours. Le problème est de savoir si nous voulons vraiment faire la volonté de Dieu ! Non pas du bout des lèvres, mais du fond de notre cœur !
« En lui (Jésus-Christ) nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même » (Éphésiens 1 : 7-9).
Nous comprenons ici que le bienveillant dessein de Dieu était de nous faire connaître le mystère de Sa volonté. Et c’est pour cela qu’en Christ, Il a répandu abondamment sur Ses enfants toute espèce de sagesse et d’intelligence, afin qu’ils Le connaissent, et qu’ils connaissent Sa volonté. Que le nom du Seigneur soit béni pour cela !
C’est pour cela que l’apôtre ajoute plus loin : « C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5 : 14-18).
Ce passage nous montre clairement quelles sont les conditions à remplir pour connaître la volonté que Dieu veut nous révéler. Nous ne devons pas dormir spirituellement. Nous devons nous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages. Nous devons racheter le temps, car les jours sont mauvais. Nous ne devons pas être inconsidérés, mais être remplis de l’Esprit. Aucune de ces conditions n’est pénible à remplir quand nous aimons le Seigneur de tout notre cœur, et quand nous désirons ardemment faire Sa volonté. Car nous avons compris que notre volonté propre nous mène à la ruine et au malheur, et que seule la volonté de Dieu compte pour nous. Un chrétien qui veut faire la volonté de son Dieu ne peut que désirer ardemment être rempli du Saint-Esprit !
« Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu » (Ephésiens 6 : 5-6).
La crainte respectueuse du Seigneur et la simplicité de notre cœur nous pousseront toujours à obéir à Dieu, non pas pour plaire aux hommes, mais comme des bons serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de leur Seigneur ! De bon cœur ! Par amour ! Quand nous recherchons la volonté de Dieu, cela signifie que nous ne faisons aucune confiance à nos pensées propres, qui peuvent ne pas être conformes aux pensées de Dieu, mais nous cherchons à connaître ce que le Seigneur désire et veut pour nous. Cela nous est d’autant plus facile que nous avons reçu, en Christ, la pensée de Dieu, par le Saint-Esprit qui demeure en nous en permanence. Le fait de ne pas connaître la volonté de Dieu ne peut donc que traduire notre manque de désir de connaître cette volonté. Dieu ne manquera jamais de nous révéler Sa volonté, si nous voulons sincèrement Lui obéir ! Nous devons toujours en avoir l’absolue certitude !
Voici ce que dit le Seigneur Jésus, dont l’unique volonté a toujours été de faire la volonté de Son Père : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui « (Jean 7 : 16-18). Celui qui veut faire la volonté de Dieu ne cherche jamais sa propre gloire. Il recherche la gloire de Dieu. C’est celui-là qui est vrai. Il n’y a aucune injustice en lui. Et il a l’assurance de connaître la Parole de Dieu ! Il connaîtra si une doctrine, une parole, ou une révélation, sont de Dieu ou non !
Quelle assurance absolue nous pouvons avoir dans cette promesse ! Combien il est important que nous sachions, sans l’ombre d’un doute, si nous sommes décidés à connaître et à faire la volonté de Dieu ! Ne nous séduisons pas nous-mêmes, mais soyons sincères et honnêtes devant le Seigneur.
Nous pouvons donc en conclure, sans le moindre esprit de jugement, mais en nous fondant sur l’enseignement de la Bible, que les chrétiens qui s’égarent loin de la volonté de Dieu n’ont pas sincèrement voulu, de tout leur cœur, faire la volonté du Seigneur. Ou alors, ils l’ont peut-être voulu un temps, mais ils ont cessé de le vouloir. En effet, nous devons l’affirmer avec force et conviction : Dieu ne laissera jamais s’égarer l’un de Ses enfants qui est déterminé à Lui obéir et à faire Sa volonté ! Mais Il laissera s’égarer ceux qui veulent prendre des décisions sans Le consulter, et qui s’obstinent à faire leur volonté propre, sans chercher à savoir si leur volonté est bien conforme à la volonté de Dieu. Non pas parce qu’Il Se plaît à les voir s’égarer, mais parce qu’Il leur a donné une liberté de choix qu’Il ne veut pas violer. Le Seigneur laisserait-Il s’égarer Son enfant qui Le prie avec ferveur pour Lui dire : « Père, que Ta volonté soit faite sur la terre comme dans le ciel ! Que Ta volonté soit faite dans ma vie ! « Jamais ! Dieu veille jalousement sur ceux dont le cœur est tout entier à Lui ! « Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui « (2 Chroniques 16 : 9). S’Il veut les soutenir, ne veut-Il pas aussi les guider et les préserver de toute chute ? Dès lors, quand nous savons que Dieu veut nous révéler Sa volonté, et que nous sommes décidés à Lui obéir, le problème de la connaissance de la volonté de Dieu s’en trouve singulièrement simplifié ! La volonté de Dieu n’est un mystère que pour ceux qui ne veulent pas Lui obéir ! Mais, pour ceux qui veulent obéir au Seigneur, ils trouvent des chemins tout tracés pour recevoir les révélations dont ils ont besoin pour Lui obéir. Ils pourront marcher et agir avec assurance, car ils ont la certitude que leur Dieu ne les laissera jamais s’égarer loin de Sa volonté.
Les doutes et les incertitudes dont font preuve les chrétiens, en matière de volonté de Dieu, résultent la plupart du temps du fait qu’ils ne sont pas certains que Dieu ne les laissera pas s’égarer. A moins qu’ils ne soient pas certains eux-mêmes de vouloir faire la volonté de Dieu ! Dans les deux cas, la solution est simple. Nous ne pouvons pas nous engager dans la vie chrétienne à la légère. Nous ne pouvons pas continuer à vouloir faire notre volonté propre, tout en désirant être guidés par Dieu dans toute la vérité ! Mais nous devons être déterminés à obéir à notre Dieu. Et nous devons croire, avec une pleine assurance, qu’Il nous guidera toujours dans la connaissance et l’accomplissement de Sa volonté ! Alors nous pourrons être certains d’être toujours dans la volonté du Seigneur. C’est une question de confiance en Sa parfaite fidélité.
Comment pouvons-nous caractériser la volonté de Dieu ? La volonté de Dieu est toujours bonne, agréable et parfaite.
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12 : 1-3).
Dieu a donné à chacun une mesure de foi. Cette mesure est nécessairement la mesure maximum, une mesure bien pleine, serrée, débordante, selon la richesse de la grâce de Dieu. Dieu nous a déjà donné, dans notre être régénéré, toute la foi nécessaire pour faire Sa volonté et accomplir Ses œuvres, qui sont aussi les œuvres de Jésus. Un grain de sénevé de cette foi de Dieu suffit à déplacer toutes les montagnes ! Si nous avons de nous-mêmes une trop haute opinion, c’est-à-dire si l’orgueil nous domine, nous ne pourrons pas avoir accès à cette foi divine que Dieu a déposée dans notre esprit régénéré. Nos yeux seront fixés sur nous-mêmes, au lieu d’être fixés sur le Seigneur. Nous allons compter sur notre propre foi humaine, mais celle-ci sera insuffisante, et de loin, pour nous permettre d’accomplir la volonté de Dieu.
Tous les hommes, même ceux qui ne sont pas chrétiens, possèdent une foi naturelle. C’est cette foi naturelle qui leur permet de bâtir et de faire fonctionner leur société humaine. Mais ce n’est pas la foi de Dieu, qui ne connaît aucune limite. Le Seigneur nous dit dans l’Évangile de Marc :
« Ayez foi en Dieu. Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11 : 22-24).
Le texte grec ne dit pas : « Ayez foi en Dieu. » Mais il est écrit en réalité : « Ayez la foi de Dieu. » C’est très différent !
Pour avoir cette foi, nous devons accéder à ce que Dieu a déjà déversé dans nos cœurs, à cette foi divine qu’Il nous a donnée pour pouvoir faire Sa volonté. Cette foi divine qui ne doute pas, qui voit toujours s’accomplir les choses qu’elle a saisies, et qui nous viennent de Dieu. Si nous sommes dominés par l’orgueil, d’une part nous n’aurons pas accès à cette réserve inépuisable de foi qui se trouve déjà dans notre esprit régénéré, et, d’autre part, nous ne connaîtrons pas la volonté de Dieu. Nous ne pourrons pas la discerner, car l’orgueil nous empêchera de la voir. L’orgueil nous centre toujours sur nous-mêmes, alors que l’humilité nous centre sur Dieu et nous rend dépendants de Dieu.
Paul rappelle aux Romains qu’ils doivent discerner la volonté de Dieu. Il précise à cette occasion que cette volonté est bonne, agréable et parfaite. Pour nous permettre de discerner la volonté de Dieu, Paul nous demande d’être transformés par le renouvellement de notre intelligence. Il veut parler de notre manière de raisonner et de nos pensées. Si notre intelligence est contrôlée par le monde et par la chair, nous serons remplis de pensées contraires à la volonté de Dieu, nous serons donc aveuglés par rapport aux choses célestes, et liés aux choses terrestres. Notre manière de penser sera celle du monde. Comment pourrions-nous, dans ces conditions, avoir accès aux pensées et à la connaissance de la volonté du Seigneur ? Notre intelligence humaine et terrestre agit alors comme un filtre épais, qui bloque notre connaissance de la volonté de Dieu, et nous empêche de Lui obéir.
Paul nous indique de quelle manière nous pouvons renouveler notre intelligence. Pour cela, nous devons « offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu. » C’est cela le « culte raisonnable » que nous devons rendre au Seigneur. Pourquoi Paul nous demande-t-il d’offrir nos corps au Seigneur ? Parce que la cause principale de notre difficulté à discerner et à connaître la volonté de Dieu réside dans nos membres, dans notre corps physique. Notre esprit est régénéré, mais la chair habite toujours dans nos membres ! La chair, nous le rappelons, n’est pas le corps physique, mais c’est une puissance de péché et de mort qui demeure dans le corps physique du chrétien, même après sa nouvelle naissance spirituelle. Cette puissance de péché et de mort est aussi celle qui contrôle le monde et la société qui nous entourent, parce que ce monde et cette société sont composés d’êtres humains non régénérés, et que tous ces êtres humains sont sous le contrôle d’une puissance de péché et de mort. Nous comprenons donc bien que la victoire sur cette puissance de péché et de mort ne nous sera pas donnée en nous isolant ou en nous coupant du monde ! En nous isolant du monde, nous gardons avec nous la puissance de péché qui habite dans nos membres ! La solution nous sera donnée quand nous aurons compris comment être affranchis de cette puissance de péché et de mort.
Nous devons donc offrir nos corps au Seigneur, dans le désir de recevoir Sa révélation. Et le Seigneur nous révèlera alors l’œuvre de la croix. Il nous montrera qu’à la croix, le Seigneur Jésus, par Sa mort expiatoire, nous a fait mourir, en Lui et avec Lui, à toute la puissance de la chair, du péché, de la mort, de Satan, des démons et du monde ! En ressuscitant, Il nous a aussi ressuscités en Lui et avec Lui, pour nous permettre de connaître Sa volonté, et de pouvoir Lui obéir comme Il le désire.
Ainsi, « offrir nos corps » revient à comprendre l’œuvre de la croix, et à savoir appliquer concrètement la croix sur la chair qui habite dans notre corps, afin de la rendre complètement impuissante. C’est comprendre que la nouvelle création que nous sommes en Christ n’est plus dominée par la puissance de péché et de mort, mêmes si celle-ci continue à habiter dans nos membres, à condition que nous restions dans la foi, les yeux fixés sur le Seigneur Jésus et sur Son œuvre. Alors notre horizon spirituel s’éclairera, et nous passerons dans une dimension où nous comprendrons quelle est la volonté de Dieu, celle qui est bonne, agréable et parfaite, et nous pourrons Lui obéir. Ainsi, tous ceux qui sont déterminés, de tout leur cœur, à faire la volonté de Dieu, ne peuvent manquer de recevoir la révélation de la croix, car c’est cette révélation, et elle seule, qui leur permettra d’obéir au Seigneur. C’est cette révélation qui nous permet d’échapper à la tyrannie de la chair et de devenir des chrétiens spirituels. Un chrétien charnel, pour pouvoir sortir de sa condition charnelle, doit en premier lieu se mettre devant le Seigneur, et Lui dire : « Seigneur, j’en ai assez d’être en dehors de Ta volonté ! Je veux faire Ta volonté ! Montre-moi comment faire Ta volonté ! » Alors le Seigneur lui révèlera la croix, et ce chrétien pourra réellement et pleinement s’engager sur la voie de l’obéissance de cœur.
Étant donné que la volonté de Dieu est toujours bonne, agréable et parfaite, se peut-il que Dieu ait pour Son enfant plusieurs plans possibles pour sa vie, ou n’y a-t-il qu’un seul plan pour nous ? Dieu a-t-Il un « plan A » pour notre vie, et, si nous le manquons, aurait-Il en réserve un « plan B » ou un « plan C » ? Tout ce qui arrive est-il toujours dans la volonté de Dieu ? Existe-t-il une « volonté parfaite » de Dieu, et une « volonté permissive » de Dieu ? Ce sont des questions très importantes, auxquelles doivent être données des réponses claires.
La Bible dit ceci : « Qui dira qu’une chose arrive, sans que le Seigneur l’ait ordonnée ? N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent les maux et les biens ? « (Lamentations 3 : 37-38). Ces versets pourraient nous faire croire que Dieu est donc l’auteur du mal ou du péché. Mais ce serait une mauvaise lecture de ce texte, quand on le compare à la révélation du reste de la Bible. Il faut que la souveraineté absolue de Dieu s’accorde avec le libre-arbitre de l’homme.
La Bible nous révèle que l’homme a été créé libre de choisir entre le bien et le mal. Mais Dieu sait d’avance ce que l’homme va choisir. Il suffit donc au Seigneur, qui connaît toutes choses d’avance, de décréter que ce que l’homme a choisi s’accomplira. Mais tout ce que l’homme a choisi ne correspond pas nécessairement à la volonté parfaite de Dieu, c’est-à-dire à ce qu’Il désire profondément dans Son cœur, à ce qui Lui plaît, à ce qu’Il considère comme « bon, agréable et parfait. » Pour que la décision de l’homme puisse correspondre à ce que Dieu désire, il faut que l’homme, de tout son cœur, décide de faire ce que Dieu désire faire dans sa vie. Dieu, qui nous a donné la liberté de décider, va donc décider, décréter, que ce que le méchant a décidé de faire s’accomplira, non pas parce que cela plaît au Seigneur, mais parce qu’Il a décidé de nous laisser faire notre volonté. Dieu laisse le pécheur agir, mais Il le jugera aussi selon ses actes.
Le Seigneur ne prend aucun plaisir à juger et à faire mourir le pécheur. Mais Il le fera s’Il le juge nécessaire.
Quant à nous, enfants de Dieu, nous devons être uniquement attirés par ce qui attire le Seigneur, et fuir ce qui Le fait fuir ! Nous devons toujours rechercher ce qui plaît au Seigneur. En ce sens, tout ce qui arrive est donc bien la volonté de Dieu. Il pourrait empêcher le méchant de faire ce qu’il veut faire, mais, dans ce cas, Il violerait sa liberté de choix, et Dieu ne le veut pas. Tout ce qui arrive est donc bien voulu par Dieu, mais tout ce qui arrive ne correspond donc pas toujours à ce que Dieu désire profondément dans Son cœur, à ce qu’Il juge « bon, agréable et parfait. » Nous en reparlerons plus loin.
Pour être clair, nous devons donc affirmer qu’il n’existe qu’un seul plan, qu’une seule volonté de Dieu pour notre vie. La Bible parle toujours de « la » volonté de Dieu, et non « des » volontés de Dieu ! Mais ce qui doit intéresser un enfant de Dieu, c’est ce que Dieu juge « bon, agréable et parfait » pour eux !
« Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4 : 34).
« Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 5 : 30).
« Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6 : 38-40).
Dieu a donc un seul plan parfait pour notre vie, et c’est dans ce plan que nous devons entrer. Nous y entrerons sans doute par étapes, et le Seigneur nous y conduira fidèlement, s’Il voit que nous voulons faire Sa volonté.
Mais, si nous sortons de ce plan, si prenons une « voie de traverse, » parce que nous n’avons pas voulu faire la volonté de Dieu, le Seigneur, même s’Il nous laisse faire, nous demandera de retourner jusqu’au point où nous nous sommes égarés, pour nous engager à nouveau sur la bonne voie. C’est à nous de nous plier à la volonté de Dieu, qui est toujours parfaite. Ce n’est pas à Dieu de nous fournir un « plan B » ou un « plan C » pour S’adapter à notre rébellion, à notre désobéissance ou à notre incrédulité. Il est clair que tout ce qui arrive ne pourrait arriver sans que Dieu ne le veuille, ou sans qu’Il laisse faire ce que les hommes ont décidé de faire dans leur libre arbitre. Mais « laisser faire » est très différent de « permettre. » Si nous demandons à Dieu la permission de faire quelque chose, dans le désir de faire Sa volonté, Il nous donnera cette permission, si ce que nous désirons faire correspond à Sa volonté. Sinon, Il nous révèlera que ce n’est pas dans Son plan, ou nous empêchera de nous engager dans cette mauvaise voie. Mais à une seule condition : que nous désirions sincèrement faire Sa volonté. Tandis que si nous nous entêtons à faire notre volonté propre, quand celle-ci ne correspond pas à la volonté de Dieu, Il nous « laissera faire, » sachant que nous allons nous égarer, et que devrons en supporter les conséquences. Il nous laissera faire, parce qu’Il voit que nous ne voulons pas faire Sa volonté.
Dieu laisse donc faire le mal, mais nous ne devons pas appeler cela la « volonté permissive » de Dieu.
On ne peut parler de « volonté permissive » que lorsque Dieu nous permet de faire ce qui correspond vraiment à Son désir et à Sa volonté. Bien-aimés, gardons bien cette vérité au fond de notre cœur ! Dieu nous a donné un précieux libre-arbitre. Nous devons employer cette liberté qu’Il nous a donnée pour choisir librement de faire Sa volonté, par amour pour Lui. A cette unique condition, le Seigneur nous gardera des faux-pas, et ne permettra pas que nous allions dans une mauvaise direction. Ne rendons donc jamais Dieu responsable des fausses pistes que nous avons prises, et ne Lui reprochons pas de ne pas nous avoir fermé ce chemin ! Mais examinons-nous plutôt devant Lui, et reconnaissons que, dans le fond de notre cœur, nous ne voulions pas vraiment faire Sa volonté. La garantie pour que nous demeurions toujours dans la volonté de Dieu, et dans Son plan parfait pour notre vie, réside donc dans notre détermination à faire la volonté du Seigneur. Il sait nous révéler Sa volonté quand nous voulons la faire ! Si nous nous engageons dans ce que nous pourrions appeler un « plan B » ou un « plan C, » ce ne seront donc pas des plans que Dieu tenait en réserve pour nous, dans Sa bonté, au cas où nous aurions raté Son « plan A » parfait, mais ce seront des plans que nous aurons nous-mêmes conçus et mis en œuvre, parce que nous ne voulions pas, dans le fond, faire la volonté parfaite de Dieu. Le Seigneur nous a laissés nous engager dans ces plans, mais nous devrons en subir les conséquences négatives, jusqu’à ce que nous comprenions notre erreur, et que nous revenions dans Son plan parfait.
Dieu n’interviendra, pour nous remettre sur la voie de Sa volonté parfaite, que si nous nous repentons, et si nous Lui faisons part de notre volonté d’obéir dorénavant à Sa volonté. N’est-ce pas clair ? Voici le témoignage que l’apôtre Paul donne d’un chrétien nommé Épaphras :
« Épaphras, qui est des vôtres, vous salue : serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous persistiez dans une entière soumission à la volonté de Dieu » (Colossiens 4 : 12).
Voilà quelle doit être l’attitude des enfants de Dieu qui aiment leur Père Céleste. Nous devons être parfaits (intègres) et pleinement persuadés, et persister dans une entière soumission à la volonté de Dieu. Voilà de quelle manière le Seigneur pourra nous diriger dans Ses plans, et nous maintenir dans Sa volonté.
Nous pouvons illustrer cela par un exemple particulièrement frappant, dans le Livre des Actes. Nous savons que l’apôtre Paul était entièrement consacré à faire la volonté de Dieu. Il pouvait donc prendre en permanence toutes les initiatives qu’il jugeait nécessaire, dans le cadre de son ministère, en sachant qu’il allait être guidé par le Seigneur, d’une manière ou d’une autre. Il ne perdait donc pas un précieux temps à attendre passivement que « Dieu lui parle, » comme le font tellement de chrétiens. Mais il prenait toute initiative qui lui semblait bonne, dans le cadre de la Parole de Dieu, parce qu’il voulait faire la volonté de Dieu, qu’il avait prié que le Seigneur le guide, et qu’il avait confiance que le Seigneur le ferait. Par exemple, nous voyons, dans Actes 15, qu’il décide de lui-même de retourner voir les frères qu’il avait rencontrés lors d’un précédent voyage. La Bible ne nous dit pas que Dieu lui avait parlé par une prophétie, comme pour la première fois qu’il avait été envoyé avec Barnabas.
« Quelques jours s’écoulèrent, après lesquels Paul dit à Barnabas : Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir en quel état ils sont » (Actes 15 : 36). Après un « dissentiment assez vif » entre Paul et Barnabas, nous voyons que Paul « fit choix de Silas et partit, recommandé par les frères à la grâce du Seigneur » (Actes 15 : 40). C’est bien Paul qui fit le choix de Silas, et Dieu l’a laissé faire, car c’était Sa volonté. Par la suite, nous pouvons lire : « Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Ils franchirent alors la Mysie, et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière : Passe en Macédoine, secours-nous ! Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle » (Actes 16 : 6-10).
Paul et Silas voulaient entrer en Asie. Mais le Saint-Esprit les en a empêchés. Comment ? Nous ne le savons pas. Mais ils ont compris que l’empêchement qui se présentait devant eux venait du Seigneur. L’empêchement extérieur était confirmé par la voix de l’Esprit dans leur cœur. En revanche, ils ont pu traverser sans problème la Phrygie et la Galatie. Là , Dieu les a laissés faire, parce qu’ils étaient dans Son plan. Ils avaient ensuite décidé d’entrer en Bithynie, mais Dieu les en a empêchés à nouveau. Ils se sont rendus à Troas en passant par la Mysie, et Dieu les laissa faire. A Troas, Paul reçut pendant la nuit une vision qui lui permit de décider qu’ils devaient se rendre en Macédoine. Et Dieu les laissa partir.
Les choses sont donc très simples en ce qui concerne la direction divine ! Pour que nous restions dans la volonté du Seigneur, il nous suffit d’être entièrement décidé à faire cette volonté. Cela permet au Seigneur de prendre effectivement la direction de notre vie, et de confirmer ou non nos décisions.
Le grand apôtre Paul ne s’est nullement formalisé, ni culpabilisé, du fait qu’il n’avait pas compris à l’avance, à certains moments, où Dieu voulait le conduire. Il savait qu’il avait une pleine liberté pour planifier son programme. Mais il savait que Dieu, dans Sa fidélité, l’arrêterait s’il n’était pas dans Son plan, ou Se manifesterait à lui pour lui indiquer la marche à suivre. Quel repos pour nous, quand nous fonctionnons de cette manière ! Nous pouvons complètement éviter toute passivité et toute perte de temps ! C’est vraiment cela, marcher par la foi !
Si Dieu nous donnait tous les matins le programme détaillé de notre journée, où serait notre foi ? Et où serait aussi notre liberté de choix ? Dans Sa sagesse et Sa bonté, le Seigneur attend que nous soyons pleinement convaincus de faire Sa volonté, puis Il nous laisse la liberté de prendre nos décisions. Si nous ne sommes pas dans Son plan parfait, Il nous le fera savoir, d’une manière ou d’une autre, ou Il nous arrêtera. Et nous aurons une pleine paix dans notre cœur, car nous saurons que c’est le Seigneur qui nous arrête. Nous aurons une pleine conviction et une pleine paix. Si nous n’avons pas cette conviction, et que nous n’avons pas une pleine paix, quant à une direction à prendre, c’est clair, ne faisons rien ! Hâtons-nous de prendre une autre décision pour laquelle nous aurons une pleine conviction, et faisons confiance à Dieu pour le reste !
Le fait d’avoir une pleine conviction ne signifie pas que cette conviction sera nécessairement conforme à la volonté de Dieu. Mais, au moins, nous aurons une pleine conviction ! Car sans conviction, nous péchons. « Que chacun ait en son esprit une pleine conviction » (Romains 14 : 5). « Mais celui qui a des doutes … est condamné, parce qu’il n’agit pas par conviction. Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché » (Romains 14 : 23).
Si notre conviction ne correspond pas à la volonté de Dieu, le Seigneur ne manquera pas de nous le faire savoir. Mais n’oublions pas à quelle condition Il le fera : nous devons être déterminés à faire la volonté de Dieu. Quand nous sommes décidés à faire la volonté de Dieu, ne restons donc plus passifs ! N’attendons pas que Dieu nous parle à l’avance ! Il peut le faire, mais Il n’a nullement promis de le faire ! Il nous a simplement promis de nous guider et de nous conduire dans toute la Vérité ! Prenons toutes les initiatives que nous jugeons bonnes, dans le cadre de l’ordre de mission général que nous a donné le Seigneur : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28 : 19-20).
« Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16 : 15). « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8).
Dans le cadre de ce vaste ordre de mission, le Seigneur laisse à tous ceux qui veulent faire Sa volonté une pleine liberté pour décider tout ce qui leur semble bon ! Agissons donc ! Mais gardons une pleine foi que le Seigneur nous guidera jusque dans les moindres détails ! Soit en nous laissant faire ce que nous avons décidé, lorsque cela correspond à Sa volonté, soit en nous arrêtant et en nous réorientant, si cela ne correspond pas à Sa volonté !
Combien nous devons rendre grâces à Dieu pour Sa fidélité dans la conduite de notre vie ! « Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! » (Hébreux 13 : 20-21). Cette prière ne peut manquer d’être exaucée ! Le Dieu de paix nous rendra capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de Sa volonté ! Il fera en nous tout ce qui Lui est agréable, par Jésus-Christ ! Si nous prions selon Sa volonté, nous serons toujours exaucés !
« Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5 : 14-15).
Si nous voulons faire la volonté de Dieu, et que nous demandions au Seigneur de nous guider parfaitement, Il le fera, sans aucun doute ! Bien-aimés, faisons de la volonté de Dieu notre nourriture de chaque jour ! Celui qui fait la volonté de Dieu, a dit Jésus, demeure éternellement ! Ce que Dieu a décidé arrivera immanquablement dans la vie de ceux qui désirent faire Sa volonté ! Dieu veut toujours nous révéler Sa volonté, afin que nous apprenions à Le craindre et à L’honorer ! Il Se réjouit profondément de nous voir décidés à faire Sa volonté ! Alors, réjouissons le Seigneur ! « Père, que Ta volonté soit faite dans ma vie et dans le monde, comme elle est faite au Ciel ! »
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