Source. Non, cette étude n’est pas une énième étude sur l’esprit de Mammon en tant que tel, ce n’est pas une étude pour reprendre les riches ou ceux qui prêchent pour un gain sordide. Non pas que je ne sois pas d’accord avec ce type d’études, c’est même l’inverse. Le problème c’est que ce genre d’étude ne touche qu’une petite partie du peuple de Dieu, à savoir, les riches (ce qui est malheureusement bien rare, particulièrement en France) et ceux qui prêchent pour un salaire fixe, ce qui reste là aussi une minorité.

De fait, on a l’impression que Mammon n’a pas grand-chose à voir avec nous, que du moment qu’on se garde de trop aimer l’argent (que de toute façon nous n’avons pas beaucoup), ou de devenir pasteur de métier (si tant est qu’il existe une telle chose) alors tout va bien.

En fait, il s’agit de comprendre que Mammon est bien plus le faux-dieu de la sécurité que de l’argent, comme on a fini par le considérer. Bien sûr, l’argent est une forme majeure de sécurité, mais c’est loin d’être la seule !

Pour comprendre ce principe qui nous tient à TOUS, il faut comprendre ce qu’est la peur de l’insécurité.

1/ DE L’INSTINCT DE SURVIE À L’INSTINCT DE SACRIFICE !

Au commencement, l’homme ne connaissait pas la peur, il n’avait aucune crainte, non pas parce qu’il n’avait rien à craindre puisque satan était déjà tombé et cherchait déjà un moyen de lui nuire, mais parce qu’il était parfaitement en Dieu, il ne connaissait pas le sentiment de crainte, car Dieu lui-même ne redoute personne et ne craint rien.

Puis Adam prend le fruit qui lui permet de prendre conscience de lui-même, de son corps, de sa nudité, mais aussi de la nudité de son esprit, de sa vulnérabilité par rapport à la création qui l’entoure, et voilà ce qui nous est dit au premier jour de sa peur :

Gn 3.8-10

8 Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au frais du jour. Et l’homme et sa femme se cachèrent de devant l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.

9 Et l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ?

10 Et il dit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché.

Ici, si on se concentre sur ce qui provoque la peur chez l’homme, on constate que c’est directement lié à la voix de Dieu. La voix de son Dieu qui était probablement son plus grand plaisir devient le sujet d’une peur terrible qui, pour la première fois depuis qu’il a été créé, le pousse à fuir et se cacher.

Essayons de comprendre (plus ou moins) la position d’Adam à ce moment-là, car pour nous, nous cacher en ayant fait quelque chose de mal est quelque chose que nous expérimentons assez vite dans l’enfance, tant et si bien que nous n’avons même pas souvenir de la première fois que ça nous est arrivé. Mais pour Adam, il reçoit cette atroce nouveauté avec la conscience d’un homme fait.

Maintenant, faisons un parallèle avec un nouveau-né : jusqu’à présent il était en sécurité dans le ventre de sa mère et TOUT ce qu’il vivait, il le vivait au travers du filtre de sa mère avec laquelle il faisait complètement UN, c’est quasiment la même position qu’Adam avait avec Dieu avant la chute : son manger, son boire, son oxygène, ses sentiments, tout son sensoriel physique, spirituel et moral passe au travers de la plénitude de Dieu.

Puis tout à coup, cette voix dans laquelle il prenait plaisir, comme la voix de l’enfant qui entend sa mère depuis l’intérieur du ventre, devient un objet d’effroi. Mais pas seulement, quand il nait le bébé est touché pour la première fois par des étrangers, il pénètre un monde hostile qui peut tout à coup l’atteindre, et il passe en une fraction de seconde d’un sentiment d’invincibilité constante à une vulnérabilité et une nudité qu’il n’avait jamais connu. Le froid de la salle d’accouchement, ces mains étranges qui le trafiquent, ces gens inconnus qui le voient et la voix de sa mère qui n’a plus le même son, et surtout : le son de sa propre voix qui éclate.

Adam vit probablement la même chose, ce corps qu’il conçoit pour la première fois mais qui lui renvoie une sensation de gêne, le son de sa propre voix dans sa tête, de sa propre conscience sans le filtre de Dieu, mais aussi sa vulnérabilité devant la majestueuse création qui lui était soumise. Tout ce qui lui était soumis, les créatures : lion, tigre, etc… les éléments : le soleil, la nuit, le froid, le chaud, etc… mais aussi son propre corps, tout devient un danger, et même la voix de Dieu qui lui a promis qu’il mourrait s’il mangeait du fruit devient terrifiante.

Au moment où Adam écoute sa propre voix, il oublie sa position en Dieu et par conséquent découvre ce qui deviendra son PIRE ennemi : l’instinct de survie.

Adam sait que Dieu lui a dit que s’il mangeait du fruit il mourrait, Adam pense donc qu’il va mourir, et même s’il ne sait pas ce qu’est la mort, la peur de la mort se déclenche instinctivement, c’est ce qui est appelé (ironiquement) par certains scientifiques : le cerveau reptilien.

Le cerveau reptilien c’est tout le principe de survie, c’est la partie du cerveau qui agit en un éclair pour nous préserver de la mort. Et c’est en quelque sorte le son de notre propre voix qui instantanément barre la route à la voix de Dieu, qui détruit toute possibilité de foi et qui prend le contrôle de ce que nous sommes afin de sauver notre peau. Son fruit c’est : la fuite, la trahison, la peur, l’angoisse, le stress, la déresponsabilisation, la haine et la jalousie.

Et, écoutez, c’est important : un des plus gros mensonges de ce siècle c’est d’être parvenu à nous faire TOUS croire que c’est grâce à cet instinct de survie que l’homme a survécu, qu’il a soi-disant évolué et qu’il est devenu l’espèce dominante sur la terre.

Frères et sœurs, C’EST FAUX ! C’est tellement faux que c’est même l’INVERSE !

Nous sommes l’espèce dominante et nous avons survécu à tous les siècles selon UN SEUL PRINCIPE : l’instinct de sacrifice ! Yéshoua étant la démonstration la plus parfaite de cet instinct qui donne à l’homme de vivre dès lors qu’il choisit de mourir pour autrui.

L’instinct de sacrifice, c’est la véritable évolution de l’homme, c’est nous ! Nous sommes le sel de cette terre et la lumière de ce monde et c’est nous qui lui donnons de survivre à toutes les époques, acceptant de mourir pour le monde, en nous mettant nous-même à mort tous les jours en choisissant de nous offrir nous-même comme sacrifices vivants. C’est sur cet espoir SEUL que l’humanité continue d’exister et pas DU TOUT sur l’instinct de survie qui travaille à l’inverse.

D’ailleurs, si nous prenons trois secondes pour l’observer, nous le constatons tout de suite, l’instinct de survie ne peut pas aider l’espèce humaine à survire ! C’est complètement aberrant puisque quand l’homme cherche à sauver sa peau, c’est là qu’il tue la concurrence, qu’il détruit ce qui pourrait lui nuire, qu’il développe des moyens de défense et sa propre violence, qu’il dénonce et qu’il livre autrui à sa place afin de vivre et qu’il écrase tout ce qui pourrait lui faire de l’ombre.

Si tout le monde vivait selon ce principe, il n’existerait plus personne à l’heure actuelle ! Car tous ceux qui cherchent à conserver leur vie la perdront !

Mais parce que nous, croyants dans le Dieu d’Israël nous existons, nous donnons l’occasion de nous dépouiller du nécessaire pour celui qui est dans le besoin, d’aimer celui qui nous déteste et qui nous cherche du mal, nous donnons notre temps pour que les générations futures soient meilleures que nous et qu’elles nous dépassent, nous nous faisons serviteurs les uns des autres et nous considérons avec joie tous nos frères comme supérieurs à nous.

Si tout le monde vivait selon ce principe, il n’existerait plus de mal !

C’est le principe du Millénium…

Il y a une infinité d’exemples de cet esprit de sacrifice qui détruit l’esprit de survie dans la Parole de Dieu, mais pour rester dans le thème du reptile je vais citer celui de Paul qui se fait mordre par un serpent. D’autant qu’il s’agit d’un venin qui entre dans son corps et au vu de l’actualité, il est d’autant plus parlant.

Actes 28.3-6

3 Et Paul ayant ramassé une quantité de branches sèches et les ayant mises sur le feu, une vipère sortit de la chaleur et s’attacha à sa main.

4 Et quand les barbares virent la bête suspendue à sa main, ils se dirent l’un à l’autre : Assurément, cet homme est un meurtrier, puisque, après avoir été sauvé de la mer, Némésis n’a pas permis qu’il vécût.

5 Lui donc, ayant secoué la bête dans le feu, n’en souffrit aucun mal ;

6 et ils s’attendaient à ce qu’il enflerait ou tomberait mort subitement. Mais quand ils eurent longtemps attendu et qu’ils eurent vu qu’il ne lui arrivait rien d’extraordinaire, changeant de sentiment, ils dirent que c’était un dieu.

Réaction de l’instinct de survie, au son de notre propre voix :

  • Vite ! Aspire le venin !

  • Vite ! Demande si c’est un serpent venimeux !

  • Vite ! Renseigne-toi sur un éventuel remède !

  • Est-ce que c’est mortel ? Est-ce que je vais mourir ? Est-ce que je vais souffrir ? Quels seront les symptômes ET BLA ET BLA ET BLA…

Réaction de l’instinct de sacrifice, au son de l’Esprit en Paul :

  • Accepte de mourir si c’est ton heure, abandonne-toi et brûle toute crainte dans le feu de la plénitude de Christ.

L’instinct de sacrifice a donc engendré la foi, la foi a engendré la vérité qui dit que même s’il entre en nous quelques breuvages mortels, nous ne mourrons pas, et la vérité a produit le miracle : la vraie survie (littéralement « sur » « vie » : la résurrection, soit ce qui est supérieur à la vie et qui ne craint plus la mort)

Ici, nous observons encore plus facilement à quel point l’instinct de survie qu’on nous vend comme « naturel » puisque nous sommes soi-disant « des animaux comme les autres », des « grands singes ayant évolués », court-circuite totalement la foi, court-circuite le processus de résurrection en nous qui est notre VÉRITABLE ÉVOLUTION !

D’autant que, sans rentrer dans les détails car ce n’est pas l’objet de l’étude ici, il se produit aussi beaucoup de choses dans le corps selon que nous choisissons l’influence de l’instinct de survie ou l’influence de l’instinct de sacrifice. Des hormones sont libérées et affectent de manière significative tout notre corps provoquant maladie ou guérison, problèmes physiques ou renforcements en tout genre.

Témoignage : 

Un frère qui tentait de comprendre plus en profondeur cette notion a commencé à prier dans ce sens, et alors qu’il priait il a commencé à demander au Seigneur de l’aider à se libérer de la peur de mourir. Ce frère n’est ni suicidaire, il n’a pas non plus de pensées de mort, ni même une mentalité pessimiste, pourtant il savait que l’instinct de survie agit en lui comme en chacun d’entre nous. Ayant fait cette prière, le Seigneur le conduit à accepter la mort si elle devait venir dans la minute qui suit, à voir véritablement la mort comme un gain, ce qu’il fît. Il racontait combien il avait halluciné de sentir une sensation de légèreté et de liberté l’envahir TOTALEMENT dans tout son corps en entendant la voix du St Esprit proclamer en lui : Car celui qui croit en moi ne meurt jamais, mais il vit éternellement !

Il savait et avait déjà répété des centaines de fois ce verset, mais il réalisait à ce moment-là qu’il ne l’avait jamais vraiment vécu. Ce n’était pas une réalité en lui, puisqu’il savait qu’un jour il mourrait, mais la vérité est que ce n’est pas du fait de mourir dont il nous faut nous détacher mais c’est de la manière dont nous concentrons nos vies inconsciemment autour du fait que nous pourrions perdre la vie.

En sentant cette liberté pendant quelques secondes il expliquait aussi qu’il avait été peiné de constater à quel point, croyant pourtant être libre, il vivait dans une peur constante qu’il ne voyait même plus tant elle faisait partie de lui.

Je vous conseille d’en faire de même. Avant même de continuer cette lecture, prenez quelques secondes, mettez une louange douce en fond, et répétez-vous encore et encore que vous acceptez de mourir à vous-même, même jusqu’à la mort physique, que vous n’avez plus peur, que vous voulez vous détacher de l’instinct de survie, jusqu’à ce que vous sentiez la résurrection s’activer et la Parole du Seigneur devenir réalité : vous ne mourrez jamais, mais vous vivrez éternellement ! Ensuite régalez-vous de cette réalité céleste et louez son Saint Nom.

Car c’est la Vérité ! VOUS NE MOURREZ JAMAIS MAIS VOUS VIVREZ ÉTERNELLEMENT !

2/ DE MAMMON, MA SÉCURITÉ, À CHRIST, MA PLÉNITUDE !

Continuant de méditer sur ces choses, le Seigneur se met à me parler de sa lumière, m’expliquant à quel point il rayonne de justice et de vérité mais combien il est triste de voir que je lui ferme les portes de mon cœur, ne laissant pas entrer la lumière pleinement.

Entendant cela, je me pose plusieurs questions : à quel moment est-ce que je ferme les portes de mon cœur à sa lumière ? Parce que je ne m’en rends pas vraiment compte, et aussi, quel rapport entre l’instinct de survie, la peur et la lumière ? La lumière semblait être un indice mais je ne voyais pas pourquoi.

Puis, le Seigneur me propose soudainement un chemin de lumière en vision sur lequel je me retrouve, en y marchant quelques pas je sens (comme le frère dans le témoignage) un bien-être inexplicable, une sérénité et une légèreté incroyable. À cet instant je sais (sans savoir comment) que c’est le lieu dans lequel le Seigneur m’invite à déposer mes craintes les plus grandes et continuer à me libérer de cet instinct de survie qui m’asservit et bloque ma foi. Je pense alors à plusieurs craintes que j’ai du mal à lâcher et je réalise que dans cette atmosphère de lumière et de sérénité, il devient facile de déposer toutes mes peurs.

Tout de suite, je sors de la vision pour en parler avec mes frères et sœurs (nous étions au téléphone en prière). Je commence à leur expliquer ce que je vis et de manière à ce que chacun comprenne et que chacun se sente libre d’en faire autant, je commence à lister les peurs qui tiennent un peu la majorité des gens (en prenant soin de ne stigmatiser personne bien entendu). De manière à ne pas révéler les craintes et les péchés des uns et des autres, je tente de rester vague et je me rends compte que ma bouche alors ne fait que répéter la même chose : la peur de manquer de…

De là, je m’arrête et je me mets à réfléchir. Je sais que le Seigneur m’a déjà dit que toute crainte, quelle qu’elle soit est un manque de confiance en Dieu. Et je comprenais qu’il venait de m’enseigner autre chose : toute crainte est nécessairement une crainte de manquer de quelque chose. Et c’est là que Mammon entre dans l’équation.

Mais avant d’en venir à cet idole, je vais expliquer le phénomène qui se produit dans la peur, le fruit de l’instinct de survie plus en détails :

En haut de la pyramide de la peur, il y a la peur de mourir, donc l’instinct de survie, puis cette pyramide se ramifie et se développe en une infinité de peur de manquer, par exemple :

  • Peur de manquer de biens matériels (la plus courante quand on pense à Mammon) ce qui engendre : la convoitise, le vol, la jalousie et parfois le meurtre.

  • Peur de manquer de santé physique (ce que l’on voit moins comme une peur de manquer finalement) ce qui engendre : l’angoisse, la maladie, la colère contre Dieu, la soumission à la médecine et la science, l’incrédulité et parfois la mort.

  • Peur de manquer de reconnaissance (encore moins courant) ce qui engendre : la colère, la jalousie, la compétition, la division, la haine, la destruction, la domination et parfois le meurtre.

Maintenant vous comprenez le principe, vous pouvez reprendre toutes vos craintes, et surtout celles que vous justifiez vite pour ne pas les perdre, et vous verrez que derrière il y a la peur de manquer de quelque chose.

Et partout où il y a la peur de manquer de quelque chose, il y a le territoire de Mammon, le faux-dieu de la sécurité charnelle.

Sous ce rapport-là, on réalise très vite que Mammon n’est pas juste l’idole des riches et des pasteurs rémunérés, mais c’est une ombre tapie derrière chacune de nos craintes dont il faut ABSOLUMENT se débarrasser. Pour nous-mêmes premièrement, car c’est sans crainte et volontairement qu’il nous faut mourir à nous-même, mais aussi pour les frères et sœurs, car les craintes génèrent les divisons et les querelles, et aussi pour le monde car nous prêchons un amour parfait duquel la crainte est supposée être TOTALEMENT bannie.

Nous ne pouvons donc pas faire cohabiter la crainte et l’amour de Dieu, la lumière et la peur, la plénitude et le manque, l’instinct de survie et l’instinct de sacrifice, Christ et Mammon. Si nous aimons vraiment l’un, nous méprisons nécessairement l’autre.

Quand j’ai compris ce principe, l’Esprit s’est mit à proclamer plusieurs fois en moi : « CHRIST, MA PLÉNITUDE !«  et chaque fois que l’Esprit le criait en mon for intérieur, je sentais une vague de puissance et de victoire parcourir tout mon corps…

Là aussi, je vous conseille de vous arrêter quelques minutes pour le proclamer avec vérité, avec assurance, avec confiance, autant de fois que vous l’estimerez nécessaire, jusqu’à sentir la réalité de la plénitude de Christ se déployer en victoire dans vos membres. C’est un VRAI régal, un privilège incomparable, vous ne pouvez pas passer à côté !

Double Témoignage :

J’écoutais une conversation entre deux frères qui parlaient du vaccin, l’un ayant demandé à l’autre s’il pensait que le « vaccin était satanique et s’il comptait le faire ? »

Celui à qui était posé la question a répondu quelque chose que j’estime être vrai : il a répondu que si pour lui il avait été averti par Dieu que le vaccin est bel et bien satanique, qu’il est la première expression (selon lui) d’un désir satanique de vouloir commencer à toucher à l’ADN, la question n’était de toute manière pas là. De son point de vue (que je partage) il ne s’agit pas de savoir si quelque chose est ou pas satanique, car cela nécessite que nous nous focalisions sur ce que fait et/ou dit satan, or nous ne sommes pas pendus aux lèvres de satan mais à celles de Dieu. Ce frère a ensuite donné l’exemple des viandes sacrifiées aux idoles qui pour lui sont tout autant satanique que le vaccin, elles entrent tout autant dans le corps pour agir, et pourtant, Paul a dit : « soyez libres, sans faire de cette liberté une occasion de chute pour personne ». Est-ce que cela veut dire que Paul demandait à ne plus considérer les viandes sacrifiées aux idoles comme sataniques ? Non, puisqu’il dit que celui qui s’assoie pour manger à une table de démon, mange avec les démons, qui voudrait faire une telle chose ? Mais il ne veut pas ôter la liberté à qui que ce soit de penser que les idoles ne sont rien, que tout appartient à Dieu. Pourquoi ? Parce que s’il devient utile à Dieu de demander à l’un d’entre nous d’aller manger de ces dites viandes, il ne doit pas s’en inquiéter une seule seconde et personne n’a le droit de le juger ou de lui dire « ça ne vient pas de Dieu ».

De la même manière, ce frère considère le vaccin comme satanique mais si quelqu’un venait lui inoculer contre son gré, il n’en serait pas inquiété une seule seconde, puisque tout breuvage mortel sera annulé par la puissance du Nom de Yéshoua, ce qui est satanique nous est soumis. Pareil si Dieu lui disait « va et fais-toi vacciner », il irait sans se poser de question car satan ne représente rien à ses yeux, il ne verrait que l’obéissance à une parole de Dieu donnée.

En conclusion, il expliquait que ce qui est important ce n’est pas de savoir si telle ou telle chose est satanique, mais plutôt d’être convaincu de ce que Dieu attend de chacun d’entre nous et de ne prendre aucune décision par convenance ou par peur (ce qui est la même chose puisque la convenance est la peur de perdre une sécurité aussi : Mammon encore et encore)

Sur ce, j’entendais ensuite ce même frère discuter à nouveau du vaccin avec une sœur et cette dernière lui disait ceci : « Je vais me faire vacciner, de toute façon si je ne le fais pas je ne pourrai plus aller visiter mon enfant qui est à l’étranger, et je n’ai pas peur, Dieu annulera les effets il l’a promis dans sa Parole ! »

Difficile de dire « non » à ça, tout comme Paul ne voulait pas ôter la liberté à ceux qui estiment que les idoles ne sont rien, il n’allait pas, lui Apôtre du Seigneur dire « vous vous trompez, les idoles sont quelque chose ! ». De la même manière, j’ai bien compris que ce frère ne voulait pas dire à cette sœur : « Tu te trompes Dieu n’annulera pas les effets ! » Il aurait éteint sa foi… Toutefois il lui a dit ceci : Si tu fais le vaccin parce que tu as peur de ne plus revoir ton enfant, tu prends une décision basée sur la peur, et donc sur Mammon et non sur Christ, même en croyant fermement que Christ va agir, ce n’est pas comme ça que la foi se développe au mieux. Abandonne l’idée de revoir ton enfant devant Dieu, dis-lui que toi tu veux revoir l’enfant mais que tu accepteras SA volonté au-dessus de toute peur, de tout manque éventuel. Accepte sa plénitude et laisse-le te répondre. Tu verras qu’il te répondra peut-être « fais le vaccin j’annulerai les effets » auquel cas, c’est le même résultat mais ta foi est bien placée, ou qu’il répondra « accepte de laisser ton enfant entre mes mains, je m’en occupe, tiens-toi loin du vaccin », auquel cas, tu pourras conserver ta paix quoi qu’il arrive, et tu porteras ton enfant dans l’intercession avec justice et tu seras certainement entendue de Dieu qui ne délaisse personne.

Ici encore, nous avons l’occasion de voir que Mammon agit beaucoup plus souvent que ce que l’on s’imagine et qu’en plus, nous utilisons notre foi sur la base de ce qu’il est en pensant baser notre foi sur Christ !

La foi ce n’est pas de faire malgré la crainte,

la foi c’est de ne plus connaitre de crainte,

c’est plus excellent !

Tellement plus grand !

Tellement plus libérateur !

C’est Christ qui rend réellement libre !

Frères et sœurs, prenez encore un temps pour vous libérer de toute peur, les plus manifestes comme les plus cachées, celles que l’on déguise en justice, toutes ces décisions que l’on croit prendre devant Christ mais que l’on prend aux pieds de Mammon. Laissons le St Esprit nous guider avec amour dans toutes ces peurs que nous ne voulons plus voir parce que nous avons peur de l’insécurité. Christ est vraiment notre plénitude, en lui il y a tout ce dont nous avons besoin, et même dans la famine, nous nous nourrissons de lui, même dans le froid, nous nous couvrons de lui, même dans le manque physique, dans le manque sentimental, il se tient à nos côtés. Il est venu habiter dans nos corps dans ce but, dans le but de nous faire réaliser qu’il ne nous laissera pas, jamais, qu’il nous remplit complètement de lui, que tout ce qui nous approche, tout ce qui vient contre nous se heurte d’abord à lui, que tout ce qui vient comme une crainte ne trouve aucune accroche en nous à cause de lui.

Plongez frères et sœurs !

Plongez dans l’immensité de sa plénitude qui ne connait ni limites ni frontières !

Fondez-vous parfaitement en lui et regardez les chaines de la peur tomber à vos pieds

alors même que son Esprit vous embrase et vous remplit !

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On pourrait s’arrêter là, et vous pouvez en rester là si vous estimez que ce vous venez de comprendre suffit. Mais pour ceux qui désirent comprendre davantage il devient important de définir ce qu’est un manque en soi, parce qu’il est évident que le manque existe même dans la plénitude de Christ. Ce n’est pas contradictoire, je veux dire par là que Christ peut choisir, dans sa plénitude, de me faire vivre une période de dépouillement de quelque chose, que je ne vivrai pas comme un manque, puisque j’ai tout pleinement en Christ, mais qui sera de manière manifeste un manque en soi.

3/ LE MANQUE UTILE

3.1 Le moteur de l’épreuve

Paul dira dans Philippiens 4.12-13 :

10 J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait.

11 Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai APPRIS à être CONTENT de l’état où je me trouve.

12 Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette.

13 Je puis tout par celui qui me fortifie.

Merveilleux exemple de la plénitude de Christ qui ne dépend pas de ce que nous n’avons pas, mais de ce que nous avons tout pleinement en lui. Nous pourrions également prendre le livre de Job du début à la fin qui traite de toutes les sortes de manques imaginables et nous voyons que le résultat est toujours une nouvelle dimension : « à présent mon œil te voit« .

Clairement, je ne vous apprends probablement rien ici, le seul manque que Dieu génère dans nos vies est celui qui nous rapproche de lui. Ce n’est pas un manque qu’il nous ôte c’est une nouvelle vision de notre propre existence qu’il nous propose parce qu’il sait que nous en sortirons grandis. Le manque qui vient de Dieu est un tremplin, une porte par laquelle il faut passer, pour apprendre (comme le dit Paul) à nous contenter de sa grâce en toute situation, en tout temps.

3.2 Les grands manques

Maintenant revenons à la première fois que l’homme a manqué de quelque chose :

Genèse 2.18

L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui.

Vous me direz quel rapport avec ce verset ? Et bien, dès lors que le Seigneur décrète que l’état dans lequel se trouve l’homme n’est pas bon, il génère un manque. Car la Parole du Seigneur est créatrice et lorsqu’il statue sur quelque chose ou quelqu’un, la chose prend effet immédiatement.

Ici, je pense qu’on ne peut même pas imaginer la puissance de manque produite sur un être comme Adam tel qu’il est à ce moment-là, avant la chute. Le Seigneur met clairement une écharde dans sa perfection, tout simplement parce que l’état dans lequel se trouve Adam n’est pas son état final, ce n’est pas sa dernière perfection, le Seigneur ne veut pas qu’il reste tel qu’il est.

D’ailleurs le texte dit littéralement :

L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul.

Par cette déclaration, le Seigneur établit qu’il manque quelque chose à l’homme (qui lui se sentait probablement parfait).

De ce manque naitra Eve, la création la plus importante de la vie de l’homme, celle qui portera la vie pour lui et qui lui permettra d’accomplir l’ordre qui lui avait été donné juste avant « Tu multiplieras » et qu’il ne pouvait pas atteindre (l’expression du même manque d’ailleurs).

En résumé, le Seigneur appuie sur un manque qu’il creuse encore et encore jusqu’à ce qu’il devienne nécessaire de former Eve et de la sortir d’Adam.

Du manque que Dieu a généré chez Adam, ce n’est plus simplement une nouvelle vision pour Adam qui jaillit, ni une meilleure relation avec Dieu, mais c’est une nouvelle dimension entière qui se crée, un nouveau monde, le monde selon Eve. Et, ensemble ils créeront à leur tour de nouveaux mondes : une descendance.

Continuons dans cette pensée en prenant un deuxième manque gigantesque créé et désiré par Dieu pour notre bien :

Jean 16.7

Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai.

On pourrait tout aussi bien traduire : il vous est avantageux que je vous manque corporellement.

Pourquoi le messie tant attendu, celui dont nulle part (à priori) il est écrit qu’il devait repartir, celui qui est venu tout spécialement pour chacun de nous dira finalement : il vaut mieux pour vous que je m’en aille ?

À nouveau donc, il génère un manque pour nous permettre encore une fois d’accomplir ce qu’il nous a demandé : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 

Or tant que le Seigneur est sur la terre corporellement, il attire à lui tous les hommes, et s’il demeure parmi nous, il rend inaccessible son propre commandement car les hommes se tourneront vers lui plutôt que de se tourner les uns vers les autres. Il était donc plus avantageux qu’il crée en nous le manque de le revoir corporellement car ce même manque nous pousse vers Christ là où il se trouve, c’est-à-dire dans chacun de nos frères, dans chacune de nos sœurs. Ce manque devient donc à la fois une possibilité d’accomplir son commandement mais il en devient également le moteur, nous poussant sans cesse les uns vers les autres, si toutefois nous languissons après son retour.

Les manques du Seigneur fonctionnent donc comme des appels d’air qui nous attirent systématiquement et irrésistiblement vers lui et vers notre propre perfectionnement. Et si même les manques qu’il génère nous attirent à lui, la plénitude qu’il nous propose en Christ est donc bel et bien la seule qui ne connaisse aucun manque, car tout ce qu’il fait il le fait pour nous permettre de redécouvrir encore et encore cette même plénitude.

Vous pouvez donc le dire avec assurance, avec foi :

NOUS AVONS TOUT PLEINEMENT EN CHRIST !