Dans Deuteronome 28:1-2, Moïse révèle que la clé de toute bénédiction divine est d’écouter et d’obéir à sa voix :
« Si tu obéis bien à la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements, que je te prescris aujourd’hui, l’Eternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. Voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et qui t’atteindront, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu. »
Remarquez que Moïse dit à deux reprises que la condition de base est d’écouter et d’obéir à la voix de Dieu. Il dit que, si vous le faites, « voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et qui t’atteindront ».
Vous n’avez pas besoin de courir après les bénédictions; elles vous atteindront si vous cultivez l’écoute de la voix de Dieu. A l’inverse, un peu plus loin, au verset 15, il avertit que si vous n’écoutez pas la voix de l’Eternel, votre Dieu, ce sera exactement le contraire; au lieu des bénédictions, il y aura des malédictions :
« Mais si tu n’obéis pas à la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses prescriptions que je te donne aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui t’atteindront. »
Donc le fait de ne pas écouter et de ne pas obéir à la voix de l’Eternel amène sur nous toutes les malédictions, tandis que l’écoute et l’obéissance amènent les bénédictions. C’est ce qui tranche entre bénédiction et malédiction. Nous pouvons soit écouter et obéir à la voix de l’Eternel, soit ne pas le faire.
Dans Jérémie 7:22-23, l’Eternel donne la condition pour être son peuple. Il dit à Israël :
« Car je n’ai point parlé avec vos pères et je ne leur ai donné aucun ordre, le jour où je les ai fait sortir du pays d’Egypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices, mais voici l’ordre que je leur ai donné: Ecoutez ma voix, pour que je sois votre Dieu, et que vous soyez mon peuple; marchez dans toutes mes voies que je vous commande, afin que vous soyez heureux.«
Dieu dit ici que les ordonnances de la loi relatives au temple, au sacerdoce et aux sacrifices sont secondaires. La première chose qu’il a demandée à son peuple, lorsqu’il l’a fait sortir d’Egypte, ce n’était pas un sacrifice, une offrande ou l’obéissance à la loi, mais d’écouter et d’obéir à sa voix. Implicitement, il dit que les sacrifices sont bons s’ils procèdent de l’écoute de sa voix, mais si le peuple offre simplement des sacrifices sans l’écouter, cela ne suffira pas pour être son peuple. Il ne sera son peuple que s’il écoute et obéit à sa voix.
Voici l’affirmation la plus concise de l’Ecriture pour nous dire comment faire partie du peuple de Dieu :
« Ecoutez ma voix, pour que je sois votre Dieu et que vous soyez mon peuple. » (Jérémie 7:23)
On retrouve cette notion dans le Nouveau Testament où la condition pour appartenir à Jésus-Christ est la même. Jésus affirme cela très simplement dans Jean 10:27 : « Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent. » Qui sont les brebis? C’est le peuple de Jésus. Les gens du peuple ne sont pas nécessairement catholiques, protestants, baptistes, méthodistes ou de n’importe quelle autre dénomination. Le peuple qui appartient à Jésus est celui qui entend sa voix et le suit. Si vous n’entendez pas sa voix, vous ne pouvez pas le suivre.
C’est toujours le signe du véritable peuple de Dieu; il entend sa voix.
Prière :
Merci Père, parce que tu n’exiges pas des choses compliquées à suivre, comme des séries de règles, mais simplement que je te suive en écoutant ta voix.
Derek Prince
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