> » Il aime la justice et la droiture ; la bonté de l’Eternel remplit la terre » (Psaume 33.5).
Voyez aussi Psaumes 85.11 ; Psaumes 89.15 ; Psaumes 101.1 ; Jérémie 9.24… Alors que bonté et justice semblent devoir s’opposer, dans de nombreux textes de l’Ecriture, comme dans le Psaume 33.5, bonté et justice vont ensemble.
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> Lorsque nous lisons la parabole des ouvriers de la dernière heure, dans Matthieu 20.1/15, il semblerait que la bonté du maître soit considérée comme de l’injustice par les ouvriers de la première heure. Or, il n’en est rien, pourquoi ?
Parce que le salaire versé à ces ouvriers de la première heure correspondait à ce qu’il était juste de verser pour une journée de travail. Le maître avait été juste en leur proposant ce salaire. D’ailleurs, ils ne contestent pas à ce moment là ce qui leur est proposé. Le maître respecte le droit du travail de l’époque. Il propose de payer ce qu’il est juste de payer : un denier.
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> Lorsque ce maître embauche d’autres ouvriers tout au long de la journée, il ne leur fixe aucun salaire, il leur dit simplement qu’il leur donnera ce qui est raisonnable (v.4). Ils font confiance à l’engagement de ce maître.
Les premiers ouvriers ont été engagés sur la base d’un contrat, d’une loi, d’une règle préétablie ; les autres ouvriers ont été engagés sans contrat, uniquement sur la base de la foi qu’ils ont placée dans le maître.
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> Les premiers engagés préfigurent la justice qui vient de la loi, les autres engagés préfigurent la justice qui découle de la foi. Nous voyons que la justice qui découle de la loi ne rend pas heureux ces premiers ouvriers, alors que la justice qui découle de la grâce et de la bonté procure la joie aux autres ouvriers.
On pourrait accuser ce maître de ne pas être juste, mais ce serait faux. Il est juste en appliquant le tarif horaire aux premiers ouvriers, cependant, en plus d’être juste, il est bon envers ceux qui lui font confiance. Le maître est juste envers les premiers ouvriers, mais pour les ouvriers suivants il est bon car ils ont eu foi en sa promesse. Ainsi il est à la fois juste et bon, mais sa justice est fondée sur la loi, alors que sa bonté est fondée sur la foi.
Ceci étant dit, il ne faudrait pas confondre bonté et faiblesse. Dieu est bon, mais parce qu’il est juste, il ne saurait être faible à l’égard de ceux qui méprisent sa bonté. La bonté de Dieu a pour objectif de nous pousser à la repentance (Romains 2.4). Par la repentance il nous fait grâce et nous revêt de sa justice.
Ma reconnaissance en ce jour :
Seigneur je te loue pour ta bonté qui me pousse à la repentance et qui me permet d’être au bénéfice de ta justice. Amen !
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Je cite et souligne quelque chose de tellement important:Par la repentance il nous fait grâce et nous revêt de sa justice. »
« Ceci étant dit, il ne faudrait pas confondre bonté et faiblesse. Dieu est bon, mais parce qu’il est juste, il ne saurait être faible à l’égard de ceux qui méprisent sa bonté. La bonté de Dieu a pour objectif de nous pousser à la repentance (Romains 2.4).
Et c’est aussi une grâce que de supporter les conséquences de nos actes…
Par exemple, le voleur condamné, malgré sa repentance, devra malgré tout supporter sa condamnation. La différence est que si le condamné a un coeur repentant devant Dieu, et Dieu regarde au cœur, la condamnation sera nettement plus facile à supporter car il ne sera pas tout seul mais pourra se reposer en Lui. Dieu est juste, parfaitement juste et il est bon, parfaitement bon. Mais pas bonbon.
« Aimez l’Éternel, vous qui avez de la piété! L’Éternel garde les fidèles, Et il punit sévèrement les orgueilleux.« – Psaume 31:23
« Car l’Eternel aime la justice, Et il n’abandonne pas ses fidèles; Ils sont toujours sous sa garde, Mais la postérité des méchants est retranchée.« – Psaume 37:28