Note MAV – J’ai mis certaines remarques sur un autre article de Dreuz publié ici.  Les déclarations gouvernementales prétendant qu’on ne pouvait pas prévoir le cataclysme et les désordres qui s’ensuivraient, et donc ne pas pouvoir préparer les solutions, ne tiennent pas la route. Des jours auparavant, tous les météorologues tiraient le signal d’alarme. Tout ce qui a commencé à  être envoyé trois à  cinq jours après le catclysme, vers les Antilles, aurait dû et pu l’être trois jours avant ! (Écouter ceci. De quoi trembler !) Que choisit-on ? La honte ou la colère ? Guy Millière a choisi les deux. Moi je choisis de lancer un cri d’alarme, un appel urgent à  la repentance pour notre pays; Je sens que si nous ne humilions pas devant Dieu selon 2 Ch 7:14 pour tout ce que nous, l’Eglise du Seigneur, avons laissé passer sans même ouvrir la bouche, pire, sans même nous sentir concernés et impliqués, ce qui s’est produit à  Saint-Martin va déferler sur notre pays. Ce ne sera pas un vent destructeur, ce sera une déferlante humaine d’excités excédés et ivres de sang que les forces de l’ordre française, gravement affaiblies pas le manque de moyens et des ordres de non intervention (ce fut le cas dans nombres de manifestations violentes, récentes), ne pourront endiguer.
PUBLIÉ PAR GUY MILLIÈRE LE 10 SEPTEMBRE 2017

On ne saura sans doute que bien plus tard ce qu’a été la situation ces dernières heures dans la partie française de l’île  de Saint Martin. Les témoignages très alarmistes, et parfois épouvantables, qui ont circulé sur internet et sur Facebook demandent à  être vérifiés.

 

Il semble néanmoins évident qu’après le passage du cyclone Irma sur l’ile, et après les dévastations qui ont résulté, des bandes armées ont déferlé sur les banques, les commerces, les habitations, et que les agressions, les pillages, et parfois les meurtres ont été nombreux. Le nombre de morts n’est pas connu et ne le sera peut-être jamais exactement.

Il semble évident que les autorités néerlandaises, qui administrent la partie de l’île sous souveraineté néerlandaise ont beaucoup mieux anticipé la situation et beaucoup moins laissé s’installer le désordre.

Il semble évident que les autorités françaises, qui administrent la partie de l’île sous souveraineté française, ont très mal anticipé et ont une très lourde responsabilité dans une situation de chaos et de sauvagerie qui s’est ajoutée aux dommages créés par le cyclone.

Alors qu’il était parfaitement évident que ce qui allait se passer ne pouvait être que très grave, et alors qu’il y avait du temps pour agir, le nécessaire n’a pas été fait.

Emmanuel Macron allait tenir un discours d’une cuistrerie arrogante à  Athènes. Le Premier ministre Edouard Philippe et le Ministre de l’intérieur Gérard Collomb s’occupaient visiblement d’autre chose. Monsieur Hulot allait tenir des discours apocalyptiques à  la télévision. Des journalistes français très intelligents glosaient sur l’  « irresponsabilité » de Donald Trump, qui a osé sortir des accords de Paris et tressaient des couronnes de laurier à  Obama, qu’ils persistent, avec un aveuglement opiniâtre, à  aduler.

Dans une démocratie occidentale digne de ce nom, des comptes devraient être demandés à  des politiciens de carton pâte qui ont à  l’évidence failli. Des démissions devraient survenir. Des journalistes plutôt que gloser devraient être les premiers à  demander des comptes et à  regarder la réalité en face.

A l’évidence, la France n’est plus une démocratie occidentale digne de ce nom, car j’en suis quasiment certain, aucun compte ne sera demandé par quiconque. Aucune démission ne surviendra. Les journalistes, pour la plupart, continueront à  gloser et à  regarder la réalité au travers du mur épais et opaque de la désinformation.

Au pays de Donald Trump, où les dégâts sont bien plus immenses qu’à  Saint Martin et où Irma est en train de déferler, les secours ont été remarquablement bien organisés (une preuve d’  « irresponsabilité » sans doute). Aucune forme de chaos et de sauvagerie ne s’est installée, même pour quelques heures. Les journalistes, y compris les journalistes de gauche, ont fait leur travail.

Je remercie le ciel chaque jour d’avoir pu quitter la France et d’être devenu résident permanent du pays de l’  « irresponsable » Donald Trump. Je ne regrette pas un seul instant ma décision d’être parti, et je n’ai aucune intention de revenir dans le pays où je suis né.

Je suis triste et très en colère de voir ce que devient la France. J’ai tenté de me battre pendant des années pour que les choses changent. Les choses empirent. Je m’y attendais. J’aurais aimé me tromper.

Je ressens une immense compassion pour les Français qui voient venir le naufrage et qui ne peuvent quitter le Titanic en route vers l’iceberg de la réalité. Je ressens une compassion toute particulière pour les habitants de la partie française de Saint Martin.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.