Comment être exaucé ? Comment vivre une vie puissante, en communion avec le Saint-Esprit et en manifestant le règne véritable de Dieu et l’onction du Saint-Esprit dans nos vies dans celles des autres ?
NON PARDON = PRISON
Beaucoup de personnes, même des chrétiens, n’arrivent pas à pardonner. Ce manque de pardon entraîne un manque de bénédiction et d’épanouissement car le non-pardon est une prison qui enferme la personne et qui ne permet pas à la faveur de Dieu de reposer sur une vie.
Le pardon est une puissance qui libère. Elle libère de tous les ressentiments, de toutes les frustrations, chocs et souffrances.
L’ENSEIGNEMENT SUR LA PRIÈRE
Lorsque Jésus a enseigné ses disciples sur la manière de prier, la notion du pardon est présente :
Cette prière nous donne les ingrédients essentiels d’une vie pieuse et fructueuse. Ailleurs dans les écritures, le Saint-Esprit nous enjoint aussi lorsque – au cours d’une prière – nous nous rappelons ne pas être en bons termes avec un de nos proches, d’arrêter notre prière pour aller préalablement faire la paix avec lui, ce qui suppose presque toujours un pardon mutuel préalable.
Pourquoi la nécessité de pardonner revient-elle si souvent lorsqu’on médite l’efficacité de nos prières ?
En fait Jésus est lui-même le fruit de la miséricorde de Dieu à l’égard de l’humanité totalement coupable dont nous faisons partie. C’est alors que nous étions totalement pécheurs et ennemis de Dieu, qu’il a choisi par amour, dans sa grande miséricorde, d’envoyer son fils unique mourir après avoir souffert pour le pardon de nos péchés. La miséricorde de Dieu et sa provision éternelle de pardon pour nous ne sont donc pas conditionnés ou liés à qui nous sommes, à ce que nous avons fait et encore moins à ce que nous méritons.
Le pardon de Dieu pour nous est le pur et exclusif produit de sa miséricorde, de sa capacité et de sa nature qui choisit d’oublier nos transgressions, nos fautes, nos péchés. Pour peu que nous le désirions, il est ainsi prompt à pardonner et à oublier nos fautes. Dieu est en effet trois fois saint et juste. Sa justice est indissociable de sa nature et il ne saurait sous aucun prétexte la renier. Dieu ne peut donc tenir le coupable pour innocent, même si tout en maudissant le péché il aime le pécheur. Dieu ne peut que condamner le péché, quitte à ensuite pardonner et grâcier le coupable. Aucun de nous ne pourrait en effet s’approcher du trône de la grâce sans le pardon préalable de nos péchés par le Seigneur.
Parfois, des gens disent qu’ils pardonnent mais qu’ils n’oublient pas. Or, si tu n’oublies pas, cela te liera constamment au passé. Si nous voulons jouir de la vie abondante que Dieu nous offre dans sa grâce, nous ne pouvons pas continuer à couver, ruminer et méditer continuellement la méchanceté des hommes et les offenses dont nous avons été victime.
En Matthieu 12 : 34, il est écrit que » c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle « . Cela signifie que si tu as réellement pardonné, ta bouche doit pouvoir confesser le pardon accordé.Lorsque tu pardonnes réellement, la situation n’existe plus, elle ne reste pas au fond de toi.
Si tu continues à proclamer que tu n’arrives pas à oublier et bien sache que tu n’as pas encore appris à pardonner.
LA SOUFFRANCE DE JÉSUS
Regarde ce que Jésus a souffert. Il était parfait, sans faute, totalement innocent. Pourtant, la génération de ceux qui avaient bénéficié de son ministère l’a crucifié ! Malgré cela, il a dit :
Peut-être vis-tu des choses difficiles dans ta propre famille, avec tes enfants ou ton conjoint. Peut-être vis-tu de l’injustice, ton coeur étant sincèrement désireux de donner le meilleur autour de toi. Il faut que tu puisses dire, comme Jésus :
L’ennemi aime utiliser des gens pour nous offenser. Il manipule celles et ceux qui ne sont pas encore à Jésus pour nous offenser. Son but est que nous ayons du ressentiment vis-à -vis d’eux, que nous nous repliions sur nous-mêmes et que nous ne marchions pas dans le pardon.
Lorsque tu as de la peine à pardonner, lève les yeux sur la croix de Jésus !
Lui, le parfait innocent, condamné à ta place.
Le non pardon engendre la maladie. Sans pardonner, nous souffrons de l’intérieur.
Le Saint-Esprit se manifeste là où il y a la paix. Dieu parle dans une douce brise. Il nous donne sa paix, non comme le monde la donne.
Cette paix ne peut pas exister en nous lorsque nous sommes dans le non-pardon. L’ennemi essaie de nous empêcher d’avoir la paix de Dieu et de la manifester. Il veut nous amener dans la condamnation. Il veut nous culpabiliser.
Nous avons un rôle important à jouer pour être dans la paix.
Je le répète : lorsque tu as de la peine à pardonner, lève les yeux sur la croix de Jésus ! Qu’est-ce qu’un homme peut bien te faire qui dépasserait la douleur que Jésus a subie à la croix à ta place ? Quelle souffrance un homme peut-il te donner qui surpasserait la souffrance de Jésus-Christ ?
Imaginez la croix ! Imaginez Jésus dont le corps a été percé pour vous ! Voyez-vous les clous transpercer son corps ? Voyez-vous son agonie ? Pourtant il dit :
L’AMOUR PARFAIT
La mort et la résurrection de Jésus-Christ ne sont rien d’autre que l’expression de l’amour infini de Dieu pour nous qui domine sur la haine, sur la souffrance, sur la douleur ! Cela ne peut que nous amener à être dans la paix et dans la gloire de Dieu.
Quoi que tu aies subi dans le passé, quoi que tu vives aujourd’hui, quelles que soient les épreuves qui sont devant – sachant que Jésus lui-même a dit que nous serions persécutés – quoi que les hommes te fassent, regarde simplement à la croix ! Regarde ce que Jésus a vécu et dis :
Ne pas en vouloir aux gens, ne pas les maudire, vouloir leur bonheur, les bénir, ne pas retenir leurs bénédictions et ne jamais coopérer à leurs malédictions est notre devoir envers tous les hommes. Mais cela ne nous contraint pas à demeurer sur le chemin de tous les méchants. Veillons tout simplement à leur pardonner et à ne pas garder de l’amertume dans notre cœur. Pour être sûr d’y parvenir, prions pour eux et demandons à Dieu de les bénir.
Pardonnons donc promptement et immédiatement, non seulement pour ceux qui nous ont offensé, mais aussi pour notre propre qualification à la bénédiction. Le Saint-Esprit nous y aidera.
Si tu ne sens pas en toi la capacité à pardonner, déclare : » Seigneur, je n’ai pas la force de pardonner mais que ton esprit agisse en moi pour produire ce vouloir et ce faire. Amène-moi au pardon. Je décide de pardonner. »
Tu verras qu’en pardonnant, tu seras pleinement libéré !
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