Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est un article de l’AFP relayé par BFM qui fait froid dans le dos.
Si une entreprise sur deux fait faillite, un salarié sur deux sera rapidement sans emploi, à un moment où… l’Etat n’a rien trouvé de mieux que de faire baisser significativement les allocations chômage avec la réforme qui entrera en vigueur au 1er juillet.
Une catastrophe sociale annoncée s’annonce.
« Selon une enquête de la CPME, 39 % des TPE et PME subissent des retards de paiement, tandis que 60 % disent avoir constaté une baisse de plus de moitié de leur chiffre d’affaires au mois de mars.
Plus d’un dirigeant de PME sur deux (55 %) craint la faillite de son entreprise à cause de la crise liée au coronavirus, selon une enquête réalisée par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et publiée vendredi.
Parmi les 3 416 dirigeants ayant répondu à un questionnaire en ligne du 2 au 16 avril, 60 % disent avoir constaté une baisse de plus de moitié de leur chiffre d’affaires au mois de mars. Seuls 8 % n’ont pas subi de perte de revenu.
Au moment de l’enquête, 65 % des entreprises répondantes étaient fermées, dont 49 % du total sur décision administrative ».
Vous remarquerez les chiffres effroyables.
65 % des entreprises étaient fermées, et seulement 49 % sur décision administrative, ce qui veut dire que 16 % l’étaient faute de clients même si elles avaient le droit d’être ouvertes.
Retards de paiements.
« Les difficultés des entreprises « sont renforcées par le fait que 39 % des TPE-PME subissent des retards de paiement », relève dans un communiqué l’organisation patronale, qui juge les résultats de son enquête « alarmants ».
Moins de la moitié (48 %) des entreprises répondantes déclarent honorer toutes leurs factures à la date prévue, 36 % reconnaissent reporter le paiement de certaines d’entre elles et 16 % disent payer toutes leurs factures avec retard.
Si la moitié des entreprises disposent d’une trésorerie leur permettant de couvrir entre un et trois mois d’exploitation, plus du tiers (36 %) n’ont pas de quoi tenir un mois ».
83 % de recours au chômage partiel
« Sur le volet social, 83 % des entreprises répondantes ont recouru au chômage partiel et 5 % envisageaient au moment de l’enquête d’utiliser ce dispositif qui concerne près de 9 millions de salariés et permet de faire payer ceux qui ne travaillent plus par l’État en attendant une reprise de l’activité.
41 % des entreprises prévoient d’imposer à leurs salariés la prise de jours de congés payés pendant le confinement, dont la grande majorité via un accord d’entreprise (86 %), les autres s’appuyant sur un accord de branche (14 %).
Enfin, 51 % déclarent avoir demandé un report d’échéances fiscales et 18 % disent envisager de le faire « prochainement ».
Une situation dramatique.
Les confinements à répétition sont une catastrophe pour nos entreprises qui peuvent résister une fois, parfois deux, mais chaque nouveau confinement vient fragiliser même les PME les plus solides et les mieux gérées.
Pour le moment la situation ne tient que grâce aux perfusions de l’Etat, mais lorsque Bercy va cesser la politique du quoi qu’il en coûte, et cette politique devra cesser faute de moyens financiers pour notre pays, alors on verra une explosion terrifiante des faillites d’entreprises dans notre pays.
J’invite donc tous ceux qui sont dans des secteurs fragiles, ou des entreprises qui vacillent à penser et à réfléchir leur employabilité, formez-vous, mettez plusieurs cordes à votre arc, car dans un monde qui va être difficile, seuls les mieux armés, les mieux formés s’en sortiront haut la main.
Charles SANNAT
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