Transmis par Elisabeth777
C’est depuis une cellule dans sa prison de Rome que Paul a écrit à l’église des Philippiens et leur a déclaré qu’il avait l’esprit de Christ :
« J’espère dans le Seigneur Jésus vous envoyer bientôt Timothée, afin d’être encouragé moi-même en apprenant ce qui vous concerne » (Philippiens 2:19).
C’est la pensée, l’œuvre et l’esprit de Christ. Réfléchis-y. Nous voyons là un pasteur qui se trouvait en prison, mais il ne pensait pas à son propre confort, à sa propre situation difficile. Tout ce qui le préoccupait, c’était la condition spirituelle et physique de son peuple. Et il a dit à ses brebis : « Je serai bien uniquement lorsque je saurai que vous allez bien, en esprit et dans votre corps. Alors, je vous envoie Timothée pour voir comment vous allez. »
Puis Paul fait ce constat alarmant : « Car je n’ai personne ici qui partage mes sentiments, pour prendre sincèrement à cœur votre situation » (2:20).
Quel triste constat ! Quand Paul a écrit ceci, l’église autour de lui, à Rome, grandissait et était bénie. Il y avait pourtant des responsables qui servaient le Seigneur dans l’église romaine.
Mais Paul dit :
« Je n’ai ici aucun homme qui partage avec moi la pensée de Christ. » Pourquoi était-ce ainsi ?
« tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ » (2:21).
Apparemment, il n’y avait pas de responsables à Rome qui avait un cœur de serviteur – personne qui avait mis de côté sa réputation et qui était devenu un sacrifice vivant. Au lieu de cela, tout le monde était concentré sur le fait de poursuivre ses propres intérêts. Personne n’avait l’esprit de Christ.
Paul ne pouvait avoir confiance en personne pour se rendre à Philippes et y être un véritable serviteur pour cette assemblée de croyants.
Les mots que Paul emploient ici ne peuvent pas être adoucis : « Chacun ne se préoccupe que de lui-même. Ces serviteurs ne cherchent que leur propres intérêts. C’est pour cette raison qu’on ne peut faire confiance à personne ici pour prendre comme il se doit soin de vos besoins et de vos blessures – à l’exception de Timothée. »
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