Pour l’ouverture des commémorations de Yom Hashoah, nous vous proposons de découvrir ou de redécouvrir une vidéo qui donne des frissons. Des survivants de la Shoah avec leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, qui chantent la chanson d’Ofra Haza, »Am Israël Haï », à Jérusalem.
Le groupe qui chante a été réuni par le projet Kouloulam à l’occasion de Yom Hashoah en 2018. Kouloulam repose sur un principe aussi simple qu’audacieux: réunir des centaines voire des milliers de personnes qui ne se connaissaient pas avant, leur apprendre par groupe, en 45 minutes, les différentes voix de l’arrangement d’une chanson connue puis la chanter tous ensemble.
Cette chorale spontanée et émouvante fait partie des plus belles réponses à l’horreur nazie et des plus belles preuves que le peuple d’Israël est plus que jamais vivant, sur sa terre.
MAV: Si quelqu’un a le temps de donner les paroles en français pour la vidéo ci-dessus, merci de le mettre dans un commentaire ou en me l’envoyant par mail : mgdastier@gmail.com, merci pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais (ni l’hébreu 🙂 ). Les paroles sont splendides.
Et je mets le chant original, par Ofra Haza, qui avait chanté ceci à l’Eurovision de 1989 :
Voilà la traduction « à la volée » (donc c’est loin d’être parfait) du sous-titrage anglais, sans les redites :
Je suis toujours en vie, je vis, je vis; et mes yeux regardent encore vers la lumière.
J’ai cruellement souffert mais aussi porté des fleurs.
J’ai encore devant moi des années à vivre, trop nombreuses pour les compter.
Et je demande, comme une prière « n’est-ce pas merveilleux que cet espoir (de vivre) ne soit pas perdu ? »
Un psaume se transmet de génération en génération, comme une source jaillissant depuis longtemps et jusque dans l’Éternité.
Je chanterai encore et encore et j’atteindrai les amis de l’autre côté de la mer.
Mes jours sont pleins de vie.
La Colonne de Feu se dresse toujours.
Ecoutez-moi mes frères, je suis toujours en vie; le peuple d’Israël vit.
C’est le chant que chantait mon grand-père à son père, et que je chante aujourd’hui.
Merci !