Luc 10 verset 26, Jésus répond à la question piège du docteur de la loi : « Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? »
Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même.
Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras.
Mais lui voulut se justifier et dit à Jésus :
Et qui est mon prochain ?
Ce qui suit est donc la DEFINITION que Jésus donne du prochain. Jésus n’a jamais donné de définitions au sens académique français mais il a toujours répondu avec des paraboles. Verset 36, il finit donc en demandant au docteur de la loi : Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? Il répondit : C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui.
Cela veut dire que les deux religieux ne sont PAS son prochain.
Et que la définition du prochain c’est d’avoir exercé la miséricorde envers quelqu’un.
Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même.
Donc, exerce la miséricorde envers les autres ; deviens leur prochain.
Pourquoi être très précis sur ces termes ? Jésus donne une définition très précise du prochain, c’est « celui qui s’est approché par la miséricorde ». A appliquer à la compréhension littérale de la loi de Dieu, résumée correctement par le docteur de la loi : Aimer son prochain comme soi-même.
Le piège consistait justement à faire dire à Jésus que tout le monde était son prochain. Si Jésus avait dit ça il se serait placé hors de la première alliance.
Lévitique 19:18 définissait le prochain à l’intérieur du peuple Juif seulement : Tu ne te vengeras pas, et tu ne garderas pas de rancune envers les fils de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel.
Le terme hébreu employé veut dire : autre, ami, prochain, voisin, parent, autre homme, compagnon, camarade, amant… donc c’est super large. Mais dans le cadre de la polémique Jésus donc veut élargir la possibilité que le prochain ne soit pas seulement défini par son identité ethnique, tribale, familiale, amicale, mais bien par son identité miséricordieuse, fût-il samaritain.
En demandant d’aimer son prochain Jésus nous demande d’aimer ceux qui nous ont aimés. C’est déjà un début. Pour les autres, il nous suggère d’exercer miséricorde à leur égard et de devenir prochains pour eux.
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