Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.

Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de

(2 Corinthiens 10:4-5)

 

 

David savait comment protéger son intelligence. Il déclarait : «Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux». (Ps 101.3) 11 dit ailleurs «Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur te soient agréables, ô Dieu, mon Rocher, mon Rédempteur !» (Ps 19.15)

 

La méditation de notre cœur, c’est-à-dire le cours de nos pensées, doit donc être agréable au Seigneur…

 

La Bible dit «Les armes de notre COMBAT»… Il s’agit bien d’un combat ! Et nos pensées en sont le champ de bataille. Ce combat commence dans notre intelligence avant de gagner d’autres zones de notre être. Si l’on est vainqueur à ce niveau, on peut se réjouir tous les jours de la victoire accordée par Dieu sur l’ennemi.

 

Faut-il le redire : les armes de ce combat ne sont pas charnelles, elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour démolir les forteresses.

 

Les forteresses de Satan sont des pensées.

 

L’Ecriture poursuit « Nous détruisons les raisonnements prétentieux ».

 

Les pensées négatives viennent de Satan.

 

Il nous faut abattre les forteresses de Satan en détruisant ses pensées, source d’idées fausses.

 

En 1965, me semble-t-il, j’ai fait l’expérience suivante :

 

Le Seigneur me donna, au cours d’une nuit, une vision peu ordinaire. Comme vous le savez, Jésus a dit que le Saint-Esprit nous «annoncerait les choses à venir». Il nous prépare ainsi, par amour et par grâce, aux évènements futurs. Cela m’est arrivé plusieurs fois aux Etats-Unis et en d’autres pays. Ce sont de précieuses expériences.

 

Une nuit donc, le Seigneur me donna la vision de trois affrontements successifs avec le diable. Le premier était, sans aucun doute, un engagement banal. Le suivant était une expérience plus rude. Quant au troisième, il se déroulait sur les lieux-mêmes où se tenait le génie du mal. Le dieu de ce monde y était présent en personne. Un homme se trouvait là qui essayait désespérément de sortir, mais en vain. Il déployait de grands efforts pour atteindre la porte mais les mouvements de ses membres étaient très lents et le Malin le retenait prisonnier. Etrange vision vraiment !

 

Je me trouvais, moi aussi, dans la même pièce. Armé d’un courage soudain, je lançai hardiment, sans peur ni doute : «Je vais sortir d’ici au nom du Seigneur Jésus !» Puis je quittai les lieux, sans nulle difficulté. Je m’éveillai là-dessus, en plein milieu de la nuit, et je méditai tout cela sans bien en saisir la signification. J’étais à cent lieues de penser que le Seigneur venait de me révéler ce qui m’adviendrait quelques mois plus tard.

 

Je me sentis brusquement attaqué par Satan, quelques temps après. Je ne fis aucun rapprochement avec cette vision. Elle ne me revint même pas à la mémoire.

 

Sans entrer dans le détail, je dirai simplement que, pendant des mois, j’essuyai assauts sur assauts de la part de l’ennemi. D’abord de petites batailles, puis des combats plus sérieux et, finalement, je me trouvai face à face avec le Malin. Comment décrire la peur et l’angoisse qui me saisirent alors ! Comme cela doit être terrible d’être perdu pour l’éternité ! Dieu est Amour, certes. Mais Satan est terreur et tourment.

 

Mon existence était en jeu au cours de ce combat. Je m’en rendais parfaitement compte. Les attaques de l’ennemi étaient dirigées sur mes facultés intellectuelles, très précisément au niveau de mes pensées. Mon intelligence était assaillie, assiégée de pensées. Avec fureur, elles déferlaient

 

puissamment de toutes parts, au point de prendre une consistance presque matérielle. J’étais affaibli physiquement. Jamais plus, je ne pourrais prêcher ou exercer mon ministère, me semblait-il. Je me sentais étrange. Ces pensées m’attribuaient toutes sortes de maladies menant à la mort. Assurément, affirmaient-elles, j’avais offensé Dieu et lui avais souverainement déplu. Son jugement était sur moi à cause de mes péchés.

 

Mon angoisse prit des proportions effrayantes. Je me sentais abandonné de Dieu et des hommes. C’était bien l’œuvre de Satan.

 

Un jour, au bureau, dans ma détresse je criai vers Dieu. J’avais prié, prié et encore prié.

Pourquoi Dieu ne me délivrait-il pas ? Le cœur angoissé et le corps anéanti, je le suppliai de me le faire comprendre.

 

Alors Dieu intervint. Il fit pénétrer quelques unes de ses pensées en moi. Il me rappela la vision que j’avais complètement oubliée, en me demandant d’une voix douce : «Te souviens-tu de cette vision, il y a quelques mois ?»

 

«Oui, Seigneur,» dis-je après un moment de réflexion. «Raconte-la moi».

 

Et, dans une conversation silencieuse avec lui, j’en repris tous les détails. Lorsque j’en arrivai au troisième affrontement avec le diable, le génie du mal, le dieu de ce monde, le Seigneur me dit :

«Voilà précisément où tu en es actuellement, mon enfant, après avoir expérimenté les deux phases précédentes du combat. Ta frayeur et ton angoisse correspondent à cette dernière partie de la vision. Ce n’est pas moi qui te torture ainsi. Ce n’est pas moi qui te condamne. La peur ne vient jamais de moi. Tout cela vient du diable. Je t’aime et j’ai envoyé mon Fils mourir pour toi. J’ai tracé le chemin qui permet d’échapper à l’éternité avec Satan et ses anges. L’enfer leur est destiné et non ma création.»

 

Telles étaient les pensées et les impressions que je recevais du Seigneur.

 

« Mais comment as-tu quitté cette pièce dont ne pouvait sortir l’homme qui se trouvait avec toi ? » poursuivit le Seigneur.

 

J’étais là tout tremblant, faible, abattu, et, soudain, je pris conscience de ce qui s’était passé.

 

«Seigneur, dis-je, je me suis levé plein de courage et j’ai proclamé hardiment que je sortirais de là au nom du Seigneur Jésus

 

« Eh bien ! Lève-toi et fais-le ! » conclut le Seigneur. Ce fut le tournant de cette expérience.

 

Ma délivrance ne se produisit pas instantanément mais, durant les jours et les semaines qui suivirent, j’appris parfaitement ma leçon. Tous les matins, de bonne heure, je dévorais la Bible. Les pensées de Dieu prenaient place en moi. Je refoulais peu à peu les mensonges de Satan grâce à la Parole de Dieu.

 

Malgré mon état de faiblesse, je déclarai audacieusement en contemplant une carte du monde « Je vais prêcher l’Evangile dans le monde entier ! »

 

Et le diable de contre-attaquer :

« Si tu montes en avion, tu t’écraseras au sol. » Mais je répliquai :

« Monsieur le diable, te voici quelques pensées à méditer :

« Le Seigneur est devant moi,

« Le Sang de Jésus est sur moi,

« Le Bras puissant de Dieu me soutient,

« Le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie ».

 

J’utilisai ainsi, jour après jour, «l’épée de l’Esprit» pour frapper Satan au nom du Seigneur Jésus de Nazareth. Et lorsque me venait cette pensée : «Tu es faible !», je pris l’habitude de m’écrier -en esprit, avec une voix d’archange-

 

« Je suis fort dans le Seigneur et par sa force toute Puissante » (Eph. 6.10).

 

Ou quand le diable voulait me faire peur -ce qui est la manifestation évidente de sa présence- je répondais hardiment :

 

« Le Seigneur est ma lumière et mon salut,

« de qui aurai-je peur ?

« Le Seigneur est le rempart de ma vie,

« devant qui tremblerais-je ?

« Si des malfaiteurs m’attaquent

« pour me déchirer,

« ce sont eux, mes adversaires et mes ennemis

« qui trébuchent et qui tombent.» (Ps. 27.1,2) Gloire à Dieu !

 

Oui, mes amis, tirez votre glaive « plus acéré qu’aucun glaive à deux tranchants » et lancez-vous sans crainte dans la bataille ! Tout chrétien est capable de vaincre le diable et de repousser ses pensées en proclamant: «Il est écrit…»

 

Mais savez-vous ce qui m’est arrivé ensuite ?

 

Je suis resté en vie ! J’ai recouvré la santé ! Toute peur et toute angoisse ont disparu ! Et j’ai pu survoler le monde en avion pour prêcher l’Evangile !

 

Cette expérience m’a révélé ceci :

 

Les attaques de Satan sont d’abord dirigées contre notre intelligence. Le fil de nos pensées doit donc demeurer sous l’influence de la Parole de Dieu.

 

Le Seigneur a permis cette expérience afin de m’enseigner et de me rendre capable d’enseigner à mon tour le chemin de la victoire.

 

Depuis ce moment, je me suis «installé» dans la Bible !

 

Lorsque l’ennemi essaie de m’attaquer au moyen de pensées, je lui fais carrément face en brandissant l’épée de l’Esprit. Et, pour lui faire comprendre que je suis plus que vainqueur en Jésus, voici ce que je fais presque tous les jours : je grimpe mentalement au sommet de la plus haute colline en compagnie du bon vieux David et je lance de tout mon cœur le psaume 91 à la face du diable et des puissances démoniaques.

 

«Celui qui habite à l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout Puissant.

Je dis à L’Eternel mon Refuge et ma Forteresse, Mon Dieu en qui je me confie !

C’est lui qui me délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages.

Je me couvre de ses plumes, et je me réfugie sous ses ailes.

Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.

Je ne crains ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole le jour,

 

ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi.

«Que mille tombent à mes côtés, et dix mille à ma droite,

rien ne m’atteindra ;

Je regarderai seulement, de mes yeux, et je verrai la rétribution des méchants. Car tu es mon Refuge, ô Eternel !

Le Très-Haut est ma Retraite,

aucun fléau n’approchera de ma tente.»

 

Pourquoi ?

« Parce qu’il a donné ordre à ses anges de garder John H. Osteen et toute sa maison ! » Il leur a donné les ordres suivants : «Gardez-le, lui et sa famille, dans toutes ses voies.

Portez-les sur les mains de peur que leurs pieds ne heurtent une pierre !» Alléluia !

Vous ne serez pas surpris si je continue ainsi :

«Je marcherai sur le lion et sur l’aspic, Je foulerai le lionceau et le dragon.

Parce que je l’aime, il me délivrera,

Il me protégera puisque je connais son Nom. Je l’invoque et Il me répond.

Il est avec moi dans la détresse. Il me délivre et Il me glorifie.

Il me rassasie de longs jours

Et Il me fait contempler son Salut !»

 

Il ne reste plus de place pour les pensées diaboliques quand on est rempli de telles pensées, quand on est habité par les pensées du Seigneur.

 

Encore une fois, n’oubliez pas que la bataille se livre dans votre intelligence où le diable veut répandre ses pensées, comme le dit la Parole de Dieu.

 

Au chapitre 8 des Actes des Apôtres, nous voyons Philippe en Samarie où a lieu un grand réveil spirituel. De nombreuses personnes y sont sauvées, guéries, délivrées de la puissance de l’ennemi, baptisées dans l’eau et baptisées dans le Saint-Esprit.

 

Nous voyons aussi un sorcier, nommé Simon, proposer de l’argent à Pierre et à Jean afin d’acquérir le pouvoir de conférer le Saint-Esprit par imposition des mains. Pierre le réprimande en lui disant : « Tu es dans le fiel de l’amertume et les liens de l’iniquité. Prie le Seigneur de te pardonner, s’il est possible, la pensée de ton cœur. »

 

Simon était conduit par une pensée.

 

D’où provenait-elle ? de Satan !

 

Pierre lui dit en substance : « Satan a semé une pensée dans ton cœur. Tu te l’es appropriée et tu agit en conséquence. Prie Dieu de te pardonner cette pensée qui te mène à une conduite répréhensible. »

 

La Bible nous dit, à propos de la trahison de Judas : « Satan ayant mis dans le cœur de Judas l’intention de trahir Jésus…» Répétons-le Satan ayant mis dans le cœur et la tête de Judas la pensée de trahir Jésus.

 

Comme vous le voyez, la première manœuvre de l’ennemi consiste à semer une pensée dans l’intellect. Il voudrait que nous l’acceptions et agissions d’après elle. « Ce qui sort de la bouche vient du cœur et c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les impudicités, les vols, les faux-témoignages, les blasphèmes.» (Mat. 15.18,19)

 

Lorsque Jésus apparaît à ses disciples après sa résurrection, ceux-ci étaient « saisis de stupeur et d’effroi.)) Jésus les reprend, disant : « Pourquoi êtes-vous troublés et pourquoi de telles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? » (Luc 24)

 

Ils étaient terrifiés !

 

D’où venait cette terreur sinon de pensées qu’ils avaient laissées s’infiltrer dans son cœur ? Les pensées de l’ennemi peuvent ainsi surgir à tout instant et déclencher peur et tourment.

 

Bien des personnes, parmi nos lecteurs, sont sous l’emprise de la peur. Cette peur provient de pensées implantées en elles par Satan. Elles les ont admises et subissent les tourments qui en résultent. Amis lecteurs, chassez donc toutes ces idées ! Renversez ces forteresses !

 

« Amenez toutes pensées à l’obéissance au Christ. »

 

Une pensée qui sommeille en vous peut devenir une forteresse. Une pensée de Satan qui sommeille en vous peut exercer une puissante emprise sur vous. Elle peut provoquer une terrible contrainte.

 

A la fin d’une réunion, au cours d’une campagne missionnaire dans un coin perdu, un jeune homme d’une vingtaine d’années, vint me serrer la main sur l’estrade. Le Saint-Esprit me révéla qu’il était attaqué par un démon d’homosexualité. Ce démon voulait lui faire admettre qu’il était anormal.

 

« Jeune homme, dis-je, un démon d’homosexualité s’oppose à toi. Il t’a suggéré que tu n’étais pas normal. »

 

Je lus alors dans ses yeux toute l’angoisse provoquée par cette obsédante pensée et m’empressai d’ajouter «Tu n’es pas anormal. Cette idée vient de Satan. L’ennemi voudrait te la faire accepter pour t’inciter à agir en conséquence. Mais Dieu t’a créé tout à fait normal.»

 

Nous avons chassé le démon et repoussé cette pensée. Il a été libéré ! J’ai vu l’angoisse quitter ses yeux et je ne pourrai jamais l’oublier.

 

II avait tout simplement accueilli une pensée de l’ennemi.

 

Cette pensée s’était érigée en forteresse. Elle le ligotait complètement.

Elle excitait son imagination.

Il voyait déjà le jour où l’on découvrirait son anomalie. Il en était rempli de terreur !

Mais notre Père céleste nous a montré comment sortir de telles impasses ! Al1éluia !

 

«Nos armes ne sont pas charnelles, dit-il, mais puissantes par la vertu de Dieu. Elles renversent les forteresses, détruisent les idées imaginaires, amènent toute pensée captive à l’obéissance à Jésus-Christ.»

Détruisez donc ces forteresses, repoussez les idées imaginaires,

amenez les pensées obsédantes sous le sang de Jésus-Christ, rejetez-les, en Son Nom, au fond de l’abîme d’où elles sont venues.

 

Ce sympathique garçon était bel et bien prisonnier d’une pensée démoniaque mensongère.

Dieu soit loué pour sa délivrance

 

Certaines pensées sont de vraies forteresses. Elles s’enracinent dans l’intelligence jusqu’à vous saisir comme dans un étau. Elles vous retiennent ainsi loin de la vérité.

 

Un énorme mensonge de Satan incrusté dans votre cerveau peut vous maintenir dans la maladie, la souffrance et les tourments.

Savez-vous combien de temps cela peut durer ? Aussi longtemps que vous le permettrez ! Aussi longtemps que vous l’accepterez !

Laissez-moi vous raconter une histoire stupéfiante qui illustre parfaitement ce que je viens de

dire.

 

J’ai une sœur qui m’est particulièrement chère. Elle s’appelle Mary Givens. Peut-être avez-vous déjà lu le récit de sa délivrance survenue à un moment où les médecins ne lui laissait aucun espoir. Mais il est un aspect de l’histoire dont je n’ai encore jamais parlé. Il correspond justement au message de ce livre.

 

Je garde le souvenir de la conversion de ma Sœur Mary, en 1939. Elle fut l’une des premières personnes que j’eus le privilège de conduire au Seigneur. Elle devint une merveilleuse chrétienne et servit fidèlement le Seigneur. Elle fut en bénédiction à des centaines de personnes à l’église baptiste de la place Hampton à Dallas, dans le Texas.

 

Mais après plusieurs années au service de Dieu, elle tomba gravement malade. Elle a donné elle-même son témoignage dans l’ouvrage intitulé «Vous pouvez changer votre destinée ». Mais inutile d’entrer ici dans le détail des souffrances qu’elle endura. Elle eut de violentes attaques sataniques sur le plan physique et mental. Elle vécut une agonie indescriptible pendant des années. Après plusieurs séjours dans divers hôpitaux et institutions, on finit par la renvoyer chez elle en déclarant qu’on ne pouvait rien faire de plus.

 

Elle avait perdu le sens de l’équilibre et ne pouvait plus marcher. Elle était incapable de se nourrir seule et de se lever, ne serait-ce que pour se rendre à la salle de bain. Bref, son état exigeait des soins constants et la présence d’une infirmière vingt quatre heures sur vingt quatre. Par moments on l’entendait hurler de frayeur et appeler la mort.

 

Satan l’enfonçait chaque jour davantage dans une obscurité de plus en plus profonde.

Incapable de se souvenir d’un seul des passages des Ecritures qu’elle avait appris par cœur. elle était complètement désarmée en face des attaques de l’ennemi.

 

Elle ne savait pratiquement rien, à l’époque, du baptême dans le Saint-Esprit et de la guérison par la Puissance du Nom de Jésus. On lui avait enseigné que ces choses avaient disparu avec les apôtres, On lui avait raconté que la souffrance venait de Dieu et qu’il fallait patiemment l’endurer.

 

Ainsi passèrent les années jusqu’au moment où il lui fallut des soins permanents.

 

Lorsque je la revis, elle ne me reconnut pas. Je ne l’aurais pas reconnue, si je l’avais rencontrée dans la rue.

 

Elle gisait là…

 

Qu’est-ce qui la retenait ainsi sur ce lit ? C’était une pensée !

 

Elle était prisonnière d’une idée que le diable lui avait mise dans la tête. Il l’avait persuadée que son cher Père céleste était l’auteur de sa maladie et de son tourment ! Elle n’avait plus qu’à souffrir patiemment et à rester fidèle, puisque telle était l’œuvre de Dieu. II ne fallait surtout pas se rebeller.

 

Quel mensonge !!! Quelle forteresse !Cette seule pensée tenait toute son intelligence en captivité !

 

Dieu dit que nous devons abattre de telles forteresses.

 

Lorsque le Saint-Esprit me conduisit à Dallas afin de prier pour elle, je ne réalisais pas à quel point elle était malade et par quelles souffrances elle avait dû passer. Mais en pénétrant dans sa chambre obscure, je fus bouleversé par son état pitoyable. La colère me saisit et, sur un ton sans réplique, je m’écriai : «Qui oserait dire que c’est Dieu qui a fait cela à ma sœur !»

 

C’est le Saint-Esprit qui parlait à travers moi !

 

Ma sœur ne me reconnut pas, mais elle m’a raconté par la suite qu’elle avait entendu ces paroles et s’était alors demandé :

 

«Et si cette maladie ne venait pas de Dieu ???»

 

C’était le début de sa délivrance. Elle se mit à renverser la forteresse satanique ! Elle rejeta la pensée implantée par l’ennemi dans son cerveau. Penché sur son lit, j’ordonnai aux démons de la laisser et de quitter la chambre et la maison, au nom du Seigneur Jésus ! Ils le firent !

 

Elle se leva ! En quelques minutes, elle fut guérie et baptisée dans le Saint-Esprit. Elle se mit à courir dans toute la maison en louant Dieu. Quel jour de délivrance ! Elle vint à table et mangea toute seule.

 

Les forteresses s’étaient écroulées ! La pensée qui la retenait prisonnière s’était enfuie !

 

Satan essaya, bien entendu, de regagner le terrain perdu, pendant les semaines qui suivirent.

Elle fut assaillie, maintes et maintes fois, par une foule de pensées négatives. Mais elle les refusa. Elle mit en pratique la Parole de Dieu en « amenant toutes ces pensées captives à l’obéissance au Christ ».

 

Plus de onze ans se sont écoulés depuis cette expérience. Ma sœur est non seulement délivrée, mais elle est un instrument de délivrance pour les autres.

 

Beaucoup de personnes, parmi les lecteurs de ces lignes, sont prisonnières d’une pensée, et cette pensée les maintient dans la peur. Voici un échantillon de pensées semées par satan dans les cerveaux :

 

«Tu n’es bon à rien.»

«Tu es homosexuel.» «Tu n’es pas sauvé.»

«Tu n’iras jamais au ciel.»

«Tu seras perdu pour toujours.»

«Tes enfants iront en enfer.»

«Tu vas avoir un accident.»

«Personne ne t’estime. »-

«Ta femme ne t’aime plus.»

«Ton mari ne t’aime plus.»

«Tu as un cancer.»

«Tu as une tumeur au cerveau. Tu ne guériras pas. Il vaudrait mieux que tu sois déjà mort.»

 

« C’est aussi mal de penser à quelque chose que de le faire. Alors vas-y, fais-le ! »

 

On pourrait allonger la liste… Des milliers de mensonges de ce genre vous sont ainsi présentés. Si vous commencez à les accepter comme venant de vous, vous allez bientôt vous mettre à proclamer de la bouche ce que Satan a semé dans votre imagination.

 

C’est ce qui arrive à bien des gens : ils reçoivent une pensée, ils ont peur et commencent à énoncer les mensonges sataniques et à se les approprier. On les entend dire :

 

«Je ne suis bon à rien. »

«Je suis anormal.»

«Je ne suis pas sauvé.»

«Je ne pourrai jamais aller au ciel, je suis perdu.»

«Mes enfants ne seront jamais sauvés.» «Il va m’arriver un accident.»

«Personne ne m’apprécie.»

«Mon mari ne m’aime plus. » etc…, etc…

 

En répétant la pensée soufflée par l’ennemi, vous faites comme si vous le preniez à votre compte. La peur engendrée par le mensonge vous fait dire et croire par exemple ceci :

 

«J’ai un cancer !» ou bien :

«J’ai une tumeur au cerveau

«Jamais je ne guérirai, mieux vaudrait être déjà mort !»

«Puisque c’est aussi mal de penser à quelque chose que de l’exécuter, autant passer aux actes et me laisser aller à ce péché.»

 

La Bible dit, à propos de l’ennemi, que «nous n’ignorons pas ses desseins» (2 Cor. 2.11). C’est pourquoi si certaines pensées vous tenaillent de la sorte aujourd’hui, souvenez-vous qu’il est écrit : «amenez toutes pensées captives à l’obéissance à Jésus-Christ.»

 

Il m’est arrivé, une certaine nuit où j’attendais le retour de mon fils, d’être assailli par de sinistres pensées. Elles déferlaient en rangs serrés : «Il a eu un grave accident. Il ne reviendra plus jamais à la maison. Tu ne le reverras pas vivant.» Cela devenait une véritable obsession. Je laissais ces pensées s’installer en moi sans m’en rendre compte, et mon imagination commençait à se déchaîner : je voyais mon fils accidenté, l’ambulance se hâter, le sang couler ! La peur me saisissait au creux de l’estomac!

 

Soudain, je réalisai ce qui se passait : J’étais en train d’avaler les pensées de l’ennemi ! Il cherchait à me torturer.

 

J’en appelai aussitôt à la Parole de Dieu. Je ripostai au diable en proclamant ce que Dieu avait dit de moi et de ma famille. Je lui rappelai les promesses du Seigneur à mon endroit. Je repoussai toutes ces angoissantes pensées en remplaçant par la Parole de Dieu.

 

Comme vous le devinez, la peur s’enfuit sans tarder et la paix vint remplir mon cœur, comme une douce colombe J’étais si heureux ! J’arrangeais mon oreiller pour jouir d’un profond sommeil quand la porte d’entrée s’ouvrit c’était mon fils, sain et sauf ! Gloire à Dieu !

 

Lorsque vous répétez à haute voix les mensonges distillés par Satan, vous donnez libre accès à la peur et aux tourments.

 

Quand, au contraire, vous prenez à votre compte les pensées de Dieu et ses promesses, quand vous les exprimez à haute voix, par la foi, vous entrez dans la paix.

 

Prenez donc la Bible en mains ! Ouvrez-la ! Les pensées de Dieu sont là.

 

Remplacez chaque pensée du diable par une pensée de Dieu. Le diable est menteur et père du mensonge, ne l’oubliez pas ! Il est incapable de dire la vérité. Il suffit de prendre le contre-pied de ce qu’il dit pour connaître la vérité.

 

Voici comment nous mettons cela en pratique dans notre famille. Lorsque Satan vient répandre la peur au moyen d’une pensée, nous lui répliquons «Parfait, monsieur le diable ! merci beaucoup ! Maintenant nous savons la vérité c’est exactement le contraire de ce que tu racontes !»

 

Voilà ! Il suffit de remplacer la pensée diabolique par la parole biblique opposée et c’est gagné !

 

Par exemple, le diable suggère que vous n’êtes pas sauvé, répondez-lui : «A tous ceux qui l’ont reçu, Il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu, à tous ceux qui croient en son Nom». (Jn 1.12)

 

Confessez-le hardiment, le mensonge se dissipera.

 

Si Satan veut vous faire croire que vous mourrez jeune et laisserez votre famille sans soutien, proclamez à haute voix avec David, le Psaume 91 : «Je serai rassasié de longs jours et Il me fera contempler son Salut».

 

S’il affirme que vous ne guérirez jamais, répliquez dans élan de joie : «C’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ».

 

S’il prétend que Dieu ne pardonnera pas votre péché et ne vous rendra pas la santé, remplacez tous ces mensonges par les merveilleuses pensées du Seigneur au sujet de la guérison et de la délivrance :

 

«Mon âme, bénis l’Eternel,

Et que tout ce qui est en moi bénisse son saint Nom. Mon âme, bénis l’Eternel,

et n’oublie aucun de ses bienfaits.

C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies» (Ps 103.1/3)

 

S’il vous vient à la pensée que vous êtes rejeté et dénué de tout, appropriez-vous le verset 18 du Psaume 102 : «Il écoute la requête de ceux qu’on a dépouillés.»

 

S’il insinue que vous êtes homosexuel, ne vous laissez pas impressionner. Rétablissez la vérité au moyen de la Parole de Dieu : «Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles.» (2 Cor 5.17)

 

Oui, «Je suis une nouvelle créature en Christ. Je suis plus que vainqueur. Celui qui est en moi (Jésus) est plus grand que celui qui est dans le monde. Je te chasse, démon menteur ! au nom de Jésus-Christ, je te mets dehors avec tes pensées. Va-t-en au nom de Jésus !»

 

Il partira ! La pensée s’en ira aussi ! La peur disparaîtra. Vous pourrez sourire ! Vous jouirez d’une parfaite assurance en Jésus. Votre Père céleste dira de vous, comme autrefois de Job :

 

«As-tu remarqué mon serviteur ? Il n‘y a personne comme lui sur la terre !»

 

On pourrait allonger ce chapitre, mais vous trouverez certainement vous-même ce qui correspond à votre situation.

 

C’est de cette manière que Jésus a fait fuir le diable : Satan suggérait : «transforme ces pierres en pain. » Il repoussa cette pensée et la remplaça par une pensée divine : «II est écrit…»

 

Il en est de même pour vous. Vous avez également le pouvoir de vaincre l’ennemi en répliquant : «II est écrit…» et en citant les promesses de Dieu.

 

Amenez toutes pensées captives à l’obéissance au Christ. C’est-à-dire, amenez chaque pensée sous l’autorité de la Parole de Dieu. Faites-la fléchir devant l’infaillible Parole de Dieu.

Repoussez-la loin de vous avec les promesses de Dieu. Détruisez-la en ripostant : «Ainsi parle le Seigneur :. . . »

 

Le prophète Esaïe déclare au chapitre 54 : 17 :

 

«Toute arme forgée contre toi sera sans effet.

Et toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, Tu la condamneras.

Tel est l’héritage des serviteurs de l’Eternel,

Tel est le salut qui leur viendra de moi, dit l’Eternel.»

 

Toute arme ! Toute langue !

 

Une pensée satanique, n’est-ce pas une arme ? N’est-ce pas une langue accusatrice ?

 

Mais ni arme ni langue n’auront d’effet contre toi. Sauf si tu te laisses faire !

 

Combien de personnes dans la détresse et le tourment ne crient-elles pas vers le Seigneur pour appeler au secours. Mais il est écrit «Toute langue qui s’élèvera contre toi, tu la condamneras», Toi, tu la condamneras.

 

En d’autres termes, c’est à toi de condamner cette langue. C’est à toi de refuser cette pensée. C’est à toi de chasser Satan et son mensonge. Ne demande pas à Dieu de le faire

N’attends pas que Jésus le fasse à ta place ! Il te dit de le faire toi-même.

 

Toute langue, toute pensée dressée contre toi pour te culpabiliser, te faire peur, te tourmenter ou te faire tomber, doit être condamnée et réduite à néant par toi, car il est écrit «Tu la condamneras.»

 

Jésus te dit, après sa victoire sur Satan «Je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds… toute la puissance de l’ennemi (Luc 10.19). Il ajoute ailleurs : «En mon nom, vous chasserez les démons !»

 

Notre intelligence est un champ de bataille. Prenons garde à nos lectures et à nos spectacles.

Veillons à la porte de nos pensées ! Ne laissons pas n’importe quoi flâner en nous !

 

«Je vous exhorte, frères, dit Paul en Romains 12.1&2, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin de discerner la volonté de Dieu, ce qui est bon, acceptable et parfait.»

 

 Le renouvellement de l’intelligence !

 

Comment sommes-nous transformés ? Par le renouvellement de notre intelligence.

 

Vivez donc dans la Parole de Dieu. Cheminez quotidiennement avec Abraham, Isaac, Jacob, Esaïe, Jérémie, Ezéchiel, Pierre, Paul et les autres. Prenez la main de Jésus et parcourez

 

avec lui les Evangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Méditez tous les jours les pensées de Dieu. Renouvelez votre intelligence ! Apprenez à penser comme Dieu en ce qui concerne le salut, le pardon, la grâce, la maladie, la guérison, la délivrance, la bonté, l’amour et toutes les autres merveilles offertes dans la Bible.

 

David se déclarait heureux. Pourquoi ?

 

Ecoutez-le :

 

«Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, qui ne s’assied pas sur le banc des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite jour et nuit. Il est comme un arbre planté près d’un cours d ‘eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu’il fait réussit.» (Ps. 1) Il trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel et la médite… Quand donc la médite-t-il ? Notez-le bien «jour et nuit»

 

Tel est l’homme capable de renverser les forteresses et les faux raisonnements.

Revenons une fois de plus à notre texte initial

 

«Non, les armes de notre combat ne sont pas d’origine humaine, mais leur Puissance vient de Dieu pour la destruction des forteresses. Nous détruisons les raisonnements prétentieux et toute puissance hautaine qui se dresse contre la connaissance de Dieu. Nous faisons toute pensée captive pour l’amener à obéir au Christ., »

Il s’agit bien de pensées ! Ces pensées sont des forteresses ! Elles entraînent l’imagination. Alors se manifestent la peur, l’angoisse, la maladie et la défaite.

 

Le champ de bataille se situe dans nos pensées!

 

Grâce à Dieu, vous avez appris désormais à remplacer toute pensée mensongère par la pensée de Dieu en vous basant sur les promesses bibliques. Vous savez comment mettre par terre ces forteresses et détruire ces raisonnements qui ont provoqué votre défaite !

 

Ne badinez pas avec eux ! Ne faites pas la moindre concession ! Ne plaisantez pas avec eux !

 

Rejetez-les, démolissez-les ! Ne les laissez pas flâner en vous, ne leur permettez pas de s‘installer ! Chassez-les !

 

Dieu vous a donné le pouvoir de le faire et veut que vous le fassiez vous-même. Christ est mort pour vous donner l’autorité nécessaire. Il compte bien que vous vous en servirez !

 

C’est ce que vous allez faire ! Loué Soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ ! Et gloire soit au Père de miséricorde et d’amour qui nous fait connaître la vérité pour nous libérer !

 

Je voudrais ajouter quelques mots à propos des «armes» de notre combat.

 

C’est vraiment une guerre!

 

Nous disposons réellement d’armes! Ces armes n’ont rien de charnel. Mais, dit la Parole de       Dieu,

«elles sont puissantes par la vertu de Dieu».

Dieu vous à pourvu d’armes puissantes

pour gagner cette guerre au niveau de l’intelligence.

Il vous a donné sa Parole !

Il vous a donné le sang de Christ !

Il vous a donné le nom de Jésus !

Vous n’êtes pas seul !

Dès que vous osez faire votre part, le ciel entier vient à votre secours.

Debout donc ! Au combat !

 

A bas les forteresses ! A bas les idées fausses ! Toute langue ou toute pensée qui s’élèverait Contre toi, «tu la condamneras» !

 

Ne laisse aucune pensée négative, destructrice, diabolique, vagabonder en toi et imprégner ta méditation.

J’ai vu un foyer brisé par le divorce tout simplement parce que Satan avait implanté une idée fausse chez l’un des conjoints. Il avait laissé cette idée pénétrer en lui… Puis tous deux la ruminèrent ensemble au point d’en être obsédés. En fin de compte, ils en furent tellement convaincus qu’ils se sentirent autorisés à prendre n’importe quelle décision.

 

Une telle idée était bien devenue une forteresse !

 

Quand une pensée s’incruste ainsi en vous et s’érige en forteresse, elle ouvre la voie à d’autres pensées similaires. Toutes ces pensées orientent vos opinions et déterminent votre comportement. Elles vous mènent ainsi à toutes sortes de misères et de chagrins.

 

Je vous adresse ce message car nous vivons à une époque où des légions de démons ont été lâchées contre le Corps de Christ.

 

Parents, serviteurs de Dieu, missionnaire jeunes gens et jeunes filles, tous ressentent les effets de cette offensive satanique. On voit des ministères gâchés, des jeunes qui pataugent dans les bourbiers fangeux de la drogue, des foyers qui font naufrage..

 

Et ce n’est pas tout ! Un nombre croissant de chrétiens vit dans les tourments spirituels et psychiques. Combien sont-ils, aujourd’hui, à endurer souffrances, maladies et maux de toutes sortes ! Ils ont prié, ils ont cherché à en Sortir. C’est à eux que j’adresse tout spécialement ce message. Il est destiné à les aider au nom de notre puissant Sauveur bien-aimé, Jésus-Christ !

 

Il n’est pas de réponse facile. Mais la réponse existe !

 

Si vous vous décidez à faire ce que ce livre suggère, à vous lever avec la Parole de Dieu, à renouveler votre intelligence, «Dieu vous fera remonter de la fosse de destruction. Il posera vos pieds sur le Roc, il mettra sur vos lèvres un chant nouveau, un hymne à la louange de notre Dieu !» (Ps. 40).

 

Voulez-vous partager avec moi un merveilleux témoignage que j’ai lu récemment ?

 

Il s’agit d’une chrétienne authentique. «Après huit années de souffrances et cinq pénibles opérations, déclare-t-elle, la lecture d’une lettre et d’un livre a changé ma manière de voir. J’ai compris qu’il était temps qu’un miracle se produise !»

 

Elle décrit l’horreur de huit années de souffrances et de misères et conclut tristement son

récit :

 

«En janvier 1970, le médecin m’adressa les pires paroles que l’on puisse entendre : « mon enfant, dit- il, vous allez être contrainte à garder définitivement le lit. Vous pourrez peut-être vous lever une ou deux fois par jour sans trop souffrir pour aller à la salle de bains. Je vais vous prescrire des

calmants. »

 

«Je me souviens du mois de Mars 1970, poursuit-elle, ce fut un mois terrible. Il me fallait faire- usage d’un dispositif ‘Darvon’ toutes les quatre ou six heures, prendre des narcotiques et utiliser un oreiller somnifère. En avril, mon organisme ne supportait plus aucun médicament.»

 

Réalisons bien la situation. Voilà donc une chrétienne, atteinte d’une maladie incurable, dominée par la pensée qu’il ne reste plus rien à faire pour elle sur le plan médical. Le verdict rendu par des médecins compétents l’obsède : «Il n’y a plus d’espoir.» Cette pensée, et bien d’autres certainement assaillent continuellement son cœur et son cerveau au milieu de ses souffrances. Elles deviennent des forteresses. Mais, heureusement, Dieu nous a donné le pouvoir de détruire les forteresses !

 

C’est précisément ce que fit notre amie malade. Je n’ai jamais lu de récit plus émouvant que le ‘sien. Quelle audace déploya-t-elle pour renverser les forteresses diaboliques au moyen de la Parole de Dieu.

 

Elle commença par saisir la vérité, puis la substitua aux mensonges de Satan. Ce fut la première étape de sa délivrance.

 

Une lettre de sa sœur lui parvint alors qui fit germer en elle la foi en la possibilité d’un miracle. Elle reçut enfin la visite d’une femme qui pria pour elle et lui remit un livre. Ce livre devint, par la grâce de Dieu, l’instrument de sa libération.

 

«Avant de partir, raconte-t-elle, cette femme me donna un livre de John H. Osteen, intitulé

« Vous pouvez changer votre destinée ». Je le lus entièrement le matin même et j’en relus six fois le premier chapitre où il est dit : ‘En êtes-vous arrivé au point de croire que c’est normal d’endurer peines, maladies et défaites ? Vous y êtes-vous résigné ? Avez-vous abandonné la partie ? Avez- vous accepté l’idée qu’il n’y a plus rien à faire dans votre cas ? Eh bien ! Vous pouvez changer votre destinée!’

 

«Quelques pages plus loin, l’auteur ajoute : « Quittez votre fauteuil roulant, votre lit, ouvrez la porte, élargissez votre horizon ! J’ai vu quantité de personnes modifier leur destinée en se fiant aux promesses de Dieu et en tenant tête à Satan.

 

‘Vous ne guérirez jamais tant que vous croirez que Dieu veut que vous soyez malade.

C’est le diable qui vous veut dans cet état ! Dieu vous veut en bonne santé ! Réagissez donc ! Ne vous laissez pas faire Finissez-en ! La foi est un acte. Croire à la Parole de Dieu, cela veut dire baser son comportement sur elle.’ »

 

Imaginez-vous la suite ?

 

La Vérité de la Parole de Dieu découverte dans ce livre, permit à cette malade de remplacer ses pensées de désespoir par les promesses divines. Elle balaya ainsi les forteresses sataniques. Ce ne fut pas tâche facile. Elle ne recouvra pas subitement la santé. Mais elle la recouvra !

Gloire à Dieu !

 

Obéissante à la Parole de Dieu, elle se leva et commença à proclamer les promesses de Dieu et à agir en conséquence. La bataille faisait rage, mais elle tint bon. Elle repoussa les pensées de maladie et de défaite en leur substituant les pensées de Dieu concernant la guérison et la délivrance.

 

Un changement commença à s’opérer dans son corps. Mais reprenons son récit :

 

«Le médecin semblait s’intéresser davantage à ma feuille de maladie qu’à moi-même, poursuit-elle.

« Croyez-vous aux miracles ? » lui demandai-je. « Bien sûr, bien sûr, » dit-il. « Voudriez-vous en voir un ? » Il me fixa d’un air curieux : « Evidemment ! » Je me mis aussitôt à danser autour de la pièce.

 

« Dites-m’en davantage ! » s’exclama-t-il en s’appuyant sur la table d’examen visiblement ému. Je lui racontai alors… Il avait les larmes aux yeux à la fin du récit. »

 

Quel merveilleux témoignage à la gloire du Seigneur Jésus ! Cette femme avait compté sur sa Parole et, par la puissance de cette Parole, elle avait été libérée ! Elle avait abattu les forteresses, et aujourd’hui, elle est délivrée de toute souffrance !

 

Les pensées sont comme les semences des arbres et des fleurs : répandues sur le sol, elles produisent «chacune selon son espèce. »

 

Vous créez l’ambiance dans laquelle vous vivez par les pensées que vous entretenez.

 

Répétons-le, vos pensées telles des graines semées autour de vous, produisent «chacune selon son espèce.»

 

Il ne s’agit pas ici de la «pensée modelant la matière». Cela n’aurait aucun sens. Il s’agit de nous imprégner des puissantes pensées créatrices du Dieu Tout Puissant qui nous sont prodiguées dans sa Parole.

 

Imaginez un homme obsédé de pauvreté. Placez-le dans un contexte de richesse et donnez- lui de bonnes occasions de s’enrichir. Il trouvera le moyen de modifier son cadre de vie par ses idées et redeviendra pauvre. Ses pensées, telles des semences, auront gâché l’atmosphère dans laquelle il vit en produisant «chacune selon son espèce.»

 

Au contraire, l’homme imprégné de splendides pensées divines de prospérité, crée autour de lui le climat correspondant à ces pensées et, même s’il est placé dans le milieu le plus déshérité, il verra ces «pensées-semences» de prospérité chasser les «pensées-semences» de misère. Le succès fleurira autour de lui. Il retrouvera l’abondance.

 

Vous avez le pouvoir de déterminer votre ambiance de vie par les pensées que vous semez autour de vous.

 

Mieux encore Vous avez le pouvoir de modifier votre situation et votre environnement en modifiant vos pensées, en les ajustant aux magnifiques et invariables promesses de Dieu.

Qui sème des pensées de maladie ne pourra vivre dans un climat de santé. Qui sème des pensées de défaite et de crainte ne saurait vivre dans une ambiance de victoire et de paix. Qui sème des pensées de pauvreté ne saurait vivre dans la richesse.

 

Commencez donc, aujourd’hui même, à remplir votre cœur, votre tête, votre maison et votre entourage des merveilleuses «pensées-semences» du Dieu d’amour, en ce qui concerne la santé, la victoire, la paix, la prospérité ou toute autre bénédiction que vous désirez. Basez-vous sur des promesses bien précises.

 

Pensez selon les promesses de Dieu. Pariez selon les promesses de Dieu.

Agissez selon les promesses de Dieu.

C’est bien ce que le Seigneur veut dire lorsqu’il déclare «L’homme est tel que sont les pensées de son âme. » (Pr.23.7)

 

Désormais, vous connaissez la vérité.Le reste dépend de vous.

 

Je vois déjà la foi s’élever dans votre cœur. Je vois cette puissante révélation envahir votre âme ! Vous êtes décidé Vous ne serez pas déçu Vous connaissez la cause de votre défaite et le moyen de changer les choses ! Vous connaissez le sentier de la victoire !

 

Debout, enfant bien -aimé de Dieu, entre dans La joie de ton Seigneur