La compassion et le désir d’épargner des souffrances inutiles aux malades et handicapés ont servi de papier d’emballage moral aux lois nazies votées par les socialistes allemands
Lorsque des monstruosités sont organisées par des politiciens et mises en œuvre par des fonctionnaires serviles, à l’image de nos fonctionnaires éborgneurs de Gilets Jaunes, c’est toujours pour faire le « bien », au nom du « bien ».
D’ailleurs, c’est toujours au nom de la compassion qu’ils auraient face aux malades, et à leur volonté de leur épargner d’inutiles souffrances, que les politiciens votent les lois qui autorisent l’euthanasie, qui ne sont, en fait, que des assassinats légaux.
Ces assassins, les politiciens qui légalisent ces assassinats et les fonctionnaires médicaux qui les appliquent, ne sont jamais tenus pour responsables de leurs actes, car on utilise la fiction étatique (l’État) pour effacer les responsabilités individuelles : l’État a décidé de…
Rappel historique de l’euthanasie organisée dans l’Allemagne nazie par les socialistes allemands de l’époque (fondement idéologique : éliminer les « inutiles » et les « indignes de vivre » :
– Le 14 juillet 1933, les députés du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) ont voté la loi NSDAP « Gesetz zur Verhütung erbkranken Nachwuchses » (« Loi sur la prévention de la descendance atteinte de maladies héréditaires »), qui autorisait la stérilisation forcée de personnes considérées comme porteuses de maladies héréditaires.
– La « Führererlass », connue en français sous le nom de « Directive d’Hitler sur l’euthanasie ». Cette directive, présentée comme un programme pour « accorder une mort miséricordieuse » aux malades considérés incurables, aurait été signée par Hitler en octobre 1939 et antidatée au 1er septembre 1939 (la France déclare la guerre à l’Allemagne le 3 septembre de la même année). Ce programme a été mené sous la responsabilité du docteur Karl Brandt, le médecin personnel de Hitler, et de Philipp Bouhler, le chef de la Chancellerie du Führer.
– Le « Kinder-Euthanasie », ou le programme d’euthanasie des enfants, également appelé « Programme de l’enfant K. », du nom de l’enfant handicapé « Knauer », dont les parents ont demandé une « mort miséricordieuse » à la Chancellerie du Führer. Ce programme était supervisé par le « Reichsausschuss zur wissenschaftlichen Erfassung von erb- und anlagebedingten schweren Leiden » (« Comité du Reich pour l’enregistrement scientifique des maladies héréditaires et congénitales graves »). Les enfants étaient assassinés par injection létale ou par affamement.
– Le programme « Aktion T4 » et « Aktion 14f13 » : commencé en septembre 1939 et arrêté officiellement en août 1941, ce programme centralisa l’extermination des personnes handicapées physiques ou mentales, adultes et enfants dans les chambres à gaz (monoxyde de carbone) situés à :
– « Brandenburg an der Havel » – Situé à proximité de Berlin, ce centre aurait été actif de janvier à octobre 1940, il a été le premier à utiliser le monoxyde de carbone comme méthode de mise à mort.
– « Grafeneck » – Situé dans le Wurtemberg, près de Gomadingen, ce fut l’un des premiers centres à être opérationnel et il aurait été actif de janvier à décembre 1940.
– « Bernburg » – Situé dans le Land de Saxe-Anhalt, il aurait été actif de novembre 1940 à juillet 1943.
– « Hadamar » – Situé près de Limburg an der Lahn (Hesse), il aurait été actif à parti de janvier 1941 et il aurait a continué à opérer de manière clandestine après l’arrêt officiel du programme T4.
– « Hartheim » – Situé près de Linz (Autriche), il aurait été actif de mai 1940 à août 1941, puis en secret jusqu’à la fin de la guerre.
– « Sonnenstein » – Situé près de Pirna (Saxe), il aurait été actif de juin 1940 et à septembre 1942.
Le programme Aktion 14f13 était une extension de programme « Aktion T4 » destiné aux prisonniers de guerre et détenus de camps de concentration jugés incapables de travailler.
« Les médecins, infirmiers et assistantes sociales qui assassinaient… »
Le médecin Fritz Klein, lors de la libération du camp d’extermination de Bergen-Belsen par les soldats britanniques. Fritz Klein avait déjà exercé la « médecine » à Auschwitz. Obligé de participer à l’enterrement des morts du camp, il fut photographié dans la fosse commune où il eut à entreposer les cadavres. Après avoir été jugé par un tribunal militaire britannique à Lünebourg (procès de Belsen), il fut pendu le 13 décembre 1945 dans la prison de Hamelin (Allemagne).
Photo exposée au « United States Holocaust Memorial Museum » de Washington DC
Si le programme « Aktion T4 » a été officiellement stoppé en août 1941 sur ordre d’Hitler, les médecins, infirmiers et assistantes sociales qui assassinaient les malheureux, qui étaient parfois arrêtés dans la rue par des SS ou des fonctionnaires de la « Kripo » (« Kriminalpolizei » – « Police criminelle »), ont été redéployés à partir d’août 1941 dans les camps d’extermination, encore appelés « camps de concentration », comme ceux d’Auschwitz ou de Dachau. Cela fait des décennies que les politiciens français ont renoncé à « l’aide à vivre dans la dignité » des sans-abris, et dont Emmanuel Macron avait promis, en 2016, qu’il n’y en aurait plus à dormir dehors. Qui aurait pu imaginer, il y a quelques années, que ces mêmes politiciens allaient troquer l’« aide à vivre dans la dignité », qui est implicitement une de leurs obligations d’élus, pour l’« aide à mourir » ? Les organisations religieuses, politiques, syndicales, universitaires, étudiantes et culturelles vont-elles accepter, dans un silence complice et coupable, que les politiciens français transforment les médecins et personnels soignants en tueurs de malades, de déprimés et de déclassés ?
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