Tout d’abord, il me semble que le songe de cette dame est erroné et secondo, Je n’ai pas lu dans la Bible qu’il y ait eu des femmes « pasteurs » mais je me trompe peut-être. J’ai lu des femmes « prophètes », des femmes « juges » et autres femmes importantes mais pas des femmes « pasteurs »!!!!
Voir Deborah, c’est quand les hommes fuient leur responsabilité que Dieu lève des femmes…
Romains 16 mentionne également la présence d’une femme apôtre, Junia (le nom masculin Junias n’existe pas). Épiphane (315-403) mentionne, dans son Index des Disciples, qu’elle devint évêque d’Apamée de Syrie. Il faut attendre le XXIIIème siècle pour voir apparaitre Junias dans un texte !
Le martyre de notre sœur Béatrice Stöckli, véritable apôtre de Christ, têtue mais apôtre, donne à réfléchir au sujet des ministères féminins.
Il faut se garder de voir les pasteurs comme des surhommes qui, selon la théologie de John McArthur, seraient seuls en droit d’exercer les cinq ministères. Le pasteur, c’est celui qui se tient aux côtés des brebis et les aide dans leur marche au quotidien. C’est tout.
S’agissant des soins pastoraux, précisément, nous devrions peut-être nous inspirer des fonctions de celles qu’on nomme « rabbanit » dans le judaïsme. D’ordinaire, il s’agit de la femme d’un rabbin (mais ATTENTION, Matthieu 23.8 demeure pour les églises de Christ) qui aura plus de finesse, de feeling pour aborder des sujets susceptibles de mettre un homme mal à l’aise. Complémentarité…
Je me souviens par exemple d’une jeune sœur qui, à l’époque, avait été ointe pour parler de l’esprit de mort. Tout simplement remarquable. Dans ces cas-là, il n’y a plus rien à dire, on se tait et on écoute dans l’Esprit (comme avec les filles du diacre Philippe dans les Actes).
De façon générale, on assiste aujourd’hui à une inflation au sens étymologique en matière de titres ronflants: Apôtre- évêque-pasteur-leader/contempteur de Matthieu 23.10-docteur-bishop-prophète(sse) attitré(e)-pasteur/homme d’affaire-superviseur et même superviseur de superviseur, beaucoup de bla-bla pour très peu de choses. Perso je ne trouve pas que ça mène très loin.
L’important, pour le cœur du Père, c’est simplement que nous soyons à notre place, avec humilité, dans le Royaume. Car c’est, en vérité, une Nation Sainte que nous avons à construire, au-delà de toute vanité humaine.
Le ministère pastoral était celui qui a l’autorité la plus restreinte géographiquement, c’est aberrant de penser que des femmes ne pourraient pas être pasteur, mais qu’elles pourraient être évangéliste, apôtre, prophète… Simplement,TU NE VOIS AUCUN PASTEUR NOMMÉMENT DÉSIGNÉ DANS LA BIBLE… Hormis Jésus. Le seul désigné: Diotrephe, est manifestement un gourou !!!!
Oups pardon c’est parti par erreur, donc je recommence, elle n’a pas dit qui sera majoritaire. Ensuite, j’ai entendu des chrétiens dirent que ce n’était pas leur affaire de voter.
Ce sont les mêmes qui disent que la femme ne doit pas prêcher, que les chrétiens n’ont pas besoin de délivrance etc…, Lorsque j’entends ce genre de discours, je suis carrément choquée. L’église que je fréquentais ne pensait qu’aux jeux olympiques, le jour des votes,
J’apporte mes larmes au Seigneur, afin que les yeux s’ouvrent. Mon mari qui n’est pas encore converti est bien plus éclairé, que beaucoup de chrétiens. Depuis hier soir, j’ai ce verset Esaïe 66 14 … L’Eternel manifestera sa puissance envers ses serviteurs, mais il fera sentir sa colère à ses ennemis.
Petite réflexion : qui sont les serviteurs, et qui sont ses ennemis de Dieu ? Je crois que le jugement commence par la maison de Dieu.
Beaucoup de prédicateurs ne prêchent pas tout le conseil de Dieu, parce que cela les rendrait impopulaire. Alors ils deviennent des pratiquants du compromis.
Dans l’état de mes connaissances, je relève qu’Epiphane utilise le masculin pour parler de Junias/Junie. La prudence reste donc de mise… Mais la mention « conjointe » d’Andronicus et Junias (comme pour Prisca et Aquilas au verset 3 et Tryphène et Tryphose au verset 12) pourrait faire pencher en faveur d’un couple apostolique. Hé oui, ça existe! Pierre n’était-il pas marié, après tout?
Un argument, incontournable à mon sens, contre une féminisation de Junias vient du texte de Romains 16.7 lui-même. Les termes « mes compagnons de captivité » interdisent cette féminisation puisque jamais, depuis la nuit des temps, les femmes n’ont été incarcérées avec les hommes, cela pour des raisons absolument évidentes (les usa ont essayé récemment, avec des résultats catastrophiques, comme d’hab).
Ajoutons pour mémoire que les règles d’interprétation et de traduction veulent qu’en cas d’hésitation sur le genre d’un nom, on opte pour le masculin, qui devient alors générique. Pour l’anecdote, je me souviens d’avoir tenté, dans le passé, d’expliquer cela à un jeune gars tout fier qui sortait d’école biblique, mais était incapable de le comprendre. Un peu inquiétant…
@ Nico,
Apparemment, le témoignage d’Epiphane est sujet à caution puisque dans le même ouvrage, il considère Priscilla comme un homme…
Par ailleurs, « Junias » n’aurait-elle pas pu être incarcérée au quartier des femmes de la même prison, ce qui ferait effectivement d’Andronicus et Junia un couple apostolique ?
Et comment s’arrange-t-on avec le fait que le nom Junias n’apparait nulle part avant le XIIIeme siècle ?
Merci, Patrice, pour ces remarques, qui méritent qu’on s’y arrête (je traiterai la deuxième de celles-ci, hyper-intéressante, en dernier).
1° Evidemment, si les hommes dont parle Epiphane s’avèrent au final être des femmes (un peu comme les déclarations de Biden qui n’auraient de sens que si on leur fait dire le contraire de l’idée exprimée…), les choses vont être un tout petit peu compliquées. Il me semble donc plus sage de laisser cette source de côté.
2° Pour le nom Junias qui n’apparaîtrait qu’au 13ème siècle (peut-être, si c’est avéré, avec le début des traductions en langues vernaculaires? A voir), j’ai appris à me méfier d’internet. La personne qui a écrit cela a-t-elle travaillé correctement et procédé à la revue de littérature qui s’imposait? De toute manière, la question, purement statistique, de savoir si ce nom est apparu au 4ème, 13ème ou 19ème siècle est sans importance du moment que l’on travaille sur le texte d’origine. Mais cela suppose le respect de certaines règles et principes, comme je l’ai souligné dans mon commentaire précédent.
3° Ton observation sur un éventuel « quartier des femmes » est à mon sens excellente et va exactement dans le sens d’une remarque que j’ai formulée juste après l’envoi de mon message: il faudrait savoir à quel type de détention Paul se réfère dans Romains 16.7. Dans le cas d’arrêts domiciliaires tels que ceux décrits en Actes 28. 16 et 30, on pourrait effectivement imaginer qu’un couple n’ait pas été séparé.
Mais on entre ici dans le domaine de la conjecture qui, en tant que telle, ne peut constituer un argument décisif dans un sens ou dans un autre.
En somme, le problème inhérent aux traductions est d’imposer des choix qui ne sont pas toujours heureux (« traduire, c’est trahir! »), alors que l’étude des Originaux nous confronte, de façon formatrice, à nos limites d’humains.
Jusqu’à ce que nous rencontrions la personne en question face à face, une hésitation persistera dans notre pensée au sujet de l’accusatif grec Iounian de Romains 16.7. Il faudra bien s’y faire. A cet égard, saluons l’honnêteté intellectuelle de la New American Standard Bible qui rend cet accusatif par Junias dans le corps du texte, mais signale en note la possibilité du féminin Junia.
Mais quand même, l’idée du couple apostolique est bien séduisante et continuera à me travailler…
Je ne pense pas que cette vision soit entièrement juste.
Le gouvernement va partir mais de là à dire que nous allons vivre une période idyllique, j’en doute. C’est à cause de la souffrance que la nation va crier à Dieu, pas parce que le NOM qui est présent dans nos gouvernements va disparaître. Ça me semble illusoire.
L’Antichrist est déjà palpable à travers ce que nous traversons.
En (modeste) complément de ce qui a été dit par rapport à cette vidéo, voici ce que j’ai reçu cette nuit, donc après l’annonce des résultats de ces élections législatives :
2 Timothée 3-13 : Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes.
Si cela parle à quelques uns….
Par ailleurs, et pour info je dégoupille rarement, et encore moins sur ce forum béni, mais ce commentaire insinuant qu’une femme ne pourrait être pasteure me fait bouillir…
Donc prophétesse, apôtre, évangéliste, enseignante oui, mais pas pasteure. Ah bon ? Pourtant pasteur = berger ET bergère. Les compétences et qualités requises sont les mêmes, peu importe le genre. Bien sûr je ne parle pas de ce système pyramidal mis en place dans les « églises » institutionnelles. Je parle du ministère pastoral tel qu’il doit être : écoute, proximité, défense et soins du troupeau (en ce sens, les mega-church sont une aberration, sauf s’il y a églises de maison ou de quartier). La femme (mais ça n’engage que moi) a peut-être d’ailleurs plus de prédisposition pour ce rôle, prédisposition accentuée davantage par la maternité. Peut-être que si on parlait de bergère et non de pasteure cela choquerait moins… Mais les dogmes religieux ont la peau dure.
Je ne jette la pierre à personne : j’ai passé plus de 30 ans dans les ADD, là où on enseigne bien comme il faut que les femmes pasteures sont une hérésie (et j’adhérais à cette thèse, pauvre de moi). Mais pas les évangélistes hein ! Ben oui, peu de personnes ont à cœur de tout plaquer pour un territoire étranger, voire carrément ennemi de la Parole faite chair, donc tant mieux si des femmes se dévouent à cette tâche. Enseignante ? Oui mais à l’école du dimanche hein. Il ne faudrait pas que les hommes se sentent menacés dans leur virilité toute spirituelle donc les enfants c’est bien, mais pas les adultes ça ferait désordre. Prophétesse ? C’est cool prophétesse. Y a un petit côté sensationnel là-dedans. Mais attention à ne pas prophétiser à rebrousse-poil sinon c’est la porte… Apôtre ? Concept inconnu donc « ne se prononce pas ».
Peut-être aussi faudrait-il revenir à l’étymologie du mot « ministre ». D’ailleurs à ce sujet je vous partage une étude de Jérôme PINNA (ça m’étonnerait qu’il m’en veuille de publier ce texte sans son consentement ^-^). Vous pouvez la retrouver sur leur forum https://lepayspromis.wixsite.com/sion, ainsi que d’autres pépites édifiantes. D’ailleurs on a tous les deux souffert dans la même ADD, donc ce qui suit est lourdement inspiré de notre expérience commune :
EKKLESIA UTOPIA
Partout où ma femme et moi parlons de ce que nous pensons être notre « église idéale », la réponse que nous obtenons est : « Je n’ai jamais entendu parler d’une église comme ça ». Ce qui, en plus d’être attristant, est extrêmement frustrant, car, ce que nous essayons de faire dès lors que nous parlons de cette Ekklesia Utopia, c’est tenter de réveiller quelque chose en chacun des membres du corps de Christ que nous croisons (et en nous-même premièrement cela va de soi !). De fait, cette assemblée (car le terme « église » aujourd’hui est tantôt bien trop vague tantôt bien trop spécifique !) ne se trouve PAS QUELQUE PART, mais bien EN NOUS !
Ce que nous aimerions que les gens nous répondent serait plutôt : « Si tout se passait comme ça, ça serait super, comment fait-on pour y parvenir ? ». Car cette assemblée n’est pas quelque chose de figé, d’établi une fois pour toute quelque part, ce n’est pas quelque chose qu’il est possible d’enfermer dans des murs ou dans des manières de faire, c’est un but de liberté et d’amour auquel il faut que chacun aspire, travaille, chacun pour sa part, chacun dans son domaine, chacun pour son ministère avec les dons que Dieu lui accorde (ayant pris soin d’aspirer à chacun des dons que Dieu propose pour n’en louper aucun, je l’ai expliqué dans mon séminaire je ne reviens pas là-dessus…)
Cette vision vous parait floue, utopique, un peu candide peut-être, je peux comprendre, alors asseyez-vous quelques minutes, je vais tenter d’y donner un peu d’épaisseur. J’ai eu fait un séminaire dans ce sens et j’avais à cœur de le résumer ici :
Pour commencer, afin que cela soit clair : nous avons tous un ministère ! (Le Seigneur est catégorique concernant cette nouvelle alliance, il a répandu son Esprit sur TOUS, il stipule dans Joël (repris dans les Actes) « Sur les esclaves et sur les domestiques aussi, en ces jours, je répandrai mon souffle ». Or nous savons que Dieu ne méprise pas les esclaves et les domestiques, mais en disant « aussi » il désire marquer le fait que cette nouvelle alliance fera de TOUTE CHAIR des serviteurs, même la chair la plus inattendue !
La doctrine selon laquelle nous avons tous un ministère que j’avance aujourd’hui avec assurance m’a travaillé pendant 2 mois. Je ne voulais pas l’accepter, elle contredisait toutes mes convictions, mes assurances humaines et surtout elle se levait directement contre ce que j’en suis venu à nommer peu de temps après « L’esprit de Diotrèphe » qui agissait en moi (cf. 3 Jean 1.9).
Pour continuer, afin que cela soit clair : le mot « ministère » a certes plusieurs traductions dans la Bible (et certains esprits religieux se sont régalés pour donner à ses traductions des titres tous plus prestigieux les uns que les autres, tels que : Diacres, Ministre, Bishop, Archibishop, Archibishop++ Extra et j’en passe…), mais, soyons vrais, « ministre » signifie : « domestique de maison » point-barre…
Ah c’est sûr, c’est beaucoup moins brillant en apparence et bien plus consistant en pratique ! Non, ça ne donne pas envie à la chair, mais ça n’a jamais été fait dans ce but… Vous trouvez que je vais loin ? Paul va plus loin encore, il dit de lui qu’il est un « Doulos » c’est-à-dire le rang inférieur à « Diacre », qui se traduit par « Esclave ».
Quelle inversion satanique s’est produite dans le corps de Christ ! (et je ne parle pas d’une église en particulier je parle de TOUT le corps de Christ !) car nous voyons clairement que ceux qui se font appeler « diacres » ou « serviteurs de Dieu » sont souvent ceux qui finissent par asservir les autres ! Et quand je réalisais cela le Seigneur ajoutait à ma tristesse en me posant cette question rhétorique : « Si vous faites de vos serviteurs vos maîtres, qui vous servira ? » (Je vous laisse y réfléchir devant le St Esprit…)
Pour conclure cette première partie, avoir un « ministère » c’est normal, c’est en fait la base pour TOUS LES MEMBRES du corps de Yéshoua.
En fait, à l’origine, le problème vient du fait que nous pensons que le but de notre existence (et c’est ce qu’on nous apprend) c’est d’être sauvé ! Or, le salut, c’est le départ et non le but. Et si l’inversion paraît anodine elle peut être fatale ! Quand le Seigneur sauve le peuple juif en le faisant sortir d’Egypte, il explique (par la bouche de Moïse) qu’il va faire sortir son peuple POUR qu’il le serve dans le désert. Autrement dit, le salut ne dure qu’une fraction de seconde, croire, être convaincu de péché, rencontrer son Sauveur, sortir d’Egypte tout cela se fait en une fois, mais, ce qui vient ensuite, marcher par l’Esprit, servir par l’Esprit, développer l’amour et les dons de l’Esprit, se rendre l’esclave spirituel de ses frères et sœurs pour le Nom de son Maschia’h, tout cela est « un peu » plus long… Et toutes ces choses ne se font PAS DANS LE BUT D’ETRE SAUVE mais, à l’inverse, NOUS LES FAISONS PARCE QUE NOUS SOMMES SAUVES DANS LE BUT DE PLAIRE AU MAITRE ET D’ARRACHER SI POSSIBLE CETTE RECOMPENSE CELESTE QUI NOUS ATTEND ! Pour les chrétiens, le salut comme départ et non comme but est une pensée étrange, pour les juifs c’est la norme, pour eux, la foi c’est un chemin et ce sont les œuvres de toute une vie qui prouvent (ou non) que le jour où nous avons dit « Oui, je crois ! » n’était pas un jour de mensonge mais un véritable jour d’abandon. Et ils ont raison ! Car nous savons qu’il est écrit qu’il faut « confesser Yéshoua de sa bouche », ce qui ne prend que quelques secondes, mais qu’il faut aussi « le croire dans son cœur » ce qui ne sera éprouvé que tout au long de la vie !
Pour en revenir aux ministères ! Il faut sortir du système qui nous laisse croire que, si nous avons reçu Jésus dans notre cœur, il suffit ensuite de rester assis dans sa chaise, comme si le salut se conservait par le biais de l’assiduité plutôt que par la persévérance (« persévérance » = « emmouna » en hébreu qui est traduit par « foi »), sachez que Satan n’est pas une abeille, si tu ne bouges pas, il te pique quand même (bien plus encore !), c’est simplement que tu es trop ankylosé pour sentir la douleur et le venin !
Certains nouveaux-nés l’ont compris et ils désirent servir, ils ne peuvent pas rester immobiles, ils savent que Dieu les a sauvés et cela suffit à les faire s’embraser pour le service. C’est là que l’esprit de Diotrèphe met son grain (satanique) de sel. À ceux qu’il faut « canaliser » il propose très « aimablement » plein de ministères : le ménage, la chorale, la cuisine, l’école du dimanche (qui est une pure invention chrétienne, les juifs ont leurs enfants avec eux pour tout et tout se passe très bien ! Si les enfants font du bruit, ils les corrigent, ils les enseignent, ils ne les éloignent pas des moments spirituels de la communauté !). Woaw ! Quelle panoplie de « ministères » nous est ici proposée ! (J’ironise bien sûr) Dommage qu’AUCUN d’entre eux ne soit un « ministère » à proprement dit, puisque AUCUN n’est spirituel ! Le jour où j’ai dit cela pour la première fois, j’ai eu droit à « la réponse de l’esprit de Diotrèphe » instantanément : « Mais il faut bien que quelqu’un le fasse le ménage, non ? », « Les gens qui le font le font pour Dieu donc c’est un ministère spirituel ! »
Alors, que ce soit dit et écrit : je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas faire le ménage et la cuisine, ni que c’était des choses que l’on pouvait mépriser ! AU CONTRAIRE, les premiers Apôtres, débordés par le nombre de nouveau-nés spirituels et l’effusion de l’Esprit en tout lieu ont ÉTÉ OBLIGES DE QUITTER LE SERVICE DES TABLES pour se consacrer entièrement aux choses spirituelles ! Ce qui veut bien dire que ce service aux tables était quelque chose qui leur tenait BEAUCOUP à cœur mais qu’ils ont été forcés d’arrêter pour se consacrer A LEUR MINISTERE !
Autrement dit, s’il y a un nouveau-né spirituel dans l’assemblée, et que c’est un futur Prophète, il faut qu’il s’intéresse à la prophétie, qu’il étudie la prophétie, qu’il vive la prophétie… etc… ensuite il ira laver le sol, pourquoi pas ? Au final, l’un n’a jamais empêché l’autre, il faut simplement remettre les choses dans l’ordre…
Ensuite il y a ceux encore plus tenaces et qui sentent que la chorale ne suffit pas, ils veulent servir plus (poussés par l’Esprit à servir mieux en réalité). Pour ceux-là l’esprit de Diotrèphe a aussi une solution, il propose : Le Leadership ! En voilà un joli mot ! En gros qu’est-ce qu’il veut dire ? Il veut dire que tu es suffisamment spirituel pour prendre la tête du reste de l’assemblée. C’est sympa pour le reste de l’assemblée estimé bien trop insuffisant et qui devra se contenter de laver le sol ou de faire à manger… Alors on invente des ministères : conducteur de louange, pasteur des jeunes, diacres/membre du bureau. Toutes ces choses sont probablement des bonnes choses, des « services » rendus à l’assemblée pour l’entraîner à louer, enseigner les plus jeunes, prendre des décisions etc… mais ce ne sont pas pour autant des « ministères ». Paul ne parle pas de « conducteur de louange », de « leader », de « pasteur des jeunes », par contre il parle de Timothée qui a reçu un don, une vocation par l’imposition des mains de ses mains (2 Tim 1.6).
Vient ensuite l’apothéose de l’horreur de la stratégie de l’esprit de Diotrèphe, cette proposition faite à ceux qui veulent encore plus ! Ceux pour qui : conducteur de louange, diacre, leader ne suffit toujours pas, il leur propose : le Pastorat. Que cela soit dit et écrit, je n’ai absolument rien contre le Pastorat rassurez-vous, c’est un ministère spirituel que j’admire particulièrement, du moment, bien entendu, qu’il est pratiqué par quelqu’un qui est appelé au Pastorat… Car, par quelle sagesse en sommes-nous arrivés à faire du corps de Christ une usine à Pasteurs ? Pourquoi Pasteur automatiquement ? Pourquoi pas Prophète, Docteur de la loi ? Pire ! Quand le Pasteur s’en sort bien (du moins quand d’autres Pasteurs estiment qu’un Pasteur s’en sort bien), ils en font un Apôtre ! Quel rapport y-a-t-il entre Pasteur et Apôtre ? Un Pasteur et un Apôtre n’ont ni la même fonction, ni la même « couleur spirituelle » ! (ou un bon boulanger se transforme-t-il en pâtissier au fil du temps ?) Et au cas où cela ne suffisait pas, on envoie ces apprentis pasteurs dans des « écoles de pasteurs ». Pour y apprendre quoi au juste ? À parler devant des gens ? À connaitre la parole de Dieu ? À prendre soin des brebis malades ? Mais, celui qui est appelé à être pasteur n’a-t-il pas déjà reçu ces choses ? Sinon en quoi est-il appelé à être pasteur ? (Moïse lui-même a été berger avant de conduire le peuple de Dieu). De plus, si le pasteur est celui qui : enseigne, organise l’évangélisation, conduit l’église, etc… à quoi servent les autres ministères au juste ? Et pour finir, l’apprentissage pastoral ne devrait-il pas plutôt se faire au milieu du troupeau ? Et non pas dans une école au loin ?
Je répondrai à quelques-unes de ces questions un peu plus tard en développant brièvement chaque ministère.
Pour le moment, j’aimerai pointer du doigt quelque chose que j’appelle la « dé-spiritualisation de l’Eglise », ou, comment toute possibilité a été enlevée à l’Esprit d’agir dans son propre corps comme il le veut. Cela parait difficile est pourtant c’est très facile à faire, il suffit de ne pas consulter le St Esprit avant de prendre une décision. C’est quelque chose que nous faisons TOUS, et « marcher par l’Esprit » consiste simplement à le faire de moins en moins. Et bien, nous le faisons de plus en plus. À tel point que « consulter l’Esprit » devient presque un terme mystique. Si on ne veut pas consulter l’Esprit parce que cela fait trop peur, pourquoi pas, mais au moins, revenons aux Ourim et aux Toumim ! Ça sera déjà bien plus biblique ! Et surtout, si nous ne consultons pas l’Esprit je ne vois pas l’intérêt pour nous en tant que serviteur de cette nouvelle alliance, car le Seigneur pour sa part est remonté au ciel, donnant la responsabilité au St Esprit de conduire son corps au travers de nous. Si nous persistons à conduire le corps de Christ sans consulter l’Esprit, à quoi lui sert-il encore d’être au milieu de nous ? Autrement dit, et je vais le dire de manière un peu plus juive : Dieu est un, et si Yéshoua était en chair et en os devant nous, nous le consulterions sans problème pour tout et n’importe quoi, mais, ayant habité un corps, n’étant donc plus « omniprésent » en tant que serviteur sur la terre, il lui a fallu remonter pour envoyer l’Esprit qui lui peut se répandre sur toute chair de manière à conduire tout homme depuis l’intérieur de sa pensée qui devient alors son habitation. Quelle sagesse de la part de Dieu ! Quelle grâce ! Et nous n’en faisons rien… Nous estimons que, puisque l’Esprit n’est pas visible autant ne pas le consulter car l’ennemi pourrait se glisser et nous induire en erreur et nous écarter de la Parole de Dieu… Donc (logique totalement humaine et absurde) : nous préférons ne pas consulter l’Esprit et faire les choses « au mieux » en suivant la Parole, et ce de manière à tenir l’ennemi à l’écart, sauf que, dès lors que nous ne suivons pas l’Esprit pour comprendre la Parole c’est exactement là que l’ennemi est libre de se glisser comme il l’entend. Aujourd’hui nous en sommes revenus à penser que si nous cherchons dans le « Logos » nous trouverons le « Réma », or moi je vous dis avec assurance que c’est en cherchant dans le « Réma » que vous trouverez le « Logos », car c’est le « Réma » qui vivifie le « Logos » dans nos cœur et non l’inverse.
Je semble m’éloigner du sujet mais ce que je dis est étroitement lié, car, à l’heure actuelle, rares sont les « domestiques spirituels » (je préfère plutôt que « ministres ») qui se laissent conduire par le « Réma ». Et servir sans « Réma » ce n’est PAS POSSIBLE, car comment pourrai-je aider un nouveau-né spirituel si je ne suis pas capable de discerner ce à quoi il va servir dans le corps de Christ. Pour rependre la métaphore de Paul avec le Corps, si le nouveau-né devant moi est destiné à devenir une « main » et que moi en tant que « domestique » je suis un « pied », je vais lui apprendre naturellement à être un « pied » et je vais donc le déformer spirituellement. Mais comme il ne pourra jamais devenir autre chose que ce pour quoi il est fait. Il va se sentir incapable, inutile, pensant être en défaveur devant l’Eternel qui ne semblera pas vouloir le faire grandir malgré ses efforts. Le Seigneur finira donc par lui demander de quitter l’endroit où il se trouve pour aller être enseigné ailleurs par d’autres « mains » du corps de Christ. Gloire soit rendu à Dieu qui fait concourir toute chose au bien de celui qui l’aime, mais à quel prix ? Nous connaissons tous les souffrances de devoir sortir d’une église et l’état dans lequel nous nous trouvons à la sortie ! Ces souffrances ne sont pas nécessaires !
Et comment pourrais-je discerner ce que sera le nouveau-né si ce n’est pas l’Esprit qui me le fait savoir ? C’est spirituellement que le Seigneur va me donner des pistes pour comprendre ce à quoi va servir celui qui se trouve en face de moi, et si le Seigneur m’annonce que c’est une future main, mais que moi je suis un pied, autant faire appel à un autre domestique dans l’assemblée qui lui est aussi est une main et qui sera bien plus qualifié que moi pour enseigner ce nouveau-né.
Mais là encore une fois, pour pouvoir savoir si je suis qualifié, encore faut-il que je sache ce que je suis moi-même, et ce, avant même de savoir ce qu’est celui qui se trouve face à moi ! Une main ? Un pied ? Un prophète ? Un pasteur ? Si je suis prophète quel genre de prophète est-ce que je suis, car il n’existe pas deux prophètes pareils bien que tous les prophètes aient la même fonction ! Tout comme Paul et Pierre étaient Apôtres mais ils n’étaient pas Apôtres des mêmes élus et ils ne fonctionnaient pas de la même manière (cf. Galates 2.8)
Ensuite : il n’existe que 5 ministères ! Apôtres, Prophètes, Docteur (ou enseignant), Pasteur, Evangéliste. Inutile donc de créer des « ministères » tels que : conducteur de louange, leader, pasteur des jeunes, moniteurs d’écoles du dimanche, chantre de chorale, leader des chantres de la choral de l’école du dimanche et j’en passe…
Je sais pertinemment, qu’il faut des « conducteurs de louange », et, bien que je n’aime pas ce terme, (car l’Esprit conduit la louange et non un homme) moi-même je l’utilise pour me faire comprendre, et aussi parce que, fondamentalement ce n’est pas le fait d’être « conducteur de louange » qui empêche une personne de rentrer dans son ministère, mais c’est le fait de croire qu’être « conducteur de louange » est son ministère. Or, ce que je dis, c’est que l’on peut « conduire la louange » tout en étant Apôtre, Prophète, Docteur…. Etc… La différence entre un « service » rendu à la communauté pour édifier les saints et un ministère, c’est que le service ne vous définit pas dans votre rôle mais c’est une œuvre que vous faites parce que le Seigneur vous y appelle (parfois pour un temps) et qu’il vous a donné des dons pour pouvoir l’exécuter. A contrario, votre ministère, vous définit, c’est ce qui vit en vous par l’Esprit, ce pourquoi vous avez été choisi avant même la fondation du monde. Pour donner un exemple : Trois domestiques sont des conducteurs de louange, un Prophète, un Apôtre, un Docteur, le premier conduira la louange et facilitera la venue d’une certaine onction prophétique sur l’assemblée afin que Dieu parle et que l’assemblée avance dans la volonté de Dieu (car c’est là le rôle du Prophète, « diriger » une assemblée vers un but prophétique). Puis l’Apôtre viendra et conduira la louange à son tour, alors il aura des paroles de connaissances et des prophéties pour édifier personnellement plusieurs membres en recherche de leur identité spirituelle (car c’est la le rôle d’un Apôtre, bâtir des églises, et je ne parle pas d’édifices matériels qui sont secondaires ! Je parle de nous en tant que pierres vivantes. L’Apôtre aidera les pierres à se placer dans leur rôle pour garder la cohérence de l’édifice spirituel tout entier). Et finalement le Docteur conduira la louange et il donnera des paroles de sagesse et des enseignements libérateurs pour briser les forteresses dans les entendements et dénoncer les œuvres de Satan (car son rôle et de garder la cohérence de la mise en pratique de l’œuvre de l’assemblée qui mène au but annoncé par le Prophète).
Les trois sont donc conducteurs de louange mais ce n’est pas leur rôle au sein du corps de Christ, c’est plus le moyen qui leur correspond pour établir une onction favorable à la fructification de leur ministère.
Ainsi donc (et nous allons peu à peu vers l’Ekklesia Utopia) le Prophète annoncera le but prophétiquement de ce que le Seigneur attend de l’assemblée, l’Apôtre permettra à chacun d’entrer dans ce but en donnant à chacun une piste pour savoir qui il est et ce qu’il doit faire et le Docteur facilitera la progression de tous en ôtant les pierres par la Parole (« Réma » d’abord puis « Logos »).
Attention ! Ce ne sont pas des LOIS que je donne ici ! Ce sont des pistes de progression, des conseils. Je ne dis pas que cela se passe systématiquement comme ça. Dieu n’est arrêté par aucune loi, lui qui ayant une sainte horreur des sacrifices d’enfant a donné son propre fils pour le salut du monde ! J’essaie simplement, autant que l’Esprit de la Parole me le permet, de dessiner les contours de cette assemblée que nous pourrions devenir tous ensemble, je le crois. Afin, non pas d’attaquer ou de remettre en cause qui que ce soit, mais plutôt de redonner une ambition spirituelle à ceux qui sont fatigués.
Vous me direz donc : « Mais, et les Pasteurs et les Evangélistes alors ? »
Pour les Pasteurs je me suis creusé longtemps la tête spirituelle, car il n’est pas mentionné une seule fois de Pasteur dans le nouveau testament ! Le seul indice que j’ai trouvé et qui m’a mené à une réflexion sur le rôle du Pasteur c’est Pierre qui le donne dans sa lettre, s’adressant à ceux qui paissent le troupeau (cf. 1 Pierre 5.1-4). Dans cette partie de la lettre, Pierre s’adresse aux anciens, ceux que nous appelons communément les « diacres ». Il y a également un autre terme que Paul utilise « évêques » qui se traduit par « celui qui surveille ». Tout cela me semblait bien vague mais c’est dès lors que je me suis mis à réfléchir au sujet de ce que fait un pasteur avec son troupeau que tout est devenu beaucoup plus clair. À savoir : il nourrit, il guérit, il ramène celles qui s’éloignent, il les visite une par une et il les conduit (vers de verts pâturages de préférence !). Cette liste n’est pas exhaustive mais elle suffit à se poser ces questions (que j’ai posé un peu avant sans donner de réponse) :
Si le Pasteur nourrit (enseigne) à quoi sert le Docteur ?
Si le Pasteur va chercher les brebis qui s’égarent à quoi sert l’Evangéliste ?
Si le Pasteur conduit le peuple à quoi sert le Prophète ?
Si le Pasteur sait comment prendre soin de chacune des brebis à quoi sert l’Apôtre ?
La réponse est simple et elle est implicitement contenue dans le terme « diacres » et « évêques ». Premièrement du fait qu’ils soient au pluriel. Pour moi il est impératif qu’il y aient plusieurs Pasteurs dans une église car ils réalisent de nombreuses activités éparpillés dans l’assemblée, constamment en visite, constamment en train d’exhorter, de réconforter, d’intercéder, de prendre soin etc… personnellement en contact avec chacune des brebis. Ce que ne peuvent pas faire les autres ministères, car le Prophète devra se retirer pour aller chercher la vision, le Docteur devra passer du temps à l’étude et l’Apôtre devra passer du temps comme un « sage architecte » pour comprendre comment aider chacun à se placer. Les pasteurs sont réellement des « domestiques » servant à faciliter la transition d’informations spirituelles entre les autres ministères et les enfants spirituels en progression vers leur place.
Pour ce qui est des Evangélistes, ils sont un peu à part, car le but est d’aller chercher, non pas les brebis qui s’égarent (c’est le rôle du Pasteur) c’est-à-dire celles qui faisaient partie du troupeau mais qui se sont découragées (il n’est pas question ici de récupérer des « membres » qui auraient décider de changer d’église, je parle de découragement spirituel pas de voyage au sein du corps de Christ qui à mes yeux n’a rien de mauvais. Car pour moi, le corps de Christ ne se limite pas à une église, de même que, lorsque j’invite des gens chez moi, dès lors qu’ils quittent la salle de bain pour aller dans le salon, je ne considère pas qu’ils quittent la maison pour autant), l’Evangéliste va chercher celles qui sont perdues, donc celles qui n’ont jamais connu Christ (mais ne nous voilons pas la face, parfois les brebis perdues sont aussi dans l’église…).
Pour finir, je voulais partager une parole de sagesse que le Seigneur m’a donnée : « Le but de tout ministère est de devenir inutile. »
Quand j’ai entendu cette phrase résonner en moi, j’ai d’abord froncé les sourcils, ne sachant si me mettre à chasser ou s’il me fallait écouter l’explication qui allait suivre, et, comme Paul le préconise, j’ai choisi d’examiner et de ne retenir que le bon. Voici donc l’explication qui s’en est suivi:
Un ministère n’a pas vocation à prendre la place du St Esprit, JAMAIS ! C’est l’Esprit seul qui nous forme, c’est lui qui nous enseigne à devenir ce à quoi nous sommes destinés, il est notre consolation, notre Pasteur en tout temps, celui qui nous enseigne et prend soin de nous, notre Docteur de chaque jour qui nous donne de savoir quel verset utiliser pour chaque cas de figure que la vie nous réserve, l’Apôtre qui nous façonne peu à peu dans la patience et l’amour, l’Esprit de Prophétie qui, par son « Réma » nous éclaire en toute circonstance, et l’Evangéliste suprême qui nous rappelle sans cesse le prix que notre Messie a payé à la croix.
Ainsi donc, tous les ministères ne sont que des « pédagogues », c’est-à-dire qu’ils ont pour but de nous rendre autonomes et non pas dépendants d’eux. Car un pédagogue n’agit qu’un temps pour que l’enfant atteigne l’âge de raison et qu’il sache se débrouiller seul pour devenir à son tour le pédagogue des générations futures, et voilà à quoi on pourra reconnaître un bon pédagogue : c’est celui qui aura su finir par se rendre inutile vis-à-vis de l’enfant auprès duquel il sert. Jusqu’à ce que ce pédagogue puisse dire : « j’ai achevé la course, il ne me reste plus qu’à devenir une offrande versée sur l’autel de Dieu en donnant ma vie », il ne lui restera plus qu’à retourner auprès de Celui qui a tout créé pour y recevoir la récompense de ses années d’esclavage et de servitude pour le Nom de Celui qui nous a réuni dans son propre corps : Yéshoua HaMaschia’h.
Toute ces réponses pour ça !!!!! Relisez la Bible. Ah oui, mais encore, relisez là encore !!!!
Là, je ne vois qu’une seule chose à faire : vous repentir !
Aymerick Sroka
Bonjour à tous, dans cette vidéo je vous partage ce que le Seigneur m’a transmis lors d’une puissante expérience dans sa présence. De plus je vous partage une vision que j’ai eu concernant le Réveil de la Nation qui est imminent.
Soyez un Peuple Prophétique ouvert d’esprit.
@Aurore et son mari. Merci pour ces explications !
Je n’aurais pas pu mieux exprimer ce que je ressens et comprends de l’organisation du corps de Christ et de l’appel de chacun à exercer le ministère que Christ lui a confié.
Nous tentons de le mettre en pratique dans un petit groupe loin des systèmes ecclésiastiques traditionnels, et c’est passionnant.
Merci Roland, ça m’encourage.
Comme je l’ai dit, je ne m’énerve pas souvent, j’ai même plutôt l’habitude de fuir les situations conflictuelles car j’en ai horreur. Mais ce commentaire a fait ressurgir tellement de mauvais souvenirs…
(PS : ce n’est pas mon mari, c’est mon cousin lol)
Je suis en train d’écrire un commentaire sur ce « sujet », un long commentaire, même un très long commentaire, il le faut car ce « sujet », les dimensions masculines et féminines n’est pas un sujet, non il ne s’agit aucunement, et je suis catégorique, d’un sujet. Nous ne parlons ici, ni plus ni moins, que du plan, LE PLAN, le plan ultime qui englobe tout en vérité, tout.
Je vais à nouveau être audacieux, Amen, merci Seigneur, je vais être audacieux pour dire que la toute première chose à faire est de faire table rase de tout ce que nous croyions savoir sur ce « sujet », car jusqu’à aujourd’hui, oui jusqu’à aujourd’hui, la composante première, la clé parfaite de compréhension, le cœur, l’intériorité ultime a tout simplement été mise de côté, ni plus, ni moins.
Cette clé de compréhension comporte 3 niveaux. Le premier niveau, matériel (de la vie de tous les jours) est déjà très difficile, surtout très délicat et subtil à atteindre. Le deuxième niveau est caché, il n’est plus dans le matériel, il a en revanche un effet considérable, l’effet premier en vérité, sur le matériel, mais nous somme ici en esprit et en perception. Le 3ème niveau, je n’en parlerai pas, nous entrons ici dans l’ineffable, l’ultime, l’impensable (et le mot est faible) humainement parlant, il faut entrer dans les deux premiers avant de s’aventurer au 3ème, de toute façon il est encore voilé, le voile commence à peine à se retirer, mais il va se retirer, cela ne fait aucun doute, sans quoi il n’y a pas d’Epouse.
J’espère vous donner envie, envie d’aller plus loin, envie d’aller beaucoup plus loin en faisant table rase, « pour de vrai » comme disent les enfants (je l’adore cette expression), de toutes nos certitudes. Alors en attendant, je vous propose de vous préparer, de vous préparer à recevoir un regard nouveau, un dévoilement et surtout de vous préparer à y entrer. Ce commentaire ne fera qu’entrouvrir la Porte, mais il faut bien commencer au commencement.
Et si quelqu’un reçoit de prier pour la finalisation de la mise en mots de ce commentaire, je dis Amen ve Amen, recevoir est une chose, en Esprit tout à l’air « facile », mais mettre en mots, c’est tout autre chose, oui, je vous serais reconnaissant car en entrant sur ce terrain, le terrain de l’Epouse, je n’ai pas le droit à l’erreur ou si peu car la Perfection n’est pas encore, alors que soit dévoilé ce qui doit être dévoilé.
A mon tour de te dire « Sois oint », Dan, nous nous réjouissons de te lire!
Ecriture et enfantement sont des jumeaux, les choses suivent leur cours et arrivent un jour à leur terme…
Après avoir lu ton message d’hier, alors que je pensais à toi, l’hébreu (lire « A toi l’Hébreu », qui nous donnes envie d’aller plus loin, de dépasser les limites du dévoilement) « A’h Emet » m’est venu. « Frère de vérité » ou « Frère vrai », ou encore, pour reprendre l’expression que tu aimes tant, »Frère pour de vrai ».
Que ton commentaire soit, Dan, nous l’attendrons comme une ondée de révélation.
Voici des semaines que le Seigneur m’interpelle sur la différence entre « le coeur » et « l’âme ». Que pourtant tous, ou presque, confondent.
Dans la Bible, la différnce est pourtant forte:
Deutéronome 30:6
L’Eternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives.
Actes 4:32
La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un coeur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux.
Matthieu 22:37
Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
Deutéronome 6:5
Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force.
Etc…
En hébreu, le coeur, c’est LEBAB, qui représente la conscience, l’esprit de l’homme, … Tout ce que l’animal n’a pas. Nepheh (l’âme) c’est: l’être vivant, tout ce qui a du souffle, qui respire, le siège des émotions, de la volonté, des passions. L’âme, c’est e qui donne son identité de vivant, à l’homme ou l’animal…
En grec, coeur c’est Kardia. mal compris, on nous donne des explications très mélangées car on confond l’organe qui permet la vie en acheminant le sang, et ce qu’il y a de plus caché et de plus profond: là encore: conscience, esprit… C’est le « en soi-même ». C’est le coeur qui a le « pneuma », le souffle de Dieu, qui est quasi éteint ou mort chez l’homme-anima.
L’âme, c’est « psuche » (psyché), qui a entre autres donné les dérivations psychologie, psychisme. Cela recouvre bien la même chose qu’en hébreu: l’identité de tout ce qui a souffle de vie sur terre, avec ses émotions, sentiments, volonté, passions.
La Parole de Dieu tranche entre les deux car l’homme sans Dieu n’a pas le contrôle de ses pulsions et désirs… ou si peu !.
Hébreux 4:12
En effet, la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à séparer âme et esprit,
En tout cas, Dan, j’attends avec bonheur ton commentaire. Et si tu me le donnes sous forme d’article, je dis amen !!!!
Après le préambule posté samedi 20.07.2024, voir plus haut, voici enfin ce commentaire, largement plus qu’un commentaire en vérité, mais pour le moment j’ai fait le choix de le faire sous cette forme, cela m’a permis d’aller un peu plus vite, le texte étant moins construit que dans un article, qui pourrait d’ailleurs suivre. Allons-y.
Si le débat en reste à ce stade, alors il n’est pas utile de préparer ses valises pour l’Enlèvement ou pour le Millénium, ne parlons même pas des Noces de l’Agneau.
Tout est entre les mains du Seigneur et lorsque j’entends Moshe Ababou dire, je ne me souviens plus des mots exacts, que le 7/10 venait d’Hachem en relation avec les dernières phases avant la délivrance finale, d’une part, je n’aurais pas eu l’audace de le dire, et d’autre part, les chrétiens feraient bien d’écouter.
Quel rapport ? Le rapport est le Temps et le Plan.
Tout comme les hébreux feraient bien de rentrer en terre d’Israël avant que cela ne devienne invivable, avant d’être chassés de toutes parts comme nous le dit Jérémie, nous chrétiens ferions bien d’entrer dans les dimensions attendues depuis si longtemps.
Oui, mais quel rapport avec les rôles hommes et femmes ?
Le Seigneur vient chercher une Epouse et on est loin d’être épouse.
Une première chose, il serait bon de tempérer quelque peu les ardeurs d’interprétation en ne fixant pas le référentiel à l’aune des pratiques dans les églises, pratiques dont le 90% pourrait, devrait être supprimé.
Il serait bon également de se départir de la pensée occidentale moderne, arme de destruction massive contre les dimensions masculines et féminines, au point de faire exploser toute notion fondamentale dans une confusion qui n’est autre que la confusion finale de Babel qui se reforme.
Se départir également de l’esprit grec qui ne cesse d’opposer une chose par rapport à l’autre tout en intégrant des normes de mesures et de valorisation erronées qui ne font qu’amplifier cette opposition dévastatrice. L’antithèse absolue du sublime et ultime EHAD.
Le mélange des notions de rôle et de valeur ne nous aide pas non plus.
Je reprends les mots de Rémi, « rôle subalterne » ? C’est quoi un rôle subalterne ? C’est quoi un rôle de valeur ? Voyons dans la Parole.
Le premier point essentiel est la Binah.
Comprenons, ce mot, ces mots, sont des lois fondamentales au même titre que la gravité, en vérité ce sont des dimensions, des dimensions célestes, des dimensions célestes accessibles sur terre.
Essayons de voir autrement. Sans les maitres d’Israël il est impossible de comprendre la Bible et sans l’Esprit du Seigneur non plus, les deux sont indispensables. Lorsque les maitres d’Israël parlent de l’épouse du Machiah, eux la voit comme l’épouse physique, d’un homme physique. Ce qu’ils disent est vrai, mais s’applique à ceux qui seront l’Epouse de Yeshoua HaMachiah. Peu importe si l’esprit grec nous dit que les Rav ont tout faux dans leur vision finalement humaine du Machiah. Je vous en supplie, frères et sœurs, je vous en supplie, il faut sortir des limites qui nous enferment.
BINAH
SARAH, Sarah la première femme, la première femme nommée dans la bible, le Tikoun de Hava (Eve), la réparation dans une très mauvaise traduction, enfin le début du Tikoun, car ce processus n’est dans ma compréhension de loin pas terminé.
Et pourtant, elle aussi avait très mal débuté en empruntant le chemin ouvert par le serpent, le chemin de Hava (Eve), à ce stade, pas de Tikoun, mais un acte dont nous voyons aujourd’hui encore les conséquences sous nos yeux. Pour ensuite avoir cet éclair de Vie, éclair de réparation également, en comprenant que tout passait par Isaac et en agissant en conséquence. Voici la binah, la Binah est cet éclair de Vie. En vérité c’est à ce moment que Sarah devint Epouse, car Abraham se contentait fort bien de son premier fils, puis de la cohabitation des deux fils. En acceptant la Binah, en acceptant d’aller à contre-courant, en acceptant celle qui devenait Epouse, en acceptant le Tikoun, c’est également à ce moment qu’Abraham devint Epoux. Abraham va ensuite aller jusqu’au bout d’une consécration que nous avons bien de la peine à imaginer, mais relevons, insistons sur le fait que sans l’action de Sarah tout le plan tombait, tant pour Israël que pour les nations.
Avec REBECCA, on s’aventure encore plus loin, c’est-à-dire en intégrant la notion de sacrifice. Non seulement Rebecca va percevoir ce qui se trame dans l’invisible, va comprendre au-delà de toute compréhension, va aller totalement à contre-courant, va tout risquer, tout risquer jusqu’au sacrifice.
Sacrifice de son fils Esaü, n’oublions pas qu’il était le jumeau de Jacob, et sacrifice en étant prête à prendre la malédiction sur elle si tout se passait mal, juste une folie, juste inconcevable pour une mère. En vérité la Force et les profondeurs qui se trouvent dans cette « histoire » nous dépassent totalement.
Notez bien les amis, cela fait deux fois que j’utilise à dessein l’expression « à contre-courant », notez bien nous allons y revenir à ce « contre-courant », où se trouve la Clé.
1’500 ans plus tard, l’apôtre Paul lui rend hommage en parlant aux Romains : « il lui fut dit : L’aîné sera assujetti au plus jeune. Selon qu’il est écrit : J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Ésaü. ». Bien souvent, nous ne prenons pas la mesure de ce que nous lisons. Et là aussi, avec des conséquences jusqu’à aujourd’hui sous nos yeux dans l’actualité, je veux parler d’Israël, d’Edom et d’Ismaël.
Elle a pris le risque de tout perdre, elle a pris le risque de la malédiction, elle était prête au sacrifice pour son fils, on pourrait même dire pour LE fils, percevant l’importance colossale des forces qui se mettaient en action.
Sacrifice pour son fils uniquement ? Non, non et non, cela nous mène bien au-delà, oui bien au-delà. SACRIFICE POUR LE PLAN qu’elle avait perçu, quelle avait perçu dans sa Binah, quelle avait perçu comme femme, aucun homme n’aurait pu faire cela, aucun, son rôle est irremplaçable, elle a écrit l’histoire et même davantage que l’histoire. Plus encore, ELLE A, OUI OSONS LE DIRE, ELLE A RENDU POSSIBLE LE PLAN DE DIEU DANS SON INCARNATION MATÉRIEL, SANS ELLE LE PLAN DE DIEU TOMBAIT, oui c’est ainsi, franchement c’est fabuleux.
Après cet acte déterminant, a-t-elle pris la place d’Isaac son époux ? Non, bien sûr que non, mais elle a rempli la mission pour laquelle elle était sur cette terre. Jacob a pu ainsi, et seulement ainsi, devenir Israël, nous connaissons la suite.
Il faut enfin comprendre que ce qui semble en première lecture être des petites histoires familiales sont en vérité le dévoilement de mille choses cachées.
La femme de Béthanie,
« Pendant le repas, une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de nard pur de grande valeur. Elle cassa le col du flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus. ». Amour, sacrifice, Emouna, acte insensé pour les « raisonnables », mais aussi acte prophétique, acte prophétique relaté aujourd’hui encore 2’000 ans après.
« Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait »
Rôle subalterne ?
N’ayons pas peur de le dire, Sarah et Rebecca ont, ni plus, ni moins, permis au Plan de D.ieu de se réaliser, sans elles tout tombait. Nous n’imaginons pas une fraction de seconde à quel point le Seigneur prend des risques, nous n’imaginons pas dans nos visions si étroites. Elles ont rempli leurs missions sans lesquelles, pas d’Abraham, pas d’Isaac, pas d’Israël et pas de Yeshoua, pas d’Eglise, pas d’Epouse.
Magnifique, magnifique Binah, il semble que nous ayons tout dit ? Non, les amis, non, nous n’avons encore rien dit car la Binah est un moyen, est un « outil » et aussi sublime soit-il, il n’est pas le Plan, non il n’est pas le plan. Quel est le plan ?
LE PLAN TIENT DANS UNE SEULE EXPRESSION, tient en deux mots hébreux. Les deux mots les plus cachés, les plus subtils, les plus sublimes, clés de toute compréhension.
EZER KENEGDO
Genèse 2.18 : « L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable (Ezer Kenegdo) à lui. ». Certains écrivent : vis-à-vis, en face, c’est déjà mieux mais insuffisant.
Le premier niveau en français est non seulement une misère absolue, mais surtout parfaitement incorrect. Ces deux mots sont LA CLE, sont LE PLAN. Oui EZER KENEGDO EST LA CLE.
Même si des traducteurs premier niveau, hors de toutes notions de Torah et de profondeur, ne parlons même pas de dévoilement, maintiennent ces mots, il y a la vraie traduction du vrai hébreu biblique, reconnue par nombreux Rav, dont le Rav. Dynovisz souvent cité sur le blog, qui nous dit :
« Je lui ferai une … AIDE … CONTRE… lui »
Oui, aide ET contre. Le tout avec des doubles sens.
Il y a trois niveaux de EZER KENEGDO. Le premier est matériel dans la relation homme-femme, époux-épouse, ce stade est déjà très difficile d’accès, vraiment très difficile d’accès, néanmoins, il permet de venir au deuxième niveau. Le deuxième niveau de profondeur va beaucoup plus loin, il porte sur la puissance cachée gigantesque qui ne peut qu’être perçue en Esprit, avec un impact total, réel et absolu dans le monde physique. Il provient intégralement d’une Loi fondamentale qui ne peut être « vue » qu’en Esprit. Quant au troisième niveau, il dépasse tout entendement humain, je ne vais pas l’évoquer, le risque est trop grand, il faut être conduit par étapes. Oui le troisième niveau va tellement loin qu’il dépasse et même « explose » nos visions dramatiquement cartésiennes du Seigneur et de Son Plan. Car en vraie vérité, il y a UN SEUL PLAN, qui comprend beaucoup de choses mais un seul plan. Une expression et un mot nous mettent dans la bonne perspective pour essayer de nous approcher de ce plan : EZER KENEGDO et EHAD. Tout est dit. Nous pourrions bien sur ajouter BERECHIT, soit l’allumage de la mèche de la mise en action du Plan.
Cela fait bien longtemps que je ne l’ai pas fait, mais aujourd’hui, oui aujourd’hui, je vais à nouveau être audacieux, frères et sœurs, j’affirme et j’assume ce que je dis sur ces trois niveaux de EZER KENEGDO.
Il faut absolument sortir du niveau école du dimanche, toute la quintessence du Plan ultime du Seigneur, ce plan ineffable, insondable, dans lequel, oui c’est ainsi, se trouve dans le Ezer Kenegdo, Plan ultime dans lequel le Seigneur prend un risque inimaginable et absolument insensé au regard humain.
Je ne vais pas aller ici dans le détail, ce n’est pas le but et la matière est immense, mais je vais essayer, de grâce les amis, je vais essayer de dévoiler quelque chose d’ineffable.
LE EZER KENEGDO EST D’ABORD UNE SÉPARATION.
Lorsque l’Eternel dit à l’homme, le Adam, la Dimension Adamique, qu’il n’est pas bon (lo tov) que l’homme soit seul, voilà qu’il le plonge dans un profond sommeil (Tardema, encore un mot essentiel) pour extraire son côté féminin, sa dimension féminine, je vous donne ma parole que notre ami Adam c’est retrouvé totalement dépourvu, démuni, stupéfait. Le choc, le vide.
Il était si bien, c’était chouette, tellement chouette qu’il allait se prendre pour quelqu’un, se prendre pour ….. D.ieu. Si bien et pourtant pas Tov . Il était tranquille avant, aucun doute qu’il pouvait se voir comme D.ieu, aucun doute, en plus il n’avait pas grand-chose à faire, l’homme apprécie n’avoir pas grand-chose à faire. La tranquillité, c’est fini, c’est fini comme lors de tout passage d’étape, de changement de dimension.
Pire encore, il se retrouve face à face avec ce qui pourrait être son double, une partie de lui-même, la femme, Isha (Eve n’était pas encore) est face à lui, et son regard, son regard qui semble voir au travers de lui. Adam, le pauvre Adam, il se sent affaibli et transpercé par ce regard, ce regard qui perçoit, ce regard d’en haut, ce regard de la Binah. Oui la Binah qu’il vient de perdre, la binah qui n’est plus en lui, il ne veut pas croire ce qui lui arrive, mais en vérité il le sait, oui en vérité il le sait.
Il dit : « Eh mais «C’est » à moi, elle est à moi, d’ailleurs je vais l’appeler Isha de Ish, comme moi.
« Elle est os de mes os », elle est à moi, dans ce mélange de sentiments entre une attraction irréversible et un déni de ce qu’il vient de perdre.
Tout va très vite dans sa tête, tout et son contraire se bouscule dans ses pensées, d’un côté ce vide, ce vide qui le pousse au déni, mais également ce sentiment étrange, ce sentiment nouveau, cette attirance irréversible. Cette attirance foudroyante, elle est tellement belle, oui elle est tellement belle. Quel contraste, quel trouble, quelle confusion.
Mais pourquoi l’Eternel a-t-il fait une chose pareille ?
De même, la dimension féminine, celle qui était si bien à l’intérieur de son Adam, a l’intérieur de sa sécurité, c’était parfait. Parfait, mais la voilà extraite, oui extraite de sa sécurité, extraire de sa quiétude, de sa paix, extraite de son monde, extraite de son Adam. Elle était si bien et la voici dehors, soudainement dehors, apparemment seule, seule hors de toute sécurité. Quelle stupeur, que fais-je ici ?
Mais pourquoi l’Eternel a-t-il fait une chose pareille ?
Pire encore, la voici Isha, la voici Femme, la voici dimension féminine, face à son ancien monde, face à sa sécurité, face à son Adam, son Adam diminué, son Adam qui n’est plus comme avant. Elle aussi soudainement submergée par ce désir étrange qui lui était inconnu dans sa complétude au sein de la dimension Adamique.
La voici Isha, avec sa mission maintenant dévoilée, sa mission « folle » et impensable, sa mission d’être EZER KENEGDO.
Sa mission d’être la Binah, non plus dans cette paisible complétude, mais face à face, mais hors de, hors de sa sécurité, d’être Binah pour l’homme, l’homme Isch et non Adam à qui elle a été enlevée, qui la perdue. Sa mission d’être Ezer kenegdo, celle de dévoiler, ou plutôt de recréer cette intériorité perdue dans ce vide soudainement créé.
UNE SEPARATION ET UNE BLESSURE.
Il ne serait pas faux de dire que les deux sont blessés, en vérité ils le sont, cette séparation d’une partie de son être est un manque considérable, ce manque est une blessure. L’homme diminué de sa dimension féminine est blessé, la femme extraite de son entité première est blessée. Alors oui, nous pouvons dire que le processus du Ezer Kenegdo passe au travers d’une blessure initiale.
Bien sûr le but n’est pas d’en rester à ce stade, la réunion des dimensions contraires est impérative et pour se concrétiser les deux n’ont d’autre choix que de faire abstraction de cette blessure pour aller vers l’autre dimension où se trouve non seulement la guérison, mais surtout, la restauration qui conduira en finalité au Ehad.
EHAD qui passe par cette Réunion qui n’est autre que l’intégration de toutes les forces de la Vie qui doivent se rassembler dans ce Plan inimaginable, inimaginable dans nos limites et notre étroitesse. Plan qui conduira en son temps à l’Epouse, l’Epouse de Christ.
TOUT SÉPARER, POUR TOUT RÉUNIR, ce principe fondamental qui nous défie tant, pour un jour, un jour lointain à ce moment, tout réunir à nouveau, tout réunir dans le EHAD. Aujourd’hui, ce jour n’est plus lointain, nos yeux doivent impérativement considérer le EHAD vers lequel nous nous dirigeons.
Les amis, comprenons, BERECHIT, la création, le « commencement » est une explosion, une dispersion, est une SEPARATION de toutes choses, toutes choses alors cachées derrière le Voile, oui le Voile, Berechit pose le Voile après avoir tout dispersé. Comprenez le Voile.
Je vous en supplie sortez des schémas religieux, tout exploser, tout séparer pour en perfection tout réunir à nouveau après avoir été se nourrir de toutes les forces de toute la vie qui n’aurait pas été possible autrement.
C’est cela la vie sur terre, c’est cela le COUPLE, je pourrais le hurler tellement je supplie que ces paroles percent toutes les carapaces, percent tous les voiles, LE COUPLE C’EST TOUT SEPARER POUR TOUT REUNIR lorsque tout redeviendra EHAD, c’est cela le secret de la vie. Le Ehad qui sera alors renforcé, cela parait tellement stupide de le dire, mais c’est la vérité, le Ehad était, mais le EHAD est lui aussi conduit à la perfection, comme tout, tout est conduit à la perfection et tout à été séparé pour être en mesure de venir à la perfection. Et même de perfection en perfection pour parler comme mon frère des frères (pour ceux qui nous suivent).
NOUS N’IMAGINONS PAS LE RISQUE « INSENSÉ » QUE LE SEIGNEUR A PRIS AVEC CE PLAN, CE PLAN DONT IL N’AVAIT MÊME PAS BESOIN, CE PLAN QUI EST POUR NOUS EN VÉRITÉ, EN FINALITÉ.
Malgré tout ce qui vient d’être dit, ce n’est pas fini.
ALLONS ENCORE PLUS LOIN
Je vais vous dire une chose de folie maintenant, oui encore plus de folie que tout ce que je viens de dire.
Croyez vous vraiment que le Seigneur nous lance dans une expérience aléatoire pour voir ce que cela va produire ? Folie, cette pensée est folie. Non, non les amis le plan est hors de tout, hors de toute pensée humaine, ne parlons même pas du mot « religion », il n’existe aucun mot pour nous permettre d’en saisir le milliardième du Plan. Folie ai-je dit ?
Le Seigneur s’est lui-même entrainé, embarqué dans ce plan, il le vit, il le vit comme nous, lui aussi s’est séparé, lui aussi s’est « explosé », oui bien sûr, il fait quoi au moment Berechit ? Il fait quoi ? il se sépare lui-même, aussi fou que cela puisse paraitre. Le temps physique est une cassure, est une séparation, UNE BLESSURE, la matérialité physique est une cassure, est une séparation, le tout caché, oui le tout caché derrière une chose pour que les hommes ne voient pas cela de leurs yeux physiques, quel affront hors de toute pensée ce serait si les hommes pouvaient voir cette séparation de leur yeux physique, quelle indiscrétion, quelle indécence. Caché derrière le Voile.
D’où la notion inimaginable humainement de Tsim Tsoum, de contraction, celle où le Seigneur transforme une partie, oui une partie seulement, sinon nous implosons, transforme l’Ultime, l’Eternel, le « EnSof », sans commencement ni fin, sans strictement aucune limite, se transforme pour donne la Vie a cette terre, matériel, limitée, temporelle. C’est plus qu’un sujet en soit, mais ces notions sont impératives pour commencer à essayer de percevoir ce qu’est un couple, ce que sont deux contraires, deux contraires qui doivent se réunir.
D’où les deux dimensions, les deux dimensions fondamentales que nous voyons dans nos bibles, ELOHIM et HACHEM (les 4 lettres qui ne se prononcent pas), oui les deux dimensions, avec l’une qui va même devenir émanation physique sur terre au point d’aller jusqu’au point impensable de tous les impensables, LA CROIX, la croix que personne ne comprend que personne n’est en mesure d’appréhender. Et je crois que le Seigneur gardera à jamais un Voile sur cet Acte au-delà de tous les actes, et là aussi, il serait impudique d’en savoir plus.
Oui, l’Eternel participe avec nous a sa propre construction, il pourrait faire autrement, il aurait pu décider un autre plan, mais c’est CE PLAN qu’il a choisi et mit en action.
Revenons au EZER KENEGDO
Et en pratique, est-ce facile ? Non ce n’est pas facile, c’est un travail rude, on a l’impression que le tailleur va tout casser, pour passer de la terne pierre brute qui sort de la terre au sublime diamant, le joyau porté comme parure et présenté par les plus grands joailliers de la terre.
Le Ezer Kenedgo c’est la taille d’un diamant.
Et en chemin que se passe-t-il rapidement ? Il se passe la Chute.
Je ne vais pas développer, uniquement donner quelques éléments, la chute est un sujet en soi bien évidement. Comme nous venons de le voir, oui, il y a séparation, oui il y a blessure, mais le mauvais penchant va très rapidement donner de mauvaises idées à nos deux nouveaux êtres.
L’homme qui finalement ne cherche qu’à retrouver sa tranquillité perdue va accepter toutes les compromissions, tout en usant de stratagèmes en cachant certaines choses, il va laisser faire son épouse, je parle ici dans le mauvais sens du terme, bien loin du Ezer Kenegdo. Il sera ensuite ravi de lui remettre la faute dessus, tout comme à D.ieu lui-même. Laisser faire, oui, mais d’un autre côté, il ne veut pas la perdre, elle est tellement belle, elle l’attire tellement. Cette conjonction va le conduire à écouter sa femme lorsque qu’il devait obéir au Seigneur.
Sur un autre plan, si un homme s’y prend comme le serpent, il fera tomber presque n’importe quelle femme, on peut même dire que toutes les techniques de drague efficace proviennent tout droit de la tactique du satan. Le résultat est assuré en faisant semblant de lui redonner ce qu’elle a perdu il y si longtemps, cette chose enfouie dans son cœur après laquelle elle soupire.
La femme qui finalement ne cherche qu’à retrouver sa sécurité perdue va accepter toutes les compromissions, tout en usant de stratagèmes en cachant certaines choses, elle va arriver à ses fins en obtenant ce qu’elle veut de son époux, je parle ici dans le mauvais sens du terme, bien loin du Ezer Kenegdo. Elle sera ravie de l’embarquer dans sa chute pour ne pas s’y retrouver toute seule. Oui, elle a pris confiance, elle commence à utiliser ce pouvoir d’attraction, ce pouvoir de séduction. Cette conjonction va la conduire à écouter le satan lorsque qu’elle devait écouter son époux.
Sur un autre plan, si une femme utilise sa Binah pour séduire, elle fera tomber presque n’importe quel homme, on peut même dire que toutes les techniques de séduction efficaces proviennent tout droit du serpent. Le résultat est assuré en faisant semblant de lui redonner ce qu’il a perdu il y si longtemps, cette chose enfouie dans son cœur après laquelle il soupire.
En hébreu profond, la femme est dans la dimension feu, l’homme est dans la dimension eau, mille choses seraient à dire ici, tant sur le plan physique que sur le plan spirituel, mais ce n’est pas le but ici.
Nos vies de couple sont dans cette oscillation, c’est-à-dire une utilisation de nos dons et dimensions tantôt de la bonne manière tantôt de la mauvaise, l’acceptation du Ezer Kenedgo est le seul et unique chemin qui permet d‘en sortir, qui permet de nous ramener au EHAD.
N’oublions pas non plus, les deux dimensions ne sont pas nées de la même origine, ce n’est que depuis la deuxième génération, de laquelle nous sommes issus, que les hommes et les femmes naissent d’homme et de femme. Un seul, Celui qui est le premier en tout est sorti de ce schéma, en naissant d’une femme et de l’Esprit de D.ieu, prémisses de la suite à venir.
ESSAYONS DE CONCLURE, TRÈS PARTIELLEMENT, MAIS ESSAYONS.
Non la femme ne doit surtout, surtout, surtout pas faire comme l’homme, encore moins prendre sa place, elle doit être en face de lui, en face lui pour remplir sa mission, sa mission inimaginable, même sa mission ineffable.
Et pour l’homme ? Etonnamment, j’ai envie de dire que c’est presque le contraire, car l’homme doit lui retrouver sa Binah perdue, celle qui lui permettra enfin d’être un homme, d’ailleurs le « loTov » prononcé par le Seigneur pour l’homme nous dit que sans le Ezer kenedgo l’homme ne peut être un homme, l’homme ne peut être validé, approuvé, dans le plan, il ne peut être Tov.
Alors, lorsque le jour viendra, et il viendra, ou l’homme réussira à retrouver sa Binah par la mission subtile et précieux de son épouse, être dans la Binah même après avoir été séparé de sa Binah, alors tout sera prêt pour redevenir EHAD, il n’y aura plus aucune raison de rester à ce stade, ce sera le temps de passer à l’étape suivante, celle ou le EHAD va se rassembler avec toutes les forces intégrées dans sa longue séparation. SOUDAINEMENT, QUELLE SEMBLE LOINTAINE LA SÉPARATION, QU’ELLE SEMBLE LOINTAINE L’EXPLOSION, QU’IL SEMBLE LOINTAIN LE TEMPS BERECHIT.
Oui, Sarah et Rebecca sont à elles-mêmes incarnation du Ezer Kenegdo, Sarah dans le commencement de la réparation puis Rebecca dans l’accomplissement du Plan, l’accomplissement par le sacrifice, le sacrifice nécessaire dévoilé dans la Binah, l’accomplissement à contre-courant de toute logique, de toute sagesse, de toute limite. Rebecca porte en elle le Ezer kenegdo.
UN RESULTAT ETERNEL
Sans les perceptions et les actions de Sarah et de Rebecca, pas d’Israël, pas de Machiah, pas d’Eglise, mais également, pas d’Abraham, pas de Jakob, par d’Israël, donc conjointement, sans Abraham, sans Jakob, qui ont ensuite dû agir, pas d’Israël, pas de Machiah, pas d’Eglise. Le dévoilement de la Binah n’est pas la finalité c’est le moyen, l’action n’est pas la finalité, c’est le chemin.
LES RÔLES ET MISSIONS NE SONT PAS INTERCHANGEABLES, AUCUN HOMME NE PEUT ÊTRE SARAH, AUCUN HOMME NE PEUT ÊTRE REBECCA, AUCUNE FEMME NE PEUT ÊTRE ABRAHAM, AUCUNE FEMME NE PEUT ÊTRE JAKOB, NE PEUT ÊTRE ISRAËL.
Revenons dans notre temps, que dire des ministères ?
Que sont les ministères dans ce PLAN, les ministères fussent-ils bibliques que sont-ils dans le Plan ? Rien ou si peu, ils sont justes des fonctions temporelles, il serait bien de ne pas les amplifier et encore moins de les idolâtrer, regardons au niveau du plan d’ensemble, regardons depuis en haut, comme Jean a qui il a été dit, « monte ici ».
Que voulez-vous faire avec les ministères en tant que fonctions lorsque le changement de dimension qui s’en vient sera pleinement ? Rien. Ils ne seront plus, ces rôles ne seront plus nécessaires.
Comme je l’ai dit au début, ce que nous voyons dans ce qui se nomme « églises », dans l’immense majorité des cas, n’est pas le référentiel. Plus important encore, je n’engage que moi et j’assume ce que je dis, je crois que le temps des ministères est à son terme, tout au moins à bout touchant dans une dernière phase de transition entre deux temps. Le temps des nations arrive à son terme, en conséquence le temps de l’Eglise également, dès lors celui des ministères également. À une exception près, le rétablissement de toutes choses. Tout en ajoutant, rétablissement de toutes choses dont un des trois fondements, tout au moins ceux qui m’ont été dévoilés, est parfaitement en ligne avec ce message.
Je maintiens mes écris de l’année 2020, dans lesquels je disais que seul le Prophétique demeure, je ne dis pas les Prophètes en tant que tels uniquement, mais la dimension prophétique avec tout ce que cela peut englober. Il y a également un rôle pour les vrais bergers, mais je ferme la parenthèse, pour terminer par l’ESSENTIEL.
L’Epouse a-t-elle besoin de ministères ? NON L’EPOUSE N’A PAS BESOIN DE MINISTERES.
La prochaine étape, peu importe ce qu’il se passera pour y parvenir, nuit, persécutions, la prochaine étape est l’Epouse, alors enfin, enfin, enfin, après 6’000 ans d’errance, le temps est venu de chercher à tout prix le EZER KENEGDO.
Le Ezer Kenegdo ne s’explique pas, il se perçoit en Esprit, il se vit, c’est un cheminement de vie, bien souvent c’est long, mais c’est la vie, le Ezer Kenegdo se dévoile petit à petit, pas à pas, pour ceux qui le veulent, qui le veulent vraiment.
Cela passe par un changement radical de compréhension, de regard, d’appréhension, de perception, de tout en vérité, de tous nos dogmes, de toutes nos vérités que nous aimons tant, que nous aimons tant car elles nous rassurent, mais ce temps est terminé.
Il s’agit ici d’un commentaire, j’ai esquissé un tableau général sans aller dans le détail, il y a trop, tout n’est pas parfaitement écrit, mille choses seraient à dire, milles questions s’ouvrent devant nous, mais mon seul objectif ici est d’essayer d’orienter vers une manière radicalement différente de voir pour essayer de commencer à entrer dans le dévoilement du EZER KENEGDO. Je souhaite ici pousser, exhorter, j’ai même envie de dire supplier pour un nouveau regard pour un changement de vision, pour tourner à 360 degrés pour enfin commencer à entrer dans ses dimensions sublimes
En conclusion,
Comme les Cieux (Shamayim en hébreu) qui contiennent le feu (esh) et l’eau (Mayim (pluriel)) pour devenir Shalom (paix, mais également plénitude, perfection), le Ezer Kenegdo EST réunion des contraires, est la règle fondamentale de la réunion des contraires. Oui, les dimensions masculines et féminines, l’homme et la femme, l’époux et l’épouse doivent se réunir comme le feu et l’eau pour venir à la perfection du Shalom, plénitude menant au Ehad. Ni l’eau, ni le feu ne vont en sortir indemne, ni l’eau, ni le feu ne seront victorieux, les Cieux seront victorieux. D’ailleurs, il y a immanquablement réunion des contraires pour arriver au Shalom sans quoi ce mot n’existerait tout simplement pas.
Le Ezer Kenegdo est l’essence même de la réunion des contraires, la réunion qui nous conduira au EHAD (UN) finalité d’un temps, finalité d’une dimension. Et si les contraires n’étaient pas des vrais contraires, alors ce mot n’existerait pas, et surtout le Ezer kenegdo n’existerait pas non plus, pas plus que le Plan construit sur cette règle fondamentale, règle fondamentale car elle a été choisie par l’Eternel.
Sans le Ezer Kenegdo, pas d’épouse, c’est ainsi, c’est le cheminement voulu, aucun autre chemin ne mène à l’Epouse, aucun. Sans Ezer Kenegdo, pas de PLAN, nekouda, point final en français.
Frères et sœurs, je vous en supplie de toutes les supplications d’essayer d’entrer dans ces dévoilements, je vous en supplie.
Si j’ai bien compris une infime partie du long développement qui précède, il semble qu’il faille d’abord perdre une partie de soi-même pour retrouver ensuite un état plus complet… Alors, de même que l’Époux donna sa vie pour son Épouse (analogie entre la côte de l’Adam endormi et le côté percé du Messie mort), l’Épouse (préfigurée dans le texte de Dan par Sarah et Rébecca) ne donnera-t-elle pas la sienne pour pouvoir ensuite s’unir à son Époux ?
Heureusement que tu as écris « une infime partie » du long développement, ce dont tu parles ne fait pas partie de mon sujet qui est le Ezer Kenegdo, bien que la notion de sacrifice s’y trouve forcément.
Le problème, peut-être même ton problème, est que tu es « obsédé » par la mise à mort, en particulier la mise à mort de l’épouse, pour ma part toute mon attention est sur la Vie avec un V majuscule, la vie de l’Epouse. J’ajouterais, sans quoi elle ne paraitra pas. Ceux qui ont suivi tes articles et commentaires ont compris que dans ta compréhension le ticket d’entrée, le passage de la Houppa (dais nuptial), la main donnée à l’époux, la réception de l’anneau d’Alliance passait par la mise à mort et même par la décapitation de celle qui va devenir épouse, c’est tout de même étrange comme concept. C’est cela que tu as proposé à ton épouse (bien que je ne sache rien sur ta vie ni même si tu es marié) lorsque tu l’as demandée en mariage ? Il faudrait parler du prix de la consécration ce qui est bien différent et un autre sujet.
Je ne vais pas revenir sur ce sujet, car cela nous éloignerait du Ezer Kenegdo qui est le point essentiel, je dirais uniquement ceci.
« Eph. 5.25 : Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle, »
C’est l’homme, le mari, l’époux qui se livre, pas l’épouse, un double sacrifice n’est plus un sacrifice mais un suicide collectif. C’est à l’homme à qui il est ordonné de quitter son père et sa mère pour faire UN avec son épouse. L’Epouse donne sa vie PAR SA VIE, elle va d’ailleurs donner la vie sur cette terre, donner la vie en sacrifiant sa vie.
Je disais que la notion de sacrifice se trouve forcément dans notre sujet, oui bien sûr, mais sous une autre forme. La vie de la femme authentique est un sacrifice, déjà en donnant la vie, et la vie de l’homme authentique est également un sacrifice en étant prêt à mourir pour son épouse. LES DEUX DIMENSIONS ONT LEUR SACRIFICE, MAIS ILS NE SONT PAS DE LA MÊME NATURE, ce qui est une évidence en cherchant à réunir deux contraires. Cette mentalité du « robotique » tous-toutes pareils est affligeante, ce qui revient à dire que les dimensions masculines et féminines sont les mêmes, donc qu’elles n’existent pas.
J’ajoute que l’église arrive à sa fin, sera-ce une mise à mort ? je l’ignore, bien que je ne le pense pas car cela n’a aucun sens, c’est une sortie ce qui est bien différent, mais sa fin oui assurément pour passer au stade Epouse immanquablement l’Eglise n’est plus.
Par contre, je ne continuerais pas cet échange sur ce plan, tout simplement parce qu’il s’agit d’un autre sujet, tout mon propos est le EZER KENEGO et toute notre attention doit être sur le Ezer kenegdo, enfin dans ma compréhension, et à voir les autres commentaires, assurément c’est le cas.
J’ai très à cœur de revenir sur ce commentaire relatif au EZER KENEGDO, même si le thème de l’article initial concernait tout autre chose.
Oui, Shalom à tous, mais un Shalom particulier pour mes deux précieux frères, mon frère des frères, Jake, que l’on ne présente plus et, plus discret, dans un rôle qui ne se voit pas ou peu, Michaël.
Merci Jake pour tes 4 mots qui résume et même transcende tout.
Quant à toi Michaël, comme tu portes bien ton nom, oui, frère, tu es comme un ange gardien pour moi, sais-tu pourquoi tu as commenté ? Avec un seul mot qui valide on peut même dire qui rend TOV en le formulant 7 fois, ce Amen si précieux ?
Lundi soir (le 09.09.2024), je n’étais pas bien du tout, dépité et déçu de ne pas voire plus de résultat concret dans l’avancée du Ezer Kenegdo, le soir en me couchant je me suis adressé au Seigneur, sans rien demander de précis, je lui ai juste dit quelque-chose du genre : « à quoi bon », à quoi bon tous ces efforts, toute cette recherche, ne suis-je pas dans la rêverie ? dans l’illusion ? et pourtant j’adore et suis honoré au plus haut point de faire cela, je dirais même que je ne le mérite absolument pas, c’est une bénédiction, une bienveillance pure du Seigneur à mon égard, qui suis-je pour écrire des choses pareils ? mais la réalité pratique nous revient si souvent comme un boomerang.
Alors il s’est passé deux choses, ton commentaire Michaël, ton commentaire reçu comme une huile, COMME UN BAUME, comme une onction, ouf quel soulagement, Amen, ce d’autant qu’il faisait suite à celui que tu venais de poster sur l’autre commentaire 2 jours avant.
Alors, mes frères, tous mes frères, pas uniquement ceux que j’ai nommé, mes chers frères, écoutez bien attentivement ce qui suit.
Homme, frère, tu soupires et te lasses avec ton Ezer Kenegdo, avec ton Epouse ? Tu trouves ton Ezer Kenegdo trop difficile ? Tu crois que « tu la pile » (comme on dit chez nous), ce sont les mots qui me sont venus. Si tu savais, pour ma part, c’est précisément cette difficulté, cette difficulté qui semble insurmontable qui est le vecteur de mes écrits sur ce sujet, mais il y a beaucoup plus, il y a infiniment plus, écoutez bien, mes frères, écoutez bien.
Et le Seigneur ? Et le Seigneur n’est il pas lassé avec sa Fiancée ? Voit-il sa fiancée prendre forme ? Prendre forme pour être en mesure de conduire la suite du Plan ? La fiancée n’est-elle pas trop difficile ? La fiancée va-t-elle enfin entrer là où elle est attendue ? La question « à quoi bon » se pose-t-elle ?
ALORS MON FRÈRE, QUE DIS-TU ? TU TROUVES TOUJOURS TON EZER KENEGDO TROP DIFFICILE ?
Ce commentaire sur le Ezer Kenegdo, bien plus qu’un commentaire, j’ose même dire dévoilement du Ezer Kenegdo, càd sur les dimensions masculines et féminines, est en train d’être développé en article. Je me réjouis les amis, oui je me réjouis.
Que tous reçoivent ce baume, cette onction pour poursuivre sur leur chemin.
Tout d’abord, il me semble que le songe de cette dame est erroné et secondo, Je n’ai pas lu dans la Bible qu’il y ait eu des femmes « pasteurs » mais je me trompe peut-être. J’ai lu des femmes « prophètes », des femmes « juges » et autres femmes importantes mais pas des femmes « pasteurs »!!!!
Voir Deborah, c’est quand les hommes fuient leur responsabilité que Dieu lève des femmes…
Romains 16 mentionne également la présence d’une femme apôtre, Junia (le nom masculin Junias n’existe pas). Épiphane (315-403) mentionne, dans son Index des Disciples, qu’elle devint évêque d’Apamée de Syrie. Il faut attendre le XXIIIème siècle pour voir apparaitre Junias dans un texte !
@ Fleurdelys
Le martyre de notre sœur Béatrice Stöckli, véritable apôtre de Christ, têtue mais apôtre, donne à réfléchir au sujet des ministères féminins.
Il faut se garder de voir les pasteurs comme des surhommes qui, selon la théologie de John McArthur, seraient seuls en droit d’exercer les cinq ministères. Le pasteur, c’est celui qui se tient aux côtés des brebis et les aide dans leur marche au quotidien. C’est tout.
S’agissant des soins pastoraux, précisément, nous devrions peut-être nous inspirer des fonctions de celles qu’on nomme « rabbanit » dans le judaïsme. D’ordinaire, il s’agit de la femme d’un rabbin (mais ATTENTION, Matthieu 23.8 demeure pour les églises de Christ) qui aura plus de finesse, de feeling pour aborder des sujets susceptibles de mettre un homme mal à l’aise. Complémentarité…
Je me souviens par exemple d’une jeune sœur qui, à l’époque, avait été ointe pour parler de l’esprit de mort. Tout simplement remarquable. Dans ces cas-là, il n’y a plus rien à dire, on se tait et on écoute dans l’Esprit (comme avec les filles du diacre Philippe dans les Actes).
De façon générale, on assiste aujourd’hui à une inflation au sens étymologique en matière de titres ronflants: Apôtre- évêque-pasteur-leader/contempteur de Matthieu 23.10-docteur-bishop-prophète(sse) attitré(e)-pasteur/homme d’affaire-superviseur et même superviseur de superviseur, beaucoup de bla-bla pour très peu de choses. Perso je ne trouve pas que ça mène très loin.
L’important, pour le cœur du Père, c’est simplement que nous soyons à notre place, avec humilité, dans le Royaume. Car c’est, en vérité, une Nation Sainte que nous avons à construire, au-delà de toute vanité humaine.
Le ministère pastoral était celui qui a l’autorité la plus restreinte géographiquement, c’est aberrant de penser que des femmes ne pourraient pas être pasteur, mais qu’elles pourraient être évangéliste, apôtre, prophète… Simplement,TU NE VOIS AUCUN PASTEUR NOMMÉMENT DÉSIGNÉ DANS LA BIBLE… Hormis Jésus. Le seul désigné: Diotrephe, est manifestement un gourou !!!!
A tous ceux qui pensent que les femmes n’ont qu’un rôle subalterne dans l’Eglise :
https://www.youtube.com/watch?v=cwBiz_31DJM
Merci Rémi, merci, merci, merci et encore merci !
Le futur nous dira ce qui va se passer, elle n’a pas dit qui ser
Oups pardon c’est parti par erreur, donc je recommence, elle n’a pas dit qui sera majoritaire. Ensuite, j’ai entendu des chrétiens dirent que ce n’était pas leur affaire de voter.
Ce sont les mêmes qui disent que la femme ne doit pas prêcher, que les chrétiens n’ont pas besoin de délivrance etc…, Lorsque j’entends ce genre de discours, je suis carrément choquée. L’église que je fréquentais ne pensait qu’aux jeux olympiques, le jour des votes,
J’apporte mes larmes au Seigneur, afin que les yeux s’ouvrent. Mon mari qui n’est pas encore converti est bien plus éclairé, que beaucoup de chrétiens. Depuis hier soir, j’ai ce verset Esaïe 66 14 … L’Eternel manifestera sa puissance envers ses serviteurs, mais il fera sentir sa colère à ses ennemis.
Petite réflexion : qui sont les serviteurs, et qui sont ses ennemis de Dieu ? Je crois que le jugement commence par la maison de Dieu.
Beaucoup de prédicateurs ne prêchent pas tout le conseil de Dieu, parce que cela les rendrait impopulaire. Alors ils deviennent des pratiquants du compromis.
@ Patrice
Dans l’état de mes connaissances, je relève qu’Epiphane utilise le masculin pour parler de Junias/Junie. La prudence reste donc de mise… Mais la mention « conjointe » d’Andronicus et Junias (comme pour Prisca et Aquilas au verset 3 et Tryphène et Tryphose au verset 12) pourrait faire pencher en faveur d’un couple apostolique. Hé oui, ça existe! Pierre n’était-il pas marié, après tout?
Un argument, incontournable à mon sens, contre une féminisation de Junias vient du texte de Romains 16.7 lui-même. Les termes « mes compagnons de captivité » interdisent cette féminisation puisque jamais, depuis la nuit des temps, les femmes n’ont été incarcérées avec les hommes, cela pour des raisons absolument évidentes (les usa ont essayé récemment, avec des résultats catastrophiques, comme d’hab).
Ajoutons pour mémoire que les règles d’interprétation et de traduction veulent qu’en cas d’hésitation sur le genre d’un nom, on opte pour le masculin, qui devient alors générique. Pour l’anecdote, je me souviens d’avoir tenté, dans le passé, d’expliquer cela à un jeune gars tout fier qui sortait d’école biblique, mais était incapable de le comprendre. Un peu inquiétant…
@ Nico,
Apparemment, le témoignage d’Epiphane est sujet à caution puisque dans le même ouvrage, il considère Priscilla comme un homme…
Par ailleurs, « Junias » n’aurait-elle pas pu être incarcérée au quartier des femmes de la même prison, ce qui ferait effectivement d’Andronicus et Junia un couple apostolique ?
Et comment s’arrange-t-on avec le fait que le nom Junias n’apparait nulle part avant le XIIIeme siècle ?
Merci, Patrice, pour ces remarques, qui méritent qu’on s’y arrête (je traiterai la deuxième de celles-ci, hyper-intéressante, en dernier).
1° Evidemment, si les hommes dont parle Epiphane s’avèrent au final être des femmes (un peu comme les déclarations de Biden qui n’auraient de sens que si on leur fait dire le contraire de l’idée exprimée…), les choses vont être un tout petit peu compliquées. Il me semble donc plus sage de laisser cette source de côté.
2° Pour le nom Junias qui n’apparaîtrait qu’au 13ème siècle (peut-être, si c’est avéré, avec le début des traductions en langues vernaculaires? A voir), j’ai appris à me méfier d’internet. La personne qui a écrit cela a-t-elle travaillé correctement et procédé à la revue de littérature qui s’imposait? De toute manière, la question, purement statistique, de savoir si ce nom est apparu au 4ème, 13ème ou 19ème siècle est sans importance du moment que l’on travaille sur le texte d’origine. Mais cela suppose le respect de certaines règles et principes, comme je l’ai souligné dans mon commentaire précédent.
3° Ton observation sur un éventuel « quartier des femmes » est à mon sens excellente et va exactement dans le sens d’une remarque que j’ai formulée juste après l’envoi de mon message: il faudrait savoir à quel type de détention Paul se réfère dans Romains 16.7. Dans le cas d’arrêts domiciliaires tels que ceux décrits en Actes 28. 16 et 30, on pourrait effectivement imaginer qu’un couple n’ait pas été séparé.
Mais on entre ici dans le domaine de la conjecture qui, en tant que telle, ne peut constituer un argument décisif dans un sens ou dans un autre.
En somme, le problème inhérent aux traductions est d’imposer des choix qui ne sont pas toujours heureux (« traduire, c’est trahir! »), alors que l’étude des Originaux nous confronte, de façon formatrice, à nos limites d’humains.
Jusqu’à ce que nous rencontrions la personne en question face à face, une hésitation persistera dans notre pensée au sujet de l’accusatif grec Iounian de Romains 16.7. Il faudra bien s’y faire. A cet égard, saluons l’honnêteté intellectuelle de la New American Standard Bible qui rend cet accusatif par Junias dans le corps du texte, mais signale en note la possibilité du féminin Junia.
Mais quand même, l’idée du couple apostolique est bien séduisante et continuera à me travailler…
Bien à toi
Je ne pense pas que cette vision soit entièrement juste.
Le gouvernement va partir mais de là à dire que nous allons vivre une période idyllique, j’en doute. C’est à cause de la souffrance que la nation va crier à Dieu, pas parce que le NOM qui est présent dans nos gouvernements va disparaître. Ça me semble illusoire.
L’Antichrist est déjà palpable à travers ce que nous traversons.
En (modeste) complément de ce qui a été dit par rapport à cette vidéo, voici ce que j’ai reçu cette nuit, donc après l’annonce des résultats de ces élections législatives :
2 Timothée 3-13 : Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes.
Si cela parle à quelques uns….
Pour mémoire cet excellent texte sur l’organisation des églises : https://michelledastier.com/lorganisation-des-eglises-locales-par-watchman-nee/
Par ailleurs, et pour info je dégoupille rarement, et encore moins sur ce forum béni, mais ce commentaire insinuant qu’une femme ne pourrait être pasteure me fait bouillir…
Donc prophétesse, apôtre, évangéliste, enseignante oui, mais pas pasteure. Ah bon ? Pourtant pasteur = berger ET bergère. Les compétences et qualités requises sont les mêmes, peu importe le genre. Bien sûr je ne parle pas de ce système pyramidal mis en place dans les « églises » institutionnelles. Je parle du ministère pastoral tel qu’il doit être : écoute, proximité, défense et soins du troupeau (en ce sens, les mega-church sont une aberration, sauf s’il y a églises de maison ou de quartier). La femme (mais ça n’engage que moi) a peut-être d’ailleurs plus de prédisposition pour ce rôle, prédisposition accentuée davantage par la maternité. Peut-être que si on parlait de bergère et non de pasteure cela choquerait moins… Mais les dogmes religieux ont la peau dure.
Je ne jette la pierre à personne : j’ai passé plus de 30 ans dans les ADD, là où on enseigne bien comme il faut que les femmes pasteures sont une hérésie (et j’adhérais à cette thèse, pauvre de moi). Mais pas les évangélistes hein ! Ben oui, peu de personnes ont à cœur de tout plaquer pour un territoire étranger, voire carrément ennemi de la Parole faite chair, donc tant mieux si des femmes se dévouent à cette tâche. Enseignante ? Oui mais à l’école du dimanche hein. Il ne faudrait pas que les hommes se sentent menacés dans leur virilité toute spirituelle donc les enfants c’est bien, mais pas les adultes ça ferait désordre. Prophétesse ? C’est cool prophétesse. Y a un petit côté sensationnel là-dedans. Mais attention à ne pas prophétiser à rebrousse-poil sinon c’est la porte… Apôtre ? Concept inconnu donc « ne se prononce pas ».
Peut-être aussi faudrait-il revenir à l’étymologie du mot « ministre ». D’ailleurs à ce sujet je vous partage une étude de Jérôme PINNA (ça m’étonnerait qu’il m’en veuille de publier ce texte sans son consentement ^-^). Vous pouvez la retrouver sur leur forum https://lepayspromis.wixsite.com/sion, ainsi que d’autres pépites édifiantes. D’ailleurs on a tous les deux souffert dans la même ADD, donc ce qui suit est lourdement inspiré de notre expérience commune :
EKKLESIA UTOPIA
Partout où ma femme et moi parlons de ce que nous pensons être notre « église idéale », la réponse que nous obtenons est : « Je n’ai jamais entendu parler d’une église comme ça ». Ce qui, en plus d’être attristant, est extrêmement frustrant, car, ce que nous essayons de faire dès lors que nous parlons de cette Ekklesia Utopia, c’est tenter de réveiller quelque chose en chacun des membres du corps de Christ que nous croisons (et en nous-même premièrement cela va de soi !). De fait, cette assemblée (car le terme « église » aujourd’hui est tantôt bien trop vague tantôt bien trop spécifique !) ne se trouve PAS QUELQUE PART, mais bien EN NOUS !
Ce que nous aimerions que les gens nous répondent serait plutôt : « Si tout se passait comme ça, ça serait super, comment fait-on pour y parvenir ? ». Car cette assemblée n’est pas quelque chose de figé, d’établi une fois pour toute quelque part, ce n’est pas quelque chose qu’il est possible d’enfermer dans des murs ou dans des manières de faire, c’est un but de liberté et d’amour auquel il faut que chacun aspire, travaille, chacun pour sa part, chacun dans son domaine, chacun pour son ministère avec les dons que Dieu lui accorde (ayant pris soin d’aspirer à chacun des dons que Dieu propose pour n’en louper aucun, je l’ai expliqué dans mon séminaire je ne reviens pas là-dessus…)
Cette vision vous parait floue, utopique, un peu candide peut-être, je peux comprendre, alors asseyez-vous quelques minutes, je vais tenter d’y donner un peu d’épaisseur. J’ai eu fait un séminaire dans ce sens et j’avais à cœur de le résumer ici :
Pour commencer, afin que cela soit clair : nous avons tous un ministère ! (Le Seigneur est catégorique concernant cette nouvelle alliance, il a répandu son Esprit sur TOUS, il stipule dans Joël (repris dans les Actes) « Sur les esclaves et sur les domestiques aussi, en ces jours, je répandrai mon souffle ». Or nous savons que Dieu ne méprise pas les esclaves et les domestiques, mais en disant « aussi » il désire marquer le fait que cette nouvelle alliance fera de TOUTE CHAIR des serviteurs, même la chair la plus inattendue !
La doctrine selon laquelle nous avons tous un ministère que j’avance aujourd’hui avec assurance m’a travaillé pendant 2 mois. Je ne voulais pas l’accepter, elle contredisait toutes mes convictions, mes assurances humaines et surtout elle se levait directement contre ce que j’en suis venu à nommer peu de temps après « L’esprit de Diotrèphe » qui agissait en moi (cf. 3 Jean 1.9).
Pour continuer, afin que cela soit clair : le mot « ministère » a certes plusieurs traductions dans la Bible (et certains esprits religieux se sont régalés pour donner à ses traductions des titres tous plus prestigieux les uns que les autres, tels que : Diacres, Ministre, Bishop, Archibishop, Archibishop++ Extra et j’en passe…), mais, soyons vrais, « ministre » signifie : « domestique de maison » point-barre…
Ah c’est sûr, c’est beaucoup moins brillant en apparence et bien plus consistant en pratique ! Non, ça ne donne pas envie à la chair, mais ça n’a jamais été fait dans ce but… Vous trouvez que je vais loin ? Paul va plus loin encore, il dit de lui qu’il est un « Doulos » c’est-à-dire le rang inférieur à « Diacre », qui se traduit par « Esclave ».
Quelle inversion satanique s’est produite dans le corps de Christ ! (et je ne parle pas d’une église en particulier je parle de TOUT le corps de Christ !) car nous voyons clairement que ceux qui se font appeler « diacres » ou « serviteurs de Dieu » sont souvent ceux qui finissent par asservir les autres ! Et quand je réalisais cela le Seigneur ajoutait à ma tristesse en me posant cette question rhétorique : « Si vous faites de vos serviteurs vos maîtres, qui vous servira ? » (Je vous laisse y réfléchir devant le St Esprit…)
Pour conclure cette première partie, avoir un « ministère » c’est normal, c’est en fait la base pour TOUS LES MEMBRES du corps de Yéshoua.
En fait, à l’origine, le problème vient du fait que nous pensons que le but de notre existence (et c’est ce qu’on nous apprend) c’est d’être sauvé ! Or, le salut, c’est le départ et non le but. Et si l’inversion paraît anodine elle peut être fatale ! Quand le Seigneur sauve le peuple juif en le faisant sortir d’Egypte, il explique (par la bouche de Moïse) qu’il va faire sortir son peuple POUR qu’il le serve dans le désert. Autrement dit, le salut ne dure qu’une fraction de seconde, croire, être convaincu de péché, rencontrer son Sauveur, sortir d’Egypte tout cela se fait en une fois, mais, ce qui vient ensuite, marcher par l’Esprit, servir par l’Esprit, développer l’amour et les dons de l’Esprit, se rendre l’esclave spirituel de ses frères et sœurs pour le Nom de son Maschia’h, tout cela est « un peu » plus long… Et toutes ces choses ne se font PAS DANS LE BUT D’ETRE SAUVE mais, à l’inverse, NOUS LES FAISONS PARCE QUE NOUS SOMMES SAUVES DANS LE BUT DE PLAIRE AU MAITRE ET D’ARRACHER SI POSSIBLE CETTE RECOMPENSE CELESTE QUI NOUS ATTEND ! Pour les chrétiens, le salut comme départ et non comme but est une pensée étrange, pour les juifs c’est la norme, pour eux, la foi c’est un chemin et ce sont les œuvres de toute une vie qui prouvent (ou non) que le jour où nous avons dit « Oui, je crois ! » n’était pas un jour de mensonge mais un véritable jour d’abandon. Et ils ont raison ! Car nous savons qu’il est écrit qu’il faut « confesser Yéshoua de sa bouche », ce qui ne prend que quelques secondes, mais qu’il faut aussi « le croire dans son cœur » ce qui ne sera éprouvé que tout au long de la vie !
Pour en revenir aux ministères ! Il faut sortir du système qui nous laisse croire que, si nous avons reçu Jésus dans notre cœur, il suffit ensuite de rester assis dans sa chaise, comme si le salut se conservait par le biais de l’assiduité plutôt que par la persévérance (« persévérance » = « emmouna » en hébreu qui est traduit par « foi »), sachez que Satan n’est pas une abeille, si tu ne bouges pas, il te pique quand même (bien plus encore !), c’est simplement que tu es trop ankylosé pour sentir la douleur et le venin !
Certains nouveaux-nés l’ont compris et ils désirent servir, ils ne peuvent pas rester immobiles, ils savent que Dieu les a sauvés et cela suffit à les faire s’embraser pour le service. C’est là que l’esprit de Diotrèphe met son grain (satanique) de sel. À ceux qu’il faut « canaliser » il propose très « aimablement » plein de ministères : le ménage, la chorale, la cuisine, l’école du dimanche (qui est une pure invention chrétienne, les juifs ont leurs enfants avec eux pour tout et tout se passe très bien ! Si les enfants font du bruit, ils les corrigent, ils les enseignent, ils ne les éloignent pas des moments spirituels de la communauté !). Woaw ! Quelle panoplie de « ministères » nous est ici proposée ! (J’ironise bien sûr) Dommage qu’AUCUN d’entre eux ne soit un « ministère » à proprement dit, puisque AUCUN n’est spirituel ! Le jour où j’ai dit cela pour la première fois, j’ai eu droit à « la réponse de l’esprit de Diotrèphe » instantanément : « Mais il faut bien que quelqu’un le fasse le ménage, non ? », « Les gens qui le font le font pour Dieu donc c’est un ministère spirituel ! »
Alors, que ce soit dit et écrit : je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas faire le ménage et la cuisine, ni que c’était des choses que l’on pouvait mépriser ! AU CONTRAIRE, les premiers Apôtres, débordés par le nombre de nouveau-nés spirituels et l’effusion de l’Esprit en tout lieu ont ÉTÉ OBLIGES DE QUITTER LE SERVICE DES TABLES pour se consacrer entièrement aux choses spirituelles ! Ce qui veut bien dire que ce service aux tables était quelque chose qui leur tenait BEAUCOUP à cœur mais qu’ils ont été forcés d’arrêter pour se consacrer A LEUR MINISTERE !
Autrement dit, s’il y a un nouveau-né spirituel dans l’assemblée, et que c’est un futur Prophète, il faut qu’il s’intéresse à la prophétie, qu’il étudie la prophétie, qu’il vive la prophétie… etc… ensuite il ira laver le sol, pourquoi pas ? Au final, l’un n’a jamais empêché l’autre, il faut simplement remettre les choses dans l’ordre…
Ensuite il y a ceux encore plus tenaces et qui sentent que la chorale ne suffit pas, ils veulent servir plus (poussés par l’Esprit à servir mieux en réalité). Pour ceux-là l’esprit de Diotrèphe a aussi une solution, il propose : Le Leadership ! En voilà un joli mot ! En gros qu’est-ce qu’il veut dire ? Il veut dire que tu es suffisamment spirituel pour prendre la tête du reste de l’assemblée. C’est sympa pour le reste de l’assemblée estimé bien trop insuffisant et qui devra se contenter de laver le sol ou de faire à manger… Alors on invente des ministères : conducteur de louange, pasteur des jeunes, diacres/membre du bureau. Toutes ces choses sont probablement des bonnes choses, des « services » rendus à l’assemblée pour l’entraîner à louer, enseigner les plus jeunes, prendre des décisions etc… mais ce ne sont pas pour autant des « ministères ». Paul ne parle pas de « conducteur de louange », de « leader », de « pasteur des jeunes », par contre il parle de Timothée qui a reçu un don, une vocation par l’imposition des mains de ses mains (2 Tim 1.6).
Vient ensuite l’apothéose de l’horreur de la stratégie de l’esprit de Diotrèphe, cette proposition faite à ceux qui veulent encore plus ! Ceux pour qui : conducteur de louange, diacre, leader ne suffit toujours pas, il leur propose : le Pastorat. Que cela soit dit et écrit, je n’ai absolument rien contre le Pastorat rassurez-vous, c’est un ministère spirituel que j’admire particulièrement, du moment, bien entendu, qu’il est pratiqué par quelqu’un qui est appelé au Pastorat… Car, par quelle sagesse en sommes-nous arrivés à faire du corps de Christ une usine à Pasteurs ? Pourquoi Pasteur automatiquement ? Pourquoi pas Prophète, Docteur de la loi ? Pire ! Quand le Pasteur s’en sort bien (du moins quand d’autres Pasteurs estiment qu’un Pasteur s’en sort bien), ils en font un Apôtre ! Quel rapport y-a-t-il entre Pasteur et Apôtre ? Un Pasteur et un Apôtre n’ont ni la même fonction, ni la même « couleur spirituelle » ! (ou un bon boulanger se transforme-t-il en pâtissier au fil du temps ?) Et au cas où cela ne suffisait pas, on envoie ces apprentis pasteurs dans des « écoles de pasteurs ». Pour y apprendre quoi au juste ? À parler devant des gens ? À connaitre la parole de Dieu ? À prendre soin des brebis malades ? Mais, celui qui est appelé à être pasteur n’a-t-il pas déjà reçu ces choses ? Sinon en quoi est-il appelé à être pasteur ? (Moïse lui-même a été berger avant de conduire le peuple de Dieu). De plus, si le pasteur est celui qui : enseigne, organise l’évangélisation, conduit l’église, etc… à quoi servent les autres ministères au juste ? Et pour finir, l’apprentissage pastoral ne devrait-il pas plutôt se faire au milieu du troupeau ? Et non pas dans une école au loin ?
Je répondrai à quelques-unes de ces questions un peu plus tard en développant brièvement chaque ministère.
Pour le moment, j’aimerai pointer du doigt quelque chose que j’appelle la « dé-spiritualisation de l’Eglise », ou, comment toute possibilité a été enlevée à l’Esprit d’agir dans son propre corps comme il le veut. Cela parait difficile est pourtant c’est très facile à faire, il suffit de ne pas consulter le St Esprit avant de prendre une décision. C’est quelque chose que nous faisons TOUS, et « marcher par l’Esprit » consiste simplement à le faire de moins en moins. Et bien, nous le faisons de plus en plus. À tel point que « consulter l’Esprit » devient presque un terme mystique. Si on ne veut pas consulter l’Esprit parce que cela fait trop peur, pourquoi pas, mais au moins, revenons aux Ourim et aux Toumim ! Ça sera déjà bien plus biblique ! Et surtout, si nous ne consultons pas l’Esprit je ne vois pas l’intérêt pour nous en tant que serviteur de cette nouvelle alliance, car le Seigneur pour sa part est remonté au ciel, donnant la responsabilité au St Esprit de conduire son corps au travers de nous. Si nous persistons à conduire le corps de Christ sans consulter l’Esprit, à quoi lui sert-il encore d’être au milieu de nous ? Autrement dit, et je vais le dire de manière un peu plus juive : Dieu est un, et si Yéshoua était en chair et en os devant nous, nous le consulterions sans problème pour tout et n’importe quoi, mais, ayant habité un corps, n’étant donc plus « omniprésent » en tant que serviteur sur la terre, il lui a fallu remonter pour envoyer l’Esprit qui lui peut se répandre sur toute chair de manière à conduire tout homme depuis l’intérieur de sa pensée qui devient alors son habitation. Quelle sagesse de la part de Dieu ! Quelle grâce ! Et nous n’en faisons rien… Nous estimons que, puisque l’Esprit n’est pas visible autant ne pas le consulter car l’ennemi pourrait se glisser et nous induire en erreur et nous écarter de la Parole de Dieu… Donc (logique totalement humaine et absurde) : nous préférons ne pas consulter l’Esprit et faire les choses « au mieux » en suivant la Parole, et ce de manière à tenir l’ennemi à l’écart, sauf que, dès lors que nous ne suivons pas l’Esprit pour comprendre la Parole c’est exactement là que l’ennemi est libre de se glisser comme il l’entend. Aujourd’hui nous en sommes revenus à penser que si nous cherchons dans le « Logos » nous trouverons le « Réma », or moi je vous dis avec assurance que c’est en cherchant dans le « Réma » que vous trouverez le « Logos », car c’est le « Réma » qui vivifie le « Logos » dans nos cœur et non l’inverse.
Je semble m’éloigner du sujet mais ce que je dis est étroitement lié, car, à l’heure actuelle, rares sont les « domestiques spirituels » (je préfère plutôt que « ministres ») qui se laissent conduire par le « Réma ». Et servir sans « Réma » ce n’est PAS POSSIBLE, car comment pourrai-je aider un nouveau-né spirituel si je ne suis pas capable de discerner ce à quoi il va servir dans le corps de Christ. Pour rependre la métaphore de Paul avec le Corps, si le nouveau-né devant moi est destiné à devenir une « main » et que moi en tant que « domestique » je suis un « pied », je vais lui apprendre naturellement à être un « pied » et je vais donc le déformer spirituellement. Mais comme il ne pourra jamais devenir autre chose que ce pour quoi il est fait. Il va se sentir incapable, inutile, pensant être en défaveur devant l’Eternel qui ne semblera pas vouloir le faire grandir malgré ses efforts. Le Seigneur finira donc par lui demander de quitter l’endroit où il se trouve pour aller être enseigné ailleurs par d’autres « mains » du corps de Christ. Gloire soit rendu à Dieu qui fait concourir toute chose au bien de celui qui l’aime, mais à quel prix ? Nous connaissons tous les souffrances de devoir sortir d’une église et l’état dans lequel nous nous trouvons à la sortie ! Ces souffrances ne sont pas nécessaires !
Et comment pourrais-je discerner ce que sera le nouveau-né si ce n’est pas l’Esprit qui me le fait savoir ? C’est spirituellement que le Seigneur va me donner des pistes pour comprendre ce à quoi va servir celui qui se trouve en face de moi, et si le Seigneur m’annonce que c’est une future main, mais que moi je suis un pied, autant faire appel à un autre domestique dans l’assemblée qui lui est aussi est une main et qui sera bien plus qualifié que moi pour enseigner ce nouveau-né.
Mais là encore une fois, pour pouvoir savoir si je suis qualifié, encore faut-il que je sache ce que je suis moi-même, et ce, avant même de savoir ce qu’est celui qui se trouve face à moi ! Une main ? Un pied ? Un prophète ? Un pasteur ? Si je suis prophète quel genre de prophète est-ce que je suis, car il n’existe pas deux prophètes pareils bien que tous les prophètes aient la même fonction ! Tout comme Paul et Pierre étaient Apôtres mais ils n’étaient pas Apôtres des mêmes élus et ils ne fonctionnaient pas de la même manière (cf. Galates 2.8)
Ensuite : il n’existe que 5 ministères ! Apôtres, Prophètes, Docteur (ou enseignant), Pasteur, Evangéliste. Inutile donc de créer des « ministères » tels que : conducteur de louange, leader, pasteur des jeunes, moniteurs d’écoles du dimanche, chantre de chorale, leader des chantres de la choral de l’école du dimanche et j’en passe…
Je sais pertinemment, qu’il faut des « conducteurs de louange », et, bien que je n’aime pas ce terme, (car l’Esprit conduit la louange et non un homme) moi-même je l’utilise pour me faire comprendre, et aussi parce que, fondamentalement ce n’est pas le fait d’être « conducteur de louange » qui empêche une personne de rentrer dans son ministère, mais c’est le fait de croire qu’être « conducteur de louange » est son ministère. Or, ce que je dis, c’est que l’on peut « conduire la louange » tout en étant Apôtre, Prophète, Docteur…. Etc… La différence entre un « service » rendu à la communauté pour édifier les saints et un ministère, c’est que le service ne vous définit pas dans votre rôle mais c’est une œuvre que vous faites parce que le Seigneur vous y appelle (parfois pour un temps) et qu’il vous a donné des dons pour pouvoir l’exécuter. A contrario, votre ministère, vous définit, c’est ce qui vit en vous par l’Esprit, ce pourquoi vous avez été choisi avant même la fondation du monde. Pour donner un exemple : Trois domestiques sont des conducteurs de louange, un Prophète, un Apôtre, un Docteur, le premier conduira la louange et facilitera la venue d’une certaine onction prophétique sur l’assemblée afin que Dieu parle et que l’assemblée avance dans la volonté de Dieu (car c’est là le rôle du Prophète, « diriger » une assemblée vers un but prophétique). Puis l’Apôtre viendra et conduira la louange à son tour, alors il aura des paroles de connaissances et des prophéties pour édifier personnellement plusieurs membres en recherche de leur identité spirituelle (car c’est la le rôle d’un Apôtre, bâtir des églises, et je ne parle pas d’édifices matériels qui sont secondaires ! Je parle de nous en tant que pierres vivantes. L’Apôtre aidera les pierres à se placer dans leur rôle pour garder la cohérence de l’édifice spirituel tout entier). Et finalement le Docteur conduira la louange et il donnera des paroles de sagesse et des enseignements libérateurs pour briser les forteresses dans les entendements et dénoncer les œuvres de Satan (car son rôle et de garder la cohérence de la mise en pratique de l’œuvre de l’assemblée qui mène au but annoncé par le Prophète).
Les trois sont donc conducteurs de louange mais ce n’est pas leur rôle au sein du corps de Christ, c’est plus le moyen qui leur correspond pour établir une onction favorable à la fructification de leur ministère.
Ainsi donc (et nous allons peu à peu vers l’Ekklesia Utopia) le Prophète annoncera le but prophétiquement de ce que le Seigneur attend de l’assemblée, l’Apôtre permettra à chacun d’entrer dans ce but en donnant à chacun une piste pour savoir qui il est et ce qu’il doit faire et le Docteur facilitera la progression de tous en ôtant les pierres par la Parole (« Réma » d’abord puis « Logos »).
Attention ! Ce ne sont pas des LOIS que je donne ici ! Ce sont des pistes de progression, des conseils. Je ne dis pas que cela se passe systématiquement comme ça. Dieu n’est arrêté par aucune loi, lui qui ayant une sainte horreur des sacrifices d’enfant a donné son propre fils pour le salut du monde ! J’essaie simplement, autant que l’Esprit de la Parole me le permet, de dessiner les contours de cette assemblée que nous pourrions devenir tous ensemble, je le crois. Afin, non pas d’attaquer ou de remettre en cause qui que ce soit, mais plutôt de redonner une ambition spirituelle à ceux qui sont fatigués.
Vous me direz donc : « Mais, et les Pasteurs et les Evangélistes alors ? »
Pour les Pasteurs je me suis creusé longtemps la tête spirituelle, car il n’est pas mentionné une seule fois de Pasteur dans le nouveau testament ! Le seul indice que j’ai trouvé et qui m’a mené à une réflexion sur le rôle du Pasteur c’est Pierre qui le donne dans sa lettre, s’adressant à ceux qui paissent le troupeau (cf. 1 Pierre 5.1-4). Dans cette partie de la lettre, Pierre s’adresse aux anciens, ceux que nous appelons communément les « diacres ». Il y a également un autre terme que Paul utilise « évêques » qui se traduit par « celui qui surveille ». Tout cela me semblait bien vague mais c’est dès lors que je me suis mis à réfléchir au sujet de ce que fait un pasteur avec son troupeau que tout est devenu beaucoup plus clair. À savoir : il nourrit, il guérit, il ramène celles qui s’éloignent, il les visite une par une et il les conduit (vers de verts pâturages de préférence !). Cette liste n’est pas exhaustive mais elle suffit à se poser ces questions (que j’ai posé un peu avant sans donner de réponse) :
Si le Pasteur nourrit (enseigne) à quoi sert le Docteur ?
Si le Pasteur va chercher les brebis qui s’égarent à quoi sert l’Evangéliste ?
Si le Pasteur conduit le peuple à quoi sert le Prophète ?
Si le Pasteur sait comment prendre soin de chacune des brebis à quoi sert l’Apôtre ?
La réponse est simple et elle est implicitement contenue dans le terme « diacres » et « évêques ». Premièrement du fait qu’ils soient au pluriel. Pour moi il est impératif qu’il y aient plusieurs Pasteurs dans une église car ils réalisent de nombreuses activités éparpillés dans l’assemblée, constamment en visite, constamment en train d’exhorter, de réconforter, d’intercéder, de prendre soin etc… personnellement en contact avec chacune des brebis. Ce que ne peuvent pas faire les autres ministères, car le Prophète devra se retirer pour aller chercher la vision, le Docteur devra passer du temps à l’étude et l’Apôtre devra passer du temps comme un « sage architecte » pour comprendre comment aider chacun à se placer. Les pasteurs sont réellement des « domestiques » servant à faciliter la transition d’informations spirituelles entre les autres ministères et les enfants spirituels en progression vers leur place.
Pour ce qui est des Evangélistes, ils sont un peu à part, car le but est d’aller chercher, non pas les brebis qui s’égarent (c’est le rôle du Pasteur) c’est-à-dire celles qui faisaient partie du troupeau mais qui se sont découragées (il n’est pas question ici de récupérer des « membres » qui auraient décider de changer d’église, je parle de découragement spirituel pas de voyage au sein du corps de Christ qui à mes yeux n’a rien de mauvais. Car pour moi, le corps de Christ ne se limite pas à une église, de même que, lorsque j’invite des gens chez moi, dès lors qu’ils quittent la salle de bain pour aller dans le salon, je ne considère pas qu’ils quittent la maison pour autant), l’Evangéliste va chercher celles qui sont perdues, donc celles qui n’ont jamais connu Christ (mais ne nous voilons pas la face, parfois les brebis perdues sont aussi dans l’église…).
Pour finir, je voulais partager une parole de sagesse que le Seigneur m’a donnée : « Le but de tout ministère est de devenir inutile. »
Quand j’ai entendu cette phrase résonner en moi, j’ai d’abord froncé les sourcils, ne sachant si me mettre à chasser ou s’il me fallait écouter l’explication qui allait suivre, et, comme Paul le préconise, j’ai choisi d’examiner et de ne retenir que le bon. Voici donc l’explication qui s’en est suivi:
Un ministère n’a pas vocation à prendre la place du St Esprit, JAMAIS ! C’est l’Esprit seul qui nous forme, c’est lui qui nous enseigne à devenir ce à quoi nous sommes destinés, il est notre consolation, notre Pasteur en tout temps, celui qui nous enseigne et prend soin de nous, notre Docteur de chaque jour qui nous donne de savoir quel verset utiliser pour chaque cas de figure que la vie nous réserve, l’Apôtre qui nous façonne peu à peu dans la patience et l’amour, l’Esprit de Prophétie qui, par son « Réma » nous éclaire en toute circonstance, et l’Evangéliste suprême qui nous rappelle sans cesse le prix que notre Messie a payé à la croix.
Ainsi donc, tous les ministères ne sont que des « pédagogues », c’est-à-dire qu’ils ont pour but de nous rendre autonomes et non pas dépendants d’eux. Car un pédagogue n’agit qu’un temps pour que l’enfant atteigne l’âge de raison et qu’il sache se débrouiller seul pour devenir à son tour le pédagogue des générations futures, et voilà à quoi on pourra reconnaître un bon pédagogue : c’est celui qui aura su finir par se rendre inutile vis-à-vis de l’enfant auprès duquel il sert. Jusqu’à ce que ce pédagogue puisse dire : « j’ai achevé la course, il ne me reste plus qu’à devenir une offrande versée sur l’autel de Dieu en donnant ma vie », il ne lui restera plus qu’à retourner auprès de Celui qui a tout créé pour y recevoir la récompense de ses années d’esclavage et de servitude pour le Nom de Celui qui nous a réuni dans son propre corps : Yéshoua HaMaschia’h.
Soyez bénis ! »
Toute ces réponses pour ça !!!!! Relisez la Bible. Ah oui, mais encore, relisez là encore !!!!
Là, je ne vois qu’une seule chose à faire : vous repentir !
Aymerick Sroka
Bonjour à tous, dans cette vidéo je vous partage ce que le Seigneur m’a transmis lors d’une puissante expérience dans sa présence. De plus je vous partage une vision que j’ai eu concernant le Réveil de la Nation qui est imminent.
Soyez un Peuple Prophétique ouvert d’esprit.
https://www.youtube.com/watch?v=fFHHD9aAtdA
@Aurore et son mari. Merci pour ces explications !
Je n’aurais pas pu mieux exprimer ce que je ressens et comprends de l’organisation du corps de Christ et de l’appel de chacun à exercer le ministère que Christ lui a confié.
Nous tentons de le mettre en pratique dans un petit groupe loin des systèmes ecclésiastiques traditionnels, et c’est passionnant.
Merci Roland, ça m’encourage.
Comme je l’ai dit, je ne m’énerve pas souvent, j’ai même plutôt l’habitude de fuir les situations conflictuelles car j’en ai horreur. Mais ce commentaire a fait ressurgir tellement de mauvais souvenirs…
(PS : ce n’est pas mon mari, c’est mon cousin lol)
Shalom frères et sœurs, shalom les amis,
Je suis en train d’écrire un commentaire sur ce « sujet », un long commentaire, même un très long commentaire, il le faut car ce « sujet », les dimensions masculines et féminines n’est pas un sujet, non il ne s’agit aucunement, et je suis catégorique, d’un sujet. Nous ne parlons ici, ni plus ni moins, que du plan, LE PLAN, le plan ultime qui englobe tout en vérité, tout.
Je vais à nouveau être audacieux, Amen, merci Seigneur, je vais être audacieux pour dire que la toute première chose à faire est de faire table rase de tout ce que nous croyions savoir sur ce « sujet », car jusqu’à aujourd’hui, oui jusqu’à aujourd’hui, la composante première, la clé parfaite de compréhension, le cœur, l’intériorité ultime a tout simplement été mise de côté, ni plus, ni moins.
Cette clé de compréhension comporte 3 niveaux. Le premier niveau, matériel (de la vie de tous les jours) est déjà très difficile, surtout très délicat et subtil à atteindre. Le deuxième niveau est caché, il n’est plus dans le matériel, il a en revanche un effet considérable, l’effet premier en vérité, sur le matériel, mais nous somme ici en esprit et en perception. Le 3ème niveau, je n’en parlerai pas, nous entrons ici dans l’ineffable, l’ultime, l’impensable (et le mot est faible) humainement parlant, il faut entrer dans les deux premiers avant de s’aventurer au 3ème, de toute façon il est encore voilé, le voile commence à peine à se retirer, mais il va se retirer, cela ne fait aucun doute, sans quoi il n’y a pas d’Epouse.
J’espère vous donner envie, envie d’aller plus loin, envie d’aller beaucoup plus loin en faisant table rase, « pour de vrai » comme disent les enfants (je l’adore cette expression), de toutes nos certitudes. Alors en attendant, je vous propose de vous préparer, de vous préparer à recevoir un regard nouveau, un dévoilement et surtout de vous préparer à y entrer. Ce commentaire ne fera qu’entrouvrir la Porte, mais il faut bien commencer au commencement.
Et si quelqu’un reçoit de prier pour la finalisation de la mise en mots de ce commentaire, je dis Amen ve Amen, recevoir est une chose, en Esprit tout à l’air « facile », mais mettre en mots, c’est tout autre chose, oui, je vous serais reconnaissant car en entrant sur ce terrain, le terrain de l’Epouse, je n’ai pas le droit à l’erreur ou si peu car la Perfection n’est pas encore, alors que soit dévoilé ce qui doit être dévoilé.
Merci frères et sœurs, merci les amis, Amen.
Dan
A mon tour de te dire « Sois oint », Dan, nous nous réjouissons de te lire!
Ecriture et enfantement sont des jumeaux, les choses suivent leur cours et arrivent un jour à leur terme…
Après avoir lu ton message d’hier, alors que je pensais à toi, l’hébreu (lire « A toi l’Hébreu », qui nous donnes envie d’aller plus loin, de dépasser les limites du dévoilement) « A’h Emet » m’est venu. « Frère de vérité » ou « Frère vrai », ou encore, pour reprendre l’expression que tu aimes tant, »Frère pour de vrai ».
Que ton commentaire soit, Dan, nous l’attendrons comme une ondée de révélation.
Sois richement béni
Nico
Voici des semaines que le Seigneur m’interpelle sur la différence entre « le coeur » et « l’âme ». Que pourtant tous, ou presque, confondent.
Dans la Bible, la différnce est pourtant forte:
Deutéronome 30:6
L’Eternel, ton Dieu, circoncira ton coeur et le coeur de ta postérité, et tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme, afin que tu vives.
Actes 4:32
La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un coeur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux.
Matthieu 22:37
Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
Deutéronome 6:5
Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force.
Etc…
En hébreu, le coeur, c’est LEBAB, qui représente la conscience, l’esprit de l’homme, … Tout ce que l’animal n’a pas. Nepheh (l’âme) c’est: l’être vivant, tout ce qui a du souffle, qui respire, le siège des émotions, de la volonté, des passions. L’âme, c’est e qui donne son identité de vivant, à l’homme ou l’animal…
En grec, coeur c’est Kardia. mal compris, on nous donne des explications très mélangées car on confond l’organe qui permet la vie en acheminant le sang, et ce qu’il y a de plus caché et de plus profond: là encore: conscience, esprit… C’est le « en soi-même ». C’est le coeur qui a le « pneuma », le souffle de Dieu, qui est quasi éteint ou mort chez l’homme-anima.
L’âme, c’est « psuche » (psyché), qui a entre autres donné les dérivations psychologie, psychisme. Cela recouvre bien la même chose qu’en hébreu: l’identité de tout ce qui a souffle de vie sur terre, avec ses émotions, sentiments, volonté, passions.
La Parole de Dieu tranche entre les deux car l’homme sans Dieu n’a pas le contrôle de ses pulsions et désirs… ou si peu !.
Hébreux 4:12
En effet, la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante que toute épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à séparer âme et esprit,
En tout cas, Dan, j’attends avec bonheur ton commentaire. Et si tu me le donnes sous forme d’article, je dis amen !!!!
Je suis impatiente de vous lire Dan, vos écrits me nourrissent.
La prière d’ Anne Griffith dans sa dernière vidéo: Seigneur, je veux être salée de feu https://www.youtube.com/watch?v=WnH7HquzlEg
Après le préambule posté samedi 20.07.2024, voir plus haut, voici enfin ce commentaire, largement plus qu’un commentaire en vérité, mais pour le moment j’ai fait le choix de le faire sous cette forme, cela m’a permis d’aller un peu plus vite, le texte étant moins construit que dans un article, qui pourrait d’ailleurs suivre. Allons-y.
Si le débat en reste à ce stade, alors il n’est pas utile de préparer ses valises pour l’Enlèvement ou pour le Millénium, ne parlons même pas des Noces de l’Agneau.
Tout est entre les mains du Seigneur et lorsque j’entends Moshe Ababou dire, je ne me souviens plus des mots exacts, que le 7/10 venait d’Hachem en relation avec les dernières phases avant la délivrance finale, d’une part, je n’aurais pas eu l’audace de le dire, et d’autre part, les chrétiens feraient bien d’écouter.
Quel rapport ? Le rapport est le Temps et le Plan.
Tout comme les hébreux feraient bien de rentrer en terre d’Israël avant que cela ne devienne invivable, avant d’être chassés de toutes parts comme nous le dit Jérémie, nous chrétiens ferions bien d’entrer dans les dimensions attendues depuis si longtemps.
Oui, mais quel rapport avec les rôles hommes et femmes ?
Le Seigneur vient chercher une Epouse et on est loin d’être épouse.
Une première chose, il serait bon de tempérer quelque peu les ardeurs d’interprétation en ne fixant pas le référentiel à l’aune des pratiques dans les églises, pratiques dont le 90% pourrait, devrait être supprimé.
Il serait bon également de se départir de la pensée occidentale moderne, arme de destruction massive contre les dimensions masculines et féminines, au point de faire exploser toute notion fondamentale dans une confusion qui n’est autre que la confusion finale de Babel qui se reforme.
Se départir également de l’esprit grec qui ne cesse d’opposer une chose par rapport à l’autre tout en intégrant des normes de mesures et de valorisation erronées qui ne font qu’amplifier cette opposition dévastatrice. L’antithèse absolue du sublime et ultime EHAD.
Le mélange des notions de rôle et de valeur ne nous aide pas non plus.
Je reprends les mots de Rémi, « rôle subalterne » ? C’est quoi un rôle subalterne ? C’est quoi un rôle de valeur ? Voyons dans la Parole.
Le premier point essentiel est la Binah.
Comprenons, ce mot, ces mots, sont des lois fondamentales au même titre que la gravité, en vérité ce sont des dimensions, des dimensions célestes, des dimensions célestes accessibles sur terre.
Essayons de voir autrement. Sans les maitres d’Israël il est impossible de comprendre la Bible et sans l’Esprit du Seigneur non plus, les deux sont indispensables. Lorsque les maitres d’Israël parlent de l’épouse du Machiah, eux la voit comme l’épouse physique, d’un homme physique. Ce qu’ils disent est vrai, mais s’applique à ceux qui seront l’Epouse de Yeshoua HaMachiah. Peu importe si l’esprit grec nous dit que les Rav ont tout faux dans leur vision finalement humaine du Machiah. Je vous en supplie, frères et sœurs, je vous en supplie, il faut sortir des limites qui nous enferment.
BINAH
SARAH, Sarah la première femme, la première femme nommée dans la bible, le Tikoun de Hava (Eve), la réparation dans une très mauvaise traduction, enfin le début du Tikoun, car ce processus n’est dans ma compréhension de loin pas terminé.
Et pourtant, elle aussi avait très mal débuté en empruntant le chemin ouvert par le serpent, le chemin de Hava (Eve), à ce stade, pas de Tikoun, mais un acte dont nous voyons aujourd’hui encore les conséquences sous nos yeux. Pour ensuite avoir cet éclair de Vie, éclair de réparation également, en comprenant que tout passait par Isaac et en agissant en conséquence. Voici la binah, la Binah est cet éclair de Vie. En vérité c’est à ce moment que Sarah devint Epouse, car Abraham se contentait fort bien de son premier fils, puis de la cohabitation des deux fils. En acceptant la Binah, en acceptant d’aller à contre-courant, en acceptant celle qui devenait Epouse, en acceptant le Tikoun, c’est également à ce moment qu’Abraham devint Epoux. Abraham va ensuite aller jusqu’au bout d’une consécration que nous avons bien de la peine à imaginer, mais relevons, insistons sur le fait que sans l’action de Sarah tout le plan tombait, tant pour Israël que pour les nations.
Avec REBECCA, on s’aventure encore plus loin, c’est-à-dire en intégrant la notion de sacrifice. Non seulement Rebecca va percevoir ce qui se trame dans l’invisible, va comprendre au-delà de toute compréhension, va aller totalement à contre-courant, va tout risquer, tout risquer jusqu’au sacrifice.
Sacrifice de son fils Esaü, n’oublions pas qu’il était le jumeau de Jacob, et sacrifice en étant prête à prendre la malédiction sur elle si tout se passait mal, juste une folie, juste inconcevable pour une mère. En vérité la Force et les profondeurs qui se trouvent dans cette « histoire » nous dépassent totalement.
Notez bien les amis, cela fait deux fois que j’utilise à dessein l’expression « à contre-courant », notez bien nous allons y revenir à ce « contre-courant », où se trouve la Clé.
1’500 ans plus tard, l’apôtre Paul lui rend hommage en parlant aux Romains : « il lui fut dit : L’aîné sera assujetti au plus jeune. Selon qu’il est écrit : J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Ésaü. ». Bien souvent, nous ne prenons pas la mesure de ce que nous lisons. Et là aussi, avec des conséquences jusqu’à aujourd’hui sous nos yeux dans l’actualité, je veux parler d’Israël, d’Edom et d’Ismaël.
Elle a pris le risque de tout perdre, elle a pris le risque de la malédiction, elle était prête au sacrifice pour son fils, on pourrait même dire pour LE fils, percevant l’importance colossale des forces qui se mettaient en action.
Sacrifice pour son fils uniquement ? Non, non et non, cela nous mène bien au-delà, oui bien au-delà. SACRIFICE POUR LE PLAN qu’elle avait perçu, quelle avait perçu dans sa Binah, quelle avait perçu comme femme, aucun homme n’aurait pu faire cela, aucun, son rôle est irremplaçable, elle a écrit l’histoire et même davantage que l’histoire. Plus encore, ELLE A, OUI OSONS LE DIRE, ELLE A RENDU POSSIBLE LE PLAN DE DIEU DANS SON INCARNATION MATÉRIEL, SANS ELLE LE PLAN DE DIEU TOMBAIT, oui c’est ainsi, franchement c’est fabuleux.
Après cet acte déterminant, a-t-elle pris la place d’Isaac son époux ? Non, bien sûr que non, mais elle a rempli la mission pour laquelle elle était sur cette terre. Jacob a pu ainsi, et seulement ainsi, devenir Israël, nous connaissons la suite.
Il faut enfin comprendre que ce qui semble en première lecture être des petites histoires familiales sont en vérité le dévoilement de mille choses cachées.
La femme de Béthanie,
« Pendant le repas, une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de nard pur de grande valeur. Elle cassa le col du flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus. ». Amour, sacrifice, Emouna, acte insensé pour les « raisonnables », mais aussi acte prophétique, acte prophétique relaté aujourd’hui encore 2’000 ans après.
« Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait »
Rôle subalterne ?
N’ayons pas peur de le dire, Sarah et Rebecca ont, ni plus, ni moins, permis au Plan de D.ieu de se réaliser, sans elles tout tombait. Nous n’imaginons pas une fraction de seconde à quel point le Seigneur prend des risques, nous n’imaginons pas dans nos visions si étroites. Elles ont rempli leurs missions sans lesquelles, pas d’Abraham, pas d’Isaac, pas d’Israël et pas de Yeshoua, pas d’Eglise, pas d’Epouse.
Magnifique, magnifique Binah, il semble que nous ayons tout dit ? Non, les amis, non, nous n’avons encore rien dit car la Binah est un moyen, est un « outil » et aussi sublime soit-il, il n’est pas le Plan, non il n’est pas le plan. Quel est le plan ?
LE PLAN TIENT DANS UNE SEULE EXPRESSION, tient en deux mots hébreux. Les deux mots les plus cachés, les plus subtils, les plus sublimes, clés de toute compréhension.
EZER KENEGDO
Genèse 2.18 : « L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable (Ezer Kenegdo) à lui. ». Certains écrivent : vis-à-vis, en face, c’est déjà mieux mais insuffisant.
Le premier niveau en français est non seulement une misère absolue, mais surtout parfaitement incorrect. Ces deux mots sont LA CLE, sont LE PLAN. Oui EZER KENEGDO EST LA CLE.
Même si des traducteurs premier niveau, hors de toutes notions de Torah et de profondeur, ne parlons même pas de dévoilement, maintiennent ces mots, il y a la vraie traduction du vrai hébreu biblique, reconnue par nombreux Rav, dont le Rav. Dynovisz souvent cité sur le blog, qui nous dit :
« Je lui ferai une … AIDE … CONTRE… lui »
Oui, aide ET contre. Le tout avec des doubles sens.
Il y a trois niveaux de EZER KENEGDO. Le premier est matériel dans la relation homme-femme, époux-épouse, ce stade est déjà très difficile d’accès, vraiment très difficile d’accès, néanmoins, il permet de venir au deuxième niveau. Le deuxième niveau de profondeur va beaucoup plus loin, il porte sur la puissance cachée gigantesque qui ne peut qu’être perçue en Esprit, avec un impact total, réel et absolu dans le monde physique. Il provient intégralement d’une Loi fondamentale qui ne peut être « vue » qu’en Esprit. Quant au troisième niveau, il dépasse tout entendement humain, je ne vais pas l’évoquer, le risque est trop grand, il faut être conduit par étapes. Oui le troisième niveau va tellement loin qu’il dépasse et même « explose » nos visions dramatiquement cartésiennes du Seigneur et de Son Plan. Car en vraie vérité, il y a UN SEUL PLAN, qui comprend beaucoup de choses mais un seul plan. Une expression et un mot nous mettent dans la bonne perspective pour essayer de nous approcher de ce plan : EZER KENEGDO et EHAD. Tout est dit. Nous pourrions bien sur ajouter BERECHIT, soit l’allumage de la mèche de la mise en action du Plan.
Cela fait bien longtemps que je ne l’ai pas fait, mais aujourd’hui, oui aujourd’hui, je vais à nouveau être audacieux, frères et sœurs, j’affirme et j’assume ce que je dis sur ces trois niveaux de EZER KENEGDO.
Il faut absolument sortir du niveau école du dimanche, toute la quintessence du Plan ultime du Seigneur, ce plan ineffable, insondable, dans lequel, oui c’est ainsi, se trouve dans le Ezer Kenegdo, Plan ultime dans lequel le Seigneur prend un risque inimaginable et absolument insensé au regard humain.
Je ne vais pas aller ici dans le détail, ce n’est pas le but et la matière est immense, mais je vais essayer, de grâce les amis, je vais essayer de dévoiler quelque chose d’ineffable.
LE EZER KENEGDO EST D’ABORD UNE SÉPARATION.
Lorsque l’Eternel dit à l’homme, le Adam, la Dimension Adamique, qu’il n’est pas bon (lo tov) que l’homme soit seul, voilà qu’il le plonge dans un profond sommeil (Tardema, encore un mot essentiel) pour extraire son côté féminin, sa dimension féminine, je vous donne ma parole que notre ami Adam c’est retrouvé totalement dépourvu, démuni, stupéfait. Le choc, le vide.
Il était si bien, c’était chouette, tellement chouette qu’il allait se prendre pour quelqu’un, se prendre pour ….. D.ieu. Si bien et pourtant pas Tov . Il était tranquille avant, aucun doute qu’il pouvait se voir comme D.ieu, aucun doute, en plus il n’avait pas grand-chose à faire, l’homme apprécie n’avoir pas grand-chose à faire. La tranquillité, c’est fini, c’est fini comme lors de tout passage d’étape, de changement de dimension.
Pire encore, il se retrouve face à face avec ce qui pourrait être son double, une partie de lui-même, la femme, Isha (Eve n’était pas encore) est face à lui, et son regard, son regard qui semble voir au travers de lui. Adam, le pauvre Adam, il se sent affaibli et transpercé par ce regard, ce regard qui perçoit, ce regard d’en haut, ce regard de la Binah. Oui la Binah qu’il vient de perdre, la binah qui n’est plus en lui, il ne veut pas croire ce qui lui arrive, mais en vérité il le sait, oui en vérité il le sait.
Il dit : « Eh mais «C’est » à moi, elle est à moi, d’ailleurs je vais l’appeler Isha de Ish, comme moi.
« Elle est os de mes os », elle est à moi, dans ce mélange de sentiments entre une attraction irréversible et un déni de ce qu’il vient de perdre.
Tout va très vite dans sa tête, tout et son contraire se bouscule dans ses pensées, d’un côté ce vide, ce vide qui le pousse au déni, mais également ce sentiment étrange, ce sentiment nouveau, cette attirance irréversible. Cette attirance foudroyante, elle est tellement belle, oui elle est tellement belle. Quel contraste, quel trouble, quelle confusion.
Mais pourquoi l’Eternel a-t-il fait une chose pareille ?
De même, la dimension féminine, celle qui était si bien à l’intérieur de son Adam, a l’intérieur de sa sécurité, c’était parfait. Parfait, mais la voilà extraite, oui extraite de sa sécurité, extraire de sa quiétude, de sa paix, extraite de son monde, extraite de son Adam. Elle était si bien et la voici dehors, soudainement dehors, apparemment seule, seule hors de toute sécurité. Quelle stupeur, que fais-je ici ?
Mais pourquoi l’Eternel a-t-il fait une chose pareille ?
Pire encore, la voici Isha, la voici Femme, la voici dimension féminine, face à son ancien monde, face à sa sécurité, face à son Adam, son Adam diminué, son Adam qui n’est plus comme avant. Elle aussi soudainement submergée par ce désir étrange qui lui était inconnu dans sa complétude au sein de la dimension Adamique.
La voici Isha, avec sa mission maintenant dévoilée, sa mission « folle » et impensable, sa mission d’être EZER KENEGDO.
Sa mission d’être la Binah, non plus dans cette paisible complétude, mais face à face, mais hors de, hors de sa sécurité, d’être Binah pour l’homme, l’homme Isch et non Adam à qui elle a été enlevée, qui la perdue. Sa mission d’être Ezer kenegdo, celle de dévoiler, ou plutôt de recréer cette intériorité perdue dans ce vide soudainement créé.
UNE SEPARATION ET UNE BLESSURE.
Il ne serait pas faux de dire que les deux sont blessés, en vérité ils le sont, cette séparation d’une partie de son être est un manque considérable, ce manque est une blessure. L’homme diminué de sa dimension féminine est blessé, la femme extraite de son entité première est blessée. Alors oui, nous pouvons dire que le processus du Ezer Kenegdo passe au travers d’une blessure initiale.
Bien sûr le but n’est pas d’en rester à ce stade, la réunion des dimensions contraires est impérative et pour se concrétiser les deux n’ont d’autre choix que de faire abstraction de cette blessure pour aller vers l’autre dimension où se trouve non seulement la guérison, mais surtout, la restauration qui conduira en finalité au Ehad.
EHAD qui passe par cette Réunion qui n’est autre que l’intégration de toutes les forces de la Vie qui doivent se rassembler dans ce Plan inimaginable, inimaginable dans nos limites et notre étroitesse. Plan qui conduira en son temps à l’Epouse, l’Epouse de Christ.
TOUT SÉPARER, POUR TOUT RÉUNIR, ce principe fondamental qui nous défie tant, pour un jour, un jour lointain à ce moment, tout réunir à nouveau, tout réunir dans le EHAD. Aujourd’hui, ce jour n’est plus lointain, nos yeux doivent impérativement considérer le EHAD vers lequel nous nous dirigeons.
Les amis, comprenons, BERECHIT, la création, le « commencement » est une explosion, une dispersion, est une SEPARATION de toutes choses, toutes choses alors cachées derrière le Voile, oui le Voile, Berechit pose le Voile après avoir tout dispersé. Comprenez le Voile.
Je vous en supplie sortez des schémas religieux, tout exploser, tout séparer pour en perfection tout réunir à nouveau après avoir été se nourrir de toutes les forces de toute la vie qui n’aurait pas été possible autrement.
C’est cela la vie sur terre, c’est cela le COUPLE, je pourrais le hurler tellement je supplie que ces paroles percent toutes les carapaces, percent tous les voiles, LE COUPLE C’EST TOUT SEPARER POUR TOUT REUNIR lorsque tout redeviendra EHAD, c’est cela le secret de la vie. Le Ehad qui sera alors renforcé, cela parait tellement stupide de le dire, mais c’est la vérité, le Ehad était, mais le EHAD est lui aussi conduit à la perfection, comme tout, tout est conduit à la perfection et tout à été séparé pour être en mesure de venir à la perfection. Et même de perfection en perfection pour parler comme mon frère des frères (pour ceux qui nous suivent).
NOUS N’IMAGINONS PAS LE RISQUE « INSENSÉ » QUE LE SEIGNEUR A PRIS AVEC CE PLAN, CE PLAN DONT IL N’AVAIT MÊME PAS BESOIN, CE PLAN QUI EST POUR NOUS EN VÉRITÉ, EN FINALITÉ.
Malgré tout ce qui vient d’être dit, ce n’est pas fini.
ALLONS ENCORE PLUS LOIN
Je vais vous dire une chose de folie maintenant, oui encore plus de folie que tout ce que je viens de dire.
Croyez vous vraiment que le Seigneur nous lance dans une expérience aléatoire pour voir ce que cela va produire ? Folie, cette pensée est folie. Non, non les amis le plan est hors de tout, hors de toute pensée humaine, ne parlons même pas du mot « religion », il n’existe aucun mot pour nous permettre d’en saisir le milliardième du Plan. Folie ai-je dit ?
Le Seigneur s’est lui-même entrainé, embarqué dans ce plan, il le vit, il le vit comme nous, lui aussi s’est séparé, lui aussi s’est « explosé », oui bien sûr, il fait quoi au moment Berechit ? Il fait quoi ? il se sépare lui-même, aussi fou que cela puisse paraitre. Le temps physique est une cassure, est une séparation, UNE BLESSURE, la matérialité physique est une cassure, est une séparation, le tout caché, oui le tout caché derrière une chose pour que les hommes ne voient pas cela de leurs yeux physiques, quel affront hors de toute pensée ce serait si les hommes pouvaient voir cette séparation de leur yeux physique, quelle indiscrétion, quelle indécence. Caché derrière le Voile.
D’où la notion inimaginable humainement de Tsim Tsoum, de contraction, celle où le Seigneur transforme une partie, oui une partie seulement, sinon nous implosons, transforme l’Ultime, l’Eternel, le « EnSof », sans commencement ni fin, sans strictement aucune limite, se transforme pour donne la Vie a cette terre, matériel, limitée, temporelle. C’est plus qu’un sujet en soit, mais ces notions sont impératives pour commencer à essayer de percevoir ce qu’est un couple, ce que sont deux contraires, deux contraires qui doivent se réunir.
D’où les deux dimensions, les deux dimensions fondamentales que nous voyons dans nos bibles, ELOHIM et HACHEM (les 4 lettres qui ne se prononcent pas), oui les deux dimensions, avec l’une qui va même devenir émanation physique sur terre au point d’aller jusqu’au point impensable de tous les impensables, LA CROIX, la croix que personne ne comprend que personne n’est en mesure d’appréhender. Et je crois que le Seigneur gardera à jamais un Voile sur cet Acte au-delà de tous les actes, et là aussi, il serait impudique d’en savoir plus.
Oui, l’Eternel participe avec nous a sa propre construction, il pourrait faire autrement, il aurait pu décider un autre plan, mais c’est CE PLAN qu’il a choisi et mit en action.
Revenons au EZER KENEGDO
Et en pratique, est-ce facile ? Non ce n’est pas facile, c’est un travail rude, on a l’impression que le tailleur va tout casser, pour passer de la terne pierre brute qui sort de la terre au sublime diamant, le joyau porté comme parure et présenté par les plus grands joailliers de la terre.
Le Ezer Kenedgo c’est la taille d’un diamant.
Et en chemin que se passe-t-il rapidement ? Il se passe la Chute.
Je ne vais pas développer, uniquement donner quelques éléments, la chute est un sujet en soi bien évidement. Comme nous venons de le voir, oui, il y a séparation, oui il y a blessure, mais le mauvais penchant va très rapidement donner de mauvaises idées à nos deux nouveaux êtres.
L’homme qui finalement ne cherche qu’à retrouver sa tranquillité perdue va accepter toutes les compromissions, tout en usant de stratagèmes en cachant certaines choses, il va laisser faire son épouse, je parle ici dans le mauvais sens du terme, bien loin du Ezer Kenegdo. Il sera ensuite ravi de lui remettre la faute dessus, tout comme à D.ieu lui-même. Laisser faire, oui, mais d’un autre côté, il ne veut pas la perdre, elle est tellement belle, elle l’attire tellement. Cette conjonction va le conduire à écouter sa femme lorsque qu’il devait obéir au Seigneur.
Sur un autre plan, si un homme s’y prend comme le serpent, il fera tomber presque n’importe quelle femme, on peut même dire que toutes les techniques de drague efficace proviennent tout droit de la tactique du satan. Le résultat est assuré en faisant semblant de lui redonner ce qu’elle a perdu il y si longtemps, cette chose enfouie dans son cœur après laquelle elle soupire.
La femme qui finalement ne cherche qu’à retrouver sa sécurité perdue va accepter toutes les compromissions, tout en usant de stratagèmes en cachant certaines choses, elle va arriver à ses fins en obtenant ce qu’elle veut de son époux, je parle ici dans le mauvais sens du terme, bien loin du Ezer Kenegdo. Elle sera ravie de l’embarquer dans sa chute pour ne pas s’y retrouver toute seule. Oui, elle a pris confiance, elle commence à utiliser ce pouvoir d’attraction, ce pouvoir de séduction. Cette conjonction va la conduire à écouter le satan lorsque qu’elle devait écouter son époux.
Sur un autre plan, si une femme utilise sa Binah pour séduire, elle fera tomber presque n’importe quel homme, on peut même dire que toutes les techniques de séduction efficaces proviennent tout droit du serpent. Le résultat est assuré en faisant semblant de lui redonner ce qu’il a perdu il y si longtemps, cette chose enfouie dans son cœur après laquelle il soupire.
En hébreu profond, la femme est dans la dimension feu, l’homme est dans la dimension eau, mille choses seraient à dire ici, tant sur le plan physique que sur le plan spirituel, mais ce n’est pas le but ici.
Nos vies de couple sont dans cette oscillation, c’est-à-dire une utilisation de nos dons et dimensions tantôt de la bonne manière tantôt de la mauvaise, l’acceptation du Ezer Kenedgo est le seul et unique chemin qui permet d‘en sortir, qui permet de nous ramener au EHAD.
N’oublions pas non plus, les deux dimensions ne sont pas nées de la même origine, ce n’est que depuis la deuxième génération, de laquelle nous sommes issus, que les hommes et les femmes naissent d’homme et de femme. Un seul, Celui qui est le premier en tout est sorti de ce schéma, en naissant d’une femme et de l’Esprit de D.ieu, prémisses de la suite à venir.
ESSAYONS DE CONCLURE, TRÈS PARTIELLEMENT, MAIS ESSAYONS.
Non la femme ne doit surtout, surtout, surtout pas faire comme l’homme, encore moins prendre sa place, elle doit être en face de lui, en face lui pour remplir sa mission, sa mission inimaginable, même sa mission ineffable.
Et pour l’homme ? Etonnamment, j’ai envie de dire que c’est presque le contraire, car l’homme doit lui retrouver sa Binah perdue, celle qui lui permettra enfin d’être un homme, d’ailleurs le « loTov » prononcé par le Seigneur pour l’homme nous dit que sans le Ezer kenedgo l’homme ne peut être un homme, l’homme ne peut être validé, approuvé, dans le plan, il ne peut être Tov.
Alors, lorsque le jour viendra, et il viendra, ou l’homme réussira à retrouver sa Binah par la mission subtile et précieux de son épouse, être dans la Binah même après avoir été séparé de sa Binah, alors tout sera prêt pour redevenir EHAD, il n’y aura plus aucune raison de rester à ce stade, ce sera le temps de passer à l’étape suivante, celle ou le EHAD va se rassembler avec toutes les forces intégrées dans sa longue séparation. SOUDAINEMENT, QUELLE SEMBLE LOINTAINE LA SÉPARATION, QU’ELLE SEMBLE LOINTAINE L’EXPLOSION, QU’IL SEMBLE LOINTAIN LE TEMPS BERECHIT.
Oui, Sarah et Rebecca sont à elles-mêmes incarnation du Ezer Kenegdo, Sarah dans le commencement de la réparation puis Rebecca dans l’accomplissement du Plan, l’accomplissement par le sacrifice, le sacrifice nécessaire dévoilé dans la Binah, l’accomplissement à contre-courant de toute logique, de toute sagesse, de toute limite. Rebecca porte en elle le Ezer kenegdo.
UN RESULTAT ETERNEL
Sans les perceptions et les actions de Sarah et de Rebecca, pas d’Israël, pas de Machiah, pas d’Eglise, mais également, pas d’Abraham, pas de Jakob, par d’Israël, donc conjointement, sans Abraham, sans Jakob, qui ont ensuite dû agir, pas d’Israël, pas de Machiah, pas d’Eglise. Le dévoilement de la Binah n’est pas la finalité c’est le moyen, l’action n’est pas la finalité, c’est le chemin.
LES RÔLES ET MISSIONS NE SONT PAS INTERCHANGEABLES, AUCUN HOMME NE PEUT ÊTRE SARAH, AUCUN HOMME NE PEUT ÊTRE REBECCA, AUCUNE FEMME NE PEUT ÊTRE ABRAHAM, AUCUNE FEMME NE PEUT ÊTRE JAKOB, NE PEUT ÊTRE ISRAËL.
Revenons dans notre temps, que dire des ministères ?
Que sont les ministères dans ce PLAN, les ministères fussent-ils bibliques que sont-ils dans le Plan ? Rien ou si peu, ils sont justes des fonctions temporelles, il serait bien de ne pas les amplifier et encore moins de les idolâtrer, regardons au niveau du plan d’ensemble, regardons depuis en haut, comme Jean a qui il a été dit, « monte ici ».
Que voulez-vous faire avec les ministères en tant que fonctions lorsque le changement de dimension qui s’en vient sera pleinement ? Rien. Ils ne seront plus, ces rôles ne seront plus nécessaires.
Comme je l’ai dit au début, ce que nous voyons dans ce qui se nomme « églises », dans l’immense majorité des cas, n’est pas le référentiel. Plus important encore, je n’engage que moi et j’assume ce que je dis, je crois que le temps des ministères est à son terme, tout au moins à bout touchant dans une dernière phase de transition entre deux temps. Le temps des nations arrive à son terme, en conséquence le temps de l’Eglise également, dès lors celui des ministères également. À une exception près, le rétablissement de toutes choses. Tout en ajoutant, rétablissement de toutes choses dont un des trois fondements, tout au moins ceux qui m’ont été dévoilés, est parfaitement en ligne avec ce message.
Je maintiens mes écris de l’année 2020, dans lesquels je disais que seul le Prophétique demeure, je ne dis pas les Prophètes en tant que tels uniquement, mais la dimension prophétique avec tout ce que cela peut englober. Il y a également un rôle pour les vrais bergers, mais je ferme la parenthèse, pour terminer par l’ESSENTIEL.
L’Epouse a-t-elle besoin de ministères ? NON L’EPOUSE N’A PAS BESOIN DE MINISTERES.
La prochaine étape, peu importe ce qu’il se passera pour y parvenir, nuit, persécutions, la prochaine étape est l’Epouse, alors enfin, enfin, enfin, après 6’000 ans d’errance, le temps est venu de chercher à tout prix le EZER KENEGDO.
Le Ezer Kenegdo ne s’explique pas, il se perçoit en Esprit, il se vit, c’est un cheminement de vie, bien souvent c’est long, mais c’est la vie, le Ezer Kenegdo se dévoile petit à petit, pas à pas, pour ceux qui le veulent, qui le veulent vraiment.
Cela passe par un changement radical de compréhension, de regard, d’appréhension, de perception, de tout en vérité, de tous nos dogmes, de toutes nos vérités que nous aimons tant, que nous aimons tant car elles nous rassurent, mais ce temps est terminé.
Il s’agit ici d’un commentaire, j’ai esquissé un tableau général sans aller dans le détail, il y a trop, tout n’est pas parfaitement écrit, mille choses seraient à dire, milles questions s’ouvrent devant nous, mais mon seul objectif ici est d’essayer d’orienter vers une manière radicalement différente de voir pour essayer de commencer à entrer dans le dévoilement du EZER KENEGDO. Je souhaite ici pousser, exhorter, j’ai même envie de dire supplier pour un nouveau regard pour un changement de vision, pour tourner à 360 degrés pour enfin commencer à entrer dans ses dimensions sublimes
En conclusion,
Comme les Cieux (Shamayim en hébreu) qui contiennent le feu (esh) et l’eau (Mayim (pluriel)) pour devenir Shalom (paix, mais également plénitude, perfection), le Ezer Kenegdo EST réunion des contraires, est la règle fondamentale de la réunion des contraires. Oui, les dimensions masculines et féminines, l’homme et la femme, l’époux et l’épouse doivent se réunir comme le feu et l’eau pour venir à la perfection du Shalom, plénitude menant au Ehad. Ni l’eau, ni le feu ne vont en sortir indemne, ni l’eau, ni le feu ne seront victorieux, les Cieux seront victorieux. D’ailleurs, il y a immanquablement réunion des contraires pour arriver au Shalom sans quoi ce mot n’existerait tout simplement pas.
Le Ezer Kenegdo est l’essence même de la réunion des contraires, la réunion qui nous conduira au EHAD (UN) finalité d’un temps, finalité d’une dimension. Et si les contraires n’étaient pas des vrais contraires, alors ce mot n’existerait pas, et surtout le Ezer kenegdo n’existerait pas non plus, pas plus que le Plan construit sur cette règle fondamentale, règle fondamentale car elle a été choisie par l’Eternel.
Sans le Ezer Kenegdo, pas d’épouse, c’est ainsi, c’est le cheminement voulu, aucun autre chemin ne mène à l’Epouse, aucun. Sans Ezer Kenegdo, pas de PLAN, nekouda, point final en français.
Frères et sœurs, je vous en supplie de toutes les supplications d’essayer d’entrer dans ces dévoilements, je vous en supplie.
Dan
Si j’ai bien compris une infime partie du long développement qui précède, il semble qu’il faille d’abord perdre une partie de soi-même pour retrouver ensuite un état plus complet… Alors, de même que l’Époux donna sa vie pour son Épouse (analogie entre la côte de l’Adam endormi et le côté percé du Messie mort), l’Épouse (préfigurée dans le texte de Dan par Sarah et Rébecca) ne donnera-t-elle pas la sienne pour pouvoir ensuite s’unir à son Époux ?
Magnifique… tout simplement magnifique.
AMEN AMEN AMEN AMEN AMEN AMEN AMEN !!!
Heureusement que tu as écris « une infime partie » du long développement, ce dont tu parles ne fait pas partie de mon sujet qui est le Ezer Kenegdo, bien que la notion de sacrifice s’y trouve forcément.
Le problème, peut-être même ton problème, est que tu es « obsédé » par la mise à mort, en particulier la mise à mort de l’épouse, pour ma part toute mon attention est sur la Vie avec un V majuscule, la vie de l’Epouse. J’ajouterais, sans quoi elle ne paraitra pas. Ceux qui ont suivi tes articles et commentaires ont compris que dans ta compréhension le ticket d’entrée, le passage de la Houppa (dais nuptial), la main donnée à l’époux, la réception de l’anneau d’Alliance passait par la mise à mort et même par la décapitation de celle qui va devenir épouse, c’est tout de même étrange comme concept. C’est cela que tu as proposé à ton épouse (bien que je ne sache rien sur ta vie ni même si tu es marié) lorsque tu l’as demandée en mariage ? Il faudrait parler du prix de la consécration ce qui est bien différent et un autre sujet.
Je ne vais pas revenir sur ce sujet, car cela nous éloignerait du Ezer Kenegdo qui est le point essentiel, je dirais uniquement ceci.
« Eph. 5.25 : Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle, »
C’est l’homme, le mari, l’époux qui se livre, pas l’épouse, un double sacrifice n’est plus un sacrifice mais un suicide collectif. C’est à l’homme à qui il est ordonné de quitter son père et sa mère pour faire UN avec son épouse. L’Epouse donne sa vie PAR SA VIE, elle va d’ailleurs donner la vie sur cette terre, donner la vie en sacrifiant sa vie.
Je disais que la notion de sacrifice se trouve forcément dans notre sujet, oui bien sûr, mais sous une autre forme. La vie de la femme authentique est un sacrifice, déjà en donnant la vie, et la vie de l’homme authentique est également un sacrifice en étant prêt à mourir pour son épouse. LES DEUX DIMENSIONS ONT LEUR SACRIFICE, MAIS ILS NE SONT PAS DE LA MÊME NATURE, ce qui est une évidence en cherchant à réunir deux contraires. Cette mentalité du « robotique » tous-toutes pareils est affligeante, ce qui revient à dire que les dimensions masculines et féminines sont les mêmes, donc qu’elles n’existent pas.
J’ajoute que l’église arrive à sa fin, sera-ce une mise à mort ? je l’ignore, bien que je ne le pense pas car cela n’a aucun sens, c’est une sortie ce qui est bien différent, mais sa fin oui assurément pour passer au stade Epouse immanquablement l’Eglise n’est plus.
Par contre, je ne continuerais pas cet échange sur ce plan, tout simplement parce qu’il s’agit d’un autre sujet, tout mon propos est le EZER KENEGO et toute notre attention doit être sur le Ezer kenegdo, enfin dans ma compréhension, et à voir les autres commentaires, assurément c’est le cas.
Dan
Shalom frères et sœurs,
J’ai très à cœur de revenir sur ce commentaire relatif au EZER KENEGDO, même si le thème de l’article initial concernait tout autre chose.
Oui, Shalom à tous, mais un Shalom particulier pour mes deux précieux frères, mon frère des frères, Jake, que l’on ne présente plus et, plus discret, dans un rôle qui ne se voit pas ou peu, Michaël.
Merci Jake pour tes 4 mots qui résume et même transcende tout.
Quant à toi Michaël, comme tu portes bien ton nom, oui, frère, tu es comme un ange gardien pour moi, sais-tu pourquoi tu as commenté ? Avec un seul mot qui valide on peut même dire qui rend TOV en le formulant 7 fois, ce Amen si précieux ?
Lundi soir (le 09.09.2024), je n’étais pas bien du tout, dépité et déçu de ne pas voire plus de résultat concret dans l’avancée du Ezer Kenegdo, le soir en me couchant je me suis adressé au Seigneur, sans rien demander de précis, je lui ai juste dit quelque-chose du genre : « à quoi bon », à quoi bon tous ces efforts, toute cette recherche, ne suis-je pas dans la rêverie ? dans l’illusion ? et pourtant j’adore et suis honoré au plus haut point de faire cela, je dirais même que je ne le mérite absolument pas, c’est une bénédiction, une bienveillance pure du Seigneur à mon égard, qui suis-je pour écrire des choses pareils ? mais la réalité pratique nous revient si souvent comme un boomerang.
Alors il s’est passé deux choses, ton commentaire Michaël, ton commentaire reçu comme une huile, COMME UN BAUME, comme une onction, ouf quel soulagement, Amen, ce d’autant qu’il faisait suite à celui que tu venais de poster sur l’autre commentaire 2 jours avant.
Alors, mes frères, tous mes frères, pas uniquement ceux que j’ai nommé, mes chers frères, écoutez bien attentivement ce qui suit.
Homme, frère, tu soupires et te lasses avec ton Ezer Kenegdo, avec ton Epouse ? Tu trouves ton Ezer Kenegdo trop difficile ? Tu crois que « tu la pile » (comme on dit chez nous), ce sont les mots qui me sont venus. Si tu savais, pour ma part, c’est précisément cette difficulté, cette difficulté qui semble insurmontable qui est le vecteur de mes écrits sur ce sujet, mais il y a beaucoup plus, il y a infiniment plus, écoutez bien, mes frères, écoutez bien.
Et le Seigneur ? Et le Seigneur n’est il pas lassé avec sa Fiancée ? Voit-il sa fiancée prendre forme ? Prendre forme pour être en mesure de conduire la suite du Plan ? La fiancée n’est-elle pas trop difficile ? La fiancée va-t-elle enfin entrer là où elle est attendue ? La question « à quoi bon » se pose-t-elle ?
ALORS MON FRÈRE, QUE DIS-TU ? TU TROUVES TOUJOURS TON EZER KENEGDO TROP DIFFICILE ?
Ce commentaire sur le Ezer Kenegdo, bien plus qu’un commentaire, j’ose même dire dévoilement du Ezer Kenegdo, càd sur les dimensions masculines et féminines, est en train d’être développé en article. Je me réjouis les amis, oui je me réjouis.
Que tous reçoivent ce baume, cette onction pour poursuivre sur leur chemin.
Dan