Ce matin – 25/10/21 – j’ai fait un curieux rêve, que je n’ai pas compris tout de suite. Je me trouvais dans une réunion chrétienne avec un prophète que je connaissais. Il donnait à plusieurs des paroles qu’il avait reçues pour eux.

Puis il est venu vers moi, et m’a dit: « Je ne peux vous partager ici ce que j’ai reçu pour vous ». Son visage était grave.

– Pourquoi, c’est mauvais ?

– Oui, c’est difficile à entendre et même à dire. Je vous l’enverrai pas écrit.

C’était, je le sentais, quelque chose qui ne concernait pas que moi, mais que ceux qui étaient là avec nous ne pouvaient pas entendre.

Donc, je suis partie, intriguée, dans l’attente.

Et mon rêve a fait un bond. Je n’ai compris qu’après-coup que c’était justement cela dont le prophète voulait me parler.

Je me retrouvais dans ma maison (pas le lieu où j’habite: j’étais dans une petite maison au sein d’une ville ou d’un gros village.). Mes portes étaient ouvertes et étaient là deux ou trois chrétiens que je connaissais. Nous parlions et échangions. C’était détendu.

Soudain se sont présentés trois jeunes, costauds, très agressifs, menaçants… Je me suis avancée vers eux pour tenter de les calmer. Ils exigeaient que je leur donne de l’argent. J’ai répondu que je n’en avais pas (ce n’était pas tout à fait vrai mais je voulais garder le peu que j’avais pour le partager avec ceux qui étaient là, les deux amis proches. Nous en aurions besoin). Alors ils ont exigé que je leur donne de la nourriture. J’avais le même problème, je voulais garder ce que j’avais dans ma maison – pas beaucoup – pour les proches. Face à leur attitude d’une violence prête à exploser, j’ai temporisé et négocié. L’un d’entre eux allait pouvoir partager notre repas: il y en avait pour trois, il y en aurait pour quatre. Et l’un s’est mis à notre table.

Ouf ! Je pensais le danger écarté et le problème réglé…

Je me suis aperçue alors que dans la pièce d’à côté, qui avait elle aussi une porte ouverte sur la rue, quatre de ces pillards d’un nouveau genre avaient dressé une table, mis une nappe, et étaient assis autour, dans l’attente, le couteau dressé sur la table, si j’ose dire. Aucun ne faisait partie des trois premiers qui avaient fait irruption auparavant, c’étaient d’autres. Ils m’ont fait comprendre que je devais, eux aussi, les nourrir. Leur attitude belliqueuse et menaçante indiquait la dangerosité de la situation. Je ne pouvais qu’obtempérer, au mieux de ce que je pourrai, et sans savoir comment je ferai le lendemain ou si d’autre encore se présenteraient. C’était au jour le jour ! Pas le choix.

Mon rêve s’est arrêté là. Il me laissait une impression très désagréable de quelque chose qui allait se produire dans un avenir proche.


Interprétation, sous toute réserve. Il m’a fallu quelques heures pour comprendre. Le prophète voulaient m’annoncer de la part de Dieu que des heures sombres arrivaient, que les temps allaient devenir dangereux, mais que l’Église n’était pas prête à entendre cela.

Ma maison était ouverte à tous, mais peu de chrétiens, enfants de lumière, y venaient – Je n’ai eu aucune indication de ce que devenaient les autres chrétiens-.  Ensemble, nous étions bien, nous partagions à la fois le repas mais aussi des choses spirituelles et nous étions en accord.

Mais soudain, irruption d’une chose que nous n’avions pas prévue : des pillards belliqueux, dangereux, devant lesquels nous étions désarmés, et contraints, au moins en partie, de satisfaire à leurs exigences.

Je crois que la famine va s’installer sur le pays et touchera une grande partie de la population. Ce qui va faire se lever des légions de pillards, qui investiront par la menace et la violence  les maisons où il y a quelque chose dans les placards et les frigos, parce que les gens avisés auront fait des provisions pour leurs proches et amis. Mais voilà, il ne pourront même pas partager en paix. Ils seront contraints sous menace de partager avec ces pillards. J’ai même vu qu’il y avait parmi eux des hommes prêts à violer.

Je n’ai pas eu d’indication du Seigneur sur la conduite à suivre. Sauf qu’il faudrait avoir de la diplomatie, de la ruse, mais aussi savoir céder une partie de ce qu’on avait pour ne pas tout perdre. En fait, je crois que chacun aura à choisir, avec l’aide du Seigneur, quelle bonne attitude à avoir dans les temps difficiles qui s’approchent et dans chaque situation !

Tout ce dont j’ai une certitude, c’est que pour ceux qui connaissent Son Nom et qui Le suivent, Dieu va pourvoir… même pour des pillards dangereux. Dieu fait pleuvoir sur les païens comme sur les enfants de Dieu ! Quant à ces pillards – c’est une idée qui m’est venue et je ne sais si elle est juste -, c’est Dieu qui les enverra car ils barreront, de fait, la route, à d’autres pillards beaucoup plus dangereux. Une fois sur place, ils en seront les meilleurs gardiens ! Et peut-être ceux-là auront le coeur prêt à chercher le Seigneur !

C’est ce qui me vient… Est-ce la bonne interprétation ? Je ne sais… D’autres recevront peut-être autre chose.