De Jérusalem,
En cette fin d’année juive, nous devons repenser aux commandements divins. Dieu, par la bouche du prophète Esaïe, a souvent interpellé les nations: « Préparez la voie à mon peuple ; ôtez du chemin les pierres d’achoppement ; levez l’étendard pour les nations ! Voilà ce que l’Eternel proclame aux extrémités de la terre » – Esaïe 62:10.
Ici en Israël, nous sommes dans les jours des sli’hot, les prières de demande de pardon faites avant Rosh Hashana et Yom Kippour. Et chaque matin nous entendons le son du shofar affirmant la royauté du Dieu d’Israël et appelant le peuple à faire teshouvah.
À nous les nations/Goyim de nous associer à Israël pour louer le Dieu des cieux, mais également de bénir Son peuple :
« Nations, chantez les louanges de Son peuple ! » – Deut 32:43.
Les nations à Jérusalem
En 1980, lorsqu’Israël décréta Jérusalem « capitale éternelle et indivisible », les ambassades déménagèrent à Tel-Aviv. Une ambassade fut alors créée par les chrétiens évangéliques : l’Ambassade Chrétienne Internationale de Jérusalem (ICEJ). Cette ambassade resta isolée à Jérusalem… jusqu’à la décision des Etats-Unis, le 6 déc 2017, avec le président Donald Trump.
Cette date du 6 déc 2017 est éminemment prophétique. Pourquoi ?…
Parce que 100 ans auparavant (=2 jubilés !), le général Allenby délivrait Jérusalem de l’occupation (de 400 ans) des Ottomans turcs musulmans sans coup férir. Et 50 ans (jubilé) avant, le 7 juin 1967, les soldats israéliens débarrassaient la ville sainte de la présence des Jordaniens qui au passage avaient dynamité la plupart des synagogues de la Vieille Ville.
Ainsi avec Trump en 2017, la prophétie s’amplifie dans l’engagement des nations dans la reconnaissance d’une Jérusalem juive.
Depuis le déménagement de l’ambassade US, d’autres nations se sont mises sur la liste, sans pour autant finaliser : l’Australie, la Roumanie, le Brésil et quelques autres. Mais déjà deux nations ont déménagé leur ambassade : les Etats-Unis et le Guatemala.
Un groupe évangélique à l’ONU : la CEI
C’est grâce à la diligence de cette organisation chrétienne – Coalition européenne pour Israël – que la fête de Yom Kippour a été reconnue à l’ONU. À Rosh hashanah 2018, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres s’est joint à l’ambassadeur israélien de l’ONU, Danny Danon, à Manhattan, pour la cérémonie de Tashlikh consistant à se débarrasser de ses péchés en jetant du pain dans l’eau.
« Le comité international et les membres de l’équipe de la CEI ont été invités à l’ambassade guatémaltèque de Jérusalem, par l’ambassadeur du Guatemala en Israël, S.E. Mario Búcaro… M. Búcaro est le deuxième ambassadeur à avoir été nommé à Jérusalem après l’Ambassadeur des USA, David Friedman. Comme croyant évangélique, il aime à dire qu’il est aujourd’hui le seul ambassadeur chrétien à Jérusalem et son amitié étroite avec l’Ambassadeur Friedman est une expression unique de l’unité biblique entre les Chrétiens et les Juifs.
Ce n’est pas par accident que cette république d’Amérique centrale du Guatemala est devenue la première nation après les USA à ramener son ambassade à Jérusalem. La relation entre Israël et le Guatemala fonctionne bien dans une nation qui a connu les plus grands réveils et la croissance des églises la plus significative de ces 50 dernières années. Les chrétiens évangéliques composent aujourd’hui 40 % de la population, ce qui en fait le pays le plus évangélique dans toute l’Amérique latine. L’Ambassadeur Búcaro a expliqué à la délégation de la CEI que « dans une culture où les traditions judéo-chrétiennes sont profondément ancrées, il y a une appréciation particulière pour Israël et le peuple juif ».
En fait, le Guatemala a été la première nation latino-américaine à reconnaître Israël en 1948 et aussi, une des premières nations à ouvrir une ambassade à Jérusalem en 1957. Soixante et un ans après, elle est devenue la deuxième nation après les USA à ramener son ambassade à Jérusalem ». (rapport mensuel de la CEI)
Le déplacement d’une ambassade à Jérusalem est toujours délicat, dans la mesure où une telle décision n’est guère appréciée par les nations arabes qui sont notamment les grands pourvoyeurs d’énergie. Or l’économie guatémaltèque n’a pas souffert, bien au contraire.
« Tandis que les exportations vers Israël ont augmenté de 100 %, les exportations vers les pays arabes ont aussi augmenté sensiblement et le prix de la cardamome a étonnamment augmenté de 30 % », a expliqué M. Búcaro avec enthousiasme (Le Guatemala produit 60% de la cardamome dans le monde). La prochaine étape pour le Guatemala est de devenir l’exportateur principal des légumes en Israël, pendant l’année de la Shmita prochaine (de sept 2021 à sept 2022)
« Celui qui bénit Israël est béni »
Ce principe biblique, selon Genèse 12:3, doit être pris au sérieux. L’inverse est également vrai. Ce principe est valable à la fois pour les nations, les églises, et pour les individus.
Shalom Israël souhaite à nos amis juifs shana tova pour l’année 5780 !
Gérald & Sophie
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